La première empreinte

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Date de parution 7 mars 2019 | Archivage 6 mars 2019
Belfond | Thriller

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Résumé

Une enquête du commandant De Palma.

Le commandant De Palma, alias le Baron, se trouve au cœur d’une enquête sans précédent dans les annales de la police marseillaise : une professeur de préhistoire retrouvée noyée dans une calanque, un tueur barbare qui signe ses meurtres d’une main en négatif, une étoile filante du milieu marseillais retrouvée, elle aussi, flottant entre deux eaux dans la même calanque… Le lien entre tout ça ? Il se trouve dans une caverne préhistorique dont l’entrée se fait par 38 mètres de fond, dans le ventre des grandes falaises blanches qui baignent la Méditerranée. Au début des années 1990, un plongeur téméraire y a découvert des bisons, des chevaux et des mains en négatif, les premières empreintes, et un « homme tué », la plus ancienne représentation de meurtre dans l’histoire de l’humanité.

Finaliste du prix SNCF, "La Première Empreinte" a reçu le prix des Marseillais et le prix Rompol 2002.


Xavier-Marie Bonnot vit à Paris. Écrivain et réalisateur de documentaires, il est notamment l'auteur du "Pays oublié du temps" (Actes sud, 2011, prix Plume de cristal), de "La Dame de pierre" (Belfond, 2015, prix du Meilleur roman francophone au festival de Cognac), de "la Vallée des ombres" (2016), du "Dernier Violon de Menuhin" (2017) et du "Tombeau d'Apollinaire" (2018).

Une enquête du commandant De Palma.

Le commandant De Palma, alias le Baron, se trouve au cœur d’une enquête sans précédent dans les annales de la police marseillaise : une professeur de préhistoire...


Ils recommandent !

"Marseille redevient la capitale du noir dans ce roman fort et envoûtant."

La Repubblica


"La toile de fond de ce roman est un Marseille corrompu où défilent mafia, groupes terroristes et narcotrafiquants."

El Mundo


"De la même étoffe que les héros de Ian Rankin ou Michael Connelly, le commandant De Palma, dit le Baron, s'impose comme une force de la nature."

The Age (Australie)


"Une intrigue bien menée, Marseille et son littoral nous accompagnent et nous donnent à voir un milieu du crime des plus intéressants."

The Times

"Marseille redevient la capitale du noir dans ce roman fort et envoûtant."

La Repubblica


"La toile de fond de ce roman est un Marseille corrompu où défilent mafia, groupes terroristes et...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782714481276
PRIX 12,00 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

Ré-édition de cet ancien roman de Xavier-Marie BONNOT (les personnages comptent encore en francs), j’ai aimé suivre Le Baron dans les rues de Marseille, écouter les personnages parler patois.

L’enquête suit plusieurs pistes à partir de plusieurs cadavres et de plusieurs suspects.

Il y est question de bifaces, de chamanismes, de cannibalisme et de tribus indigènes, le tout sans jamais nous perdre.

Une lecture dépaysante à plus d’un titre.

L’image que je retiendrai :

Celle du professeur avec des cailloux ronds plein les poches.

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Des meurtres. Des meurtres de femmes, pour ne pas changer ai-je envie de dire. Ce n’est pas la construction du récit qui est laborieuse, c’est le meurtre auquel doivent faire face les enquêteurs qui sont particulièrement poisseux. Je n’irai pas jusqu’à dire que tout nous ramène à la grotte Le Guen, mais presque.
Nous sommes à Marseille, et c’est la première enquête du commandant De Palma, surnommé Le Baron. Nous sommes à Marseille et nous nous sentons bien à Marseille, sans caricature, sans exagération. Le parler marseillais a toute sa place ici, et les personnages, même s’il s’agit d’une première enquête, ont déjà un solide passé commun – ou pas. Ils se connaissent, s’estiment, ont des souvenirs en commun.
La victime, par contre, reste presque mystérieuse, lisse, scientifique, oui, entièrement dévouée à son métier, pour ne pas dire carriériste, et rien de plus, sa vie sentimentale n’était qu’un des moyens de parfaire sa carrière. Elle n’est que la première, d’autres suivront. Quels liens peut bien les unir ? Surtout, De palma a une forte tendance à vouloir aller au fond des choses, et tant pis si d’autres crimes, plus médiatiques, sont censés requérir toute son attention.
Comme souvent, l’origine des crimes est à rechercher dans le passé, un passé même très ancien. Que peuvent faire les progrès de la science, quelle que soit cette science, face aux névroses profondément ancrées et aux croyances ?
Cherchez la femme, ai-je envie de dire, et pas seulement les victimes : les survivantes, celles qui ont enterré leurs morts, celles qui ont survécu, celles qui ont fait souffrir aussi, toutes ont leur importance dans la construction de l’intrigue.
J’ai très envie de retrouver le commandant De Palma dans une nouvelle enquête.

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On fait la connaissance du commandant de Palma qui va enqueter sur des meurtres pour le moins troublants. une professeur de préhistoire retrouvée assassinée, des meurtres rituels barbares, le commandant et son équipe ne tardent pas à faire le lien entre les deux affaires mais peinent à trouver des indices.

Xavier Marie Bonnot nous entraine à Marseille où son personnage y nage comme un poisson dans l'eau, c'est un flic à l'ancienne, qui connait beaucoup de monde. Ses équipiers un peu plus jeunes ne fonctionnent pas de la même manière ce qui occasionne des tensions.

L'auteur emploie beaucoup d'argot marseillais ce qui nous plonge dans l'ambiance mais leur utilisation très fréquente m'a un peu gênée car j'ai trouvé que cela alourdissait un peu la compréhension du texte. L'enquete a du mal à démarrer mais vu le nombre d'informations données, cela peut s'expliquer.

Le récit est très riche et bien documenté et comme il s'agit de la première enquete du commandant de Palma, on a envie de le retrouver dans d'autres enquêtes.

Une belle découverte pour moi.

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Merci à Netgalley et aux éditions Belfond pour cette lecture. Quand on ouvre un polar de Xavier-Marie Bonnot, (c'est le troisième pour moi) , on se doute de se que l'on va trouver : des personnages atypiques, marqués "terroir", et une intrigue sombre , menée tambour battant. 

C'est encore une fois chose faite avec "La première empreinte". Direction Marseille donc, son accent provençal, ses expressions typiques et sa galerie de portrait . Au menu donc,  des meurtres sordides ayant pour cadre les calanques, et la cité phocéenne.

 Et comme dans "La vallée sombre" , les lieux constituent à eux tout seul un personnage mouvant et omniprésent, qui s'impose par sa majesté. on ressent d'ailleurs de la part de l'auteur, une certaine fascination pour ces lieux magiques.

Entre un tueur s'inspirant de la préhistoire, et un flic aux méthodes à l'ancienne, la course contre la montre commence. Et c'est un mélange singulier d'universitaires et de plongeurs , qui vont entrer dans la danse. Personnages hauts en couleurs, auxquels on a aucun mal à s'attacher. 

J'ai retrouvé ce que j'aime beaucoup chez Xavier-Marie Bonnot , une langue fleurie et directe, qui se place au service d'un suspense bien mené. Même si la multitude d'expressions typiquement marseillaises peut rebuter certains lecteurs, je vous encourage à lire ce polar qui mérite bien toutes les distinctions déjà gagnées. 

Développant les thèmes de la quête d'identité, des relations familiales , et du retour en arrière, c'est une fois de plus un récit maitrisé et tout en finesse livré par celui qui désormais se fait une place au Soleil, dans le milieu du polar français.

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Voici un polar passionnant et traitant d’un sujet inhabituel. Ce sont les premières aventures du commandant de Palma, surnommé le Baron, parues en 2002 et rééditées ce printemps. Depuis il y a eu d’autres enquêtes que j’ai bien l’intention de découvrir. Je ne connaissais pas cet auteur et j’ai beaucoup aimé son écriture.

Le héros est à dix ans de la retraite, il a de la bouteille et une longue carrière derrière lui, même si on ne sait pas grand chose de son passé et de ses anciennes enquêtes. Le roman s’ouvre sur une parenthèse, le Baron résout le meurtre d’un enfant après une longue et difficile investigation, mais surtout avec des méthodes pas très catholiques, on sait dès le début qu’on a affaire à un homme particulièrement déterminé, qui pratique une police à l’ancienne, ce qui suscitera des conflits avec ses deux équipiers. Il faut dire que l’histoire se passe à Marseille dans les années 1990 (l’euro n’a pas encore remplacé le franc) et le récit principal est truffé de différents règlements de compte entre truands. Marseille est un personnage important du récit, on parle de ses quartiers et de son histoire. Le parler marseillais est mis en valeur, mais je trouve que ce n’est pas un point positif du livre. Certains mots ont passé les frontières et sont faciles à comprendre, mais quelques phrases sont vraiment obscures. Il y a certes un glossaire à la fin du livre, mais comme je l’ai lu sur liseuse, je ne pouvais pas y accéder avant de terminer le roman et c’était parfois assez frustrant, même si on saisit le sens général grâce au contexte.

Ce qui fait l’originalité du livre par rapport à d’autres polars est sa thématique, et même si l’auteur dit avoir pris certaines libertés avec ce que la science nous apprend, c’est vraiment passionnant. Une professeure de préhistoire disparaît et un mois plus tard, on retrouve son corps en partie décomposé dans les calanques. Dans le même temps, un maniaque qui se prend pour un homme de Cro-Magnon assassine sauvagement des femmes de la région, les découpe et en dévore certaines parties. Le Baron enquête dans le milieu des chercheurs en préhistoire et on apprend de nombreuses choses très intéressantes sur la Provence vingt mille ans avant notre ère. L’intrigue tourne autour de la découverte d’une grotte aujourd’hui située à quarante mètres de profondeur sous l’eau dans les calanques, du chamanisme et des règlements de compte mafieux. La grotte existe réellement, même si elle ne porte pas son vrai nom dans le roman, on y trouve l’image du premier assassinat connu, celui de l’homme tué, du nom de la peinture rupestre trouvée dans la grotte et qui inspirera un dément contemporain.

Il y a des rebondissements, des fausses pistes, de l’action, une guerre des polices, mais le Baron viendra finalement à bout de l’affaire, dont on devine le dénouement bien avant la fin, mais comme je lis des romans pour qu’on me raconte une histoire et pas pour résoudre des énigmes, ça ne m’a pas dérangée, j’étais curieuse de voir comment l’auteur allait agencer son intrigue. La fin est un peu bâclée, comme c’est trop souvent le cas dans ce type de polars, il y a quelques longueurs et le parler marseillais m’a plutôt dérangée, à mon avis ce n’était pas nécessaire pour accentuer la couleur locale. Mais en dehors de ces petits points négatifs, ce roman est tout à fait passionnant et surtout très original. J’ai ainsi appris qu’entre deux avancées significatives dans la taille des silex, il s’est passé dix-huit mille ans, ça donne le vertige quand on pense que le téléphone a été inventé en 1876 et que cent cinquante ans plus tard nous avons tous des smartphones ultra perfectionnés.

Un grand merci aux Editions Belfond et à Netgalley pour ce partenariat très apprécié.

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