Ceux qui te mentent

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Date de parution 8 févr. 2018 | Archivage 13 avr. 2018

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Résumé

Kate est reporter de guerre et souffre de stress posttraumatique. À cause, entre autres, d’un enfant qu’elle n’a pas pu sauver à Alep.
Quand elle rentre à Herne Bay pour les obsèques de sa mère, Kate se souvient de cet endroit où tout allait bien jusqu’à la mort de David, son petit frère. Un accident, dira-t-on. Ensuite plus rien n’a jamais été pareil. Leur père est devenu violent. Leur mère a perdu la raison. Puis sa sœur, Sally, a sombré elle aussi, malgré l’aide de son mari, Paul. Dès son retour dans la maison de sa mère, Kate se sent oppressée et abuse des somnifères. Elle entend un petit garçon crier la nuit chez les voisins et ne sait plus ce qui est réel ou le fruit de son imagination torturée. Alors elle prévient Paul et Sally qui ne la croient pas, la police non plus, il n’y a pas d’enfant chez la voisine qui vit seule. Pourtant elle l’a vu. Dans le jardin d’à côté. Elle sait qu’il existe…

Nuala Ellwood enseigne l’écriture à l’université St John de York. Inspiré de l’expérience de son père, reporter de guerre, ce premier roman la propulse dans la liste des meilleurs écrivains établie en 2017 par The Observer.

Kate est reporter de guerre et souffre de stress posttraumatique. À cause, entre autres, d’un enfant qu’elle n’a pas pu sauver à Alep.
Quand elle rentre à Herne Bay pour les obsèques de sa mère, Kate...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782749934044
PRIX 19,95 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

"Ce massif de rosiers me hante depuis toujours: je pense à lui en marchant dans les rues de Soho, lorsque je suis enfermée dans un hôtel sous les bombes ou que je prie pour que le sommeil vienne. Il est le symbole doux-amer de mon enfance."

Kate, reporter de guerre, revient chez elle, dans la maison où elle a grandit, pour les obsèques de sa mère.
Tous les souvenirs enfouis de son enfance vont resurgir. La nuit elle entend les cris d'un petit garçon et croit même l'apercevoir dans le jardin des voisins. Mais il n'y a pas d'enfant qui vit chez les voisins... Est-ce une hallucination ? Personne ne la croit, mais Kate est persuadée qu'il existe.

En lisant le résumé de ce thriller, j'ai tout de suite été tentée et les premières pages n'ont fait que confirmer le sentiment que cette histoire allait m'emballer.

J'ai été happée par l'histoire de Kate. Cette femme qui souffre de syndrome de stress post-traumatique se voit tout à coup submergée par les souvenirs du passé qui affluent dans sa tête à peine arrivée dans la maison de sa mère. C'est une femme brisée mais qui essaie malgré tout de faire preuve de courage et de surmonter les épreuves. Elle est forte et volontaire et prête à se battre pour être entendue. C'est un personnage très fort qui m'a beaucoup touchée.

En dehors de l'histoire proprement dite, ce livre touche à plusieurs thèmes difficiles et durs, qui nous font passer par plein d'émotions.
La perte d'un enfant et les dégâts que cela peut faire dans une famille.
La violence conjugale, l'alcoolisme.
La haine entre deux sœurs, comment deux fillettes qui on grandi ensemble et s'aimaient peuvent arriver à se détester plus tard.
C'était super intéressant d'avoir le point de vue des deux sœurs. De voir comment chacune d'elle à surmonté les traumatismes de leur enfance.
Et en toile de fond, la guerre de Syrie et toutes les atrocités que l'on imagine mais que d'autres vivent au quotidien. Comment se remettre après avoir été témoin de telles horreurs ? Le thème du SSPT de Kate est très bien traité, on ressent sa souffrance et son mal être. A chaque souvenir, on s'attache davantage au personnage.

Une histoire bien construite. Le récit alterne entre la garde à vue de Kate, où elle est évaluée par une psy, et sa vie lors de son retour à Herne Bay.
Le suspens monte crescendo et on se prend quelques twist dans la figure qu'on n'a pas vu venir. L'auteur nous manipule aisément. Je suis restée scotchée plusieurs fois.
C'est aussi très addictif. Il y a bien longtemps que je n'avais pas dévoré un livre en une journée.

Ceux qui te mentent est un thriller psychologique, avec son suspens, ses rebondissements, mais aussi une histoire poignante et émouvante qui m'a fait verser ma petite larme par moments. Ca fait réfléchir et ça vous secoue pas mal.

Le livre sort le 8 février et je ne peux que vous conseiller de vous précipiter et de le lire. Un gros coup de cœur !

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Mon avis sur Ceux qui te mentent de Ellwood Nuala

Je remercie Netgalley et les éditions Michel Lafon qui m ont permis de lire ce très bon thrilleur psychologique .

J ais aime ce livre pour l histoire car elle est réaliste ,émouvante et touchante .Cette histoire est bien ecrite et narrée par l auteur .
Kate la journaliste est très attachante car elle a eu vie difficile.Il y a aussi sa sœur Sally, qui elle est une alcoolique mais attachante quand même car elle se rend compte qu elle rend les gens qu elle aime malheureux et Harry le mari de Sally qui est un homme a deux visages charment et odieux .J e m y suis un peu attache vu qu il a aider cette famille mais on s aperçoit que finalement il a profiter de celle ci.

On est avec une journaliste Kate qui part en Syrie elle voit autour d elle beaucoup de mort dont des enfants qui vont la marquer a vie . Suite a ses évènements ,elle rentre chez elle dans sa maison d enfance
Après quelques temps elle croit entendre un enfant pleurer et du coup vu qu elle va enquêter de son cote car personne ne la croit et tout le monde y compris sa famille la pense folle .
Va t elle réussir a prouver qu elle n est pas folle et a trouver cette enfant?

J ais bien aime ce livre avec cette jeune femme qui décide de partir en Syrie pour oublier son passe et qui malheureusement après un choc post traumatique doit rentrer chez elle pour retrouver une vie calme.Elle va s apercevoir très vite que le passe n est pas forcement loin

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Un livre qui aborde de nombreux sujets tous plus graves les uns que les autres.

On passe la première partie avec Kate, reporter de guerre, de retour en Angleterre suite au décès de sa mère. On apprend à connaître cette femme qui souffre de stress post traumatique, suite à ses nombreux séjours en Syrie. Grâce à ses nombreux flash backs, on découvre toute l’horreur de la guerre qui sévit dans ce pays, comment font les gens pour vivre, ou plutôt survivre sous les bombes, avec la peur comme seule compagne. C’est poignant, d’autant qu’il y a cet enfant, Nidal, victime collatérale de cette guerre d’adultes.

Et puis, Kate se confie sur son enfance, avec un père violent et alcoolique. Comment surmonter ça ? Comment se construire et mener une vie « normale » quand la seule référence du père que l’on possède est celle d’un homme ignoble, violent et puant la vinasse ? D’ailleurs Kate vit seule. Sans enfants.

La seconde partie se déroule avec Sally, la sœur de Kate. Elle ne sont pas très proches, n’ayant pas la même conception de la vie. Sally, mariée à Paul, maman très jeune, fruit d’une aventure sans lendemain. Se pose le sujet des filles-mères, élevant seules leur enfant. Sally a sombré dans l’alcoolisme. Encore un sujet plus que délicat, traité avec finesse. La descente aux enfers de Sally, le combat de Paul pour l’aider à s ‘en sortir, l’équilibre et le bonheur familial détruits par l’addiction de Sally et sa quête continuelle afin d’avoir sa dose de vin pour oublier sa vie pathétique.

Et que dire de la dernière partie ? C’est une tornade de rebondissements, de surprises, de réalités, d’émotions. Je me suis rapprochée de ma boite de mouchoirs et je ne l’ai plus quittée jusqu’à la fin. C’était peut être un moment de grande sensibilité pour moi, toujours est-il que j’ai fini en larmes, vidée, totalement HS.

Un livre qui met le lecteur au pied du mur de ses émotions. Je remercie les éditions Michel Lafon et Netgalley pour cette découverte !

« Nous côtoyons tous, chaque jour, le mal absolu »

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Le titre bien visible m’a tout de suite donné envie de lire ce livre, ainsi que la phrase d’accroche. Le ton est donné : nous sommes dans un thriller psychologique.

Le démarrage de ce roman est intriguant et donne envie d’en savoir plus immédiatement, dès les premières lignes.

La narration de la première partie est très intéressante. Comme un compte à rebours intercalé par des scènes du présent qui expliquent le passé sous un nouvel éclairage. De plus, cette partie se déroule sur un laps de temps très court (une semaine environ), ce qui concentre le suspens. Nous suivons Kate qui essaye de convaincre la police qu’un enfant est maltraité chez ses voisins. Seulement, l’autrice nous amène à découvrir que notre reporter, spécialisée dans les guerres, souffre de stress post-traumatique et qu’elle a des hallucinations. Sans parler d’une histoire familiale difficile avec la mort d’un frère. J’ai été prise d’empathie pour Kate, j’avais envie de la croire. Mais elle me semblait si instable que je ne pouvais que douter. Elle aussi parfois. Faisait-elle une projection ?

Vous l’avez compris, cette première partie est très importante pour l’intrigue. Elle pose toutes les bases, nous permet de découvrir tous les personnages, nous donne tous les éléments qui font de cet ouvrage un thriller psychologique impossible à lâcher. C’est parfois difficile à lire, nous sommes plongés dans les cauchemars de Kate qui revit des scènes de guerre. Elle est parfois confuse et j’ai souvent eu de la peine pour elle. Heureusement, elle peut compter sur son beau-frère pour l’épauler et s’épancher. Beau-frère qui n’a pas une vie facile avec sa femme alcoolique. Il compte sur Kate pour raisonner sa sœur mais si une simple conversation pouvait guérir cette maladie, ça se saurait.

Dans la deuxième partie, c’est un autre personnage qui entre sur le devant de la scène et l’intrigue s’accélère (attention : si dans la première partie, vous pouvez poser votre livre une petite demi-heure pour manger, ça devient compliqué dès la seconde partie).

Révélations, manipulation, danger. Le cocktail est explosif et mené de main de maître.
J’ai été surprise, glacée jusqu’aux os en comprenant toute l’histoire. Nuala Ellwood ne laisse aucune zone d’ombre et à la révélation, tout prend son sens.

Comme tout roman axé sur la psychologie, les personnages sont consistants, bien travaillés. Il y a aussi LE personnage présent dans peu de scènes mais tellement important que j’adore ❤

Quand The Guardian annonce que Ceux qui te mentent rivalise avec La fille du train, je peux le comprendre. Cette femme perturbée qui semble un témoin peu fiable y fait penser. Mais pour moi, il est encore meilleur. Il n’y a pas le « oui mais » que j’ai ressenti avec La fille du train (qui est un très bon roman également mais qui souffre à mon sens de quelques longueurs et répétitions).

En résumé, une lecture que je conseille les yeux fermés si vous aimez les intrigues psychologiques. Ou comment une personne mal-intentionnée peut faire de votre vie un enfer et vous amener à croire que vous devenez folle.

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Sur la couverture on y voit Kate qui marche sur le bord de la plage. Tout commence quand elle est en garde à vue et plus on avance dans le livre plus on sait comment elle s'est retrouvée là. J'ai adoré ce livre il mérite ses 5* j'ai accroché de suite aux personnages de Kate et Sally et à l'histoire. L'auteur nous entraîne dans un thriller psychologique époustoufflant. Je ne me suis pas attendu à cela en lisant le résumé. Hâte de lire autre livre de cette auteure.

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J'aurais largement pu passer à côté de ce roman si je n'en avais pas eu de bons échos, Ceux qui te mentent est un beau coup de cœur, un roman extrêmement abouti !

Une idée originale et un récit captivant !

Un savant mélange qui traite du syndrome post-traumatique, une famille en perdition qui doit composer avec l'absence de ceux qui ont disparu et des reviviscences qui surgissent pour l'une des deux sœurs que tout oppose...me voilà complètement immergée à Herne Bay dans une atmosphère troublante...

C'est grâce à la plume de l'auteure parfois délicate et parfois abrupt quand il le faut que je suis complètement restée en apnée, pas de peur ou de frissons..quoi que..mais parce que l'intrigue est prenante dans son intégralité la Syrie donne beaucoup d'épaisseur, même si celle-ci n'est présente qu'en filigrane puisqu'elle est la source du stress post-traumatique de Kate.. ce qui relève de l'originalité d'utiliser ce sujet pour un roman à suspens.

Et il faut le dire, l'étoffe qui est faite des personnages de Kate et de sa sœur Sally malgré leurs vices et turpitudes nous apportent notre lot d'émotions et de réminiscences. Leurs vies, leurs sentiments sont tellement approfondis qu'elles en deviennent vite attachantes,et presque réelles...
Beaucoup de choses vont tourner autour d'elles, des mystères autour de la mort qui reste assez floue de leur petit frère..la perte de leur mère, ce qui fera d'ailleurs revenir Kate de Syrie et encore bien des choses mais je ne vous dis pas tout .. découverte oblige ;)
Entre apparitions, disparitions, souvenirs refoulés, il n'y a pas de place à la réflexion tellement l'histoire est assez dense mais tellement bien aboutie. Enfin avec un joli final Nuala Ellwood nous offre sans doute un des plus beaux romans à suspens de 2018 !

Une lecture tellement captivante que je n'ai pas eu envie de m'en défaire alors si vous avez envie d'un roman qui vous embarque dès les premières pages, une idée originale et de belles claques en bonus, lisez #CeuxQuiTeMentent !

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Une magnifique lecture, une découverte époustouflante, qui m'a emportée.
Ce roman psychologique, rempli de suspenses, a été une lecture juste hallucinante, j'ai littéralement été emmenée dans cet univers, on plonge dans la noirceur de notre personnage féminin, on souffre avec elle, on vit avec elle, on survit avec elle.

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Ce roman commence doucement et installe les faits et les personnages pendant une bonne moitié. Et puis dans les deuxième et troisième parties, tout s’accélère, et on se retrouve collé au canapé, les mains moites et le cœur battant. A ce moment-là, impossible de lâcher le livre.

Kate est grand reporter, elle risque sa vie dans des endroits dangereux, comme la Syrie, loin de sa famille avec laquelle elle a peu de liens. Sa mère vient de mourir et elle revient dans la maison où elle a habité avec sa sœur et ses parents…Les souvenirs ressurgissent….. Ceux de son passé d’enfant, mais aussi ceux de son vécu de journaliste… Tout se mélange parfois comme si des fils invisibles reliaient les différents moments difficiles qu’elle a vécus….une toile d’araignée se met en place et on se demande comment elle va survivre à ce stress post traumatique qui l’empoisonne de plus en plus, qui la déstabilise et provoque beaucoup de questions chez son beau-frère, sa sœur, et même la police qu’elle interpelle…… Elle semble malade, perdue, ne sachant plus où est la vérité….

Et puis, on bascule, on change de narrateur, tout en retrouvant les mêmes lieux, les mêmes personnages et petit à petit l’indicible se fait jour. Les doutes qu’on avait pu entrevoir, l’espace d’une fraction de seconde, avant de les repousser, apparaissent, prenant de plus en plus de place…..A partir de cet instant, le sous-titre : « thriller psychologique » prend tout leur sens…..

Avec son écriture au scalpel, quasi chirurgicale, posant des mots terribles sur des situations qui le sont tout autant, l’auteur nous entraîne dans les tréfonds de l’âme humaine. Le style est vif, (bravo à la traductrice) ne laisse que peu de répit au lecteur…. Tout ce qu’il lit lui colle à la peau, le prenant en otage, spectateur invisible et impuissant des différents drames qui se nouent sous ses yeux……

Ce recueil est excellent et Nuala Ellwood a su mettre en place une construction qui en surprendra plus d’un !

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Un thriller qui traite du stress post-traumatique.
Un résumé qui promet une tourmente psychologique comme j’aime.
Il ne m’en fallait pas plus pour me laisser tenter.
Une histoire qui m’a touché, où je me suis dit « oh pu*** de m**** c’est dingue! ».
Et une fois la dernière page tournée, une sensation de vide.

Vous l’avez sûrement compris dans les premières lignes mais j’ai adoré Ceux qui te mentent.

Pourtant c’était assez difficile au début car j’avais un rythme assez décousu donc pour suivre l’histoire ce n’était pas très facile alors que dès les premières lignes les « pourquoi », « comment » surgissent dans votre esprit comme un raz-de-marée. Et ce n’est pas près de se calmer, loin de là ! C’est même une sacrée houle qui s’abat.

C’est en tout cas la première impression que j’ai eu et qui n’a fait que se confirmer tout au long de ma lecture. Mais surtout une lecture qui devient de plus en plus addictive au fil des pages et que c’est bon ! J’ai ressenti comme un sentiment d’urgence à comprendre ces personnages que nous présentent l’auteure, à connaître davantage leurs vies, leurs blessures, leur passé, tout…

L’empathie m’a enveloppé tel un manteau et ne m’a pas quitté jusqu’à la fin.

Notamment parce que le thème de la guerre est abordée et qu’il fait malheureusement partie de notre quotidien, mais également par la détresse de Kate à son retour d’Alep. J’ai ressenti jusqu’au plus profond de mes entrailles ce que vit Kate mais surtout les conséquences qu’ont eu sur elle les évènements de son dernier voyage.

Parce que même en tant que reporter de guerre, elle est loin d’être épargnée par ce qu’elle voit au quotidien, sur le terrain.

Certes, nous en apprenons par petits bouts, lorsqu’elle a ses « visions » liées à son stress post-traumatique mais également lorsqu’elle se rappelle de ce qu’il s’est passé à Alep et encore une fois, des conséquences que cela a engendré à ce jour. Tout ce côté reporter de guerre, traumatisme, les scènes très imagées sont comme des fissures qui constitue le personnage mais également l’histoire.

Parce qu’après tout, l’enfant qu’elle voit est-il réel ou invente-t-elle ces choses ?

C’est dans ce tourment d’indécisions que l’auteure nous met et surtout nous laisse. En effet, avec les flash-backs et le moment présent, j’ai eu cette sensation d’avancer à petit pas et du coup d’être confiner dans les incertitudes de Kate et la vie qu’elle a laissé en Angletterre, notamment à Herne Bay, où vit encore sa sœur et son beau-frère. Je me suis sentie enlisée avec elle dans ce désespoir latent dont elle essaie de se défaire tant cela peut impacter son quotidien.

Et puis on apprend à connaître chaque personnage, principalement Kate et Sally. Et encore une fois, j’ai trouvé que Sally avait vraiment quelque chose à apporter.

Que je le dise dès maintenant, on apprend très vite qu’elle est alcoolique et quelque peu à la dérive. Habituellement, c’est le genre de comportement qui m’horripile, encore plus lorsque c’est le personnage principal. Mais pour le coup, il y a ce p’tit truc qui fait que c’était supportable et que je n’ai pas eu envie de lui claquer des baffes dès le début.

Elle ne m’a pas laissé indifférente, je l’ai même apprécié sur certains aspects, notamment lorsqu’on en apprend plus sur son enfance, avec Kate, qui n’a pas été la plus gaie du monde. Quand je vous dit, le sentiment d’urgence d’en savoir plus sur tout le monde, c’est vraiment une sensation qui m’a collé à la peau tout du long tant elle permet de mieux comprendre certains actes, certains comportements.

Et puis, plus on en apprend, plus on en redemande. Et surtout les petits turn-over qui sont mis en douceur mais qui vous feront l’effet d’un coup dans la poitrine… Il m’ont mis dans des états… parce que même si des hypothèses se forment dans ma tête, la plume de l’auteur est diablement efficace.

Alors attention, il ne faut pas s’attendre à de l’action à tout bout de champs. Non là ce serait plutôt démêler le vrai du faux, une angoisse latente qui monte crescendo jusqu’à atteindre le point culminant. C’est aussi voir la psychologie de chaque personnage et les répercussions que cela a sur leur quotidien. C’est ce sentiment d’impuissance face à ce qu’à vu Kate en Syrie, face à ce que vit Paul au quotidien au côté de Sally, et ce que cette dernière s’inflige sans pouvoir s’arrêter. Ce sont toutes ces petites choses qui crée une atmosphère particulière qui ne vous lâchera pas jusqu’à la fin… Surtout à la fin!

Et quelle fin ! J’ai adoré. Il n’y a pas d’autres mots. Je ne veux pas en dire plus mais le premier ressenti qui m’est venue c’était la jubilation. Vraiment. Rien que d’écrire mon avis j’en ai encore le sourire aux lèvres. Nuala Ellwood nous a fait un coup de maître comme j’aime et juste pour ça je ressors le « oh purée de petit pois c’est un truc de dingue! ». (remplacez les noms de plats parce ce que vous voulez bien entendu :p).

En bref, un livre « truc de dingue », qui vous fera ressentir tout plein de choses. Une intrigue finement menée, qui va vous donner envie de tourner les pages jusqu’à la dernière.

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Chronique de Diana :

Voici un roman déstabilisant qui montera en tension et angoisse au fur et à mesure des pages. J’ai au début pensé que ce n’était qu’un récit psychologique mais détrompez-vous ce thriller va vous perdre avant de vous révéler ses secrets les plus sombres.

Déjà par sa composition. L’auteure a choisi de nous montrer 2 points de vue et une dernière partie de conclusion. Nous commençons par Kate, grand reporter de guerre, reconnue dans son milieu, elle revient dans sa ville natale pour la succession de ma mère décédée. On se retrouve directement plongé dans la psyché de cette dernière et on comprend assez vite qu’elle souffre d’un syndrome post traumatique. On est tout de même perturbé par les événements sans comprendre la chronologie. J’ai longtemps hésité entre savoir si Kate était juste perturbée ou bien si elle avait totalement basculé dans la folie. Entre visions et flashbacks le moment présent et le passé semblent se mélanger.

Nous passons ensuite par le point de Stella, la jeune sœur de l’héroïne. Mère de famille et mariée, elle jalouse sa sœur et elle a sombré dans l’alcool alors que son mariage avec Paul semblait parfait sur le papier. Peu cohérente car toujours sous influence, elle s’apitoie sur son sort, la perte de sa fille tout en sachant que son mari est une personne formidable. Pourtant elle s’interroge sur certains faits évoqués par Kate et sa défunte mère.

Et enfin le dénouement, complètement impensable. On découvre l’atrocité de la situation et comment la manipulation peut vous pousser à l’extrême dans un comportement. Je ne vous donnerais pas les clés, sans cette apothéose de la découverte ce récit perdrait de son attrait.

Chaque partie est propre à la personnalité qui l’incarne. C’est d’ailleurs avec brio que l’auteure nous plonge dans cette intrigue. Chaque aspect est bien développé si bien qu’on ne sait pas à quoi se raccrocher ni à quoi s’attendre pendant la lecture. Les points de vue des sœurs restent vraiment centrés sur le psychologique, l’action n’est que racontée mais jamais vécue. C’est assez déroutant sachant que les personnages féminins ne sont pas montrés sous leur meilleur jour. Cependant, on se pique au jeu de mener l’enquête.

Nuala Ellwood semble capable d’explorer les méandres de l’esprit de ses caractères. C’est d’ailleurs l’atout premier de cette ficiton. Elle nous propose une version et ensuite une version sous un autre angle, jamais rien ne semble s’accorder au premier abord. La plume est fluide et son style assez détonant dans ce genre. Une belle découverte et un lecture agréable qui mérite qu’on aille jusqu’au point final.

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