Cachemire rouge
par Christiana Moreau
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Date de parution 24 avr. 2019 | Archivage 19 juin 2019
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Résumé
Avec humanité et un grand sens du romanesque, Christiana Moreau compose une histoire vibrante, véritable ode à l’amitié et au courage.
Trois destins liés par un fil rouge, celui d’un précieux cachemire tissé de manière ancestrale. Toscane. Alessandra est fière de la qualité des pulls et étoffes qu’elle vend dans sa boutique de...
Formats disponibles
FORMAT | Ebook |
ISBN | 9782253089933 |
PRIX | 7,99 € (EUR) |
PAGES | 272 |
Chroniques partagées sur la page du titre
Bolormaa est une jeune fille Mongole qui vit avec sa famille en pleine harmonie avec la nature et les troupeaux de chèvres dont ils tirent la précieuse laine de cachemire.
Dans ce grand pays aux horizons de steppes infinies et aux paysages époustouflants, ce mode de vie nomade provoque un sentiment de liberté apaisant.
Bolormaa vit dans une yourte, l'habitation familiale considérée comme un lieu sacré et fortement ritualisé.
Un art de vivre comme l'ont fait avant elle son père, son grand-père et tous ses ancêtres.
Mais aujourd'hui, ces traditions ancestrales sont fortement remises en causes et empreintes de contraintes multiples.
La dureté de la nature ne fait pas de cadeaux. Les étés caniculaires et le "dzud", vague de froid extrême, ont décimé des troupeaux entiers.
Cette tragédie les oblige à vendre leurs animaux survivants et à émigrer vers les centres urbains.
La vie de Bolormaa ne sera plus jamais la même.
Le chemin sera long, difficile, semé d'embûches et de souffrances mais aussi fait de magnifiques rencontres humaines qui la changeront pour toujours.
"Les événements fortuits deviennent les indicateurs de forces amies qui se tiennent à tes cotés et des appuis sûrs qu'elles te procureront".
C’est l’histoire d’une peau. Blasée des matières fades, rêches et artificielles, cette peau intransigeante est partie en quête d’originalité. Une envie de nouveauté, de nouvelles émotions, de sensations, de force, d'éclat et d'intensité.
En un mot, une matière nouvelle. Mais pas un tissu de plaisanterie, une boucle faite de fils moelleux entrelacés, enroulés entre eux; un cachemire authentique, naturel, caressant comme le vent, comme une étreinte.
Il a fallu du temps, beaucoup de temps à cette peau pour enfin trouver cet idéal. Et, au premier toucher, ils se sont reconnus.
La rencontre a eu lieu. C’est aujourd'hui. C’est maintenant.
Il était une fois une peau… Rouge cachemire.
#netgalley #rougecachemire
#netgalleyfrance
Commentaires
Une lecture très émouvante que celle de Cachemire rouge ! Difficile de tenter de décrire ce que l'auteure a su à la perfection nous offrir dans cette histoire fascinante. Deux femmes vont se rencontrer sur un marché au cœur de la ville d'Ordos en Mongolie intérieure. L'une, Mongole, du nom de Bolormaa vient de quitter la vie nomade avec sa famille pour s'installer en ville et Alessandra, Italienne, cherche la perle rare pour sa boutique chic de Florence. Entre deux échoppes le regard d'Alessandra est attiré par une petite vendeuse à même le sol, qui lui tend un chandail d'une rare beauté. Ce rouge profond l'a captive totalement. Elle l'achète et donne sa carte à Bolormaa qui très longtemps va la garder précieusement au creux de ses poches. Ce pull va être le lien entre ces deux femmes. Un lien qui va permettre un nouveau départ pour la jeune Mongole comme pour l'Italienne.
Une histoire captivante, touchante qui nous mène des grandes plaines de la steppe mongole à la Toscane en passant par le transmongolien et le transsibérien ... Une aventure humaine au delà de toutes les espérances.
Ce livre est aussi une invitation à ouvrir nos yeux sur ce que nous choisissons d'acheter pour nous vêtir, d’où viennent et comment sont confectionnés nos vêtements. A devenir plus responsable ! A reconsidérer ces gens qui quittent tout pour essayer de vivre dignement, mais qui se font salement exploiter aux yeux de tous, gouvernements comme nous tous consommateurs !
Bouleversant.
Quel merveilleux roman, triste et plein d'espoir à la fois, dans la lignée de "la tresse"
Bolormaa vit dans une yourte en Mongolie intérieure, c'est à dire inféodée à la Chine. Mais sa vie va changer et au gré de trois belles rencontres, elle va devenir tout autre...
J 'ai trouvé cinq femmes dans ce roman, cinq femmes qui ont un rôle important même si on les voit peu pour certaines: Boloramaa l'héroïne du roman, Alessandra, une jeune femme italienne active, Gianna qui va sauver Bolormaa, XiaoLi une jeune chinoise qui va lui donner l'audace et le courage et la mère de Bolormaa qui bien que peu présente dans le roman, a une place importante car c'est elle qui a poussé sa fille vers une éducation scolaire.
C 'est un très beau roman, qui nous fait prendre conscience des conséquences d'un monde moderne urbain pour les peuples nomades qui peu à peu sont contraints de renoncer à leurs coutumes pour survivre mais dans des conditions très difficiles et parfois indignes sous couvert de modernité.
Quels destins que celui de Bolormaa et Alessandra!
La première a quitté ses steppes de Mongolie pour tenter sa chance "en ville",la seconde espère trouver Le tissu parfait pour sa boutique en Italie.Tout les oppose et pourtant...
En donnant sa carte de visite à Bolormaa, Alessandra était loin de se douter que ce petit bout de carton allait bouleverser leurs vies à toutes les deux.Parce que cette carte,c'est un nom,une adresse ,l'Europe,le rêve,un nouveau départ..Mais aussi l'exil,un dangereux voyage,des personnes sans scrupule.
Les migrants,ce qui les pousse et même les oblige à tout quitter,la mondialisation,divers thèmes en plein dans l'actualité sont abordés
Si vous ne connaissez pas Christiana Moreau,(l'auteure du très beau "La sonate oubliée")c'est le moment de la découvrir
C'est un magnifique roman
Un très beau roman qui m'a permis non seulement de voyager mais aussi de suivre le destin de femmes courageuses et touchantes. C'est une belle histoire, sensible et bien racontée, une écriture agréable qui donne envie de lire d'autres textes de Christiana Moreau
Deux vies qui se croisent : celle de Bolormaa, jeune mongole qui tisse le cachemire comme sa grand-mère lui a appris ; et Alessandra, jeune italienne qui tient une boutique… de cachemire.
Bolormaa et sa famille sont obligés de vendre leur cheptel de chèvres cachemires. Les garçons seront employés dans une gigantesque ferme chinoise. Bolormaa sera elle employée dans une usine d’une ville de Chine. Elle se lit d’amitié avec XiaoLi et elles décident ensemble de partir en Italie car Bolormaa à vendu à Alessandra le dernier pull rouge qu’elle a réalisé.
J’ai aimé suivre Bolormaa et XiaoLi dans leur périple migratoire grâce aux triades.
J’ai aimé les maximes de XiaoLi qui remontent le moral aux filles.
J’ai découvert que la ville de Pékin était envahie par les poussières de la steppe à cause de l’agriculture intensive.
J’ai appris que les vêtements « made in » sont bien produits dans le pays, mais par des ateliers clandestins de chinois, où autres. L’ironie étant que ces villes européennes devenues des Chinatown étaient, dans le temps, des fiefs du parti communiste.
Un roman qui redonne espoir dans le genre humain. Enfin, surtout les femmes, car il n’y a pas beaucoup d’hommes dans cette histoire.
L’image que je retiendrai :
Celle du pull rouge que toutes les femmes italiennes veulent posséder.
Une citation :
Mille victoires sur mille ennemis ne valent pas une seule victoire sur soi-même. p.59
Les nuages ne disparaissent pas, ils se transforment en pluie. p.77
Un grand merci à Preludes et NetGalleyFrance pour cette belle découverte ! Lorsque nous nous plongeons dans un texte ce que nous aimons par-dessus tout c’est l’impression de voyager, de nous cultiver, le tout avec plaisir et dans roman au style irréprochable, si possible original, personnel.
Ce roman nous a comblés : très bien écrit, il nous fait voyager en Mongolie, en Chine et en Italie. Roman choral, il nous plonge dans des univers opposés, ceux d’Alessandra, charmante Italienne passionnée et de Bolormaa, adorable Mongole qui grâce à son amie chinoise, XiaoLi, pourra échapper à son destin et se transformer le temps d’un voyage en passagère clandestine. Ce livre est aussi une chronique sociale, une réflexion sur le phénomène de l’immigration clandestine gérée par des passeurs sans foi ni loi. Il nous a fait penser à Jack London qui, par son génie littéraire, avait réussi -exploit inédit à son époque - à échapper à la fatalité dégradante de l’exploitation de l’homme dans ces usines qui existent malheureusement encore très souvent de par le monde aujourd’hui, en Chine et ailleurs. La liberté et l’affranchissement d’un travail abêtissant sont des causes qui restent bien actuelles pour beaucoup d’entre nous, des causes pour lesquelles - n’en déplaise aux détracteurs de Marx - la lutte est loin d’être finale !!
Les protagonistes, qui ont soif d’absolu et ne font rien sans passion, se rencontrent et infléchissent leurs destins propres, destins reliés en quelque sorte par un fil rouge, celui du superbe cachemire de Bolormaa.
Un magnifique roman qui nous plonge dans un univers dur, mais aussi parfois plein de fraîcheur et d’espoir dans lequel l’indocilité de nos deux amies leur permet de s’extraire de leur condition.
Ce récit en fin de compte retrace une épopée moderne, horriblement réelle. Un livre à mettre entre toutes les mains !
Bolormaa vit dans la nature, en famille, en respectant les traditions du peuple mongol. Elle élève avec soin ses chèvres et tisse le cachemire. Malheureusement, les temps sont durs et la famille doit se résigner à abandonner son mode de vie. Elle va travailler dans une usine en Chine. Elle y rencontre XiaoLi, elles rêvent d'une autre vie. Un seul espoir : la carte de visite d'une italienne qui a acheté le dernier pull fabriqué par la jeune mongole.
Un texte qui nous fait voyager, de beaux portraits de femmes courageuses, zoom sur l'esclavage moderne mais aussi la passion d'un métier, la beauté d'un savoir faire. Souhaitons au cachemire rouge le même succès que la tresse.
J’avais découvert le premier roman de cette autrice, La sonate oubliée, par hasard et je l’avais rencontrée deux fois suite à la sortie puis à la remise d’un prix littéraire belge couronnant ce premier roman. J’attendais donc ce deuxième roman avec impatience et je suis très contente de vous en parler ici grâce à NetGalley et aux éditions Préludes ! Merci !
Dans ce deuxième roman, j’ai retrouvé l’écriture simple mais envoûtante de Christiana Moreau ainsi qu’une très belle histoire d’amitié, un thème déjà abordé dans son premier roman. Ici, en revanche, l’autrice s’est engagée dans un récit moins léger. Nous suivons le périple de ces deux amies fuyant la Chine pour rejoindre l’Italie clandestinement ainsi que la vie d’Alessandra vendant des vêtements en cachemire à Prato, en Toscane. Le fil rouge de ce roman (et c’est le moins qu’on puisse dire !) est ce pull en cachemire d’un rouge éclatant, tissé par les mains expertes de Bolormaa et acheté par Alessandra lors de son voyage en Mongolie. Les destins des trois personnages sont donc intrinsèquement liés et nous vibrons à travers leurs aventures et le voyage périlleux des deux héroïnes.
L’autrice mêle habilement des thèmes aussi variés que l’amitié, l’exil, l’immigration clandestine avec tendresse et justesse dans un roman qui nous fait littéralement voyager des steppes mongoles à la ville-usine de Prato en passant par les paysages traversés par le Transsibérien. Nos sens sont sans cesse mis en éveil grâce aux descriptions des odeurs, des paysages, des tissus… L’autrice nous partage également sa passion de la peinture en nous décrivant le travail des couleurs et en introduisant aussi un personnage peintre qui aura une importance cruciale dans l’histoire.
C’est bien écrit et le roman n’est pas trop long, on le dévore ! Même si la fin est cousue de fil blanc si j’ose dire, l’autrice nous réserve néanmoins quelques surprises dans les derniers chapitres mais je n’en dirai pas plus !
Dans la continuité de son premier roman, Christiana Moreau nous livre ici un récit passionnant qui se termine sur une belle note d’espoir. Je vous recommande également La sonate oubliée, un récit entre l’Italie et la Belgique au rythme de la musique du violoncelle.
Le roman de Christiana Moreau m'a permis de découvrir un monde jusque là inconnu celui du cachemire.
Boloorma est une enfant élevée dans la plus pure tradition Mongole, ses parents font partis des derniers peuples nomades encore présents sur le territoire. Mais les évolutions de la société et la pression des deux grands frères de la jeune fille vont les pousser à s'installer comme tout le monde à rentrer dans la norme, à mener une vie soit-disant plus facile.
L'histoire de Boloorma n'est pas classique: c'est celle de la fin d'un rêve, d'un destin non choisi, elle nous questionne beaucoup sur la place des traditions dans nos sociétés contemporaines.
J'ai donc découvert des paysages magnifiques, la vie de nomades passionnés certes rude mais pas autant que celle que mène des milliers d'étrangers exploités par des passeurs sans scrupules.
Boloorma n'a pas perdu de vue son rêve et c'est ce qui la sauvera dans ce monde d'une cruauté sans pareille.
Le début du roman m'a un peu perturbée car je décelais une volonté pédagogique mal dissimulée pour me faire découvrir la culture Mongole, mais petit à petit l'histoire à pris le pas sur ce détail et s'il s'agit d'une "belle histoire", j'ai vraiment apprécié la manière de nous éclairer sur des sujets de société un peu oubliés.
Ce roman nous raconte l’histoire d’une jeune fille mongole, Bolormaa, obligée de quitter son milieu familial car le réchauffement climatique a provoqué la décimation du troupeau familial. Le père, sous la pression de ses fils, doit se résoudre à vendre le reste du troupeau à un acheteur chinois sans scrupules. Ils vont s’occuper de troupeaux sédentarisés pour produire en chaîne, ce qu’ils faisaient de manière respectueuse de la nature auparavant, dans une mégalopole Ordos, poussée dans la steppe grâce à une idée germée dans le cerveau de technocrates mégalomanes.
Son père lui laissait toujours le produit de la tonte des cinq premières chèvres, alors pour la dernière fois, elle recueille la précieuse laine, qui donne ce fameux cachemire si prisé dans le monde entier. Elle décide d’utiliser les recettes de sa grand-mère pour mettre au point une teinture rouge et fabriquer un pull qu’une Italienne Alessandra, qui vient tous les ans acheter la précieuse laine pour son magasin de luxe.
Retrouver la jeune femme en Toscane lui sert de moteur pour s’accrocher à la vie. Adieu la yourte, la vie nomade au grand air, bonjour l’esclavage.
Bolormaa, dont le prénom signifie cristal, va donc travailler dans un atelier tenu par les chinois, subit le racisme de ses « collègues » chinoises, se fait violer par le chef d’atelier. Elle réussit à se faire une amie chinoise, XiaoLi après cette agression et toutes deux vont décider de partir à la recherche de l’Eldorado européen.
On va les suivre dans leur long voyage en train : le Trans mongolien, puis le transsibérien puis Moscou où elles partent à la rechercher du passeur, le voyage en camion la Pologne, la montagne à pied pour entrer en Autriche car les contrôles ont été resserrés, pour arriver en Italie et se retrouver à nouveau sous la coupe des Chinois mafieux (j’ai l’impression d’utiliser un pléonasme !) elles sont à nouveau esclaves dans les ateliers pour payer les dettes des passeurs (avec des intérêts astronomiques !!!)
Christiana Moreau nous raconte le changement climatique avec les dzuds : phénomène climatique caractérisé par une vague de froid extrême faisant suite à un été caniculaire, et les hivers particulièrement enneigés pendant lesquels le bétail est incapable de trouver sa nourriture.
Elle évoque aussi le statut des femmes à l’époque de Gengis Khan : « Les Mongoles avaient une situation bien meilleure que la plupart des femmes de cette époque. Elles administraient leur foyer, pouvaient divorcer de leur mari et étaient des conseillères écoutées »
On découvre aussi la haine des Chinois envers les Mongols à cause de Gengis Khan ; ces Chinois qui construisent des mégapoles dans les Steppes au milieu de nulle part, telle Ordos, pour les abandonner ensuite car illusoires les transformant en cités fantômes…
J’ai aimé la relation qui se tisse dans le train entre les deux jeunes filles et la Baba russe, qui rentre chez elle après avoir rendu visite à sa fille, la manière dont elle partage la nourriture, les chants…
Christiana Moreau explique aussi la manière dont la Chine a établi sa mainmise sur le cachemire, spéculant sur la raréfaction des troupeaux, donc de la laine, imposant ses tarifs au monde entier.
Ce roman est un coup de cœur, j’ai adoré suivre les pas de Bolormaa et XiaoLi, dans ce périple dur, leur courage est exemplaire. On n’est jamais dans l’angélisme, même s’il y a un « Happy End ».
Un grand merci à NetGalley et aux éditions Préludes qui m’ont permis de découvrir ce roman et donné l’envie de lire « La sonate oubliée », son premier roman.
#CachemireRouge #NetGalleyFrance
Rouge cachemire ... très beau récit qui nous entraîne aux confins des steppes de Mongolie jusqu’en Italie, au pays de la mode et de la couture. Le pull de cachemire rouge réalisée des mains de Bolormaa, dans la plus pure des traditions mongoles, s’avère être le fil rouge de cette histoire qui relie un certain nombre de personnages : Bolormaa, tout d’abord, à l’initiative de cette création, Alessandra, une cheffe d’entreprise dans la couture, un peintre qui a perdu l’essence même de la création et Xiao li, la compagne de voyage de Bolormaa. C’est un beau roman choral qui démontre le courage, la volonté de s’en sortir mais qui fait aussi une critique de notre monde en plein changement ! Belle réussite de l’auteure, éditée chez Prféludes . Un livre exotique qui nous permet de voyager, des personnages sympathiques que l’on a envie d’aider et une écriture simple et alerte qui nous permet de vivre cette histoire avec intérêt et curiosité... à découvrir !
Un fabuleux roman.
Un enorme coup de coeur, immense, fort, un livre de toute beauté.
Bolormaa est une jeune fille qui vit avec sa famille dans les steppes de Mongolie ou elle elève des chévres, hélàs son troupeau est décimé apres un hiver particulièrement rude.La jeune femme rencontre une jeune chinoise XiaoLi en tentant de trouver un travail pour survivre.Quand à Alessandra ,une Italienne elle est à la recherche d’une perle rare pour sa boutique Florentine.
Dans ce roman on voyage à la manière du livre « La tresse » et c’est le même coup de foudre, je vais le lire, le relire avec joie
Merci de tout cœur à la maison d’édition et à l’auteure de m’avoir confié ce véritable bijou
Bolormaa, cette jeune fille Mongolienne, douée de ses mains, a reçu de sa grand-mère les secrets pour confectionner des pulls à partir du cachemire récolté par sa famille nomade. Ce printemps-là, elle va réussir une teinture végétale d'un rouge éclatant. Avec la laine que son père l'autorise à prendre sur la récolte annuelle, elle va réaliser un magnifique pull. Il sera le lien entre plusieurs personnages et l’élément déclencheur de bien des événements.
Dans ce livre, on aimera le caractère opiniâtre de certaines femmes, qu'elles soient Mongoles ou Italiennes, jeunes ou vieilles ; on appréciera la mise en parallèle de notre société de consommation à outrance, une industrialisation inhumaine, les migrations pour une vie meilleure et aussi l'esclavagisme moderne. Le récit de la perte des repères ancestraux, d'un lieu et d'un art de vivre dans la steppe, menacée par le désert qui grignote tout, ancre cette histoire dans le monde contemporain et met en lumière par le biais de la fiction le drame vécu par les nomades. Puisse cette histoire éveiller les consciences des consommateurs compulsifs et insatiables...
Magnifique livre sur l'amitié. Le courage des deux jeunes filles qui veulent absolument s'en sortir coûte que coûte donne au lecteur un autre regard sur l'immigration.
Bolormaa vit dans les steppes de Mongolie avec sa famille. Tous les ans, ils vont vendre leur laine de chèvre à la ville. Et à chaque fois elle en profite pour confectionner des pulls en cachemire qu’elle espère céder pour un bon prix. L’hiver a été tellemnt rude que la moitié du bétail a péri et que la décision de s’installer en ville a été prise. Elle va devoir trouver du travail dans un atelier. Heureusement, juste avant, elle a réussi à teindre d’un beau rouge un chandail qui a trouvé preneuse en la personne d’Alessandra. Celle-ci est la co-propriétaire d’une magnifique petite boutique en Toscane qui vent des articles venant de Mongolie. Ce pull ne sera pas à vendre et deviendra l’ornement principal de sa vitrine afin d’attirer la clientèle.
Ce roman qui retrace le parcours d’une jeune fille et d’une femme m’a ému. La plus jeune, qui se fait exploiter n’a qu’une envie, partir, traverser la Chine, la Russie puis l’Europe, pour rejoindre la deuxième. La plus âgée est malheureuse et regrette de ne pas pouvoir joindre la première afin de refaire des pulls en cachemire de ce si beau rouge…
C'est dans les steppes mongoles que Bolormaa élève les chèvres dont elle est si fière. Son exploitation produit une laine d'exception, un cachemire d'une grande qualité. Malheureusement un hiver très rigoureux anéanti le travail de Bolormaa et les siens, les voilà contraints de chercher un emploi en Chine, loin de la campagne qu'ils chérissent. C'est à la l'usine que Bolormaa rencontre Xiaoli, une collègue avec qui elle se lie d'amitié. Ensembles, les deux femmes mettent au point un projet un peu fou: partir en Italie rencontrer celle qui met en valeur la laine du troupeau de Bolarmaa: Alessandra. Elles ne traverseront pas les océans les mains vides; pour l'italienne, elles emporteront un pull tissé du cachemire rouge, issu des chèvres de Bolormaa.
Tout d'abord, je tiens à remercier les éditions Préludes et Netgalley pour leur confiance. Ayant beaucoup aimé le premier roman de Christiana Moreau, je n'avais pas osé demander le second en partenariat. Il a suffi d'un commentaire sur mon blog pour que je me lance, et je ne le regrette pas.
Oui, ce roman est différent du premier, mais il nous parle à nouveau de destin de femmes. L'une est une bergère, une nomade devenue ouvrière, tout comme XiaoLi, qui a tenté l'aventure de la migration avec elle, la seconde dirige une boutique à Florence qui conçoit et vend pulls, étoffes de grande qualité face à l'afflux de produits bas de gamme, la troisième est une galeriste qui privilégie la créativité. La narration alterne entre elles, donnant la priorité à Bolormaa, tout simplement parce que c'est elle qui a le parcours le plus intense, le plus riche de ce roman. Grâce à elle, nous assistons à la transformation d'une culture. C'est la fin, presque la fin, du nomadisme traditionnel en Mongolie. Les jeunes rêvent d'une vie meilleure, et se retrouvent dans des usines, logeant dans des appartements très modernes - enfermés dans des cités, pour résumer. Bolormaa tente de conserver une partie des traditions, grâce à sa créativité. Pour s'en sortir, elle tente le voyage jusqu'en Italie, espérant retrouver Alessandra, qui lui avait laissé sa carte. Compliquée, le voyage ? Bien sûr ! Il est question d'un voyage clandestin, avec des passeurs, une traversée de la Russie, le remboursement des dettes contractées par le voyage, remboursement sans fin qui fait de l'Italie une petite Chine, bien à l'abri des regards. Que le voyage est simple, par contre, quand il est effectué par une commerçante européenne !
Le commerce est le point central, pour ne pas dire le problème. Cette "petite Chine" prospère dans une feinte indifférence des autorités, loin de toute sécurité. Des travailleurs ? Plutôt des esclaves, qui doivent satisfaire des demandes, des commandes toujours plus grandes.
Vision désespérante du XXIe siècle ? Non, pas uniquement, plutôt un bel hymne à l'amitié féminine (alors que le cinéma nous montre davantage des amitiés masculines), qui appelle à la solidarité, à l'envie de protéger l'autre, mais aussi à l'envie de se dépasser.
Dès les premières lignes de ce roman, je me suis sentie plongée dans un autre monde. Des décors naturels qui font rêver : la Mongolie, ses grands espaces, ses yourtes, les populations nomades si accueillantes et respectueuses de la nature. Christiana Moreau donne véritablement envie de s'immerger dans ce monde aux coutumes et croyances ancestrales qui, pourtant, tendent à s'effacer face au monde moderne.
Dans cet environnement, la jeune Bolormaa est totalement dans son élément. Elle aime la liberté que lui offre ce mode de vie nomade et les nuits à la belle étoile. C'est pourquoi, lorsque la sédentarisation semble la seule solution à la survie du groupe, elle la ressent comme un enfermement, une privation de liberté.
C'est une jeune fille pleine de doutes mais qui reste forte face à l'adversité. Dans l'intérêt du groupe, elle consent à faire des sacrifices en rêvant d'un avenir meilleur. Elle travaille comme une acharnée devant une tricoteuse géante, loin du travail artisanal qui lui plait tant, elle est victime de racisme et d'abus mais, accompagnée d'une amie, elle trouve la force de se battre.
Un très beau roman d'une auteure belge que je découvre grâce à ce livre. Une histoire d'une grande humanité, qui nous offre un autre point de vue sur l'immigration et l'industrie du luxe en nous racontant ce que vivent ces esclaves des temps modernes.
Il me tarde de découvrir le premier roman de Christiana Moreau, La sonate oubliée, qui a remporté le Prix Club 2017.
Remerciement aux Editions Préludes pour cette belle découverte.
Comme je l'ai déjà dit, je lis plus vite que je ne chronique et parfois je zappe de faire mes retours de lecture. C'est le cas avec Cachemire rouge de Christiane Moreau, découvert grâce aux éditions Préludes.
Trois destins liés par un fil rouge, celui d’un précieux cachemire tissé de manière ancestrale.
Toscane. Alessandra est fière de la qualité des pulls et étoffes qu’elle vend dans sa boutique de Florence.
Une fois par an, elle va s’approvisionner en Asie. Jusqu’à ce coup de foudre pour le cachemire rouge filé par une jeune fille, Bolormaa.
Dans les steppes de Mongolie, celle-ci mène une existence nomade avec sa famille, en communion avec la nature.
Mais, lorsqu’un hiver glacial décime leur troupeau de chèvres, elle doit quitter ses montagnes pour travailler à l’usine en Chine. C’est là qu’elle rencontre XiaoLi.
Bientôt, dans l’espoir de se construire un avenir meilleur, les deux amies font le choix du départ.
De l’Asie à l’Europe, du Transsibérien jusqu’en Italie, elles braveront tous les dangers pour prendre leur destinée en main et tenter de réaliser leur rêve.
Cachemire rouge est un roman que j'ai lu il y a plusieurs mois mais je me souviens avoir adoré ce roman. D'ailleurs j'ai toujours l'histoire et les personnages en tête... et pourtant je lis beaucoup !
C'est une très jolie histoire qui nous fait voyager dans plusieurs pays. J'ai aimé découvrir Alessandra, une femme qui a une jolie boutique à Florence et tient à vendre de jolies étoffes. Elle aura un coup de cœur pour le magnifique cachemire rouge filé par Bolormaa et souhaite qu'il intègre sa boutique. Elle va donner sa carte à la jeune fille, si jamais...
Bolormaa est heureuse dans les steppes de Mongolie malgré les conditions de vie difficiles. Malheureusement, un hiver glacial va la faire fuir et elle va se retrouver en Chine, dans une usine. Elle va y rencontrer XiaoLi et ensemble elles veulent fuir en Europe. Elles espèrent y retrouver Alessandra, que la jeune mongolienne n'a pas oublié...
Cachemire rouge est vraiment un très joli roman, très touchant. Les conditions de travail des fillettes est terrible. Certains passages m'ont fait mal au cœur. Nous avons là une très jolie histoire pleine d'amitié, de courage, d'humanité. Les personnages sont touchants, attachants et j'ai passé un excellent moment de lecture en compagnie de tout ce petit monde.
Je vous recommande évidemment ce roman, qui mérite bien cinq étoiles.
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