Un samedi soir entre amis

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Date de parution 21 sept. 2019 | Archivage 15 juil. 2020

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Résumé

Claire, inquiète, consulte à nouveau son portable. Il est vingt heures passées et son petit-ami, qui était censé venir la chercher, est introuvable. Cela fait bientôt six mois qu’ils sont ensemble, Claire le connaît bien. Medhi est toujours à l’heure.
François est extrêmement organisé. Grâce à lui, la soirée du samedi est devenue un évènement incontournable que ses voisins, choisis avec le plus grand soin, ne rateraient pour rien au monde. C’est le moment idéal pour décompresser et se relâcher.
En plein cœur de la forêt, Medhi est nu. Il tremble. Malgré l’obscurité, il parvient à repérer plusieurs personnes autour de lui, les rires vont bon train, tout le monde semble à la fête… Mais qu’attend-on vraiment de lui ?

Claire, inquiète, consulte à nouveau son portable. Il est vingt heures passées et son petit-ami, qui était censé venir la chercher, est introuvable. Cela fait bientôt six mois qu’ils sont ensemble...


Formats disponibles

FORMAT Ebook
ISBN 9782253134732
PRIX 12,99 € (EUR)
PAGES 352

Disponible sur NetGalley

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Chroniques partagées sur la page du titre

Ce livre m’a retourné, des questions sociétales se sont bousculés dans ma tête après l’avoir lu. Il me fallait en parler, partager. Parce que même si nous sommes ici dans la fiction, certains faits sont une réalité. Ce racisme, cette xénophobie sont malheureusement un quotidien pour des milliers de personnes.

J’ai été assez surprise, ce thriller m’a semblé être traité comme un sujet à part entière, avec une enquête légèrement survolée à mon goût, mais qui n’enlève en rien les qualités du roman. une dénonciation de la cruauté dont certains peuvent être capable. Une cruauté sans nom, sans limite. Comme si, de l’Histoire, nous n’avions pas tiré de leçon. L’effet de masse joue aussi, mais » puisque tous le font, ce n’est pas si grave si j ‘y participe. «

J’ai aimé l’alternance entre cette chasse à l’homme où la haine et l’ignorance s’emmêlent, et le quotidien de cette famille maghrébine débordante d’amour

L’ambiance est pesante. Elle nous ramène à une réalité que l’on souhaite parfois oublier, parce que non, il est impossible d’agir de la sorte, impossible de haïr son prochain avec autant de hargne et de fierté.

Anthony Bussonnais signe un premier roman qui mérite d’être lu, partagé. Sans prétention, l’auteur nous amène à réfléchir à notre société, à ses déviances.

Merci à @netgalleyFrance et aux éditions Préludes d’avoir mis ce livre entre mes mains.

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Le résumé de ce livre ne pouvait que m’intriguer… Pour une simple raison d’abord, il me rappelait énormément un texte que j’avais déjà lu, et que j’avais surtout adoré : Chiens de sang de Karine Giebel… Je voulais donc voir ce que ça allait donner… Autant vous dire que, nécessairement, je partais avec une bonne dose d’exigence. Karine Giebel avait réussi l’exploit de nous livrer un récit très très intense en peu de pages, et c’était un sans faute ! Ici, Anthony Bussonnais nous propose un roman d’une longueur beaucoup plus standard, et a donc plus de place pour développer l’intrigue et la psychologie des personnages… Vous l’avez deviné, c’est encore une véritable chasse à l’homme qui nous attend… L’intrigue, en elle-même, ne pose donc aucun problème : on s’attend à du suspense haletant, à de la violence, à de la haine inexpliquée ou inexplicable, à de nombreux rebondissements… Bref, le fond est prometteur.

Sur la forme néanmoins, plus de bémols. Un samedi soir entre amis est un bon roman divertissant, mais il est clair que quelques incohérences apparaissent très vite… Ne serait-ce qu’entre le résumé et le contenu du livre lui-même : les « invités » de François seraient triés sur le volet, ce qui n’est en réalité pas véritablement le cas, comme le révèle la fin du roman (que je ne vous révèlerai pas, cela va de soi). Il y a également quelques maladresses sur le plan sémantique. On se perd aussi parfois en raison de la construction même du roman, qui fonctionne sur un système de prolepses et d’analepses, avec des allers et retours dans le temps entre la préparation de ce fameux samedi soir, son déroulement sur place, et le vécu de Claire et des proches de Medhi qui mènent leurs recherches… Pour ce qui est de la psychologie des personnages, là encore, elle manque parfois de subtilité, ce qui peut être contrariant… L’auteur se rattrape néanmoins en abordant le sujet du racisme, ce qui apporte un intérêt supplémentaire à un récit qui a très clairement un rythme haletant !

Un ensemble un peu maladroit et inégal, donc. Mais pourtant, le roman fonctionne, et l’effet page-turner est au rendez-vous. Alors, certes, ce n’est pas le livre de l’année, mais je trouve que cela reste un bon roman pour les lecteurs peu tatillons qui cherchent une lecture violemment divertissante ! Vous l’avez compris, je suis mitigée. Je n’ai pas pu m’empêcher, tout au long de ma lecture, de penser à Chiens de sang (que je ne peux que recommander). Et Un samedi soir entre amis n’a pas réussi à s’imposer dans mon esprit, car il n’a pas su faire la différence par son originalité, ce qui est dommage. Je pense qu’Anthony Bussonnais peut se faire sa place dans le milieu du roman noir et du thriller s’il parvient à se démarquer un peu plus, avec un style plus fort, avec plus de recherches et de justesse. Il y a encore des choses à améliorer. Un petit ajout par rapport au reste de ma chronique : vous l’avez compris, Chiens de sang est une forte référence dans mon esprit et il est clair que quelqu’un qui ne connaît pas cet autre texte serait plus susceptible d’aimer Un samedi soir entre amis !

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Une atmosphère lourde, angoissante tout au long de cette chasse à l'homme qui m'a donnée des frissons. Lu d'une traite, j'avais hâte d'en finir car cette histoire fait vraiment froid dans le dos. J'ai été happée par cette lecture. La plume est prenante, et une fois que nous sommes propulsés au coeur de l'action, dans cette forêt et dans la tête de cette victime traquée dans les bois tel du gibier, on souffre avec lui, c'est juste horrible...J'avais cette inquiétude, cette angoisse terrible et grandissante qui prenait place en moi. Je n'ai pas lâché ce livre avant la fin.
🔦
Il y a des critiques acerbes concernant ce roman, qui sont loin d'être justifiées. A mon humble avis, l'auteur s'appuie sur du vécu, ça se sent; donc oui des fois c'est un peu cru, c'est un peu trash, mais il s'agit d'une réalité qu'il a dû côtoyer de près, avec sa part de fiction ou pas.
🔦
Il pointe du doigt la xénophobie et surtout l'islamophobie qui sévit et qui prend une ampleur considérable de jour en jour, notamment à cause d'une incompréhension, volontaire ou pas, de la religion musulmane. Il est tellement plus simple de suivre l'effet de masse et de penser comme tout le monde. Et bien voici quelqu'un qui a décidé de prendre sa plume (ce qui, déjà, n'est pas donné à tout le monde) et d'y aller franc-jeu, et ce courage, il faut le saluer.
🔦
D'aucuns penseront que faire référence à des ruraux racistes et lepénistes pour imager son propos, c'est cliché et réducteur, mais le message en filigrane est à prendre avec intelligence. Il y en a qui vivent ce racisme tous les jours, il ne faut pas l'oublier.
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Pour un premier roman, l'auteur a su soulever des problématiques importantes, c'est une lecture que j'ai aimée, suspense crescendo, angoisse à s'en ronger les ongles, sans voyeurisme à outrance.
🔦
A mon sens, on a là un thriller sombre qui tient sa promesse mais aussi un thriller qui nous amène à voir les choses en face. La haine, le mépris pour la différence et la violence inouïe qui en découle existent bel et bien, même si l'on préférerait l'oublier.
🔦
Un auteur à suivre et que j'aurai vraiment plaisir à relire dans le futur.

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J'ai été absorbé par cette lecture, une lecture très courte, un livre qui ce lit très vite, un texte fluide, je ne me suis pas ennuyé. J'ai aimé le scénario, l'histoire est intrigante.
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. Ce livre dénonce le racisme avec beaucoup de caricature;, ce qui choc mais qui fait réfléchir. Il y a beaucoup de passage horrible de maltraitance, de chasse à l'homme sur des étrangers ( de religion musulmane) beaucoup de mots dénigrant comme "bougnoule". De plus les chapitres sont décrites par plusieurs personnes, quand ces la victimes qui parle et qui raconte ce quel endure en ressent sa souffrance. C'est un livre angoissant. .

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Dès le départ, on sait ce qu'il va se passer, alors on peut se dire qu'au niveau du suspense on va vite s'ennuyer. Mais, en fait, non ! Mehdi se retrouve lâché au milieu d'une forêt, entouré d'un groupe prêt à le tuer. Ce groupe est d'ailleurs assez hétéroclite : hommes et femmes, jeunes et vieux, notables et même le simplet du village. C'est une assemblée plutôt étrange mais elle est en tout cas unie par une même conviction : la haine de l'étranger. On est dans la France profonde, où les idées sont transmises de génération en génération. L'effet de groupe est très présent, la haine des uns échauffe celle des autres. Mehdi devient le gibier et ils vont s'offrir une belle partie de chasse. Ça semble irréel, et pourtant combien de fois avons-nous entendu parler de passage à tabac au journal télévisé ? Trop souvent... De l'autre côté, on a Claire, l'amoureuse. Elle est loin de toutes ces convictions d'une autre époque. Malheureusement, elle vit au milieu d'une famille xénophobe, bien sûr les récits vont se croiser. On est en plein Ramadan, la famille de Mehdi est dans l'attente, ce sont des personnes d'une grande humanité, présents pour Claire, l'enveloppant de leur amour malgré la douleur. On s'énerve après les gendarmes qui ne font rien, forcément un majeur est libre de ses mouvements, on a envie de leur crier qu'ils se trompent.
On tourne les pages frénétiquement, on vit le calvaire du jeune homme avec lui, on espère, on cherche une issue, même si on se doute qu'elle risque d'être mortelle. Les mots sont durs; violents, crus parfois, la plume de l'auteur acérée. On imagine un final heureux "ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants", mais plus on avance, plus on s'inquiète. Et c'est là que le suspense qu'on pensait impossible est en fait très présent, que va-t-il advenir de Mehdi ? Ce jeune homme si courageux qui a soutenu son père face à la maladie jusqu'à l'obliger à s'en sortir, ce jeune homme amoureux qui ne demande qu'à vivre son histoire maintenant qu'il a trouvé celle qu'il cherchait. Il a froid, il fuit, il court.
Je recommande vivement ce thriller , le sujet est d'actualité, l'histoire vous marquera au fer rouge. Âmes sensibles s'abstenir.

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Je viens de lire Un samedi soir entre amis d’Anthony Bussonnais. Je dois avouer que je me suis lancée dans cette lecture avec un peu d’appréhension, les critiques à son propos n’étant pas toujours très élogieuses...
Appréhension très vite oubliée. Dès les premières pages, j’ai retenu ma respiration avec Medhi, pour ensuite me ronger les sangs avec Claire, son amoureuse et première personne à s’inquiéter de sa disparition...

En plein Ramadan, Claire doit retrouver Medhi afin de rompre le jeûne avec sa famille. Le racisme étant clairement assumé par ses parents, les deux amants choisissent de se retrouver sur le chemin du cimetière, légèrement en retrait des habitations. Le jeune homme arrive au rendez-vous un peu en avance. Lorsque Claire arrive, il n’y a pourtant plus aucune trace de lui...
Dans la compagne profonde commence alors une chasse à l’homme angoissante...

Dans ce premier roman, Anthony Bussonnais ne mâche pas ses mots et nous offre une panoplie de personnages tous plus choquants les uns que les autres. On découvre d’abord Marie et son fils Jésus (si!) qui, en plus d’être les simplets de la bande, entretiennent une relation incestueuse. D’autres, ayant une profession respectable et appréciés par leur entourage, font pourtant l’amalgame entre islamisme et musulmans et se révèlent alors capables de cruautés extrêmes et prêts à tout pour « casser du bougnoule ». Face à tant de haine et de barbarie, l’effet de groupe devient dévastateur.

Un thriller glaçant et dérangeant, qui pousse à s’interroger sur la part de réalité de ce qui ressemble beaucoup à un fait divers. Ames sensibles, s’abstenir !

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Un samedi soir entre amis

lundi 29 juin 2020
18:04

Je remercie les éditions Préludes pour ce service presse.
J'ai été de suite attirée par la quatrième de couverture qui m'a intrigué dès sa lecture, cependant je ne m'attendais pas à une histoire comme celle ci.
Nous rentrons dès les premières pages dans le vif du sujet et ce jusqu'à la fin, où j'ai gardé espoir...
L'écriture est fluide, addictive, avec par moment des petites répétitions mais pas bien gênantes...
Dans ce roman, Claire est inquiète, son petit ami Medhi est introuvable... Lui qui est toujours a l'heure pourtant... François, organise le samedi, un rendez vous incontournable avec ses voisins, idéal pour décompresser...
On se demande ce que vient faire le moment incontournable dans cette histoire, et bien voyez par vous même...
J'ai été surprise de me retrouver face à un récit comme celui ci, qui est dur, parfois difficile à lire, comment cela peut il être possible... L'auteur a su nous embarquer dans cette histoire des plus sordides... J'ai été tout de même captivée et ce jusqu'à la fin...
Il est question ici de choses totalement d actualité mais pas que..
Je vous laisse découvrir par vous même.

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Un suspense dont la trame de fond m’a surprise, qui m’a fait croire que l’auteur a une imagination plutôt audacieuse. Tout au long de l’histoire, nous allons nous promener entre le 17 juin et le 18 juin, l’action s'enchaîne et ensuite, on nous explique le déroulement qui s’est produit pour arriver à l’action présente. Nous allons faire connaissance avec un gang d’hommes et de femmes dont certains ont un travail plutôt respectable, tel que, vétérinaire, mais aussi, il y a Jésus et sa mère Marie qui par leur comportement étrange ne sont pas comme le dit le dicton, les crayons les plus aiguisés de la boîte. Donc la fin de semaine s’annonce et François, le vétérinaire, organise une chasse à l’homme hors du commun qui va nous faire dresser les poils sur la tête. D’un autre côté, il y a Claire qui voit en cachette son petit ami Medhi, ses parents ne doivent pas savoir qu’elle fréquente un Arabe, ils méprisent cette nationalité. Donc, comme prévu, Claire et Medhi ont rendez-vous et l’inquiétude commence à tourmenter Claire qui s’interroge du retard de Medhi lui qui est toujours très ponctuel. Le suspens s’installe, d’un côté Claire qui fait les démarches pour retrouver son copain et de l’autre côté la chasse à l’homme qui est non justifiée, mais d’une dureté incompréhensible. La question qui nous revient en tête est de savoir qu’elle est le but de cette chasse à l’homme, de plus, tout est filmé ce qui rend la situation encore plus glauque. Les scènes sont bien dirigées, l’émotion est présente et l’action ne manque pas. Un samedi soir entre amis que certain ne sont pas près d’oublier.

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