Bellevue

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Date de parution 27 janv. 2016 | Archivage 27 mai 2016

Résumé

Alma se réveille à quatre heures du matin. Dans un hôpital psychiatrique.
Deux jours plus tôt, elle fêtait ses trente ans. Écrivain prometteur, Alma est une jeune Parisienne ambitieuse qui vit avec Paul depuis plusieurs années ; tout lui sourit. Et, d’un coup, tout bascule. Son angoisse va l’emporter dans une errance aussi violente qu’incontrôlable et la soumettre à d’imprévisibles pulsions destructrices.Que s’est-il passé pendant ces quarante-huit heures ?

Alma se réveille à quatre heures du matin. Dans un hôpital psychiatrique.
Deux jours plus tôt, elle fêtait ses trente ans. Écrivain prometteur, Alma est une jeune Parisienne ambitieuse qui vit avec...


Formats disponibles

FORMAT Ebook
ISBN 9782234079564
PRIX 7,49 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

Est-ce que la trentaine est un cap dangereux pour les femmes ? Est-ce à ce moment que tout bascule, les certitudes, le confort d'une vie facile ? Le roman déroule deux jours déjantés où l'héroïne rejette une vie a priori bien réglée, se jetant à corps perdu dans un délire d'autodestruction, de "dé-construction" : mutilation, alcoolisation massive, nymphomanie, jusqu'à assister à la mise en scène de sa propre mort dans un hôtel de luxe...
Une lente dérive vers la folie, un enfermement en hôpital psy qui sonne comme une pause, une rédemption, un temps pour soi loin du tumulte.
Un roman en apnée, qui se lit d'une traite, une plume alerte et intelligente qui décrit au plus juste le malaise, la chute, la pression des apparences et des convenances !

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Bellevue est le troisième roman de Claire Berest, jeune écrivaine française. Il est aussi émouvant que marquant, parfois même dérangeant. C'est en tout cas une très belle réussite.

Dès les premières lignes du livre, le ton est donné : ça sera brut, cru, inattendu, déroutant, sans fard. En général, ce genre d’écriture ne me plait guère, mais quelque chose me disait qu’il fallait que je lise cet ouvrage. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que j’ai bien fait.

Alma a 30 ans, vit avec Paul, possède un vrai ami, Auguste, toujours la quand elle a besoin. Sa vie est agréable : elle sort au spectacle, va au restaurant, part en weekend. Rien à redire de ce côté-là, et pourtant… un rendez-vous avec Thomas B., écrivain, éditeur, beau gosse, le jour de son anniversaire va tout chambouler et la faire basculer du côté obscur.

Crise de panique, angoisse incontrôlable, agressivité, violence (automutilation), « pétage de plomb » (son déchainement sur le portable de Paul est épique!), sexe (fréquentes crises de nymphomanie), alcool massif… Alma n’est plus elle-même durant 48 heures. Elle se réveillera à Bellevue, un hôpital psychiatrique. Pourquoi est-elle là ? que s’est-il passé ? Alma ne se souvient de rien.

Durant un peu moins de 200 pages, Claire Berest alterne entre le moment présent (le quotidien de Alma aux urgences psychiatriques) et les événements survenus durant les derniers deux jours. Alternant les rythmes, augmentant la tension, cette construction donne une vraie dynamique à la lecture en imposant son propre tempo. Elle entretient aussi pleinement le suspense. On ne peut lâcher le roman, on veut comprendre, on veut savoir et par conséquent, on tourne les pages rapidement. C’est une histoire qui se lit quasiment d’une traite. L'auteur a parfaitement su nous tenir en haleine et nous donner envie.

L’autre gros point fort de ce livre est la plume de l’auteur : si vive, intelligente, si sensible, si expressive, très explicite et visuelle. On ressent intensément ce que vit Alma. On souffre avec elle, on délire avec elle, … C’est oppressant et dérangeant tellement le style met à nu le personnage principal. On a l’impression de tout voir, tout savoir, tout vivre. C’est rare de telles émotions !

Il n'y a pas que des mots crus. En fonction des messages à faire passer, elle sait aussi être très belle, utilisant de longues phrases fluides, aux mots subtilement choisis qui nous font réfléchir, douter.

Elle est enfin acerbe et piquante pour dénoncer et faire passer des messages à propos de l’apparence, du sexisme, etc…

Je ne m’attendais pas à une telle expérience quand j’ai choisi de lire cet opus. J’en ressors conquis par Claire Berest que je suivrai dorénavant. Court mais intense et marquant, je vous conseille Bellevue, même s’il n’est pas destiné à tous, âmes sensibles ou fragiles, s’abstenir…

4,5/5

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Que se passe-t-il quand on passe le cap de la trentaine? Entre le regard des autres, l'attente de la société, son envie de changement et sa peur de vieillir, Claire Berest nous transporte dans le basculement de la vie d'une trentenaire. Si j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire au début, j'ai bien fait de persévérer car il m'a bien plu. Un livre que je vous conseille.

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C'est un livre remarquablement écrit et juste. C'est la première fois que je lis un roman aussi vrai sur le burn-out, l'univers psychiatrique et le monde littéraire germanopratin ! Et en plus c'est un formidable portrait de femme !

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Le roman s'ouvre sur Alma, une jeune femme 30 ans, qui se réveille aux urgences psychiatriques de Bellevue sans savoir comment elle s'est retrouvée là. Elle va essayer de se souvenir des 48h qui ont précédé son internement.

En couple depuis 5 ans avec Paul, Alma est une jeune femme écrivain qui donne des cours et occupe un emploi de serveuse pour survivre.

Alma se souvient qu'elle s'est réveillée le 4 juin, matin de ses 30 ans en trouvant tout ce qui l'entoure complètement étranger, comme spectatrice de sa propre vie. La veille, une attaque de panique l'avait déjà submergée. Ce jour anniversaire de ses 30 ans va devenir le jour d'un véritable pétage de plombs.
Elle détruit l'ordinateur de son compagnon "je détruis pour détruire", se rend à un rendez-vous professionnel avec le célèbre écrivain Thomas B, jeune éditeur - auteur en vue puis entame une errance pendant laquelle elle succombe à toutes ses pulsions, dépense tout son argent en alcool et hôtel de luxe, passe de bar en bar... Elle se rend compte de l'absurdité de sa conduite mais continue à agir par impulsion."Heureuse d'être dominée par une autre, qui se retrouve aux commandes. Je ne suis plus Alma, ou alors je suis complètement Alma, enfin."

La peur du cap de la trentaine, âge où l’on est "jeune et vieille en même temps", l'insatisfaction de sa relation de couple, un certain milieu littéraire qu'elle veut fuir, une rencontre avec Thomas B. et Alma va se laisser envahir par de puissantes pulsions destructrices, tout va basculer très vite…

Ce roman est captivant, on ne peut pas le lâcher car on a très envie de savoir ce qui arrive à Alma, de tenter de la comprendre... Le récit est fait d'alternance de chapitres à l'écriture et aux rythmes complètement différents. Une écriture vive, oppressante, crue parfois dérangeante dans les chapitres relatant sa dérive pendant deux jours et une écriture lente et calme dans ceux où elle décrit l'univers qui l'entoure aux urgences psychiatriques.
Un roman saisissant et dense qui se lit d'une traite.

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Merci aux éditions Stock et à NetGalley pour ce service presse numérique.

J’avais entendu parler de ce livre quelques fois depuis sa sortie, et j’étais très intriguée par la quatrième de couverture. J’ai bien aimé la lecture de ce livre, que j’ai lu d’une traite d’ailleurs (long trajet en train aidant). Après tout, dès les premières pages, on est entraîné par l’histoire et on envie de découvrir pourquoi et comment Alma se retrouve en hôpital psychiatrique. Même si on craint un peu la réponse en même temps qu’on la désire.

Le roman alterne entre des passages où Alma est à l’hôpital, et ceux du passé, qui commence deux jours auparavant et progresse au fur et à mesure pour expliquer l’internement d’Alma. Tout semble aller plus ou moins bien – ma lecture du roman me fait nuancer le « tout lui sourit » de la quatrième : Alma a tout de même des problèmes d’argent, elle n’est pas parfaitement heureuse dans sa vie de couple et elle est victime d’angoisses assez importantes. Et puis, le jour de son anniversaire, pour ses trente ans, tout bascule. Alma semble perdre toute notion de responsabilité (voire moralité) et plonge dans un « délire » empêtré d’angoisses oubliées, d’alcool et de violence envers elle-même.

Le livre est résonnant de réalité, avec une plume qui se lit vite, sans être dénuée de poésie parfois, même si je ne suis pas du tout fan des passages très crus, qui me semblent inutiles.

Pour les personnes qui préfèrent avoir des trigger warnings, le livre aborde bien sûr l’internement en hôpital psychiatrique mais pas seulement, il y a aussi des scènes d’automutilation et des scènes de sexe dont le consentement est douteux, au vu des quantités d’alcool absorbées par les personnages…

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Quand Alma se réveille, elle ne sait pas où elle se trouve. Il ne faut pas trop pour reconnaître que c’est un hôpital psychiatrique. Mais pourquoi se trouve-t-elle là ? La dernière chose dont elle se souvient, c’est son anniversaire. Pendant son séjour, elle essaie de récapituler ce qui s’est passé : son rendez-vous avec Thomas B., l’hôtel de luxe Lutetia où elle a loué une chambre pour trois jours, les veines coupées dans la salle de bains…. Mais quel était le moment décisif ?
Claire Berest raconte l’histoire d’une jeune femme qui semble être toute normale, avec des problèmes et soucis que tout le monde connaît. Trouver un emploi fixe qui paie le loyer, vivre dans une relation stable qui promet un avenir, savoir qui on est ou qui on aimerait être. Ces questions fondamentales peuvent mener à des conflits internes insolubles qui finissent dans des troubles profondes. L’auteure arrive à bien dessiner comment un personnage tout à fait normal peut finir dans un hôpital psychiatrique. Les pensées d’Alma sont faciles à suivre et loin d’être folles et quand même voir comment elle à un certain point n’arrive plus à les contrôler et perd tout contact avec la réalité est bien compréhensible. C’est le point le plus fort du roman, tout est authentique, rien ne se passe sans raison et motif. On suit Alma, voit comment elle se jette dans le néant sachant qu’à un tel moment, personne ne peut la sauver. La limite est parfois très fine entre normalité et maladie.

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