Serrer les dents

Voici le deuxième volume des aventures de Mina Lacan (et désormais de son équipe), première profileuse de la gendarmerie. Une des deux autrices est elle-même profileuse à la gendarmerie et s’inspire donc largement de son expérience professionnelle. L’action se déroule en 2004 ; on retrouve les personnages, dont la famille de Mina, du premier opus avec plaisir tant les intrigues qui les concernent apportent de la légèreté au roman. Et Mina a toujours des relations détestables avec son supérieur hiérarchique direct.

Cette fois, les enquêtes sont bien plus mises en avant que dans le précédent ; Mina et son équipe sont amenées à collaborer avec des sections de gendarmerie de la France entière pour tenter de débusquer des psychopathes. Quelques célèbres affaires criminelles du début du siècle dont, cette fois encore, évoquées rapidement par les autrices.

En bref, c’est un roman policier efficace, solidement ancré dans la réalité des procédures et du terrain. Les enquêtes prennent cette fois une place plus importante et c’est tant mieux. J’ajoute qu’il n’est pas indispensable d’avoir lu le premier volume (« avant que ça commence « ), sauf peut-être pour bien suivre les anecdotes de «  l’ineffable famille » de Mina.

Je remercie les éditions Black Lab et NetGalley pour cette lecture.

C'est la deuxième enquête de Mina Lacan, première profileuse de gendarmerie, à la tête d'une équipe d'analystes comportementaux.
Le ton est donné dès les premières pages avec deux femmes retrouvées mortes, ligotées dans leur maison incendiée en Alsace. Parallèlement à cette enquête, Mina doit aussi dresser le profil psychologique d'un criminel violant des jeunes filles un peu partout en France.
Mina Lacan est un personnage attachant et haut en couleur. Elle doit sans cesse montrer l'importance de son travail.
L'enquête est tortueuse et dirigée d'une main de maître. L'intrigue est intéressante et bien maîtrisée.
J'ai passé un très bon moment de lecture.

"Serrer les dents" est la deuxième enquête de Mina Lacan découverte deux ans auparavant dans "Avant que ça commence", même si chaque tome peut-être lu séparément sans aucun problème.

Une nouvelle plongée dans la folle vie de Mina Lacan, première profileuse de la Gendarmerie et le plaisir de retrouver son inénarrable jumelle Martha, sa famille hors norme, ses amis précieux, sa hiérarchie irascible…

Janvier 2004 : la gendarme Mina Lacan et son équipe d’analystes comportementaux sont dépêchés en Alsace sur le lieu d’un double homicide – deux femmes assassinées dans leur maison dévastée par un incendie criminel. Commence alors un minutieux travail d’élaboration du profil du tueur.

Dans le même temps, les profileurs sont appelés à la rescousse sur une affaire de viols en série entre Megève et Saint-Tropez.

Le tout nouveau groupe dirigé par Mina, de plus en plus sollicité par ses collègues enquêteurs, parviendra-t-il à faire matcher profils et suspects ?

Je remercie @BlackLab et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir ce thriller captivant.

Ce polar est ancré dans la réalité avec des techniques de profilages et des affaires inspirées de faits réels. Le personnage de Mina Lacan est une référence au lieutenant-colonel Marie-Laure Brunel Dupin, ce qui donne de l'authenticité et de la vraisemblance au récit. J'ai bien aimé la plume fluide et le ton ironique employé qui permet de donner de la légèreté à cette enquête tortueuse. Il y a un bon équilibre entre scènes cocasses et l'ambiance glauque des scènes de crime, ce qui rend la lecture agréable. J'attends le tome suivant avec impatience !

J'avais découvert cette autrice au travers de son premier roman " Avant que ca commence" je l'avais dévoré ! ( pour être honnête je le recommande a tous les clients qui veulent des livres sur les profileurs ! ), je me suis donc lancé dans son deuxième opus qui est aussi très très bien ! la mise en avant des enquêtes est plus importante que dans son premier et j'ai beaucoup aimé, il est ancré dans la réalité du terrain peut-être ce qui donne un véritable aperçu du travail.

Quel plaisir de retrouver Mina Lacan, première profileuse de la Gendarmerie, et son inénarrable sœur jumelle !

Dans ce deuxième volet, Mina se retrouve à la tête d’une équipe d’analystes comportementaux, qui a pour mission d’établir le profil psychologique de criminels, ce qui peut s’avérer fort utile lorsque aucune preuve directe ne permet d’identifier le ou les coupables, et ce en se basant sur les éléments de la scène de crime, les caractéristiques des victimes et le mode opératoire, entre autres.

Mina et son équipe sont dépêchés en Alsace sur le lieu d’un double homicide dont les victimes sont une tante et sa nièce, retrouvées la gorge tranchée et leurs corps à moitié calcinés, puis sollicités pour aider leurs collègues à mettre la main sur un violeur en série qui choisit ses victimes dans des boîtes de nuit branchées à Saint-Tropez, en été, et à Megève, en hiver, ainsi que pour aider à confondre un tueur pédophile qui sévit dans la région Nord. Malgré une hiérarchie réticente et prête à lui mettre des bâtons dans les roues, Mina parvient à faire ses preuves ; preuve en est le fax qui ne cesse de cracher des feuilles à longueur de journée et le téléphone de sonner.

Valérie Péronnet parvient haut la main à nous faire tourner les pages avec avidité, nous faisant (presque) oublier que ce livre, à l’instar du précédent, a pour but premier de retracer l’histoire du profilage en France par l’entremise de sa pionnière, Marie-Laure Brunel-Dupin, incarnée ici, si je puis dire, par le personnage de Mina Lacan. Le côté pédagogique et technique de la narration perd de sa rigidité au profit d’un humour décalé qui adoucit le récit, sans pour autant défigurer les faits réels ni travestir le caractère sérieux des différents métiers de la police.

Si les joutes verbales qui habitent le subconscient de Mina me font toujours autant sourire, ses rêves ne sont pas en reste.

Bref, vous l’aurez compris, ce fut pour moi, une fois de plus, une excellente lecture. Je vous conseille toutefois, si ce n’est pas encore fait, de lire d’abord « Avant que ça commence » avant d’attaquer celui-ci car vous risqueriez de trouver la narration un peu confuse, du moins jusqu’à vous y habituer, en ce qui concerne, justement, les discussions imaginaires entre Mina et sa sœur.