"Partout le même ciel" de Hajar Bali est un roman captivant de la rentrée littéraire 2025, qui explore les thèmes de l'identité et de l'exil. L'histoire suit plusieurs personnages aux parcours touchants, chacun portant le poids de son passé et cherchant sa place dans le monde. L'écriture de Bali est à la fois poétique et incisive, utilisant des métaphores puissantes et des descriptions évocatrices qui enrichissent le récit. Les interactions entre les protagonistes révèlent la complexité des relations humaines, mêlant mélancolie et espoir. L'auteure aborde les notions de racines et d'appartenance avec une sensibilité rare, évitant les clichés. Ce roman invite le lecteur à réfléchir sur sa propre identité et sur les liens qui nous unissent.

Une plume poétique, douce, forte, engagée, une rencontre atypique, un trio attachant, l’Algérie et ses tiraillements, émancipation et traditions, la révolte en bruit de fond, résistance amour blessures et construction. Je me suis laissée cueillir et porter par ce style leurs histoires. Première fois que je lis cette auteure et sûrement pas la dernière. Merci pour cette belle découverte.

Algérie. Wafa est une jeune fille qui prépare son bac. Adel, quant à lui, est un jeune homme en marge, commettant régulièrement des larcins. Ils sont amoureux, et ensemble, il vont décider de voler une vieille dame. Lorsque Slim, le fils de cette dernière les découvre, il ne va pas les dénoncer. Il va plutôt se mettre en tête d’aider ces jeunes gens à retrouver le bon chemin.

J’ai beaucoup aimé ce roman, et pourtant, il m’a fallu quelques pages pour rentrer pleinement dans cette histoire. Les personnages sont remarquablement dépeints, avec leurs défauts, leurs doutes mais également leur force.

Slim est à n’en pas douter le personnage le plus complexe du roman, en constante dualité et tiraillé par divers sentiments. Le jeune homme s’évertue du mieux possible à aider les deux jeunes gens, et cela va changer son quotidien.

Peu à peu, je me suis laissée embarquer dans ce roman aux multiples questionnements, et j’ai su apprécier la finesse avec laquelle l’auteure sonde les sentiments de ses personnages. Elle place son intrigue dans un contexte particulier, c’est très intéressant à lire.

La plume de l’auteure m’a beaucoup plu. Avec un style parfois poétique, elle a réussi à me captiver, même si cela m’a pris quelques pages au début. Les chapitres courts rythment l’histoire. J’ai particulièrement apprécié le schéma narratif, qui alterne les divers points de vue des protagonistes.

Un roman très intéressant, captivant. À découvrir.

Au départ, j’ai eu du mal à entrer dans le récit. Puis, peu à peu, je me suis laissée happer par les personnages, leurs tourments, leurs blessures, et la tristesse qui imprègne leurs vies. La romance entre les protagonistes n’est pas au centre du récit, mais elle en constitue le point de départ, avant de s’effacer doucement pour laisser place à quelque chose de plus profond, une véritable réflexion.

Je préfère ne pas en dire davantage pour ne pas gâcher les nombreux rebondissements, mais j’ai été sensible à la finesse des critiques sociales et à la diversité des points de vue qui traversent le roman.

Le rythme est lent, parfois contemplatif, mais chaque mot semble être choisi avec soin, ce qui rend la lecture à la fois exigeante et captivante.

Partout le même ciel s’adresse aux amateurs de littérature blanche, qui poussent à penser, à ressentir et à s’interroger longtemps après avoir refermé le livre.