L’ART DU MEURTRE

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Date de parution 16 janv. 2020 | Archivage 16 janv. 2020

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Résumé

Quatre victimes. Et aucun coupable.

Des relations amoureuses sans lendemain. Une mère possessive et intrusive. Des nuits entières à errer. La vie d’Audrey, 34 ans, pourrait se résumer à une succession d’échecs. Seul son métier de lieutenant à la PJ lui permet de garder la tête hors de l’eau.

En ce jour caniculaire de juillet, Audrey et son équipe sont appelés sur une scène de crime. Le corps de Franck Tardy, avocat à la retraite, est retrouvé dans son luxueux appartement du XVIe arrondissement. Son corps a été torturé, mutilé, partiellement écorché, puis mis en scène sur une table dressée pour un banquet. Pour compléter cette vanité, un crâne humain lui fait face : celui de sa défunte épouse, dont la tombe a été profanée quelques jours auparavant.

Audrey et son équipe découvrent rapidement que l’homme est un habitué des clubs sadomasochistes parisiens et que, richissime, il a dépensé sa fortune en achetant des œuvres d’art. Au point de finir ruiné.

Quand un deuxième meurtre est commis dans des conditions similaires, Audrey sait qu’elle fait face à un psychopathe. À elle de plonger dans les milieux interlopes parisiens, des maisons de vente aux clubs SM, pour débusquer ce tueur, dont les méthodes extrêmes n’ont d’égale que son appétit meurtrier.

Quatre victimes. Et aucun coupable.

Des relations amoureuses sans lendemain. Une mère possessive et intrusive. Des nuits entières à errer. La vie d’Audrey, 34 ans, pourrait se résumer à une...


Ils recommandent !

Quand le corps d’un riche collectionneur d’art est retrouvé mutilé et mis en scène comme une vanité artistique, cela ne fait aucun doute pour Audrey, lieutenant à la PJ : elle a affaire à un psychopathe. Nouvelle plume du thriller français, Chrystel Duchamp nous convie dans les milieux interlopes de Paris, à la rencontre de nos pires cauchemars...

Quand le corps d’un riche collectionneur d’art est retrouvé mutilé et mis en scène comme une vanité artistique, cela ne fait aucun doute pour Audrey, lieutenant à la PJ : elle a affaire à un...


Actions promotionnelles

• un dispositif promotionnel substantiel : spots radio RTL, ADP 6 volumes, affichettes 20 x 40 cm, marque-pages, exemplaires hors commerce, animations sur réseaux sociaux (dont trailer vidéo)...

• une nouvelle voix du polar, dont les premiers romans, inclassables, n’ont pas laissé les lecteurs indifférents

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Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782809827774
PRIX 18,00 € (EUR)

Disponible sur NetGalley

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Chroniques partagées sur la page du titre

Qui a tué Paul Tarly , ce riche avocat parisien à la retraite ?
Le corps est atrocement mutilé et la scène mortelle semble avoir été mise en scène , comme ce crâne , nonchalamment déposé sur la table .
Très vite , on apprend qu’il fréquentait assidûment un club sadomasochiste, qu’il avait des accès de violence irrépressible de plus en plus fréquents qui effrayaient les plus endurcis du club , il a changé son testament récemment et dépensait de grosses sommes d’argent .
S’est il fait un ennemi ?
L’enquête d’Audrey , jeune policière , fille de policier , qui a arrêté des études artistiques à la mort de son père pour entrer dans la police , situation que sa mère , intrusive n’a jamais accepté .
On peut dire que l’enquête commence sur les chapeaux de roue , on pénètre dans le milieu très fermé des clubs masochistes .
Par contre , l’homme était très aimé de ses proches , de ses enfants .
L’enquête piétine et rebondit à l’annonce d’un deuxième crime .
Il n’y a plus de doute , les deux scènes de crimes font référence à des célèbres tableaux , l’art et le crime sont étroitement mêlés .
Les crimes s’enchaînent et pas la moindre petite piste pour Audrey et son équipe .
Alors que l’enquête éprouvante n’en finit plus , Audrey rencontre un séduisant marchand de tableaux , elle qui ne croit plus au grand amour arrivera - t - elle à baisser sa garde ?
Mon avis : j’ai trouvé ce policier très original , la partie concernant le monde artistique est très bien développée, l’auteur mêle habillement à la fiction des artistes contemporains .
Brillant et original .

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Que tous les étudiants inscrits à cette session d'histoire de l'art ouvrent les yeux et respirent à plein poumons, on commence !

Et ça débute fort, c'est le moins que l'on puisse dire. Le premier chapitre vous agrippe, et Chrystel ne va plus vous lâcher jusqu'au dénouement. Vous allez l'avoir, la rate au court bouillon !

Un meurtre sordide, celui de Franck Tardy, mis en scène de façon étrange et troublante. Riche avocat à la retraite, grand amateur d'art, et client assidu d'un club SM. L'enquête est confiée à Audrey Durand, flic tourmentée qui traîne de belles casseroles, dépressive, insomniaque, alcoolique, fuyant sa mère trop collante, c'est un personnage avec qui j'ai vraiment apprécié faire un bout de chemin. Très professionnelle, elle va suivre chaque piste, ne perdant jamais la rage même lorsque l'enquête piétine. Elle est accompagnée de Patricia Levêque, trouvant dans son métier de capitaine de police un échappatoire à une situation familiale compliquée, Alain ou encore Mehdi, tous forment une grande famille d'adoption. Il faut dire qu'ils passent des semaines complètes ensembles pour résoudre leurs enquêtes. Forcément ça tisse des liens.

Le rythme s’accélère lors de la découverte d'un second meurtre où la scène de crime m'a délectée. Oui, je sais, je dois être dérangée quelque part. Mais le concept proposé par Chrystel est, certes terrifiant, mais du point de vue artistique d'une beauté fascinante. Ne cherchez pas, je ne vous dirais rien, va falloir lire le roman pour découvrir cette scène qui restera gravée longtemps dans mon imaginaire.

Car c'est là tout le paradoxe et toute la magie de ce roman. Chaque tête de chapitre nous retourne vers une œuvre d'art, je me suis prise au jeu en allant découvrir un peu plus précisément ces représentations sur Google. Et je me suis régalée. Car le parallélisme entre l'art et les meurtres est totalement passionnant. On entre dans un monde à part, on occulte la cruauté pour ne voir que le talent et l'esthétique. C'est un voyage très troublant et unique.

La plume de Chrystel est légère, fluide, elle nous emmène avec elle à l'intérieur des pages, nous fait pénétrer dans les phrases et les mots. "L'art du meurtre" est un roman qui se vit, quelques heures de lectures fabuleuses dans un monde différent. Le travail documentaire est colossal, j'ai découvert une facette de l'art qui m'était inconnue jusqu'à aujourd'hui. C'était une lecture à la fois enrichissante et divertissante.

Quant à la fin, je l'ai relue 3 fois. Elle m'a achevée ! Net, sans bavure ! Et ça, c'est la cerise sur le gâteau. Ce qui fait que ce roman a été pour moi une lecture délicieuse, savoureuse, sans temps mort, sans accroc, bref, un coup de cœur.

Je recommande ce roman à tous les amateurs d'art, de loin ou de près, mais aussi ceux à la recherche d'une histoire atypique, qui sort totalement des sentiers battus. Foncez, ça vaut le détour !! Attention tout de même car vous ne regarderez plus jamais un tableau de la même manière.

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L'art du Meurtre de Chrystel Duchamp
Quelle belle oeuvre d'art!!!
On est ici avec Audrey Durand, lieutenant au Bastion, dans la trentaine
qui a un passé assez mélancolique!! et oui alcoolique, qui dort mal etc!! et sa cheffe Patricia Levêque plutôt maman poule qui a des problèmes familiaux assez lourdingues!
Il vont être appelé pour un meutre, en l'occurrence Franck Tardy, avocat ténor au barreau de Paris! Dans cette accalmie , on va découvrir qu'il a été assassiné griffé avec des morceaux de peau en moins et la présence du crâne de feu son ex femme !
Me Tardy est un richissime bourgeois qui a une admiration pour les tableaux d'oeuvre d'art et les clubs SM! Et il s'avère qu'il est ruiné!!
S'ensuit un deuxième meurtre qui va être dans des conditions identiques plus ou moins!! Et la, Audrey va se poser l'ultime question? A quel malade ai-je affaire?????
Ce roman, je l'ai dévoré en une matinée, les personnages sont bien dévelopés et très réactifs à la réalité.
Je me suis laissé subjugué par l'histoire d'Audrey et la façon de mener à bien cette affaire! Et cette mère envahissante, j'avais envie de la remettre à sa place!! :)
Audrey va faire la rencontre de Joel le marchand de tableaux qui a vendu les oeuvres à feu Tardy! Une simple amitié une histoire d'amour ou une illusion ?? Audrey va t'elle tenir le coup?
Ce roman est très bien écrit, avec une plume légère ou les mots sont simples et avec une rigueur remarquable!
Tout au long de l'enquête j'ai été oubli face aux recherches sur les oeuvres d'art développée par l'auteur!! J'ai même fait des explorations sur la toile pour comprendre la significations des tableaux et j'ai adoré!
Ce roman ne comporte pas de longueur tellement le suspense est présent jusqu'à la dernière page!
Ah si juste un petit mot pour la fin! J'aurais voulu un peu plus de profondeur dans la plume de l'auteur, de noirceur dans le dénouement mais je comprends tout à fait le pourquoi du comment! ;)
Merci aux éditions l'archipel de m'avoir fait découvrir ce petit bijou
L'art du meurtre à découvrir le 16 janvier 2020
Resumé :
Quatre victimes. Et aucun coupable.
Des relations amoureuses sans lendemain. Une mère possessive et intrusive. Des nuits entières à errer. La vie d'Audrey, 34 ans, pourrait se résumer à une succession d'échecs. Seul son métier de lieutenant à la PJ lui permet de garder la tête hors de l'eau.
En ce jour caniculaire de juillet, Audrey et son équipe sont appelés sur une scène de crime. le corps de Franck Tardy, avocat à la retraite, est retrouvé dans son luxueux appartement du XVIe arrondissement. Son corps a été torturé, mutilé, partiellement écorché, puis mis en scène sur une table dressée pour un banquet. Pour compléter cette vanité, un crâne humain lui fait face : celui de sa défunte épouse, dont la tombe a été profanée quelques jours auparavant.
Audrey et son équipe découvrent rapidement que l'homme est un habitué des clubs sadomasochistes parisiens et que, richissime, il a dépensé sa fortune en achetant des oeuvres d'art. Au point de finir ruiné.
Quand un deuxième meurtre est commis dans des conditions similaires, Audrey sait qu'elle fait face à un psychopathe. À elle de plonger dans les milieux interlopes parisiens, des maisons de vente aux clubs SM, pour débusquer ce tueur, dont les méthodes extrêmes n'ont d'égale que son appétit meurtrier.

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J'étais assez curieuse de découvrir ce roman et je n'ai pas été déçue ! Au delà des meurtres particulièrement horribles, l'auteure nous donne également une leçon sur l'histoire de l'art (y compris le contemporain) qui s'intègre parfaitement à son roman. L'héroïne (et enquêtrice) Audrey est attachante et j'ai apprécié la découvrir cultivée (les raisons pour lesquelles elle a choisi le métier de policier sont bien expliquées). L'affaire se résout peu à peu et bien entendu, on en vient à faire des suppositions sur l'identité du meurtrier (personnellement j'avais trouvé qui était coupable mais pas l'intégralité du mobile). On comprend aussi la frustration d'Audrey face à Patricia tout comme sa méfiance à l'égard des hommes. Sur la résolution de l'histoire, j'ai beaucoup aimé le mobile entier et j'ai trouvé cet ultime rebondissement savoureux
Ce que j'aime : la fin : très bien menée, le mobile, le duo Joel/Audrey
Ce que j'aime moins : j'ai des réserves sur le back ground des personnages, j'aurais aimé plus d'explications, de détails sur la relation entre Audrey et sa mère et je n'ai pas tellement aimé le personnage de Patricia. Idem pour la scène du pot de colle chez Audrey qui ne m'a pas convaincue

Pour résumer

Une enquête passionnante qui nous permet d'élargir nos connaissances en art.

Ma note

8/10

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Un grand merci à Net Galley et aux éditions Archipel de m’avoir permis de lire ce fabuleux thriller.

Je découvre la plume de Chrystel Duchamp dans ce roman. Un véritable thriller digne des maîtres du genre. Une écriture fluide, un récit rythmé, des rebondissements inattendus, un roman époustouflant.

Audrey, lieutenant à la PJ de Paris, est appelée sur une scène de crime pas comme les autres. Rapidement, un second cadavre est découvert. Cette enquête s’annonce plus compliquée que prévue. Cette passionnée d’art à ses heures perdues va pouvoir mêler ses deux passions pour dénouer ce mystère et mener à bien les investigations de la PJ. Plusieurs pistes sont explorées, en fonction des affinités de chacun.

L’enquête se déroule dans l’ouest parisien, dans le milieu bourgeois amateur d’art. Cependant, bien que parfait sous tout rapport en apparence, tout le monde cherche à cacher à ses pairs son côté sombre et inavouable.
Comme dans tous thrillers, on découvre également la vie privée des policiers, ce qui humanise l’histoire. Nous les suivons dans leurs pérégrinations et leurs combats personnels.

Ce thriller mêle meurtre et art. Quand les cadavres se mettent au service de l’art pour créer des tableaux à la manière de.

L’intrigue est subtilement amenée, l’enquête connaît de nombreux rebondissements et comme souvent, la fin est inattendue. Le monde de l’art est omniprésent, combinant subtilement artistes réels et fictifs, la réalité dépasse parfois la fiction.

J’ai adoré ce roman que j’ai dévoré. Une fois plongé dans l’histoire, impossible de le reposer. Mon seul regret, l’avoir terminé ! J’y ai découvert l’univers de la peinture et des artistes plus déjantés les uns que les autres, cherchant par des procédés les plus rocambolesques à créer des polémiques afin de faire parler d’eux. Je ne pensais pas que le processus créatif pouvait engendrer de telles dérives (Franko B). Je trouve surtout choquant et sidérant qu’il existe un public intéressé pour tout type d’art, même le plus sanguinolant.

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Audrey, lieutenant à la PJ, 34 ans, désabusée, ne tient le coup que grâce à son travail, entre une mère castratrice et une chef maman-poule. Et ça démarre, Audrey est appelée sur une scène de meurtre étrangement mise en scène au delà de son aspect insoutenable : il s’agit d’un certain Franck Tardy, un avocat renommé, collectionneur d’art, bon client d’un club SM où son comportement trop violent l’a fait mettre à la porte.
Waouh! Si vous voulez passer la nuit sans dormir, alors lisez ce livre! . Vous en profiterez pour peaufiner votre connaissance des arts... Si on démarre par deux meurtres particulièrement odieux et un détour par un club SM extrême, on se recentre rapidement sur une enquête de police dans le milieu de l’art. Car les deux scènes de meurtre (un avocat à la retraite, un dentiste également à la retraite, tous deux très riches), révèlent un tableau caché et pas le moins connu ni côté... On croit avoir atteint l’apex de l’insoutenable dans la description des deux premières scènes de crime, on se trompe : la suite va être encore plus dure, sauf qu’on s’est habitué (on s’habitue à tout...), on zappe bien quelques descriptions trop détaillées (pour médecins légistes aguerris), de moins en moins souvent d’ailleurs (la perception de toute émotion diminuant avec l’habitude...), et on poursuit sa lecture (son enquête, devrais-je dire, parce-que l’art de l’auteur c’est aussi d’associer étroitement le lecteur à l’enquête de police)...
Âmes sensibles, s’abstenir... Mais quelle réussite que ce polar artistique... Le final étonne sans étonner, sans dire qu’on avait débusqué l’assassin, on est un peu comme Audrey , l’inspecteur à problèmes, chargée de l’enquête, pas vraiment étonné car, en dévorant le récit, on a négligé des indices.
J’ai adoré ce livre.

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L'ART DU MEURTRE Chrystel Duchamp éditions de l'Archipel, janvier 2020
#LARTDUMEURTRE #NetGalleyFrance
Paul Tardy est retrouvé mort nu et atrocement mutilé dans son luxueux appartement parisien. Qui a pu oser?
Quelques jours plus tard c'est le corps de X puis ceux de Y et Z ...
Audrey est lieutenant de police au 36 et se retrouve chargée de cette enquête. Cette jeune femme, dépressive, addict , minée par un séisme amoureux se noie dans son boulot et ici ce sont ses années à l'Ecole du Louvre qui vont lui permettre de ..
Chrystel Duchamp chapeau bas! Vous nous avez concocté un roman fascinant, un roman que j'ai dévoré en quelques heures. Une découverte très originale de l'art contemporain sert de toile de fond à ces meurtres sans assassin.
Difficile d'en dire plus sans dévoiler peu ou prou l'intrigue donc je laisse les futurs lecteurs pousser la porte de l'appartement de Paul Tardy.
Un grand merci aux éditions de l'Archipel pour ce partage.

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Audrey, une jeune flic ayant étudié les arts, se retrouve confrontée à une série de meurtres mis en scène de façon à rappeler des mouvements picturaux. 
Aux prises avec de nombreux démons, celle-ci peut s'appuyer sur sa cheffe, Pat, qui lui fait également office de seconde mère. 
Des pistes très sombres sont étudiées, notamment dans le milieu SM et celui du trafic d'enfants, et donnent à ce roman une atmosphère assez funeste.
Sa collaboration avec Joël, ancien suspect n°1, et l'ambiance familiale du commissariat donnent un peu de légèreté ce polar.

J'ai beaucoup aimé cette enquête bien ficelée qui nous plonge subtilement dans le monde de l'Art. Les personnages meurtris donnent à cette fiction une dimension encore plus angoissante et font douter le lecteur sur les limites qu’ils sont capables ou non de franchir.
Alors que tous les indices semblent mener dans une impasse, le lecteur s’attend à refermer le livre sans avoir dépisté l’assassin, et se retrouve pris dans un final époustouflant.

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Quelle belle découverte ce thriller artistique !!!


j'ai été tout simplement conquise par l'originalité de cette histoire mélangeant meurtres et art contemporain.

J'ai beaucoup aimé notre enquêtrice Audrey qui était destinée à travailler dans les musées  mais la vie en a décidé autrement et elle a embrassé une carrière de flic. Sa vie personnelle est un naufrage totale, limite borderline, la pauvre est affligée en plus d'une mère. particulière..que je vous laisse découvrir...bref c'est pas la joie.


Puis ce premier meurtre plus qu'énigmatique et Audrey grâce à son bagage d’études dans le domaine artistique fait vite le rapprochement avec le milieu très très particulier de l'art contemporain.J'ai beaucoup aimé les réflexions de l'autrice sur ce milieu qui m'est complétement inconnu mais elle a su le rendre complétement accessible sans me perdre.


En plus d'une enquête particulièrement sanglante, Chrystel Duchamp nous offre une fin particulièrement savoureuse, j'ai ADORÉ son épilogue !!!!Quand tu passes un bon moment de lecture et que en plus l'autrice t'offre une fin comme celle là...que demander de plus?


BREF ...UNE BELLE DÉCOUVERTE !!! Vraiment un Thriller que je vous conseille !!

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Merci à NetGalley et aux Editions de l'Archipel de m'avoir permis la lecture de ce bon polar .Le lieutenant Audrey Durand se rend sur une scène de crime dans le 16ème arrondissement pour y découvrir le corps d'un célèbre avocat,Franck Tardy que le meurtrier a mis en scène assis face à un crâne ,le corps lacéré .L'enquête s'oriente vers les milieux SM où Tardy évoluait quand un deuxième corps est retrouvé avec une nouvelle mise en scène qui s'apparente à un tableau.Quels sont les mobiles du tueur,l'argent,la notoriété ou .. l'art ?

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On vient de découvrir le corps torturé avec raffinement, mutilé de Franck Tardy, avocat réputé. Une puanteur immonde règne dans la pièce, ou le corps entièrement dénudé, est assis à table, en face de lui un crâne. La table est recouverte d’une belle nappe et il y a des assiettes pour d’autres convives. Une mise en scène terrifiante mais savamment orchestrée.

Côté police du 36, nous avons Patricia, la cheffe, à la fois protectrice et autoritaire, qui se débat pour sortir un de ses fils de la toxicomanie. Un médecin légiste, barbu un peu désabusé, et Audrey Durand, jeune policière qui depuis qu’elle a été abandonnée par son ex, mène une vie dissolue : alcool, haschich, virées nocturnes dont elle émerge avec une belle gueule de bois, au lit avec un homme, pêché la nuit-même et qu’elle sort de sa vie illico presto au matin.

Audrey a commencé des études d’art, (elle est toujours très douée et fait visiter le Louvres aux ados par exemple). A la mort de son père, policier émérite, elle a tout lâché pour entrer dans la police au grand dam de sa mère.

Sa relation toxique avec cette mère hyper-protectrice qui l’appelle dix fois par jour et cherche à la faire culpabiliser est très bien croquée.

Les autres membres de l’équipe ont chacun leur personnalité et leur domaine de prédilection, sans oublier le « commissaire-à-rien » qui se promène sur les scènes de crimes sans équipements, polluant sur son passage (il déteste ces flics transformés en spationautes !)

L’enquête démarre sur les chapeaux de roues, à travers les milieux glauques qu’affectionnait Tardy, mais un autre corps est trouvé torturé aussi, un notaire bien sous tous rapports mais qui fréquentait les mêmes milieux glauques. Idem, on a droit à une mise en scène théâtrale.

J’ai adoré ce polar, qui nous fait visiter le milieu SM, mais aussi les dessous trash du monde de l’art, parcourant au passage la Foire internationale d’art contemporain qui a lieu précisément à ce moment-là. On croise au passage Klein, Picasso avec une belle réflexion sur « Les demoiselles d’Avignon » sans oublier un hommage à Léonard de Vinci et ses planches d’anatomie.

« Picasso interroge sur l’esthétisme et représente la beauté où elle n’est pas. Il s’affranchit des règles de la peinture académique. L’absence de réalisme et la difformité de ces prostituées vont choquer le public de l’époque. Matisse et Braque seront scandalisés par ce tableau et qualifieront son auteur de « terroriste ». »

Jusqu’où peut aller un artiste contemporain pour qu’on parle de lui, comment les côtes peuvent monter, le rôle des galeristes… Les rapports entre les différents membres de l’équipe sont bien étudiés, la manière dont on écarte ou non une piste… Je n’en dis pas plus, divulgâcher serait un crime !

Je suis conquise par le sujet abordé, la manière dont Chrystel Duchamp l’a abordé, le rythme de l’écriture qui s’accélère de plus en plus. Une fois commencé, je ne l’ai plus lâché et j’ai eu une furieuse envie de le relire, illico, pour faire durer le plaisir.

La couverture est splendide, rien n’a été laissé au hasard, l’Art est omniprésent. En fait, c’est du grand Art….

Un immense merci à NetGalley et aux éditions l’Archipel qui m’ont permis de découvrir, en « avant-première », cette auteure, dont je vais guetter de pied ferme le prochain livre. Chapeau l’artiste !


#LARTDUMEURTRE #NetGalleyFrance

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Un roman reçu au format PDF que j’ai entrepris de convertir au format epub pour profiter pleinement de ma lecture. Je venais de finaliser la chose quand j’ai découvert qu’il était désormais disponible en epub via Net Galley. C’est donc cette version que j’ai lue, la mienne est passée à la corbeille sans appel.

Et si on commençait par faire les présentations avant d’entrer dans le vif du sujet. Avec les trois personnages principaux qui portent cette intrigue. Deux femmes flics au caractère bien trempé, liées par une amitié indéfectible malgré quelques divergences de point de vue. Et un marchand d’art qui passera de suspect potentiel à consultant officieux… et plus si affinités !

Audrey Durand est lieutenante à la PJ, mais aussi une passionnée d’art. Son métier est sa raison d’être, obstinée elle dissimule ses blessures passées derrière des excès en tout genre (alcool, cannabis, médocs, plans cul sans lendemain…) qui ne manquent pas d’inquiéter ses proches. Pour elle, il ne fait aucun doute que l’art est le fil rouge qui relie les différentes scènes de crime.

À commencer par Patricia Levêque, capitaine à la PJ, supérieure et amie d’Audrey. Mariée et mère de deux grands enfants, elle va devoir composer avec le retour inopiné de son cadet qui a opté pour une vie de marginal. Pas franchement convaincue par la vague théorie artistique défendue par Audrey, elle va pousser son équipe à explorer d’autres pistes.

Joël Dunière est un marchand d’art étroitement lié, de par sa profession, aux deux premières victimes. Une position qui lui vaudra de passer pour un suspect potentiel avant de se rapprocher d’Audrey et de l’aider à creuser la piste artistique.

Puis il y a le reste de l’équipe, tiraillé entre les intuitions d’Audrey et les ordres de Patricia. Chrystel Duchamp apporte beaucoup de soins à ses personnages, elle nous brosse ainsi une galerie de portraits pleine de vie et d’humanité.

Mais l’auteure de néglige pas pour autant ses scènes de crime, combinant adroitement un réel sens esthétique et la sauvagerie des meurtres.

Je ne suis pas spécialement amateur d’art et ne connais pas grand-chose aux différents courants artistiques, mais il n’en reste pas moins que j’ai trouvé cette intrigue très bien ficelée et captivante. Je suis parti curieux (voire dubitatif), je referme ce bouquin totalement convaincu.

Alors que le fin mot de l’histoire nous est révélé, je pestais intérieurement en me disant qu’elle (Chrystel Duchamp) ne pouvait pas nous faire un coup pareil. C’était sans compter sur l’ultime rebond qui vient combler les vides en laissant le lecteur en état de KO technique.

Une version epub qui aurait mérité un travail de finition un peu plus abouti, notamment au niveau des insécables qui sont pratiquement inexistants. Concrètement c’est quasiment invisible pour le lecteur (hormis quelques retours à la ligne un peu hasardeux), toutefois les insécables font partie intégrante des bonnes pratiques de la typographie numérique et contribuent de fait à optimiser le plaisir de la lecture.

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Un cadavre a été retrouvé dans le XVIème à Paris. La victime, Franck Tardy, avocat à la retraite et collectionneur d’œuvres d’art a vécu un véritable calvaire. Le lieutenant Audrey Durand découvre une vraie mise en scène de la scène de crime (table avec 10 couverts, crâne sur la table,…) En étudiant la vie de la victime, les pistes sont nombreuses. Un ancien client qui n’est pas content ? Y a-t-il un rapport avec sa vie intime ? Il était client fidèle d’un club de sadomasochisme, d’où il s’est fait expulsé pour comportement violent. La piste familiale est aussi envisagée, le crâne est celui de sa dernière épouse. Le mobile de l’héritage est évoqué, il avait modifié son testament quelques semaines avant son assassinat. Etant collectionneur d’œuvre d’art, la piste de l’art n’est pas écartée. Et celle-ci va se confirmer quand un 2ème cadavre est découvert. Paul Mourond, dentiste est retrouvé nu assis sur le canapé. Il lui manque un morceau de peau dans le dos. Le lien est fait avec la 1ère affaire. Lui aussi connait Joel le marchand d’art. 2 femmes vont par la suite être découvertes démembrées. Pourquoi ce tueur en série met-il en scène les meurtres en s’inspirant de courants artistiques ? Qui est-il ?
« L’art est immortel. Il nous survivra »
Le lecteur est immédiatement plongé dans l’ambiance. Cette affaire de quadruple homicides m’a happé des les premières pages. Le style est dynamique et fluide. Vous l’aurez compris, Chrystel Duchamp m’a conquise avec ce livre. Belle découverte.
Vous allez devoir patienter jusqu’au 16 janvier 2020 pour le découvrir à votre tour…

#LARTDUMEURTRE #NetGalleyFrance

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Si vous aimez les bons thrillers et l’art contemporain, ce livre est fait pour vous !

Tout commence par un cadavre retrouvé dans le XVIe arrondissement de Paris. Un avocat à la retraite est retrouvé mort nu et atrocement mutilé. Chose des plus étranges, il lui manque un morceau de peau dans le dos.
Le lieutenant de la police judiciaire Audrey Durand, à la vie personnelle chaotique et dévouée à son travail, se voit confier l’affaire. Elle y découvre une mise en scène des plus macabres : la table est dressée tel un banquet
Elle y découvre un vase dans lequel se fanent les roses d’un bouquet, des fruits pourrissant dans une corbeille, un cigare se consumant dans une soucoupe en porcelaine, un verre de vin renversé, dix couverts dressés sans oublier encore plus sinistre, un crâne gisant sur la table.

Une enquête est ouverte : il s’avère que cet homme est un collectionneur d’art à la vie tumultueuse faisant preuve de violence et adepte des clubs sadomasochistes de la capitale. Quelques jours plus tard, le corps d’un second collectionneur d’art est retrouvé. Sa mort prend également la forme d’une mise en scène artistique et l’équipe judiciaire constate que son corps est lacéré et qu’il lui manque également un morceau de peau dans le dos.
Une chose est sûre : un tueur en série sévit au sein de la capitale. Mais qui est-il ? Quel est son mobile ? Pourquoi mettre en scène ses crimes en s’inspirant de courants artistiques ? Pourquoi s’attaquer aux hauts collectionneurs parisiens ?

Ses études en histoire de l’art et sa rencontre avec un séduisant revendeur de tableaux viendront confirmer le lieutenant Durand dans son intime conviction : celle que la scène de crime s’apparente à une véritable œuvre d’art. L’art et le crime seraient-ils liés ?

Au même titre que la narratrice de l’histoire, Audrey Durand, le lecteur en bon enquêteur, devra dénouer l’affaire et plongera dans les abîmes du monde de l’art où tous les excès et extravagances sont permis pour bénéficier de la reconnaissance ultime. Une enquête qui ne manquera pas de pousser l’héroïne aux confins de la folie.

J’ai beaucoup aimé cet ouvrage. Chrystel Duchamp réussit à manier avec brio les recettes d’un bon thriller : une intrigue bien ficelée, un suspense qui maintient le lecteur en haleine, un style énergique et fluide. Ces ingrédients sont soigneusement mis en scène à l’image de ceux constituant les scènes de crime.
Pour les non spécialistes de l’histoire de l’art comme moi, cet ouvrage m’a donné l’envie d’aller plus loin et d’aller découvrir les œuvres d’art dont il y est fait mention. Une belle façon d’allier la connaissance au divertissement. Merci beaucoup aux éditions de l’Archipel et à Netgalley de m’avoir fait découvrir cet ouvrage !

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Si un jour j'écris mon autobiographie, je l'intitulerai Comment saborder une relation amoureuse en dix leçons.

La citation pourrait sembler presque légère, si ce n'est qu'elle montre bien le désarroi dans lequel vit Audrey. Elle a 34 ans, et sa relation de dix ans avec un homme qui l'a trahi l'a amené à sombrer. Son métier, et surtout sa chef Patricia, presque une mère pour elle, la font tenir. Ou faire semblant de tenir, parce qu'elle cumule les excès, qui peuvent avoir des conséquences sur sa vie, tout court. En plus, il fait chaud, très chaud, nous sommes en pleine canicule et c'est épuisant. Cela a aussi une influence que certains criminels avaient peut-être prévu : les odeurs d'un corps en décomposition se perçoivent plus vite. C'est ainsi que le corps de Franck Tardy est découvert. Il a eu une vie très bien remplie : trois femmes, six enfants, un métier qui l'a rendu riche et lui a permis de multiplier résidences secondaires et de se livrer à ses deux passions. L'une est avouable : l'art. L'autre l'est moins : le SM. Il est la première victime, il ne sera pas la seule.
J'ai beaucoup aimé ce roman très prenant. J'ai marqué peu de pauses dans ma lecture, je n'ai pas eu envie, comme cela m'arrive très souvent, d'alterner avec un autre livre. Il faut dire que j'ai vraiment eu envie d'accompagner Audrey dans ses recherches, dans sa découverte de la vérité. Policière au parcours atypique (elle a étudié à l'école du Louvres avant d'entrer dans la police), elle perçoit des correspondances entre les meurtres, ou plutôt leur mise en scène, et des oeuvres d'art, des courants artistiques, des performances aussi. J'ai apprécié cette manière de présenter le plus de facettes possibles de l'art contemporain - et elles sont nombreuses. Il est question du marché de l'art - rares sont ceux qui peuvent se permettre d'acquérir les oeuvres qu'ils convoitent, rares aussi sont ceux qui parviennent à vivre en vendant et en achetant ses oeuvres. Joël, qu'Audrey rencontre au cours de son enquête, crée ainsi le lien entre les deux mondes, et lui permet de mettre en forme ses théories : il n'est pas forcément facile de faire entendre qu'un meurtre a été commis dans le cadre d'une démarche artistique, ce n'est pas le mobile le plus courant.
Il est question aussi de créations artistiques. Sans pédanterie, la démarche de certains artistes (Warhol) ou de certains performeurs est intégrée dans le récit. le fait que ces explications soient le fait d'Audrey y est pour beaucoup, elle qui a gardé un pied dans le monde de l'art, malgré tout, elle qui doit faire aussi avec son immense solitude, que masque mal le fait qu'elle soit constamment entourée.
Il est question aussi de la place de l'art dans notre société, notamment de l'art figuratif. Oui, cet art que l'on ne veut plus vraiment voir depuis que la photographie existe, cet art qui est trop proche de la réalité, trop proche du passé (paradoxe, non ?). Ceux qui continuent à s'exprimer ainsi sont condamnés à se taire, tant ils sont invisibilisés. le verdict artistique n'est plus celui du public, mais celui du marché. Enfin, quand je dis "celui du public", il existe si peu de public pour l'art que je ne sais pas vraiment comment un art qui s'écarte de ce qui est admis et vendeur actuellement pourrait trouver à s'exprimer. de même, j'espère que ce livre trouvera son public : l'art et le polar ont beau rimé, ils sont rarement mélangés. C'est dommage, surtout quand l'union est aussi réussi que dans ce livre.

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un polar digne de ce nom avec un récit haletant;on ne peut pas quitter ce livre avant la fin qui elle est improbable mais étonnante.
La psychologie de l'héroine est bien décrite

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55'000 une fois, 55'000 deux fois, 55'000 trois fois, adjugée à Madame à ma droite. Une connaisseuse, je n'en doute pas. Cette toile fabuleuse et unique rejoindra votre collection pour votre, j'en suis sûr, plus grand plaisir, chère Madame.
Un démarrage sur les chapeaux de roue. Chrystel te met direct dans l'ambiance au travers d'un meurtre des plus sordide. Le modus operandi est intrigant et laisse même perplexe. Audrey Durand dépêchée sur les lieux comprendra pourtant très vite que l'art avec un grand A tient une place de choix dans cette affaire. Normal, l'art, elle est tombée dans la marmite dès son plus jeune âge et a même été sa vocation initiale ...Juste avant de rentrer à l'école de police.
Tu suivras ce récit dans une narration à la première personne. Dans la tête d'Audrey. Ses pensées, ses craintes, ses peurs. Cette fliquette amatrice d'art traîne de nombreuses casseroles derrière elle. Ce qui la rend d'autant plus attachante.
L'omniprésence de l'art est jouissive. Tu verras que la trame, au fil des chapitres, s'apparentera plus à des coups de pinceau qu'à une police de caractère sur une page. L'art est la substance même. Utilisé de manière brillante. Le titre lui-même est bien trouvé.
"L'art du meurtre" est un habile mélange d'esthétisme et de cruauté. C'est aussi le portrait d'une société. De l'argent qui achète tout, même le plus absurde. L'évolution de l'art qui se veut extrême, qui se veut révolutionnaire, différente. Tu toucheras du pinceau ces couleurs à la fois horribles et fascinantes. Tu verras, sans doute, comme moi que la notion d'esthétisme prend une forme bien étrange.
L'auteure nous dépeint tous les excès artistiques et je dois avouer que j'ai trouvé ça presque plus flippant, affligeant...effrayant que les meurtres eux-mêmes.
Meurtres, Art, SM, club divers et varié, call-girl, fric et j'en passe. Voilà un mélange qui ne peut qu'être explosif et crois-moi c'est le cas. Le dénouement est d'ailleurs vraiment génial et surprenant. La petite histoire d'amour m'est apparue un poil trop mièvre et c'est la seule ombre au tableau qui n'en fait malheureusement pas un coup de coeur mais c'est passé à un poil de martre !
Ultra documenté, l'auteure doit être autant amatrice d'art que son héroïne.
C'est original, bien foutu et tout tient plus que largement la route. Le final est brillantissime et franchement, je te dis déjà... t'es pas prêt(e) 😜
Je ne vais donc pas te dépeindre une autre toile. Ca vaut le détour et je ne peux que te le recommander. En tout cas, moi, j'ai vraiment kiffé !

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L'art du meurtre, c'est l'enfance de l'art pour Chrystel Duchamp. En un roman, elle livre un thriller de haut vol. Addictif, L'art du meurtre, se lit d'une traite. Comme une exposition que l'on visiterait, on se laisse guider par l'auteur du début à la fin et on contemple divers tableaux, tous plus effrayants les uns que les autres.

Les personnages sont bien campés et paraissent être déjà des vieux routiers des enquêtes policières. Jusqu'à la fin, à laquelle on ne s'attend pas, Chrystel Duchamp tient le lecteur en haleine sans lui laisser le temps de souffler. Une lecture qui se fait au même rythme que l'enquête : à toute vitesse.

Un gros coup de cœur pour le début de l'année 2020. Dans le genre terrible et efficace, ça va être difficile de trouver mieux.

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Toujours dans le cadre du partenariat avec les éditions l’Archipel, j’ai reçu un polar L’art du meurtre. Ce roman qui sort en janvier nous plonge dans les enquêtes ou plutôt dans la terrible enquête du lieutenant de police Audrey car très rapidement elle va découvrir les liens entre les meurtres qui s’enchaînent pendant la biennale d’art contemporain .

Voici la présentation de la maison d’édition – l’Archipel :
Quatre victimes. Et aucun coupable.
Des relations amoureuses sans lendemain. Une mère possessive et intrusive. Des nuits entières à errer. La vie d'Audrey, 34 ans, pourrait se résumer à une succession d'échecs. Seul son métier de lieutenant à la PJ lui permet de garder la tête hors de l'eau.
En ce jour caniculaire de juillet, Audrey et son équipe sont appelés sur une scène de crime. Le corps de Franck Tardy, avocat à la retraite, est retrouvé dans son luxueux appartement du XVIe arrondissement. Son corps a été torturé, mutilé, partiellement écorché, puis mis en scène sur une table dressée pour un banquet. Pour compléter cette vanité, un crâne humain lui fait face :
Celui de sa défunte épouse, dont la tombe a été profanée quelques jours auparavant.
Audrey et son équipe découvrent rapidement que l'homme est un habitué des clubs sadomasochistes parisiens et que, richissime, il a dépensé sa fortune en achetant des oeuvres d'art. Au point de finir ruiné.
Quand un deuxième meurtre est commis dans des conditions similaires, Audrey sait qu'elle fait face à un psychopathe. À elle de plonger dans les milieux interlopes parisiens, des maisons de vente aux clubs SM, pour débusquer ce tueur, dont les méthodes extrêmes n'ont d'égale que son appétit meurtrier.

C’est un roman policier qui se lie très facilement et qui a pour intérêt à mes yeux de mêler assez efficacement deux univers, celui de l’enquête policière – j’ai un faible pour les polars !- et celui de l’art. En effet, l’héroïne Audrey avant de devenir une policière qui ne vit plus que pour son métier était une étudiante de l’école du Louvre et par le plus grand des hasards elle se retrouve face à des victimes de meurtre qui étaient des collectionneurs d’art. Mais l’auteure pousse encore plus loin ce lien entre art et meurtre et nous permet ainsi d’avoir quelques cours d’histoire de l’art au fil des pages du roman. Plus je lisais ce roman, plus je pensais au roman de Pierre Lemaitre Travail Soigné qui lui aussi a mis en scène les meurtres de ce polar par un subtil jeu de mise en abyme. J’ai donc apprécié ce lien que le titre évoque.
J’ai été un peu moins convaincue par la peinture – pour filer la métaphore de l’art – des personnages. En effet, Audrey a des failles mais elles sont trop superficiellement évoquées pour que le dénouement semble crédible au lecteur… Ses addictions ne font pas suffisamment l’objet d’un récit détaillé pour qu’on puisse y croire et ainsi certains épisodes apparaissent parfois comme un cheveu sur la soupe. C’est dommage car le récit perd en intensité.
Néanmoins, j’ai joué le jeu de l’enquête policière comme à chaque fois que je lis un polar et je regrette un peu le dénouement… mais je ne vous en dirai pas plus pour vous donner envie de découvrir ce roman !
En résumé : une lecture plaisante mais qui, selon moi, aurait mérité quelques approfondissements.

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Un homme est retrouvé assassiné dans sa salle à manger où le couvert est mis pour 10 personnes et où une coupe de fruits pourris est posée sur la table. Dans l’appartement, des œuvres d’art rares et coûteuses, Picasso, Matisse, et même une Oxidation Painting de Warhol.
La victime fréquentait beaucoup de femmes, brunes, rousses ou blondes. L’enquête s’oriente vers les call-girls puis vers les milieux sadomasochistes. Une autre victime, un dentiste, est retrouvée dans une scène macabre. Deux femmes disparaissent.
De rebondissement en rebondissement, l’auteur nous entraîne sur de fausses pistes et je n’ai pas vu arriver le dénouement. La fin inattendue n’est pas le seul atout de ce roman policier. L’intrigue se passe dans le monde de l'art contemporain et l’on y apprend des choses surprenantes.
Le livre est noir, les meurtres sont horribles, mais il est difficile de le lâcher une fois qu’on l’a commencé, un des meilleurs romans policiers que j’ai lus depuis longtemps.

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Audrey, flic, la trentaine, est appelée sur une scène de crime assez étrange.
Un homme nu, assis à sa table - mise comme pour un banquet -, face à un crâne de squelette... une bien étrange mise en scène.
Alors qu'elle démarre l'enquête pour retrouver qui a assassiné cet avocat sadomasochiste, un deuxième meurtre est perpétré.

Notre enquêtrice est bien sur bourrée de problèmes, de remords, de défauts....
Heureusement elle a aussi étudié les beaux-arts avant de devenir flic comme son papa, ce qui l'aide beaucoup sur cette enquête.

Même si l'idée de départ est plutôt originale et sympa pour un polar, pour moi beaucoup trop d'évidences, de facilités, d'usage de "code" du roman policier. La trame est trop lisible et manque de finesse.

Et même si l'intrigue m'a un peu intéressée j'ai trouvé la fin assez décevante et cousu de fil blanc.

Bref je ne suis pas hyper emballée par ce premier roman qui bien qu'il ait beaucoup de bonnes choses me laisse un arrière-goût un peu amer quant aux finitions.

Voilà ça ne peut pas fonctionner à chaque fois.

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Le rythme est enlevé pour ce policier de facture classique, mais peu ordinaire de par ses personnages et les meurtres commis. Audrey est une jeune lieutenant de police passionnée d'art, plu précisément de peinture, à tel point qu'elle propose bénévolement ses services comme guide de musées pour faire découvrir les œuvres à des enfants ou adolescents. A la mort de son père, elle a choisi le métier de flic, comme lui, abandonnant ses études de peinture. Dans ce roman, Audrey, qui aurait l'étoffe d'un personnage récurrent de série policière, de romans policiers, est confrontée au meurtre d'un avocat collectionneur d'art. L'équipe policière traite d'abord normalement ce crime, avant que d'autres meurtres ne se produisent et ne lancent Audrey sur la piste de meurtres en rapport avec l'Art. Une belle plongée dans les coulisses de l'art contemporain, des informations sur des courants picturaux ou artistiques méconnus, le milieu SM bourgeois, la Foire Internationale d'Art Contemporain, Chrystel Duchamp nous emporte avec une écriture dynamique et fluide de découvertes en découvertes. Un roman policier qui se lit bien, avec une intrigue et un personnage principal qui nous accroche dès les premières pages. A quand le prochain ?

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Avant de commencer, je tiens à remercier à NetGalley et les éditions l'Archipel qui m'ont permis de découvrir,
en « avant-première » ce livre et cette auteure.

Tout débute par la découverte macabre d'un corps mis en scène, celui de Franck Tardy un avocat réputé.
Audrey, notre jeune flic, est chargée de l'enquête et dois jongler entre les indices qui se
font rares et sa vie privé chaotique à souhait.
Très vite, on arrive au genre de Tardy qui fréquentait des soirées glauques et SM avec beaucoup de violence.
un second cadavre est découvert dans d'étranges circonstances
également avec une mise en scène artistique. Pas de doute les affaires sont liées.
Les corps se multiplient l'étau se resserre sur cette enquête qu'Audrey fan d'art, avant d'entrer dans la police.
doit gérer et quand l'Amour s'en mêle, il ne faut pas baisser la garde pour autant
... Jusqu'au dénouement final, qui je l'avoue, m'a beaucoup surprise !

J'ai aimé ce thriller et la thématique de l'Art en fond de décor qui apporte toute l'intrigue et une parfaite maitrise.
Pour un 1er roman, celui-ci est vraiment prometteur !

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L’art est une respiration, une palpitation. Il peut même être une douleur. Capable de figer le temps, de fixer l’instant pour l’éternité. L’art contemporain l’est d’autant plus, génie pour certains, escroquerie pour d’autres.

Chrystel Duchamp a eu l’idée de construire son thriller, aux codes traditionnels, dans cet environnement extraordinaire. Ça aurait pu sentir le préfabriqué, mais au contraire ça fonctionne parfaitement.

Chapitres courts, écriture vive, meurtres, surprises, enquête. Les ingrédients classiques du thriller et du polar, pour un livre qui l’est moins, grâce à sa thématique.

Je ne suis pas très sensible à l’art contemporain, ça aurait pu être un frein. L’auteure a, au contraire, mené son affaire avec habileté. Au point que, non seulement j’ai aimé son intrigue, mais en plus elle m’a passionné avec ce qu’elle décrit autour de cet art. Une gageure qui se transforme en coup de maître. J’en aurais bien redemandé une louche, c’est dire !

Elle a intégré cet environnement avec intelligence, parcimonie, sans jamais tomber dans la leçon de choses ni perdre son sens critique.

Elle raconte plutôt qu’elle ne décrit, prend appui sur des artistes existants pour donner corps à ce qu’elle propose. Et c’est aussi éclairant qu’intéressant, sans que cela ne ralentisse le rythme du récit. Ces éléments font partie intégrante de l’enquête, et c’est là l’une des plus belles réussites du roman. Du coup, la fascination de l’écrivaine pour cet art devient un ingrédient qu’elle traite avec un vrai recul.

L’art contemporain, un milieu assez fou pour une intrigue de thriller. Art et violence ont toujours fait « bon » ménage, l’idée de Chrystel Duchamp était donc un terreau formidable pour créer une intrigue prenante et qui sort du lot. Encore fallait-il bien la mener.

C’est le cas. L’intrigue est rythmée et bien construite, les meurtres parfaitement intégrés dans le contexte. Et les personnages sont vivaces, parfois et volontairement à la limite de la caricature mais sans jamais y tomber. Au contraire, au fil des pages, ils sonnent de plus en plus justes et humains. Avec une mention particulière au soin apporté aux protagonistes secondaires.

Et puis, il y a l’écriture, directe, sans fioriture, mais alerte et parfois piquante. Cela rajoute de la vitalité à l’ensemble et une vraie chaleur humaine, doublée de pics mordants du meilleur effet.

L’art du meurtre ne révolutionne pas le genre, mais arrive à sortir son épingle du jeu. Chrystel Duchamp a su développer une intrigue bien menée, addictive autour d’une thématique forte et parfaitement intégrée dans l’histoire. Voilà un roman qui plaira aux amateurs de thrillers, foi d’un vieux lecteur briscard du genre.

Lien vers mon interview de Chrystel Duchamp au sujet de ce roman

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L’auteure aurait-elle un lien avec Marcel Duchamp ? Apparemment non, mais son roman se déroule dans le milieu de l’art contemporain à Paris pendant la Biennale.

Le corps de Franck Tardy, avocat à la retraite, est retrouvé dans son luxueux appartement du XVIe arrondissement. Il a été torturé, mutilé, puis assis à une table dressée pour un banquet. Une mise en scène comme une vanité artistique. Un crime de toute beauté !

Quand le corps d’un autre amateur d’art – dont la mort a été soigneusement mise en scène – est retrouvé, le doute n’est pas permis : un tueur en série est à l’œuvre.

Pour le lieutenant Audrey Durand, cette enquête dans le monde de l’art contemporain sera-t-elle l’occasion de faire taire ses démons, ou se transformera-t-elle en une plongée hypnotique aux confins de la folie ?

J’ai aimé découvrir Audrey, sa mère ultra-protectrice, ses amours ravagés, mais passionnée par son métier.

J’ai aimé suivre cette enquête artistique, ses références aux grands peintres depuis la Renaissance jusqu’aux happenings modernes.

J’ai aimé le commissaire-à-rien.

J’ai aimé que les victimes ne soient pas de simples victimes et qu’elles cachent un véritable projet artistique.

J’ai aimé la référence et l’analyse du travail d’Orlan, artiste de ma ville qui continue de m’intriguer.

En revanche, le style allant à l’essentiel m’a étonné et parfois heurté. Mais le récit est sans temps mort ni longueur.

Au vue de la fin du roman, je ne pense pas qu’il y aura une suite. Dommage, le personnage d’Audrey m’était sympathique.

Quelques citations :

De cette triste expérience, une blessure est restée. Elle sera toujours présente. Je ne peux que l’apprivoiser et apprendre à vivre avec elle. Désormais, elle fait partie de moi.

A propos d’Orlan : Son interrogation artistique fait écho à celle de Picasso : qu’est-ce que le beau ? Sa réponse : la beauté n’est pas. La beauté n’est plus.

L’image que je retiendrai :

Celle de la chaleur écrasante d’un été de canicule.

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Ce roman est palpitant et intriguant.
Une fois que vous le commencer, vous n'avez plus envie de le lâcher et vous avez trop envie de savoir la suite et qui est le meurtrier, armez-vous de patience !
J'ai adoré ce livre, il a su me happé dès les premières pages et jusqu'à la dernière page.
Les personnages sont attachant parfois chiant, mais aussi quelques part touchant.
Faire une série de crime, et les comparés à des œuvres d'art, vraiment génial, j'ai adoré.
Je vous conseille fortement ce roman, car vous ne serez pas déçu.

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Une intrigue mêlant le milieu de l'art avec des clubs SM, on ne s'y attend pas c'est assez surprenant. Et pourtant, Chrystel Duchamp nous offre là une histoire originale, bien menée, bien rythmée, avec des scènes plutôt moches (corps démembrés, tombe profanée) des situations un peu originales, l'ancien avocat qui se fait virer d'un club SM parce qu'il est trop violent avec les hôtesses, beaucoup de suspense finalement dans ce livre qui m'a fait passer un moment agréable de lecture, principalement par son originalité, son style d'écriture direct, sans chichi.


Merci à #NetGalleyFrance de m'avoir fait découvrir ce livre.

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Alors là, nous avons affaire à un petit chef-d’œuvre. Vous savez comme toute pièce artistique, musique, tableau, photo, qu’au premier abord vous n’aimez pas. Mais que finalement, sans raison apparente vous rester presque subjugué ? Et bien c’est ce qu’il m’est arrivé.

Le démarrage a été laborieux. Une lieutenant de police trop cliché, drogue, alcool, solitaire, fuyant l’amour et les chose cool de la vie. Un peu trop grande gueule à mon goût. Une capitaine trop... Trop je-n’arrive-pas-a-trouver-le-bon-mot.

Et puis il y a l’art. Toute ces références à de grands artistes, ces tableaux célèbres, à des courants artistiques. Il y a ce monde si calme, silencieux et percher, qui se retrouve projeté dans cette réelle brutalité. Des meurtres. Mis en scène.

Quand au twist final. Il m’a laisser pantoise, non vraiment. J’y avais bien penser mais je l’ai très vite oublier. Alors c’était pas non plus le twist de fou, non plus faut pas abuser. Mais il prend de court et ça fait son effet.

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Un polar qui mêle scènes de crimes atroces et art contemporain, enquêtrice borderline et commissaire maman poule, clubs SM et adoptions illégales d'enfants...
Un premier roman qui démarre sur les chapeaux de roues, qui a l'originalité de nous éclairer intelligemment sur le milieu de l'art contemporain... Une écriture sans fioritures mais réaliste, des chapitres courts qui en font une lecture facile, et instructive quant à certains courants artistiques..voilà pour les points positifs.
Maintenant, il y a des aspects un peu brouillons, la relation entre Audrey, l'enquêtrice à la dérive depuis une rupture, et Patricia, la commissaire, est selon moi invraisemblable, même si d'autres personnages sont dans l'ensemble bien croqués. Ça s'éparpille un peu en voulant traiter tout un tas de dérives chez les humains, je pense qu'un personnage a disparu sans aucune explication, et je n'ai pas aimé la conclusion..l'auteur a peut-être voulu en rajouter une couche parce qu'il lui manquait un nombre de pages....mais j'ai trouvé son épilogue forcé, peu réaliste ( au vu du temps écoulé), comme un coup d'esbrouffe...mais qui est tombé à plat...et c'est bien dommage, parce que ce n'est pas le pire thriller que j'ai lu.

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Je remercie infiniment #netgalleyfrance et les #editionsarchipel pour ce service presse.

J'ai été rapidement plongé dans l'ambiance angoissante du livre: des corps démembrés, dépecés sont découverts. De quoi vous donnez le tournis, non ? C'est sanglant, oui c'est glauque, et comment vous dire : j'ai adoré !!!! L'art et le crime font bon ménage. C'est un cocktail détonnant et ça a très bien fonctionné sur moi ! L'intrigue est bien posée avec en toile de fond : l'art. Les personnages sont bien travaillés, ont tous un passé tortueux, ont des relations toxiques et luttent contre leurs vieux démons. On voit bien que l'auteur s'est bien documenté pour construire ses personnages. Les chapitres sont courts, c'est bien rythmé. C'est un vrai régal en mode page turner. Quant à la plume de l'auteure, elle est fluide, nette, précise et bourrée de tout plein de détails : ce qui apporte une valeur ajoutée au livre. En effet, j'ai apprécié les références aux artistes peintres, ce qui m'a permise de me remémorer les différents courants artistiques tels que : le cubisme, le réalisme et on apprend de bien belles.. C'est une lecture addictive, un livre que je ne voulais plus lâcher. Tous les ingrédients sont réunis pour que l'on passe un excellent moment : le suspense est au rendez-vous. J'ai trouvé original le fait de mettre l'art au centre d'un thriller. C'est une très belle découverte et c'est une auteure que je vais suivre attentivement.

Ce livre c'est du grand Art, il est magistral ! C'est un roman original qui en étonnera plus d'un. Vous ne serez pas au bout de vos surprises : âmes sensibles s'abstenir !

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Tout commence par la découverte d’un cadavre, dans une mise en scène aussi sordide qu’artistique dans un luxueux appartement des beaux quartiers parisiens.

Franck Tardy, avocat à la retraite, collectionneur d’art, fréquentait les clubs sadomasochistes parisien. Un lien peut-être avec cette mort tragique ? Mais peu après, le corps d’un autre amateur d’art est retrouvé, lui aussi soigneusement mis en scène … Un tueur en série artiste ? A chercher dans le monde de l’art « performance » ?

Autant dire que le lieutenant Audrey Durand n’est pas au bout de ses surprises et nous non plus ! Le suspense perdure très longtemps et la fin est bien trouvée, j’ai été conquise !

Et surtout, j’ai beaucoup aimé cette immersion dans le monde de l’art contemporain et dans le milieu des collectionneurs. On redécouvre des tableaux (j’en ai d’ailleurs cherché sur internet pour mieux imaginer les fameuses scènes de crime inspirées des oeuvres d’art citées), on y cherche nous aussi des indices, entre enquête policière et visite virtuelle de musée !

On s’interroge à la fois sur la représentation de la mort, de la violence, de la souffrance dans l’art , mais aussi sur les performances de l’art contemporain, où des artistes s’en prennent à leur propre corps et repoussent de plus en plus loin les limites… Un monde qui dérange, qui fascine, qui repousse, très bien dépeint dans ce roman. De Jérôme Bosch ou Picasso à Chris Burden ou Piotr Pavlenski ou Paul McCarthy et Orlan, des dizaines d’oeuvres pourraient être annexées à ce thriller très bien documenté!

En prime, l’enquêtrice, pas très bien dans sa vie perso, est très attachante, tout comme les personnages de son équipe, si ce roman était le premier d’une série policière, je continuerai volontiers à suivre ses aventures !

Bref, ce L’art du meurtre de Chrystel Duchamp est un coup de coeur !

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Ce roman est juste oufissime 😱

Ça à été un énorme coup de cœur pour moi. L'histoire est intrigante à souhait ; elle est prenante, addictive, et tu n'as jamais envie de lâcher ce roman !

Le suspens est tenu jusqu'au bout, et même au bout, on est pas sur de nous.

Le dénouement est tout aussi fou !!😱
Le truc est tellement bien ficelé, que l'auteure te tue juste avec ce roman ; et pire, à la fin t'es vraiment pas bien ; et pour vous dire, je crois que j'ai relu la dernière page au moins 4 fois avant de bien comprendre ce qu'il venait vraiment de se passer 😱😭

Et même encore maintenant, je ne suis pas encore remise 😅

Franchement si vous aimez le policier, les meurtres... COUREZ lire ce roman, car il vaut tellement le détour tellement il est dingue !
Et je finirai par dire, que vous ne ressortirez pas indemne de cette lecture ;)

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Coup de coeur pour ce thriller que j'ai dévoré en quelques heures, je ne connaissais pas du tout cette auteure, qui a mon avis, va très vite se faire un nom dans le monde de la littérature policière.
Nous suivons Audrey, jeune policière au 36, qui doit enquêter sur le meurtre de Franck Tardy, richissime homme, ancien avocat, passionné d'art et de relations SM. Son meurtre, puisque l'on retrouve son corps mutilé, dans une mise en scène des plus étranges, est de tout évidence l'oeuvre d'un fou furieux, la scène du crime présentant son corps assis à une table où sont dressés 10 couverts, le crâne de sa défunte femme trônant au milieu de la table, un cigare tout juste éteint dans un cendrier. Audrey, qui doit aussi se battre avec ses propres démons, va tout faire pour retrouver l'assassin de cet homme, sauf qu'un deuxième cadavre est vite retrouvé qui s'ensuivra de deux autres cadavres, tous mis en scène avec la recherche d'une forme d'art.
Pas de temps morts dans cette enquête, des personnages plaisants et crédibles, des pages qui se tournent avec l'envie de connaître le nom de l'assassin et une fin pour le moins originale et formidablement orchestrée.
Je recommande vivement ce roman, qui m'a fait passé un excellent moment de lecture.

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9/10
Mettre la mort au service de l'art ! Ou l'art au service de la mort.
Chaque meurtre est une mise en scène qui nous renvoie à une œuvre d'art, intéressante à découvrir sur Internet pour trouver le lien que Chrystel a décrit.
La lecture est agréable, l'écriture est fluide, rythmée, sans phrase inutile. L'auteure va directement à l'essentiel. Cela m'a fait penser à un scénario qui pourrait être le début d'une série TV. L'intrigue est innovante. Aucun doute, auteure à suivre. Une suite ou le mot FIN est définitif ?

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Tout d’abord un grand merci à Mylène de L’Archipel pour ce super polar coup de coeur. Je suis toujours gâtée par cette maison d’édition qui publie des polars vraiment top.

Une voisine a appelé la police car une odeur détestable flotte dans son immeuble en pleine canicule et les agents découvrent le corps de Frank Tardy, un notaire retraité. Son appartement est plein d’oeuvres d’art et son meurtre suit une mise en scène particulièrement macabre, sans compter qu’il est mort après avoir été torturé longtemps. Quelques jours plus tard un dentiste retraité, cette fois vidé de son sang est retrouvé mort dans son salon. La police est sur les dents, l’enquête est confiée à Patricia et son équipe. Audrey est le personnage principal du roman. Elle est en pleine déprime depuis que son conjoint est parti avec la voisine, elle boit, fume du cannabis et couche avec n’importe qui après une soirée bien arrosée, ce qui lui fait risquer le viol. Sa chef Patricia la protège et essaie de l’aider au maximum, mais Audrey ne lui facilite pas la tâche. Elle est aussi en conflit permanent avec sa mère très possessive. Elle a commencé des études d’art avant de devenir policière et reste passionnée par le sujet. Elle pense que les meurtres ont un lien avec l’art, mais sa chef en doute. De plus cette série de crimes se déroule durant la biennale d’art contemporain de Paris, ce qui contribue à la persuader que son intuition est la bonne. Audrey creuse cette piste, pas toujours en accord avec sa chef.

Ce polar est original et passionnant, le suspense ne se relâche jamais, l’enquête tourne autour de l’art et du trafic d’enfants. L’art, principalement contemporain mais pas que, est le des sujet central. Je ne connais pas du tout cet aspect de l’art et j’ai appris beaucoup de choses intéressantes. C’est un livre très documenté, mais ce n’est jamais lourd ou pédant, c’est toujours amené naturellement dans la progression de l’enquête. Patricia et Audrey sont deux personnages très intéressants et très élaborés. Cette capitaine qui ne se croit pas obliger de jouer au mec est très attachante. Sa relation avec Audrey est à la fois autoritaire et protectrice, c’est aussi une mère qui s’inquiète pour son fils cadet qui fait les quatre cents coups. Audrey est la version féminine du flic de roman noir avec ses addictions et sa volonté de s’en sortir, c’est un personnage à la fois typique et différent parce que femme. Cette équipe policière est intéressante. Les deux femmes sont assez différentes des héros de polars, elles semblent très réalistes avec leur force et leur fragilité. Le dénouement de l’histoire est tout à fait inattendu et on ne s’ennuie pas une minute dans ce roman qu’on ne saurait lâcher.

Pour moi c’est un gros coup de coeur que je recommande chaleureusement.
#LARTDUMEURTRE #NetGalleyFrance

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Je remercie chaleureusement Mylène des éditions L'Archipel pour l'envoi, via net galley du roman : L'art du meurtre de Chrystel Duchamp.
Quatre victimes. Et aucun coupable. Des relations amoureuses sans lendemain. Une mère possessive et intrusive. Des nuits entières à errer.
La vie d’Audrey, 34 ans, pourrait se résumer à une succession d’échecs. Seul son métier de lieutenant à la PJ lui permet de garder la tête hors de l’eau.
En ce jour caniculaire de juillet, Audrey et son équipe sont appelés sur une scène de crime et si le meurtre est un art, alors le meurtrier qu'ils vont croiser est un as !
Direction les milieux interlopes parisiens, des maisons de vente aux clubs SM, dans le but de débusquer ce tueur, dont les méthodes extrêmes n’ont d’égale que son appétit meurtrier....
L'art du meurtre est un excellent roman, rempli de violence en tout genre. Il faut parfois avoir le cœur bien accroché ! Âmes sensibles s’abstenir...
Audrey est une jeune femme qui a un passé compliqué, des fêlures et dans ce genre de roman ça fonctionne parfaitement. Elle va avoir affaire à un sacré psychopathe qui met la barre haute... très haute même.
J'ai apprécié l'ambiance parfois glauque de ce roman. Il y a du sang mais comme je l'ai déjà dit, quand ça a du sens et qu'il n'y a pas de violence gratuite cela ne me dérange pas.
On sent que l'autrice s'est bien documenté pour écrire ce livre. Il n'y a pas de faux pas, tout se tient, c'est excellent.
Dans ce roman, le meurtre est vraiment un art.. à vous de découvrir cet ouvrage pour comprendre comment cela peut être possible...
Si vous aimez ce genre, je pense que L'art du meurtre peut vous captiver... comme l'autrice a réussi à le faire avec moi.
Ma note : 5 étoiles.

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Je tiens à remercier les éditions L'Archipel et le site Netgalley de m'avoir permis de lire ce livre.

Dans l'histoire il y aura quatre victimes mais aucun coupable.

On y retrouve Audrey qui à 34 ans ne vit que de relations sans lendemain. Elle à une mère possessive et intrusive. Elle est lieutenant à la PJ et seul son métier lui permet de garder la tête hors de l'eau.

Lors du mois de juillet caniculaire, Audrey et ses collègues sont appelés sur une scène de crime, un avocat est retrouvé assassiné dans son luxueux appartement du XVI ème arrondissement. La mise en scène est atroce, et lui faisant face le crane de sa femme sa tombe ayant été profanée des jours avant. En enquêtant ils vont découvrir que cet avocat fréquentait des clubs sadomasochistes et avait une passion pour les œuvres d'arts, ce qui l'a ruiné.

Sauf qu'un deuxième meurtre similaire est découvert, Audrey pense de suite à un psychopathe. Elle va tout faire pour retrouver se meurtrier.

Un livre lu d'une traite tellement j'ai accroché à l'histoire si captivante, addictive, prenante, remplie de suspens et de rebondissements avec des personnages attachants.

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