Personne n’est obligé de me croire

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Date de parution 6 sept. 2018 | Archivage 20 sept. 2018
Buchet Chastel | Littérature étrangère

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Résumé

Traduit de l'espagnol (Mexique) par Claude Bleton

Mexico, 2004. Juan Pablo, brillant étudiant, reçoit une bourse pour partir finir son doctorat à Barcelone en compagnie de Valentina, sa fiancée. L’occasion rêvée pour lui de découvrir l’Europe, de s’éloigner de sa mère et de prouver les vertus de l’intellectualisme à une famille haute en couleur et pas toujours très soucieuse des lois. Mais c’est compter sans l’enthousiasme des siens : contacté par un de ses cousins quelques jours avant son départ et adoubé mafieux malgré lui, Juan Pablo voit son épopée universitaire se transformer peu à peu en un truculent roman noir…

Drôle, enlevé, ce récit à plusieurs voix nous dépeint une Barcelone foisonnante, peuplée de dangereux truands et d’universitaires à la pédanterie comique tout en livrant une très fine réflexion sur les procédés littéraires et le sens de la fiction.

Juan Pablo Villalobos est né à Guadalajara (Mexique) en 1973. Écrivain, critique, et traducteur, il est l’auteur de cinq livres, dont trois ont été traduits en France chez Actes Sud. Personne n’est obligé de me croire a reçu le prestigieux prix Herralde en 2016.

Traduit de l'espagnol (Mexique) par Claude Bleton

Mexico, 2004. Juan Pablo, brillant étudiant, reçoit une bourse pour partir finir son doctorat à Barcelone en compagnie de Valentina, sa fiancée...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782283031490
PRIX 20,00 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

Mexique 2004, ce n'est pas une victoire en Coupe du Monde, c'est l'année où le narrateur, Juan Pablo Villalobos (tiens, comme l'auteur) décroche une bourse pour un doctorat à Barcelone. Personne n'est obligé de me croire, mais dans la famille de Juan Pablo, tout le monde (surtout sa mère) se demande pourquoi il s'est fourvoyé dans des études (certes brillantes) de littérature, puisque de toute façon, ça ne peut mener à rien de bon (entendez : lucratif). Parce que, c'est bien connu, au Mexique, il n'y a que le « bizness » (illégal, évidemment), qui rapporte pesos et prestige. Mais Juan Pablo a du bol, parce qu'au Mexique on a le sens de la famille, et qu'un de ses cousins, surnommé « Superprojets » (comprendre : Supercrétin), en connaît un rayon sur la question. Histoire de rentabiliser le séjour de Juan Pablo en Europe, il décide de le recruter, à l'insu de son plein gré, en tant que « délégué commercial » de la branche catalane de son nouveau « bizness ». Voilà donc Juan Pablo en route (ou en vol) pour Barcelone avec sa future ex-fiancée Valentina. Et le très sérieux et très intellectuel doctorat de littérature de se transformer en un roman noir et truculent dont Juan Pablo est, à ses dépens, le personnage principal.

Du tout bon, du très très bon, même. Un roman polyphonique où l'on entend la voix de Juan Pablo, qui trouve enfin dans les péripéties qu'il subit le sujet de son futur roman, et celle, naïve, de Valentina, qui n'est pas au courant du « bizness » précité et qui, par conséquent, ne comprend rien aux événements qu'elle subit (aussi). Et puis il y a les lettres délirantes du cousin Superprojets et de la mère de Juan Pablo (tellement hystériques que l'auteur (le vrai, pas le personnage) s'en excuse en fin de roman auprès de sa propre mère).
Personne n'est obligé de me croire mais ce roman est très drôle et très tragique, avec son anti-héros pince-sans-rire et trouillard au point de somatiser son anxiété en dermatose nerveuse épouvantable, et qui nous fait éclater de rire alors qu'il nous raconte les choses terribles qui se passent entre le Mexique et Barcelone. C'est un roman intelligent, bien construit, qui joue avec la réalité et la fiction, qui se moque des Mexicains et des Catalans et du racisme, du monde universitaire pédant et des narco-criminels bêtes et cruels, des squatters et de la corruption. Les personnages ne sont pas forcément attachants mais parfaitement croqués. « Personne n'est obligé de me croire » est une fiction dont le fil des événements est tellement absurde qu'il en devient totalement crédible et (malheureusement) tout à fait réaliste. Vous n'êtes pas obligé.e.s de me croire, mais je vous recommande ce roman.

En partenariat avec les Editions Buchet-Chastel via Netgalley.

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Encore un roman hilarant, foisonnant et parfaitement écrit de Juan Pablo Villalobos : quel régal !

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Le 6 septembre de cette année, va paraître Personne n'est obligé de me croire de l'auteur mexicain Juan Pablo Villalobos. Il y a deux ans, ce roman recevait le prix Herralde, l'un des principaux prix littéraires espagnols.

J'ai mis du temps à finir ce roman. Il est terriblement foisonnant autant dans l'histoire que dans l'écriture. Dans une Barcelone incroyablement vivante, l'auteur nous emmène à la rencontre de nombreux personnages colorés. Une fois le lecteur entré dans le récit, il aura du mal à se sortir de ce tourbillon d'aventures.

Quant au style, il risque de ne pas plaire ni convenir à tout le monde. Personnellement, quand j'ai ouvert, j'étais dans une période où je dévorais les romans plus que je n'en profitais. Autant dire que j'ai bien ralenti mon rythme et que j'ai eu besoin d'un temps d'adaptation. Juan Pablo Villalobos joue avec la langue et les procédés littéraires, en naviguant sans cesse entre fiction et réalité.

Conseiller ce roman ? Évidemment. Il fait partie de ceux qui font grandir et qui font réfléchir.

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