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Couverture du livre pour Contrapaso

Contrapaso

Tome 1 - Les enfants des autres

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Tome 1 de Contrapaso
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Date de parution 12 sept. 2025 | Archivage 5 sept. 2025

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Résumé

RÉÉDITION SOUS LE LABEL AIRE NOIRE

Contrapaso, comme un chant à deux voix : une enquête au long cours, à contretemps, magistralement orchestrée sur près de 150 pages par Teresa Valero.


À Madrid, en 1956, à la rédaction de La Capital, tout semble opposer Léon Lenoir, le jeune reporter fougueux qui vient de débarquer de Paris, et Emilio Sanz, un vétéran des faits divers, aguerri aux pratiques de la presse dans cet état policier. Ces deux-là ont en commun ce besoin de vérité chevillé au corps et les quatre vertus désignées par Camus qui permettent au journaliste de rester libre même en dictature : la lucidité, le refus, l'ironie et l'obstination. Aidé par la charmante Paloma Rios, illustratrice, le duo remonte la piste d'un meurtre pour découvrir le sort des femmes victimes de la dictature au lendemain de la guerre civile.


Avec son suspense et ses rebondissements de grand spectacle, le polar perce surtout le mystère des théories racistes et déterministes de l'idéologie fasciste, en mémoire des crimes de la dictature, dans la perspective de l'héritage.

RÉÉDITION SOUS LE LABEL AIRE NOIRE

Contrapaso, comme un chant à deux voix : une enquête au long cours, à contretemps, magistralement orchestrée sur près de 150 pages par Teresa Valero.


À Madrid, en...


Formats disponibles

FORMAT GF cartonné
ISBN 9782808513043
PRIX 25,00 € (EUR)
PAGES 152

Disponible sur NetGalley

NetGalley Reader (PDF)
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Chroniques partagées sur la page du titre

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Une enquête historique ? je dis oui ! En commençant cette BD, j'ai tout de suite été fasciné par l'histoire, l'enquête, l'humour que dégage Emilio. Et puis, je n'ai plus du tout compris. Deux enquêtes se chevauchent, deux histoires, des noms, des lieux. Il y a eu un trop plein d'informations que je n'ai pas su comprendre. Il y a des termes historiques que je ne connais pas, une politique d'époque que je n'ai pas compris. Je pense que cette histoire manque d'informations pour des personnes qui comme moi n'ont pas appris l'histoire espagnole.

J'ai adoré les illustrations, très fidèles et très réalistes.

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Faits divers et censure sous la dictature espagnole

Madrid, 1956. L'Espagne durant l’après-guerre, la dictature. Un jeune reporter fait ses premiers pas dans un journal accompagné d’un vieux vétéran des faits divers. Très opposés, ils ont en commun leur intégrité et leur désir de faire entendre la vérité. Leur enquête va les amener à découvrir le sort de certaines femmes dans un pays pour qui valeurs morales et apparences se confondent.

Contrapaso – Tome 1 : Les enfants des autres

Teresa Valero (scenario dessin)

Dupuis

Le + : une réussite graphique tout en immersion dans une époque

Le - : très dense, il faut s’accrocher un peu au début pour bien comprendre qui sont les personnages (mais on y arrive, pas de soucis)

Teresa Valero signe ici une œuvre de fiction basée sur des faits réels qui a nécessité d'importantes recherches préalables. Elle en témoigne d’ailleurs à la fin de l’album. C’est sous le prisme du faits divers qu’elle nous embarque dans son récit et donne à voir un certain regard sur la société espagnole de cette période.

L’un des sujets de cet album est l'information comme moyen de résistance : face à la suppression de la liberté de la presse, un journaliste peut-il rester libre ? Vaste question à laquelle les deux journalistes répondent dans leurs péripéties en mettant en acte la citation de Camus « oui par la lucidité, le refus, l’ironie et l’obstination ».

L’enfermement des femmes dans leur statut d'épouses, de filles, de sœurs, la domination de la médecine mais aussi le regard porté sur l'homosexualité, ce sont aussi tous ces aspects que l’enquête des deux journalistes va nous permettre de découvrir au fil des pages.

Graphiquement, une belle réussite ! Idem pour la colorisation ! Le trait minutieux fourmille de détails et l’immersion est totale. Là encore, Teresa Valero raconte en fin d’ouvrage comment elle s’est prise la tête pour être au plus près des lieux et de la réalité. Pour le lecteur, le rendu est bien là !

Ce premier volume est une réédition réalisée par Dupuis sous son label “Aire Noire” dedié au polar. Cet album a valu à l'artiste le prix Mor Vran BD du Goéland Masqué et le prix BD Hors les murs 2022. Sortie du tome 2 le 12.09.25, simultanément au 1er tome.

Une remise en lumière judicieuse !

merci Netgaley et Dupuis pour cette lecture marquante

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Une plongée dans l'Espagne franciste, sa censure,ses vols d'enfant etc...
Un traitement graphique adapté et des personnages forts, un très bon roman graphique

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Après avoir vécu en France, Léon Lenoir revient à Madrid en 1956. Il a été embauché dans un journal et va vivre chez son oncle, un général franquiste. Il va faire équipe avec Emilio Sanz, un vétéran des faits divers.
Le récit est très dense, proposant plusieurs intrigues, dont certaines vont se recouper, pour nous offrir une plongée dans le régime franquiste et ses idées plus que discutables. On enchaine les révélations, on suit les journalistes dans leur enquête qui va les mener à découvrir les dessous d'institutions qui ont pignon sur rue. C'est prenant et haletant.
Côté personnages, difficile de ne pas s'attacher à ce duo de journaliste (complété plus pas par l'illustratrice Paloma Rios), croqués avec talent et plein de leur contradiction. La galerie de personnages secondaires est tout aussi intéressante et permet d'étoffer l'intrigue. L'album se conclut sur un cahier très enrichissant, retraçant tant la genèse de l'album que ses sources d'inspiration.
Pour les dessins, c'est aussi une grande réussite. Mais je n'en attendais pas moins de Teresa Valero (déjà à l'oeuvre dans la très réussie duologie Gentlemind). le trait est précis, détaillé, avec un rendu un brin vintage. Un vrai régal pour les yeux.
Un excellent album qui ouvre une trilogie avec une intrigue principale bouclée, tout en laissant certaines choses en suspens. le deuxième tome sort en septembre, j'ai hâte de voir comment la suite va être menée.

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Que c'est dur de parler en quelques lignes d'un album aussi riche, aussi dense, aussi prenant!
Quel travail de Teresa Valero… on le comprend mieux en lisant le cahier final et la préface de Pierre Christin. Un travail historique énorme et précis, un travail fidèle sur les personnages, les lieux… pour une fiction proche de la vérité !
Le dessin est vif, vivant, expressif (difficile de ne pas penser à Guarnido), les cases sont d'une richesse… trop parfois, on peut s'y perdre dans les personnages, les dialogues… Ce sera là le seul bémol à ce premier tome qui commence par un meurtre et finit par un autre !
Ce roman noir à la sauce franquiste mérite qu'on s'y plonge…. Reste plus qu'à attendre la suite en relisant ce tome 1, sûr d'avoir loupé tant de choses !

Comment dit-on en espagnol ? Flechazo !?

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« Face à la suppression de la liberté de la presse un journaliste peut-il rester libre ?
Oui, répondait Camus, par la lucidité, le refus, l’ironie et l’obstination. »

Madrid, Février 1956. Emilio Sanz, journaliste à la rubrique Fait divers du journal La Capitale, est appelé par l’inspecteur Casado sur les bords fleuve où le corps d’une femme a été retrouvée. La Police décide rapidement qu’il s’agit d’un suicide, mais Sanz, aidé par un jeune journaliste franco-espagnol, Léon Lenoir, va mener l’enquête malgré tout. Les deux journalistes vont déterrer un sombre secret datant de … 1939.

Teresa Valero raconte à travers l’enquête de deux journalistes les difficultés de la presse espagnole à parler de la vérité pendant la dictature de Franco. Elle plonge le lecteur/ la lectrice dans une période sombre de l’histoire de l’Espagne avec sa censure, ses luttes estudiantines et la répression policière des manifestations par la Police. On voit même une scène de torture.
L’histoire commence avec une morte dont les stigmates posent questions au vétérans des fait diversiers du journal la Capitale. L’enquête permet à l’auteure d’aborder des thématiques dures : L’eugénisme, l’adoption forcée, l’enlèvement d’enfants, les femmes dans les prisons de Franco et la censure.
On sent les nombreuses recherches faites par l’auteure pour que le dessin et le scénario soient les plus proches de la réalité. Ce qui fait froid dans le dos !
J’ai aimé le trait et le dessin de Teresa Valero. La palette de couleurs permet de comprendre les flash back en fonction des personnes qui nous livre l’histoire par bribe. L’histoire commence sur des couleurs plutôt sombres et s’éclairent au fur et à mesure de l’enquête. Les planches vers la fin du roman graphique ont une couleur violine absolument vibrantes.
Cette histoire a fait écho aux Aventures de Boro Reporter photo de Frank et Vautrin qui se déroulent peu ou prou à la même période, avec l’histoire d’amour entre les deux cousins, la propension de Léon à se mettre dans le pétrin pour comprendre le fin mot de l’histoire.
Enfin, Teresa Valero rend un vibrant hommage au courage de certains journalistes de la période Franquiste, qui ont malgré tout réussi à contourner la censure.

"[...] les journaux clandestins manuscrits rédigés par les détenus (et les détenues) dans les prisons franquistes. L'information comme résistance."

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