CELL 7

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Date de parution 28 sept. 2016 | Archivage 31 oct. 2016

Résumé

On vient de l'apprendre : Jackson Paige, l'ancienne vedette de télé-réalité, a été assassiné.

La coupable, restée sur les lieux du crime, a déjà tout avoué. Il s'agit de Martha Honeydew, seize ans.

En vertu de la loi des Sept Jours de Justice, Honeydew a été placée en détentioin dans la Cellule 1 du couloir de la mort. C'est la première adolescente à être jugée par le système Chacun Sa Voix, dans lequel c'est vous, chers téléspectateurs, qui décidez du sort des accusés.

Chaque jour, elle avancera d'une cellule, vers la Cellule 7, où votre vote déterminera si oui ou non elle doit être exécutée.

21 millions de jurés.
1 prévenue.
7 jours pour revenir sur ses aveux.

La vie ? La mort ? à vous de juger !

On vient de l'apprendre : Jackson Paige, l'ancienne vedette de télé-réalité, a été assassiné.

La coupable, restée sur les lieux du crime, a déjà tout avoué. Il s'agit de Martha Honeydew, seize ans.

En...


Formats disponibles

FORMAT GF cartonné
ISBN 9782012205789
PRIX 18,00 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

Attention, roman sous tension ! Peut causer des insomnies, car impossible de le reposer. Véritable page turner. Ne pas laisser à la portée des adeptes du « encore un chapitre et j’éteins ». Lire de préférence sur un jour de congé, si vous le commencez le matin, risque d’absence au travail injustifiée.

Une nouvelle forme de justice populaire guidée par la télévision

Bien, après ces consignes utiles, croyez-moi, passons en revue cette nouveauté Hachette intitulée Cell 7. Nous sommes en Grande-Bretagne dans une époque visiblement très proche de la nôtre. Le système judiciaire traditionnel a été aboli. Désormais, avocats et procès ne sont plus légion, et un jury populaire décide si le prisonnier doit vivre ou mourir. En sept jours. Sept cellules différentes pour l’accusé. Plaidoyer ? Circonstances atténuantes ? Présomption d’innocence ? Tout cela n’existe plus. Même sans aveu, c’est départ à la cellule 1 et jugement en une semaine. Comment ? Et bien… grâce à une émission façon télé-réalité où une présentatrice sans scrupules expose le cas en question (et soyons honnêtes manipule l’opinion), jour après jour jusqu’au jour J. Comment juger ? En votant par téléphone ou SMS, un service coûteux, très coûteux. Alors quand une jeune fille de 16 ans entre dans la cellule 1 après avoir assassiné l’homme le plus populaire et « charitable » du coin, elle sait qu’elle n’aura plus que sept jours avant de mourir. Sept jours pendant lesquels le public pourra voter pour la voir vivre ou griller sur la chaise.

Tout commence quand Martha avoue avoir assassiné la personnalité intouchable de la ville, Jackson Paige. L’homme riche git à ses pieds, elle brandit l’arme et dit avoir commis le meurtre. Pour la police aucun doute possible. Pas d’enquête, pas besoin de chercher preuves ou mobiles, l’adolescente s’est confessée et a avoué son abominable crime. La voilà donc jetée dans la cellule 1 et star de l’émission de télévision qui incarne désormais la justice. Aux citoyens de décider du sort de la jeune femme. Le mobile n’intéresse personne, seules la mort ou la libération importent. Et dans ce mécanisme infernal où aucune défense n’est possible, la peine capitale l’emporte bien souvent. Martha s’affirme coupable, mais semble cacher beaucoup de choses. Le doute s’insinue rapidement dans la tête du lecteur. Pourquoi s’accuse-t-elle ? Qui protège-t-elle ? Très vite, nous comprenons qu’elle suit un plan, mais ce dernier reste mystérieux une bonne partie du roman. Pendant ce temps-là, le lecteur assiste à son tourment psychologique, à ses flash-back et ses conversations avec sa conseillère qui, elle, en est persuadée : Martha n’a pas commis ce meurtre. La tension monte au fil du temps, compte à rebours funeste et l’auteure plonge son lecteur dans l’absurdité d’une émission de télé-réalité clairement biaisée, vouée à faire du fric, de l’audience, mener à l’exécution pour obtenir encore plus d’audience et orienter les votes. Dans un moment où la justice s’avère plus pervertie que jamais, quel intérêt pour Martha de vouloir payer pour un crime dont elle n’est clairement pas coupable ? Les souvenirs de Martha nous guident, elle nous retrace sa sinistre vie et sa parenthèse romantique, seule lumière de son existence miséreuse.

Dystopie, système absurde et écart entre pauvres et riches marqué

Le concept de la justice incarne ici la trame majeure du roman, sa fondation. Pouvons-nous appeler cela une dystopie ? Clairement. Dans la ville, les riches sont très nettement séparés des pauvres. Ces derniers vivent dans une misère sans bornes, à base de trafic de drogues ou d’informations. Ce quartier se nomme les Tours, et Martha, notre jeune accusée, première adolescente dans le couloir de la mort en vient. Jeune femme discrète habitant seule, elle se révèle très vite courageuse, audacieuse et déterminée. Quand les mécanismes de son arrestation s’emboîtent, nous retenons notre souffle, trop stupéfaits par les informations et l’engrenage de cette société pervertie par l’argent. Les cellules et l’émission de télé-réalité autour de l’exécution potentielle d’une accusée qui ne peut plaider reflètent de manière saisissante les problèmes d’une société corrompue, pervertie et pourrie de l’intérieure que nous connaissons que trop bien. De façon exacerbée l’auteure nous peint un tableau bien sombre de ce qui pourrait advenir : la justice menée par l’argent, la corruption et les médias. La presse souveraine des procès qui s’incarnent par des votes aux SMS hors de prix. Qui a les moyens de payer pour voter et faire peser la balance de la justice d’un côté ou de l’autre ? Les riches. Peu importe si l’accusé est innocent, pourvu qu’il semble coupable, que son exécution arrange les plus aisés de la société et que l’audimat bat des records.

Les personnages de ce roman sont saisissants de réalisme. Très vite nous détestons cette présentatrice sur le déclin qui, sans aucun remords, oriente l’opinion des téléspectateurs dans l’unique but de faire de l’audimat. Si une jeune adolescente de 16 ans doit griller sur la chaise pour ça, soit ! L’audimat, rien d’autre ne compte. Manipulatrice et sachant orienter son discours, son pouvoir représente une réelle emprise sur les citoyens adeptes de l’émission de justice. Allant toujours plus loin dans le voyeurisme et la perversité, les producteurs du show repoussent les limites de la décence et tout simplement des Droits de l’homme. Atteinte à la vie privée, exposition médiatique totale de la vie des accusés, aucun droit de réponse… l’absurdité du système révolte le lecteur. La semaine de Martha, véritable compte à rebours, oppresse, met sous tension et fait tourner les pages à une vitesse folle. Martha restera une jeune femme un peu en retrait, mystérieuse. Si nous en apprenons plus sur elle à l’aide de ses flash-back qui surviennent de manière totalement inattendue pour le lecteur, ou ses hallucinations ou encore bribes de conversations avec sa conseillère, il restera difficile de véritablement l’approcher. Se protégeant en permanence, ne suivant que son plan elle incarne l’héroïne courageuse par excellence sans être une élue ou une personne totalement fiable pour autant. L’auteure nous exposera sa faiblesse, ses peurs, son humanité. La conseillère de Martha, Eve ne peut que toucher le lecteur quand il comprend son engagement dans la partie et ses failles. Même s’il demeure quasi impossible de sauver quelqu’un du couloir de la mort une fois le système en place, Eve comptera sur ses maigres ressources pour tenter d’éviter le pire.

Une société tombée dans le voyeurisme à l’extrême

Véritable critique d’une société voyeuriste, ce roman haletant met sous tension, mais pas seulement. En effet, bien que le lecteur veuille avancer pour connaître le dénouement et surtout les raisons de Martha, le livre permet de réfléchir sur des points importants de notre monde actuel. Après tout, ce système judiciaire populaire et ces votes au travers d’une émission de télé-réalité n’apparaissent pas si éloignés que cela de notre réalité. Il apparait indéniable que la presse, les médias orientent l’opinion. Ajoutez que dans le monde de Martha, seuls les riches peuvent s’offrir un abonnement à internet et vous comprenez le degré de perversion de sa société et de son système judiciaire. Information contrôlée en permanence, criminalité en baisse, mais innocents exécutés au bon vouloir d’un public que cela pourrait bien arranger… bienvenue dans le monde de Cell 7. Applaudissons l’auteure pour la fin inattendue et qui promet une suite sous très haute tension.


En bref :

Cell 7 met le lecteur sous tension dès le début au rythme d’un compte à rebours insoutenable et funeste. À l’aide d’un univers fascinant basé sur un système judiciaire remodelé et manipulé, l’auteure permet de réfléchir tout en découvrant l’intrigue et pourquoi notre héroïne s’accuse de ce crime. Télé-réalité et justice peuvent-elles aller de pair ? Cell 7, 7 jours pour le découvrir. Haletant !

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J'ai été attirée par la 4ème de couverture, qui m'a fait dire: Et pourquoi cela n'arriverait il pas dans le futur ? N'y a-t-il pas qu'un pas entre la surmédiatisation politique et la téléréalité politique comme proposée dans ce roman ?
C'est alors très intriguée que je me lance dans ma lecture et en ressors à deux doigts du coup de coeur !
Martha, seize ans, est retrouvée sur le lieu d'un crime, à savoir celui d'une vedette de la télé. Elle se proclame l'assassin de cet homme, alors qu'à priori rien ne la lie à lui. Toutefois, le système juridique "mort=justice", ne s'embarrasse pas de ces questions et l'emprisonne dans le couloir vers la mort qui durera 7 jours.
Nous suivons Martha de façon très proche, puisqu'elle s'exprime à la première personne. Elle nous fait part de ses doutes, ses peurs, de l'eau qui goutte dans sa cellule, de ses hallucinations provoquées par les gaz, de ses extrémités gelées par le froid, mais aussi de sa foi dans le changement dont elle entend être à l'origine. Car en effet, Martha a un but et c'est de voir s'écrouler le système de justice actuel, qui repose uniquement sur le vote des plus riches pour condamner à mort les plus pauvres. En effet, ce système qui se veut ultra démocratique puisque seul le peuple décide de la peine de mort des accusés, est aussi très inégalitaire car les votes par SMS, téléphone ou internet sont payants et qu'un citoyen a la possibilité de voter autant qu'il le souhaite ou plutôt autant que ses moyens financiers le lui permettent.
Ce roman est extrêmement addictif, j'en ai même rêvé la nuit, c'est pour vous dire !!! Il est impossible de ne pas le lire rapidement tellement il nous tarde de connaître le dénouement. Martha va t-elle être condamnée à la chaise électrique ???
Pourtant, j'expliquais en début de chronique que j'étais passée à deux doigts du coup de coeur. En effet, c'est bien la première fois que j'aurais voulu que ce livre soit un pavé ! Il m'a manqué beaucoup de précisions et d'approfondissement. Je pense que l'auteur aurait pu faire une vraie place à la romance entre Martha et Isaac et que cela aurait rendu le personnage de Martha un peu plus attachant. J'aurais souhaité également plus de flash-back sur le passé de Martha, ainsi que celui d'Ev sa conseillère juridique.
La fin du livre laisse entrevoir l'écriture d'un second tome, mais je n'ai pu malheureusement recueillir d'information à ce sujet.
En bref, un sensationnel roman d'anticipation, sur fond d'ambiance Young Adult très moderne.
Ne vous posez plus la question, courrez l'acheter

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Aucune

Dans la veine des romans de science fiction, celui-ci est facile d'accès pour quelqu'un voulant se lancer. en effet, nous sommes en Angleterre et seul le système judiciaire a changé : il n'y a plus de juges ni d'enquêtes. Ce sont les citoyens qui votent mais ce système "d'œil pour œil" a ses limites car l'écart entre les pauvres et les riches est conséquent menant donc à des inégalités notamment au niveau des votes : un riche peut votre plusieurs fois.
J'ai aimé suivre Martha et son évolution psychologiques dans les différentes cellules. Grâce à cela, j'en ai appris plus sur elle mais je regrette que l'auteur n'ait pas poussé plus loin la réflexion.
Néanmoins, le mélange psychologie et action est très bien dosé.

J'ai passé un bon moment de lecture.

Aucune
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Le résumé de ce roman m'a fait penser à un épisode de la série Black Mirror - si vous ne connaissez pas, je vous la conseille - et forcément, je n'ai pas pu résister longtemps avant de le lire.

Dès les premières pages du roman, l'héroïne Martha nous plonge au cœur de son enfer. Arrêtée juste après le meurtre de Jackson Paige, elle avoue aussitôt l'avoir tué. Le système judiciaire en vigueur à Londres n'est pas celui que nous connaissons. Les jurés sont les téléspectateurs de cette parodie de justice et ils ont sept jours pour décider de l'innocence ou de la culpabilité de Martha. Sept jours d'angoisse pour la jeune fille qui ressasse les événements dans sa cellule... Naît dans le mauvais quartier de Londres, elle sait qu'elle n'aura pas gain de cause mais à l'extérieur de la cellule, des personnages se croisent et tentent de l'innocenter.

Chaque jour, Martha change de cellule et chaque cellule se révèle plus petite que la précédente. Elle rencontre souvent une conseillère juridique qui ne veut pas abandonner Martha et qui cherche à comprendre les raisons qui ont poussé la jeune fille à passer à l'acte. Au fur et à mesure des pages, Martha se dévoile peu à peu et raconte par bribes le meurtre de Jackson Paige. Eve, sa conseillère, tente alors de rassembler les morceaux et sa recherche la mènera sur une piste bien dangereuse ...

Dans ce roman, j'ai apprécié les personnages et notamment Martha qui est loin d'être une jeune fille banale. Elle a vécu des drames dans sa vie qui ont fait d'elle la personne qu'elle est. L'histoire se lit très vite car le suspense devient vite insoutenable. Si la vérité nous apparaît clairement, les scènes centrées autour du plateau télé de l'émission Chacun sa voix sont vite perturbantes car les téléspectateurs sont manipulés du tout au tout par les médias.

En bref, ce roman fait réfléchir au sens même de la justice, sur sa forme actuelle et sur la forme particulièrement originale présentée ici par Kerry Drewery, l'auteur. La fin est ouverte et j'espère qu'une suite paraîtra pour dévoiler encore plus de choses sur cet univers perverti par les médias avides de spectacles.

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