Rue Jean-Pierre Timbaud

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Date de parution 27 avr. 2016 | Archivage 22 juil. 2016

Résumé

En 1995, l’auteure et son mari, tous deux journalistes, s’installent dans le xxe arrondissement. La diversité de ce coin de Paris leur plaît. Leurs enfants vont à l’école de la rue Jean-Pierre Timbaud – une école primaire catholique, mitoyenne d’un centre juif pour enfants handicapés et de la mosquée Omar, haut lieu intra-muros de l’islam salafiste. À travers eux, Géraldine Smith fréquente les parents : par exemple Bruno, ex-chanteur pour midinettes, compositeur de variétés ; la mère réunionnaise de Corenthin, agente des douanes ; le père de Jean-Moïse, chauffeur de taxi camerounais, résolu à sauver ses enfants des « mauvaises fréquentations », ou, encore, le père algérien de Massiwan, comptable au chômage et en panne d’espoir pour son petit garçon.
Mais la France « plurielle » manque chacun de ses rendez-vous. En classe, des enfants nés à Belleville se perçoivent, et sont perçus, comme Algériens, Camerounais ou Marocains ; dans la rue, des librairies islamistes évincent le petit commerce, y compris musulman ; une organisation prosélyte pakistanaise, le Tabligh, recrute chez les jeunes ; les regards des hommes en qamis jugent les femmes aux bras nus ; une mère en survêtement de sport est traitée de « pute » ; la fille au-pair australienne se fait agresser au moment de l’invasion de l’Irak. En 2007, quand les Smith saisissent une opportunité professionnelle en Amérique, ils partent sans regret. Géraldine emporte avec elle le récit inachevé d’un échec. Depuis, régulièrement, elle revient, revoit ses amis, interroge la directrice de l’école, d’autres habitants de la rue, et continue à suivre au plus près la réalité du quartier.

En 1995, l’auteure et son mari, tous deux journalistes, s’installent dans le xxe arrondissement. La diversité de ce coin de Paris leur plaît. Leurs enfants vont à l’école de la rue Jean-Pierre...


Formats disponibles

FORMAT Ebook
ISBN 9782234081680
PRIX 12,99 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

Ce bouquin, c'est comme une sorte de carnet intime tenu par l'auteure, Géraldine Smith. Elle nous fait part de tranches de vie du quartier dans lequel elle réside, Belleville à Paris. Belleville, c'est connu pour être un quartier avec une très grande mixité sociale et culturelle. C'est un peu comme une étude sociologique, une descente dans la vie "vraie" des gens. Sans fards, Géraldine nous permet de partager son expérience de vie.

Le récit abord un sujet sensible et "casse-gueule" que j'ai trouvé traité avec beaucoup de finesse, la plume de l'auteure est très juste et parfois acerbe juste comme il faut. Elle ne juge pas, elle se contente d'expliquer son quotidien et celui de ses enfants. Elle nous permet aussi de mieux comprendre comment un endroit dans lequel tout le monde s'entendait à merveille a petit à petit perdu de cette unité. Le changement s'est fait lentement et en douceur, sans que personne ne s'en rende vraiment compte. Elle nous explique par exemple que le vendeur de hot-dog a fini un beau matin par troquer son jean contre une tenue islamique, personne n'a vu venir le changement. Mais c'est comme ça, il est intervenu.

J'ai aimé découvrir la plume de Géraldine Smith que je ne connaissais pas. J'ai beaucoup apprécié son analyse de notre société en changement perpétuel, j'ai aussi beaucoup aimé qu'elle se contente de raconter le changement sans jamais prendre un parti, sans jamais juger. Elle nous permet de ressentir aussi la peur que certaines femmes ont maintenant lorsqu'elles se balladent seules dans les rues. C'est vraiment une analyse juste qui nous est proposée ici.

Un récit que je vous invite à découvrir sans attendre, un constat sans jugement sur notre société actuelle ...

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