Cavale ça veut dire s'échapper

Ce titre a été archivé. Il est désormais indisponible sur NetGalley.

Commandez ou achetez ce livre dans votre point de vente préféré !

Envoyer des titres NetGalley directement à votre Kindle ou votre application Kindle.

1
Pour lire sur votre Kindle ou dans votre application Kindle, merci d'ajouter kindle@netgalley.com en tant qu'adresse e-mail approuvée pour recevoir des documents dans votre compte Amazon. Veuillez cliquer ici pour des instructions détaillées.
2
Ensuite, retrouvez votre adresse e-mail Kindle dans votre compte Amazon et ajoutez-la ici.
Date de parution 14 mars 2019 | Archivage 28 mars 2019

Vous parlez de ce livre ? N'oubliez pas d'utiliser #Cavale #NetGalleyFrance ! Cliquez ici pour plus de conseils


Résumé

Un instant, j’ai voulu vous suivre, vous voir, respirer ce que j’aurais dû respirer. Mais je suis resté sur la pente. Et j’ai pleuré, pas fort non, mais ruisselant à l’intérieur. J’entendais des gouttes tomber de très haut, une à une, au fond de mes entrailles déchiquetées. Mon ventre pleurait et mon cœur hurlait, comme quand un cœur hurle à la fin du tout. Est-ce qu’on meurt d’amour ?

Un instant, j’ai voulu vous suivre, vous voir, respirer ce que j’aurais dû respirer. Mais je suis resté sur la pente. Et j’ai pleuré, pas fort non, mais ruisselant à l’intérieur. J’entendais des...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782749161464
PRIX 18,00 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

Quel plaisir de retrouver l'écriture de Cali qui avait déjà beaucoup séduit avec son premier roman qui racontait la petite enfance et la disparition de la mère. Pour ce nouveau récit, Bruno est un jeune garçon plein de vie, de contradictions, de doutes. Un jeune en construction en somme. Nous suivons Bruno dans tout ce qu'il vit et ressent, les premiers émois, les amitiés...et ce que l'on peut dire c'est que les premières émotions sont les plus fortes, les plus pures, les plus déchirantes, et donc les plus inoubliables. Cali trouvera un écho dans chaque lecteur qui se reconnaîtra dans la naissance des expériences qui sont souvent communes.
Au-delà des histoires narrées, Cali possède une plume alerte, un ton juste, une poésie qu'il use aussi dans la chanson et avec cela une expression franche, un vocabulaire qui dit vrai et ne triche pas.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Je connaissais, Cali, chanteur talentueux, exalté, engagé…..Mais je découvre pour la première fois Cali, auteur de roman.

Qui mieux que lui, pouvait nous faire partager les souvenirs de l’adolescence, les premiers doutes, premiers émois, revivre les bandes de copains, les conflits, les projets, que l’on peut avoir à cet âge.

C’est poétique, sensible, souvent drôle. Les sujets sont abordés avec finesse et mélancolie. On le retrouve dans ce récit, et on se souvient de gens qu’on a pu, nous aussi, croiser.

Un très joli moment de lecture, une belle manière de retomber pour quelques heures dans l’insouciance.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Dans Cavale, Cali nous raconte Bruno, un ado de 15 ans et sa bande de copains. Comme tous les ados, il traîne avec ses copains, rêve de célébrité en constituant un groupe de musique punk, et puis surtout … surtout, il aimerait bien vivre sa première fois !
Véritable obsession parfois, c’est à qui de ses potes servira le meilleur baratin pour prouver qu’il est devenu un homme …

Cali écrit Bruno comme il traverse l’adolescence. C’est syncopé, naïf, court et brut. L’écriture force le rythme rapide de ce rite de passage enflammé. Chaque sens en prend pour son grade, et côté son, ce sont les guitares des Clash et de U2 qui transcendent les oreilles du lecteur. Entre la France et l’Irlande, pays de coeur de Bruno, il n’y a qu’une corde … Celle de la musique punk !

Je voulais me péter la voix. La raboter. La salir, la punir. Comme Joe Strummer, le chanteur des Clash. Joe Strummer, celui qui attrape l’éternité avec les yeux. Oui, je voulais sa voix, oui, comme un bordel de talisman. Je voulais me plonger tout entier dans l’acide.

Le style est donc syncopé mais loin d’être dénué de sens. Pour tout dire, il n’y a pas de meilleure expression de ce qui se passe dans la tête d’un gamin de quinze ans. Et toute la ribambelle de sentiments qu’on se trimballe à cet âge apparaît dans un merveilleux bordel…

A 15 ans, la vie c’est trois choses : LES FILLES – LE ROCK – LES POTES.

On comprenait pas tout, mais à nos âges tout explosait autour et on ne demandait qu’une chose, exploser avec.

L’adolescence de Bruno c’est aussi des chocs, des accrocs et de la tristesse parfois. Dont une, à 6 ans. La pire de toutes… Des moments de poésie qui viennent comme un sparadrap sur l’écorchure d’un genou.

En moi maman était restée sublime. Jusqu’au bout. Même quand la maladie avait essayé de dégouliner son visage. Maman était restée sublime. Il me restait ça. Et alors je me suis souvenu, le sublime est un départ.

Je crois que personne n’a jamais mieux écrit l’adolescence que Cali dans ce roman. Quand on le lit, on y retourne. Ça chamboule, ça rappelle et ça fait remonter à la surface tous les aller-retours émotionnels de ce voyage vers l’adulte. Mais qui sait si on devient jamais vraiment adulte ?

Je n’étais plus un enfant, je n’étais pas encore un homme, j’étais une putain de catapulte sacrément efficace.

Pari réussi Monsieur Cali. Malgré les efforts que l’on fait pour se persuader d’être passé du côté des adultes, il y a toujours des petits clins d’oeil dans la vie qui nous ramènent à l’enfance.

Et je ne résiste pas à vous partager un extrait de ce qui me semble l’essence de ce roman.

Balafrer l’enfance, déchirer la confiance, ce lien magnifique que papa avait tissé les bras tendus autour de mon cœur d’enfant.
Et poignarder mes amis, mes frères dans le dos, les trahir. Trahir la misérable existence d’une misérable vie, une existence étouffée dans les peurs qui crèverait par le plafond. Partir, les laisser pour morts, à l’arrière de nos plus beaux rêves, plus beaux que ne seront jamais les leurs, les autres, les rêves si étroits des autres. Quitter le groupe, trahir mes frères. Je n’aimais pas ce que je pensais. Je détestais cette idée, Joe Strummer détestait cette idée. Je savais que la vie battait ailleurs, m’espérait, je ne le savais pas, je le croyais, à la vitesse où je devais battre, très vite, mon cœur.

Merci aux éditions Cherche Midi ainsi qu’à NetGalleyFrance pour m’avoir permis de découvrir ce titre et ce talent multiple qu’apporte Cali avec ce roman.

Cavale, ca veut dire s’échapper est paru aux éditions Cherche Midi.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

J’ai passé un très très bon moment de lecture avec ce roman, qui m’a replongé avec bonheur dans mes années de turpitude adolescente, où comptaient principalement mes copines, mes hormones et mon look (oui, bon, un peu l’école quand même, mais moins) !

Les romans de Cali sont des romans qui ne peuvent, selon moi, pas plaire à tout le monde. Le langage un peu cru d’un homme qui n’hésite pas à mettre des mots sur ce qui est laid, ce n’est pas forcément ce que tout lecteur souhaite lire. Pour ma part, j’adhère totalement. Je trouvais déjà les textes de ses chansons (notamment celles de son premier album) très sincères, j’ai donc apprécié retrouver cette sincérité dans ce nouveau roman. Car oui, l’adolescence, c’est aussi les pensées noires, les bagarres, la découverte de l’alcool et de la drogue, le sexe, les trahisons. Des passages décrits sans langue de bois, sans artifice de poésie, mais toujours avec un langage maîtrisé.

Mais ce roman, c’est surtout la découverte de la vie. Au milieu de son groupe de copains avec qui il découvre les joies de la musique, Bruno découvre l’amour, ses espoirs et ses désillusions. J’ai revécu les moments où le temps s’arrête lorsqu’on croise au détour d’un couloir la personne qui nous plait, les minutes que l’on passe à décrypter le moindre grain de sa peau, le ton de sa voix, ou son expression au moment de telle ou telle annonce. J’ai également revécu les confidences amicales, la manière dont seule votre meilleur(e) ami(e) a le don de vous comprendre et de savoir vous parler. Et puis il y a la famille, le socle, les personnes que l’on évite d’impliquer de peur de les décevoir. Et même si nous venons de deux époques différentes, que nous n’écoutions pas la même musique, n’avions pas les mêmes passions et ne sommes pas du même sexe, j’ai totalement partagé les émotions de Cali.

Je vous conseille de vous pencher sur ce roman si vous le croisez chez votre libraire, sincèrement. Je l’ai davantage apprécié que Seuls les enfants savent aimer, et je sais qu’une suite est en préparation… Hâte de la découvrir !

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Dans le précédent roman de Cali, Seuls les enfants savent aimer, on découvrait la douleur d'un enfant, Bruno, orphelin de mère et son deuil. On retrouve avec plaisir ce personnage qui a grandi. Entouré de sa bande d'amis, il fait de la musique, s'amuse et cherche l'amour.

Un roman qui propose une vision de l'adolescence, ce passage à l'âge adulte qui se fait parfois avec douleur. L'écriture est poétique, sensible, une belle bulle de lecture atypique.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Les lecteurs qui ont aimé ce livre ont aussi aimé :