Le silence

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Date de parution 6 janv. 2016 | Archivage 26 sept. 2016

Résumé

« J’aime le vin parce qu’il m’est étrange, parce qu’il m’est familier, parce qu’il est incompréhensible et fabuleux. J’aime le vin parce que je ne peux m’empêcher d’aimer les hommes.
Dans ma cave, il n’y a pas de vin. Il n’y a que d’heureuses espérances. »J.-C. Pirotte
Si l’ombre et la mort planent dans ce magnifique récit posthume, on n’y ressent nulle plainte, on est invité à la célébration du paysage et du souvenir chers à l’auteur.

« J’aime le vin parce qu’il m’est étrange, parce qu’il m’est familier, parce qu’il est incompréhensible et fabuleux. J’aime le vin parce que je ne peux m’empêcher d’aimer les hommes.
Dans ma cave, il...


Formats disponibles

FORMAT Ebook
ISBN 9782234081482
PRIX 8,99 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

« Il est notable qu'un des derniers textes écrits par Jean-Claude Pirotte ait pour titre Le silence. Après tout, n'est-ce pas là le lieu extrême du langage que nous aspirons tous un jour à atteindre quand, dépouillés des mots laissés au fil des pages, nous pressentons que le livre suivant ne sera que blancheur et paroles dissoutes. »

C'est avec ce paragraphe que Philippe Claudel débute son hommage en préface de ce dernier roman de Jean-Claude Pirotte, décédé en 2014. Ce court roman écrit en 2011, par un homme de poésie, est une sorte de recueil, de témoignage de vie, de jeunesse, de mort un peu aussi. Jean-Claude y raconte ses expériences, son travail dans les vendanges et décrit superbement les paysages. Le vin et la littérature sont les maîtres de ce récit construit en courts chapitres et laissant libre court aux pensées de l'auteur. Le travail ciselé des phrases, la construction du roman, la finesse de l'écriture trahissent le grand poète qu'était Pirotte. Je me suis laissée bercer par ce récit mélancolique, simple et exigeant qui réunit les deux passions de l'auteur :

« Mes amis lisent peu, sinon des romans de gare, les jours de pluie. Ce que je dois à la lecture, le trouvent-ils dans le vin ? Je n'ai pas leur expérience atavique de la vigne. Ce paysage, il a beau m'être le décor d'une vie, me reste justement assez étrange pour m'inspirer le songe d'un ailleurs qui serait ici. Je me sens en quelque sorte dépositaire de nombreux ailleurs possibles, dont la perfection me satisfait en me torturant parfois comme une douleur dentaire. Je m'éprouve vivant dans la mesure où ces ailleurs me protègent de je ne sais quelle débâcle de l'âme. Et les mots qui me viennent, je le soupçonne, ne disent hélas que trop peu ce qu'ils seraient affectés à dire Le démon du vin – j'entends l'être familier, intime, qui habite la vigne – a-t-il quelque parenté avec celui de la littérature ?»

Je vous recommande la lecture de ce petit condensé de poésie.

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