IGGY SALVADOR

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Date de parution 20 mars 2019 | Archivage 6 juin 2019

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Résumé

"La première fois que je l'ai vu, il était à poil, perché sur sa table de DJ, torse nu et pantalon baissé, les bras levés en signe de victoire, visiblement ravi d'arborer fièrement sa tige devant 5000 personnes. Mon voisin était hilare. Il le trouvait sûrement ridicule, à juste titre. Moi aussi, j'aurais dû, mais non, au contraire, je lui trouvais même une certaine classe. Oser faire ça sur la grande scène, avant l'arrivée d'Iggy Pop, le roi du déballage de paquet, putain quel cran !"

Iggy Salvador est un DJ rock mélomaniaque et exhibitionniste. Au début des années 2000, il rejoint le Pirate Music Club, une bande de remixeurs sauvages installée sur les forums internet et dans les clubs de Paris, Londres et San Francisco. Ensemble, ils bouleversent les codes de l'industrie de la musique grâce à des mixes improbables : les Bootlegs, des productions de contrebande circulant illégalement. Mais tout ceci était-il bien réel ?



"La première fois que je l'ai vu, il était à poil, perché sur sa table de DJ, torse nu et pantalon baissé, les bras levés en signe de victoire, visiblement ravi d'arborer fièrement sa tige devant...


Ils recommandent !

La rencontre

"Ahahaha, regarde moi ce guignol !" La première fois que je l'ai vu, il était perché sur sa table de DJ, torse nu et pantalon baissé, les bras levés en signe de victoire, visiblement ravi d’arborer fièrement sa tige devant 5000 personnes. Mon voisin était hilare. Il le trouvait sûrement ridicule, à juste titre. Moi aussi, j’aurais dû, mais non, au contraire, je lui trouvais même une certaine classe. Oser faire ça sur la grande scène du festival Les Effervessonne, avant l’arrivée d’Iggy Pop, le roi du déballage de paquet, putain quel cran ! Ça s’est passé très vite, dix secondes de mise à l’air à la fin d'une chanson des Hives - très bon choix -, puis il a bondi par dessus les platines et est retombé comme un félin, il a remonté son futal, a salué la foule et s’est cassé. Comme ça, aussi sec. Pas d’applaudissements, pas de rappel. J’ai adoré. Les nombreux festivaliers qui attendaient le concert d’Iggy & The Stooges s'en foutaient royalement. Les fans étaient impatients, bouillonnants, ils ne voulaient que lui, LUI, WE WANT IGGY, et pendant ce temps là, DJ Guignol faisait le mariole ! Un simple pousseur de disques placé dans un coin de la scène pendant les changements de plateaux, une ambiance musicale pour animer le ballet des techniciens allant et venant installer le matos des groupes, des musiciens, des VRAIS ! Tout le monde l’avait déjà oublié quand Ron Asheton, le guitariste des Stooges, est entré sur scène. Il a allumé son ampli, l'a fait gueuler jusqu'au larsen, puis la batterie a entamé le riff de "No fun", l'icône a déboulé comme une avalanche en hurlant "HELLO MOTHERFUCKERS !", et moi je me demandais encore "mais c’était qui, ce type ?" Le groupe cassait la baraque et perçait les tympans. Ça tranchait du hit au kilowatt, "1969, "TV Eye", "Search and destroy",... les trois premiers albums cultes revus et non corrigés, aussi bruts et abrupts. C'est pendant "Down on the street" que je l’ai aperçu dans la foule, à trois mètres de moi. Je ne pouvais pas le rater, il se tortillait frénétiquement en mimant le solo de guitare. Il fallait que je lui parle.

- Hey, c’est énorme ce que tu as fait, tout à l’heure.

- Ha ?

- Le coup de faire ton Iggy à la place d’Iggy.

- Moi aussi, je m’appelle Iggy.

- Quoi ?

- Iggy Salvador.

Pirate Music Club

C'était donc ça, la "bande à Iggy". Le Pirate Music Club, une réunion d'outsiders libres de toutes contraintes et dénués de prétention, pour qui la seule reconnaissance souhaitée était celle de leurs pairs. Un cercle de marginaux ouverts sur le monde. Ainsi, c'était chez eux qu'il s'approvisionnait en bootlegs, les meilleurs comme les pires, mais “du pire pouvait jaillir le meilleur”, d'après eux. Ici, pas de discrimination, une idée à la con avait toutes ses chances. Bon goût, mauvais goût, c'était juste une question d'appréciation. Je lui ai demandé de m'en faire écouter quelques uns. Celui là, par exemple, Whitney Houston vs. U2, qu'est-ce que c'est ? I wanna dance with Bono ! Très drôle. Et cet autre, là, Come out and play the love shack, ça me semble être les B52's avec... Offspring ?

- Une fois que tu mets le doigt dedans, tu es foutu.

- Je vais y plonger le bras, à ce train là. Je peux m'inscrire ?

- Attends d'avoir quelque chose à leur proposer.

- Comment y es-tu entré, toi ?

- Un remix des Kinks que j'avais fait, pour m'amuser. “You really got me”. J'étais curieux de savoir ce qu'ils en penseraient.

- Et... ils ont aimé ?

- Mieux que ça ! Ils l'ont adoré. ThriftshopXL en a même fait un clip vidéo qu'il a mis sur sa chaine Youtube, juste pour s'amuser et le partager. En plus, The Kinks est un groupe que les mélomanes adorent et respectent, c'était le meilleur moyen d'être accepté.

- Parce que si j'arrive avec un bootleg de, disons, Phil Collins, ça sera plus compliqué ? - Pas si tu le ridiculises. - C'est tentant...

- Vas-y, essaie ! Tout est permis. Tiens écoute celui là. J'ai reconnu le thème du Muppet Show, ça m'a fait sourire, qu'est-ce que des types aussi farfelus allaient bien pouvoir mettre là dessus ? Blind test...

- Electric 6 ! Avec le Muppet Show !! Ahahahaha !!! J'ai explosé de rire. Qui était le débile qui avait créé un truc pareil ?

Iggy et moi avons passé l'après-midi entier sur GYBO. Ce forum, ou plutôt cette assemblée, offrait la musique la plus fraîche, la plus moderne, la plus absurde et populaire de l'ère contemporaine.

Controversy

Igz était désespérant. Il vivait comme un missionnaire, la musique était sa religion. D'un côté, je l'enviais de l'aimer aussi profondément, et de l'autre je le plaignais. Je ne savais pas s'il en était libre ou esclave. Pauline, elle, se languissait. Elle nous avait déjà confié son désarroi, à Piotr et moi. Iggy par ci, Iggy par là, tellement convivial, mais inaccessible... amour, joie et souffrance. Elle tentait des approches, des sourires appuyés, une main dans les cheveux, elle riait de bon coeur pour le faire rire en retour, la complicité semblait apparente... mais rien de plus. Il ne voyait rien, parce qu'il ne voulait rien voir, non rien de rien, rien d'autre qu'écouter ses disques, rien d'autre que ses albums cultes ou ce live de Prince à Detroit 1986 qu'il connaissait par coeur, dont il mimait tous les breaks de batterie et de cuivres, "Do I believe in god, do I believe in me? Yeah, controversy, et là il y a la guitare de Wendy qui entre dans la wah wah, tellement funky, attention voilà le break, tadadadatata taaaada, poum poum poum CLAC,... hit me, et bam, Mutiny, ohlalala ce gimmick, c'est terrible, attends le solo de sax d'Eric Leeds, ça va te secouer, ah je jouis, c'est merveilleux", jusqu'à en avoir la chair de poule et les larmes aux yeux tellement il entrait dedans, au coeur du swing, au fond du groove, il palpitait, il percutait, et personne, non, personne n'aurait pu lui donner autant de plaisir, autant de joie, autant de bonheur. Ni Pauline, ni une autre.

J'avais bien remarqué, plusieurs fois, que les filles n'étaient pas sa priorité. Etrange, pour un DJ qui se comportait comme une star du rock, jusqu'à en adopter tous les clichés. Mais une fois qu'elles étaient là, les nanas, devant lui, autour de lui, alors qu'elles lui jetaient ostensiblement leur désir à la face, il plongeait dans ses disques, penché sur ses platines, planqué sous son casque. Quand une fille s'approchait trop près, pour danser à côté de lui ou lui demander une chanson, ça le gênait.

- Ne me dis pas que tu n'en profites jamais. - Sincèrement, non. Et puis, je me méfie, avec elles, c'est toujours “T'as pas ci, tu peux me passer ça”, oh hé, ça va... Je les fais danser, et rire, ça me suffit.

- Tu es vraiment bizarre... Je serais toi...

- Et bien, profites-en à ma place, je ne sais pas, raconte-leur des conneries, dis-leur que tu m'as créé, que je te dois tout, mais qu'on me foute la paix.

- Et Pauline ?

- Quoi Pauline ? Mais sors-la, Pauline, emmène-la en voyage !

- Et toi, avec qui partiras-tu en vacances ?

- Avec Prince.


Jouer au con

En général, Iggy aimait bien jouer au con, pour détendre l'atmosphère. Mais cette fois, je sentais chez lui une pointe d'amertume. Il n'avait jamais aimé qu'on l'emmerde, et franchement, qui aime ça ? Personne ! Mais lui, il avait toujours trouvé la parade pour retourner la situation à son avantage, en tentant de convertir les plus réfractaires, qu'il savait captiver grâce à son bagou de politicien en campagne. Rien ne l'excitait plus qu'un fan de pop romantique allergique à la biguine antillaise. En une demi-heure, il lui faisait un grand pont, passement de jambes, contrôle orienté, intérieur du pied, lucarne opposée, et but ! Zouk la sé sel médikaman nou ni en week-end à Rome, basta cosi. Je l'avais déjà vu faire, sa force de conviction m'avait toujours impressionné. Mais depuis quelques temps, il semblait s'en lasser. Il perdait patience et il rentrait dans le lard. Sa récente, et relative, célébrité lui avait amené un nouveau public qui ne prenait pas le temps de le comprendre, lui et sa culture, ses intentions et ses références. Comme Henri Salvador, qui en avait marre qu'on le résume au pitre rigolo de "Zorro est arrivé", il s'agaçait vite, et il perdait parfois son sens de l'humour et ses nerfs. Cette attitude agressive pouvait lui nuire. Quand je lui ai dit, il m'a répondu, en râlant :

- Putain, je ne suis pas là pour être “sympa”, ni pour plaire à tout le monde.

- Je sais bien, Igz, mais tu n'es pas obligé d'être orgueilleux et cynique.

- Mais je t'emmerde ! Bienveillance mon cul ! Ça m'aide, d'être en colère, ça me nourrit. Tu sais ce que faisait le Professeur Choron quand il était en manque d'idées ? Il regardait "Le Jour du Seigneur" à la télé. C'est pour ça que je vais parfois dans des bars à cons.

- Attends, tu y vas exprès, alors que ça ne te plaît pas ? Tu es vraiment maso.

- C'est ce que j'appelle l'extension du domaine de la pute.

- Et alors ? Qui baise qui ?

- Devine...

- Tu me soûles, Igz. On ne sait jamais ce que tu penses vraiment. La provocation, toujours la provocation, t'en as pas marre ?

- "Si je ne provoque pas, je n'ai plus rien à dire", disait Serge Gainsbourg.

- Tu parles. Gainsbourg a bon dos. Tu n'es pas Gainsbourg, mon pote, regarde-toi, tu en fais des caisses pour qu'on te remarque, “Hey, c'est moi, Iggy Salvador, je suis un grand pirate !” Tout ça n'est pas très sérieux, non ?

- Et pourquoi ça ne le serait pas ? Pourquoi la plupart des gens ne savent pas prendre les bootlegs pour autre chose qu'une blague ?

- Parce que c'est une musique de fête.

- Mais non, c'est de l'Art !

- Alors si tu te dis artiste, si tu veux vraiment qu'on te respecte, tu devras incarner tes créations, Igz. Les bootlegs, ce n'est pas toi, ce sont des musiques des autres que tu assembles, avec beaucoup de talent, mais tu es juste un véhicule de fantasmes. Dis-toi bien que tu ne seras jamais aussi fort que les chansons que tu crois représenter.

- Tu te trompes. Les chansons sont mes instruments, et je suis leur chef d'orchestre. Elles sont comme l'air que je parfume, ou comme le mur que je repeins.

La question est de savoir à qui appartient le mur.


Le procès

Iggy est entré dans le tribunal. Jugé pour piraterie aggravée. L'Industrie du Disque avait décidé d'avoir sa peau, finie la rigolade. Il savait que ce jour arriverait et, visiblement, il en était ravi. Que le spectacle commence ! Beaucoup de monde était venu assister à ce procès. Dans l'assistance, il y avait quelques éditeurs et producteurs spoliés, enfin,... c'est ce qu'ils disaient. Certains d'entre eux l'avaient fourni en douce pendant des années, parfois à l'insu des artistes concernés, contre un peu de promo gratuite. A l'époque, ça arrangeait bien leurs affaires. Maintenant, les mêmes se retournaient contre lui. La police des droits d'auteurs, commissionnée par la Sacem, était représentée. Pourtant, Iggy avait toujours cité ses sources, mais son succès soudain ayant suscité certains soucis, ses sociétaires, sans sourciller, se signalèrent. D'après eux, cette histoire de bandits sans foi ni loi était allée trop loin. Le Pirate Music Club suscitait trop de vocations, tout le monde se servait chez tout le monde, la situation était devenue incontrôlable. Et puisqu'il était impossible d'attraper tous les activistes, ils décidèrent d'attaquer l'emblème le plus visible : Iggy Salvador, détrousseur déloyal et terreur des platines. Celui que Libération avait surnommé le “Fisc-Jockey” jubilait. Debout dans son juke-box des accusés, il chantonnait : - Je me voyais déjà, en roi de la triche, entrant dans le tribunal comme au music-hall, je me voyais déjà, accusé de pastiche, déféré sur le parquet comme sur un dancefloor. Etonnamment décontracté pour quelqu'un qui s'est fait serrer. Pour l'occasion, il s'était sapé comme un prince. Ce procès, c'était son festival de Cannes, sa grande scène des Vieilles Charrues, son apothéose. Il regardait l'audience avec la même malice que son public en concert. En nous apercevant, Piotr, Pauline et moi, il nous fit un clin d'oeil.

- Hey, la cour, c'est la classe !

- Ne fais pas trop le malin, quand même.

- Je vais me gêner !

La rencontre

"Ahahaha, regarde moi ce guignol !" La première fois que je l'ai vu, il était perché sur sa table de DJ, torse nu et pantalon baissé, les bras levés en signe de victoire...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9791023611687
PRIX 15,00 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

Merci à #ChallengeNetGalleyFR pour cette étonnante et surtout détonante découverte ! Je découvre un milieu que je ne connaissais absolument pas et c’est fascinant !
L’ouvrage est romancé, mais est aussi très documenté et l’alternance de documents d’époque - y compris des extraits du journal d’Iggy Salvador - et de récit est très réussie ! Le style est direct et fluide.
J’ai tout découvert de cette musique et c’est très sympathique ! Je recommande sans hésiter si vous cherchez une lecture complètement déjantée et différente !
Je citerai Antoine Zebra pour conclure :
« On parle beaucoup d'autobiographie, mais je considère ce livre comme un roman, il dépasse le simple exercice de documentation, il raconte une aventure, proche de mon expérience, mais exacerbée, détournée, fantasmée. C'est une conversation avec mon exutoire. »
#IggySalvadorBookleg #NetGalleyFrance

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Iggy Salvador de Antoine Zebra est un roman qui mêle habillement la réalité et la fiction. On découvre l’histoire du bootlegs, les artistes qui participent à ce mouvement et surtout les soirées déjantées et rock’n’roll organisées par le Pirate Music Club. J’ai adoré l’univers de Iggy Salvador, sa folie mais aussi sa créativité et sa manière touchante de rester lui-même quoi qu’il arrive. Si vous aimez la musique et le rock’n’roll (ou pas), ce livre est pour vous !

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Iggy Salvador est un drôle de lascar, DJ exhibitionniste, amateur de bootlegs (mix de différents morceaux mettant la voie d'un chanteur sur la musique d'un autre), personnage insaisissable. On le suit à travers ses rencontres, ses soirées, ses voyages pour promouvoir ses idées.
Il n'y a pas vraiment d'histoire dans ce livre, juste un amour immodéré pour la musique et les mélanges à priori impossibles, à travers un cheminement dans le monde mystérieux des festivals et des DJ. Pas les très connus qui font du rythme pour se trémousser, non, ceux qui poussent le perfectionnisme pour trouver le son parfait, le mix parfait, le mélange ultime. Le récit est parsemé d'article de presse, d'interview de bootleggers et d'extraits du journal d'Iggy.
J'ai passé un excellent moment en compagnie d'Iggy Salvador, le suivant de boite de nuit en festival, savourant sa passion, découvrant son journal, le tout dans une ambiance foutraque.

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Mais quelle découverte! Je n'en suis pas revenue!
J'avoue avoir décrocher à plusieurs reprises lors de la lecture de l'histoire car je ne comprenais pas la finalité. Le personnage d'Iggy me semblait si difficile à cerner, ainsi que le narrateur que l'on suit au fil de ses aventures et rencontres avec les bootlegs. Les choses prennent des tournures totalement inattendues mais jusqu'où notre esprit peut aller au final? Pourquoi devrait-on se fermer aux nouveautés ou aux choses qui nous dépassent? C'est une jolie caricature de notre société, si fermée et pourtant si ouverte dans le domaine musicale.
COUP DE COEUR assuré!

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Bonjour, tout d'abord, merci à NetGalley et aux éditions Publishroom Factory & ZEBRAMIX

J'irai au plus simple.
Si vous voulez lire un livre original bourré de références musicales absolument formidables, c'est ici !
Si vous voulez lire quelque chose de 'posé', ce n'est pas là.

"Iggy Salvador" fait partie de ces ouvrages ovnis, de par son protagoniste, de par la mise en page, par tout ce qui fait la chute de ce livre.
Car oui, la chute est véritablement inattendue et très bien amenée.
Et je crois très honnêtement que, hors les références musicales nostalgiques, c'est ce qui m'a fait apprécier encore plus ce livre.

Foncez, testez, vous ne perdez rien à essayer.
Ici, on aime, ou non.

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