Le photographe des disparus

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Date de parution 22 févr. 2024 | Archivage 18 févr. 2024
Editions de l'Archipel | Romans historique

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Résumé

Lancashire, 1921. Francis, le mari d’Emily, n’est jamais revenu de la Grande Guerre. Comme tant de soldats, il est porté disparu, présumé mort. Malgré ses recherches, la jeune femme ignore ce qui lui est arrivé. Aussi l’espoir renaît-il lorsqu’elle reçoit la photo d’un homme qui lui ressemble à s’y méprendre.
Harry, le frère de Francis, arpente depuis la fin du conflit les champs de bataille du Nord de la France et de la Flandre. Il photographie les tombes de ceux qui sont tombés au combat, aidant ainsi leurs proches à faire leur deuil. Mais lui n’a toujours pas réussi à trouver la sépulture de son frère.
Leur quête commune rapproche Emily et Harry, qui s’étaient éloignés au fil des années. Et tous deux se retrouvent animés de sentiments complexes, envers Francis, l’un envers l’autre…
Hymne à ceux qui ne sont pas rentrés, ce premier roman inspiré de faits réels rend hommage à ceux qui ont survécu et ont eu tant de mal à reprendre le cours de leur vie.

Lancashire, 1921. Francis, le mari d’Emily, n’est jamais revenu de la Grande Guerre. Comme tant de soldats, il est porté disparu, présumé mort. Malgré ses recherches, la jeune femme ignore ce qui lui...


Ils recommandent !

Une histoire d’amour et de deuil qui n’est pas sans rappeler les romans de Maggie O’Farrell. Un premier roman qui a reçu un excellent accueil outre-Manche.

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FORMAT Grand Format
ISBN 9782809847406
PRIX 24,00 € (EUR)
PAGES 432

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Chroniques partagées sur la page du titre

"Le photographe des disparus" de Caroline Scott est un poignant premier roman qui nous plonge dans le douloureux après-guerre de la Première Guerre mondiale, à travers les yeux d'Edie et de son beau-frère Harry. Caroline Scott tisse avec brio une histoire captivante et émouvante, explorant les thèmes du deuil, de l'espoir et de l'amour dans le sillage de l'une des plus tragiques périodes de l'histoire moderne.

Le roman s'ouvre sur le dilemme d'Edie, confrontée à une photo de son mari Francis, présumé mort au front, qui ravive la douleur de la perte tout en allumant une étincelle d'espoir. Avec l'aide de Harry, photographe dévoué à la mémoire des soldats disparus, elle se lance dans une quête de vérité et de closure qui les mènera à travers les champs de bataille dévastés du Nord de la France et de la Flandre.

Scott excelle à dépeindre la complexité des émotions humaines face à la perte et au souvenir. L'utilisation de la photographie comme leitmotiv du roman est particulièrement poignante, symbolisant à la fois la préservation de la mémoire et l'acceptation de l'absence. La quête d'Harry pour photographier les tombes des soldats tombés est une métaphore puissante du deuil collectif et individuel, offrant un rare aperçu des efforts post-guerre pour commémorer et faire le deuil des disparus.

La relation entre Edie et Harry est finement ciselée, révélant progressivement des sentiments longtemps enfouis et des loyautés conflictuelles. Leur parcours, de la distance à la proximité, est rendu avec une sensibilité qui évite le mélodrame, préférant la nuance et l'authenticité. Scott ne se contente pas de narrer une histoire d'amour naissante; elle explore la complexité des liens familiaux et amoureux dans le contexte d'une guerre qui a laissé de profondes cicatrices.

Le roman est aussi un hommage aux survivants de la guerre, à ceux qui, comme Harry et Edie, ont dû apprendre à vivre avec les fantômes du passé. Scott parvient à capturer la dichotomie de l'après-guerre : le désir de se souvenir de ceux qui ont été perdus et la nécessité d'avancer.

"Le photographe des disparus" se distingue par sa prose élégante et son atmosphère immersive. Scott a un don pour évoquer les paysages et les émotions avec une précision qui transporte le lecteur dans le temps et l'espace. Le Lancashire et les champs de bataille européens deviennent des personnages à part entière, témoins silencieux des tragédies et des espoirs de ceux qui les arpentent.

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Au lendemain de la première guerre mondiale, Emily reçoit une lettre avec une photo de Francis, son époux, photographe, disparu en France pendant la guerre.
Est-il mort? Serait-il finalement en vie?
Elle se lance à sa recherche. Tout comme Harry, le frère de Francis.
Ce dernier est devenu photographe, photographe de disparus. A la demande des familles, il photographie les tombes de leurs fils, époux, quand il y en a une et sinon les lieux où ils auraient disparus.
Et les voilà, chacun de leur côté faire pour l'une, refaire pour l'autre le parcours qu'aurait suivi Francis dans l'espoir dans savoir plus. Ils croiseront d'autres hommes et femmes à la recherche de disparus ou en pèlerinage sur leur tombe.
Quant à Emily et Harry, cette quête leur apportera t'elle une réponse ou finalement ne vaut il mieux pour eux 2 ne rien savoir? Je vous laisse le découvrir.
Parallèlement, nous suivons Francis, Harry et Will, les 3 frères pendant la guerre.
Un livre hommage à ces anglais tombés au front.
Une photographie de la guerre mais aussi de très beaux clichés de villages dévastés, détruits où tout est à reconstruire, les murs des maisons comme l'âme du village.

Un très beau livre mais un peu lent et mou pour moi. La quête est longue et j'avoue avoir eu envie d'un peu d'action.

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En Angleterre, durant la Grande Guerre, trois frères, Francis, Harry et William, s’engagent dans l’armée et partent combattre en France en février 1916. William est tué dès la même année durant la bataille de la Somme. Francis est porté disparu, présumé tué à l’automne 1917 près d’ypres. Seul Harry, quoique blessé, survit au terrible conflit.
En 1921, Emily, l’épouse de Francis, reçoit une enveloppe contenant une photographie, le portrait d’un homme qui ressemble trait pour trait à son époux. Le cliché a été mystérieusement envoyé depuis la France, sans légende ni courrier d’accompagnement. Francis serait-il toujours vivant ? Avec espoir, elle décide de partir à sa recherche, bientôt rejointe par son beau-frère Harry. Ce dernier gagne désormais sa vie en photographiant les tombes des soldats tués à la demande des familles éloignées des lieux de sépulture.
Jusqu’où la quête des deux héros va-t-elle les mener ?

Au-delà de cette intrigue empreinte de mystère, au demeurant bien construite, le roman de Caroline SCOTT vaut par la description fidèle du climat de l’immédiat après-guerre.
Elle dépeint avec beaucoup de justesse et de sensibilité l’état d’esprit des survivants : certains restent sur les champs de bataille et ne peuvent « quitter la guerre », hantés par la mémoire de leurs camarades ou proches disparus ; d’autres culpabilisent d’avoir survécu.
Du côté des familles, le difficile travail de deuil est minutieusement décrit, ainsi que son impossibilité lorsque le proche est porté disparu, l’espoir de le retrouver vivant empêchant la famille de le débuter.
L’atmosphère des villes et villages détruits, des vestiges des combats, est restituée avec beaucoup d’émotion, notamment le silence pesant qui règne en ces lieux après tant de fracas et de douleur.
En contrepoint, l’autrice, qui semble avoir une excellente connaissance de cette période de l’histoire, évoque les débuts de la reconstruction et le retour progressif à une vie normale malgré la présence obsédante des trop nombreux morts.
Enfin, il nous faut saluer la peinture des scènes de combat qui, pour autant que l’on sache, ne sont que chaos, fureur et souffrance.

On referme ce livre avec une certaine difficulté à quitter les personnages, tous très attachants dans leur complexité psychologique, mais aussi les émotions très fortes que l’autrice sait communiquer à son lecteur avec un indiscutable talent.

En cela, elle rejoint d’autres ouvrages sur la même thématique comme « Le chagrin des vivants » d’Anna Hope, «Un long dimanche de fiançailles » de Sébastien Japrisot ou, plus récemment, « Le soldat désaccordé » de Gilles Marchand.

Un magnifique roman historique qui transporte le lecteur de l’Angleterre à la France dans une époque sombre mais pleine d’espoir, qui est aussi un récit poignant sur le travail de deuil et de mémoire et un livre hommage aux soldats tombés pendant la première guerre mondiale.

Je remercie vivement les Editions de l’Archipel et NetGalley pour l’envoi de ce livre plein d’humanité et d'émotion.

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"Le photographe des disparus" nous plonge dans l'atmosphère sombre de l'après-guerre. À travers l'histoire poignante d'Emily et Harry, deux personnages marqués par la disparition de Francis, le récit nous transporte dans une quête émotionnelle bouleversante.

Emily, déchirée par l'absence de son mari depuis la guerre, voit resurgir l'espoir lorsqu'elle reçoit une photo d'un homme lui ressemblant étrangement. Cette lueur d'espoir fait renaître en elle des émotions contradictoires, entre joie et peur de la déception. De son côté, Harry arpente inlassablement les champs de bataille, capturant en images les tombes de soldats pour aider les familles à faire leur deuil. Mais malgré ses efforts, il n'a toujours pas trouvé la tombe de son frère, laissant en lui une blessure profonde.

La rencontre entre Emily et Harry, marquée par la douleur et la réconciliation, les amènent à revisiter leur passé et à renouer des liens fragilisés par les épreuves. Les sentiments complexes qui les animent envers Francis et envers eux-mêmes témoignent de la profondeur de leur souffrance et de leur résilience.

Avec une écriture délicate et empathique, l'auteure rend un vibrant hommage aux victimes de la guerre et à ceux qui ont survécu, mais ont eu tant de mal à se reconstruire. Le roman nous plonge au cœur des tourments et des espoirs de ceux qui ont vécu l'horreur de la guerre, nous invitant à réfléchir sur la force de l'amour, de la résilience et de la mémoire.

"Le photographe des disparus" est un roman poignant, captivant et émouvant, qui nous rappelle que les cicatrices de la guerre sont profondes et indélébiles, mais que l'amour et la compassion peuvent guider vers la guérison. Une lecture bouleversante qui résonnera en moi pendant longtemps.

Je remercie vivement les éditions de l'Archipel et NetGalleyFrance pour l"envoi de ce roman.

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Quel bonheur que Caroline Scott ne se soit pas cherchée "un vrai travail", comme elle l'indique dans ses remerciements à ses parents, car cet ouvrage méritait vraiment de voir le jour.

Caroline Scott a un réel talent pour rendre la mélancolie de ses personnages, décrire l'attente, l'entre-deux et les désirs contraires. Son oeuvre est infiniment contemplative, pleine de descriptions délicates, de fleurs, d'odeurs et de lieux. On s'attendrait à un ouvrage plus violent, compte-tenu de son sujet: Le photographe des disparus parle de la première guerre mondiale et de ses morts, ainsi que de ceux qui sont restés disparus, ni vivants, ni tout à fait morts. Emily et son beau-frère recherchent son mari, ou plutôt sa tombe, car tant qu'ils ne l'ont pas trouvée, il reste un dernier espoir, une chance infime qu'il ne soit pas en terre.

La plume de Caroline Scott est empreinte d'une réelle poésie. Elle dépeint avec beaucoup de justesse l'ambivalence des sentiments de ses personnages, la volonté mais aussi la crainte de savoir. Elle parle aussi de ceux qui restent, de l'après. Au delà des pertes humaines, elle témoigne des souffrances individuelles de ceux qui restent, des traumatismes et de la difficulté à reprendre sa place dans une société qui n'a pas attendu que les soldats envoyés au front retrouvent leur place.

On suit donc Harry Blythe, le frère du disparu tout au long du roman, qui photographie les lieux et les tombes en France, sur commande des familles de soldats tombés au combat. L'appareil photo sert l'ouvrage comme outil de réflexion, immortalisant des moments saisis à travers le temps, durant et après la guerre, tout comme la plupart de ses personnages semblent hors du temps, piégés dans un passé qu'ils ne peuvent oublier et qui les empêche d'avancer. Elle relate très bien le sentiment de culpabilité des survivants et leurs questionnements incessants.

J'ai été touchée par la délicatesse de cet ouvrage, son rythme lent et la réalité qui en émane. J'espère pouvoir lire d'autres oeuvres de Caroline Scott. Je remercie très chaleureusement Netgalley et les Editions de l'Archipel d'avoir bien voulu mettre gracieusement à ma disposition une copie virtuelle de ce petit bijou en contrepartie de mon opinion sincère.

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Dans "Le photographe des disparus" de Caroline Scott, chaque page est un voyage émotionnel à part entière. Ce n'est pas un de ces romans que l'on dévore frénétiquement, mais plutôt un récit qui demande à être savouré lentement, phrase après phrase. Il faut du temps pour appréhender les sentiments profonds des personnages, pour pénétrer leur psychologie complexe. Il faut du temps pour se plonger dans cette époque troublée et singulière, pour visualiser les paysages déchirés par la guerre.

Il faut du temps, aussi, pour se confronter à la dure réalité de la recherche des disparus, pour se recueillir devant les tombes anonymes ou non, pour accompagner Harry dans sa quête inlassable et pour soutenir Emily et toutes ces femmes qui portent le fardeau de l'absence. Il faut du temps pour comprendre pleinement cette histoire, même si nous ne pourrons jamais réellement nous mettre à la place de ces soldats ayant vécu l'horreur de la Grande Guerre.

Heureusement, l'auteure est là pour nous guider, pour nous prendre par la main et nous aider à entreprendre ce voyage dans les méandres de l'histoire. Sa plume fluide et envoûtante nous transporte dans les paysages dévastés, dans les tranchées désolées, dans les cœurs brisés par la perte.

Personnellement, j'ai été profondément touché par ce roman. Les descriptions des lieux, tant pendant la guerre que dans l'après-guerre, ont résonné en moi d'une manière particulière, évoquant les tranchées que j'ai moi-même visitées à Ypres, un siècle plus tard, afin de voir les lieux ou mes deux grands-pères c'étaient battu. Cette connexion personnelle a donné une dimension supplémentaire à ma lecture, enrichissant mon expérience de ce récit captivant.

"Le photographe des disparus" est bien plus qu'un simple roman. C'est une ode à la résilience humaine, à l'amour et à la mémoire. Je recommande vivement ce livre à tous ceux qui recherchent une lecture riche en émotions, portée par une plume exceptionnelle. Il ne faut pas oublier, même si en 2024 il n'y a plus d'anciens combattants.

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"Le photographe des disparus" nous emmène à la fois dans le Landcashire et dans le nord de la France où les stigmates de la Première Guerre mondiale se font encore sentir. Un récit d’ambiance qui alterne entre deux époques 1917 et 1921, entre les horreurs de la guerre et la reconstruction des familles qui cherchent désespérément la vérité sur leurs proches disparus au front.

Francis, n'est jamais revenu de la guerre, laissant derrière lui un immense vide. Lorsque Emily reçoit une photo d'un homme ressemblant à son époux, l'espoir renaît en elle, même si elle sait que cela pourrait simplement être une illusion. En parallèle, Harry, le frère de Francis, arpente les champs de bataille en France et en Flandre, photographiant, à la demande de familles en deuil, les tombes des soldats tombés au combat. Sa propre quête pour retrouver la sépulture de son frère disparu le rapproche inévitablement d'Emily.

Ce roman est plus qu’une simple histoire d'amour ou de recherche de vérité, il explore les profondes cicatrices laissées par la guerre et surtout la notion de culpabilité par rapport aux disparus. Harry et Emily ont-ils le droit de s’aimer ?

Le récit est lent, délicat et reflète la lourdeur du deuil et de la reconstruction. L'absence d'action trépidante permet de mieux saisir les émotions et les relations complexes des personnages. La beauté de la couverture renforce l'impact de ce roman, qui rend un bel hommage à ceux qui ont combattu lors de cette première guerre.
#Lephotographedesdisparus #NetGalleyFrance

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En 1921, en Angleterre, Francis, le mari d’Emily est porté disparu, présumé tué pendant la Grande Guerre. Seulement, il n’y a pas de tombe, pas de preuves qu’il soit mort ou encore vivant. Un jour, elle reçoit un courrier anonyme avec la photo d’un homme qui ressemble trait pour trait à Francis. Ainsi, l’espoir renaît dans son esprit. En parallèle, Harry, le frère de Francis, devenu photographe à la fin de la guerre, se prend pour mission de photographier les tombes des soldats tombés au combat afin que les familles puissent faire leur deuil. Après plusieurs années, même lui, n’a toujours pas retrouvé celle de son frère. Ils vont ainsi tout faire pour remonter le fil de ce qui a pu se passer en octobre 1917 et découvrir la vérité. Il se pourrait que cette enquête commune leur fasse découvrir des sentiments inattendus aussi bien envers Francis, qu’entre eux.

Ce roman est bouleversant. Il est vraiment différent de ce qu’on peut lire habituellement sur cette période. Les chapitres sont courts, les points de vue s’alternent entre Harry et Emily, ce qui rend la lecture fluide. On suit leur quête en 1921 avec des flashbacks en 1916 et 1917. Il faut vraiment bien suivre, parfois je me perdais sur la temporalité. La plume de l’autrice détaille avec justesse la vie d'après-guerre, les villages détruits, les sentiments si difficiles des survivants, la vie qui se reconstruit petit à petit. L’ambiance est très bien décrite sans être trop difficile à lire. Il y a tellement d'émotions dans ce roman, on ne peut qu’être touché face à une histoire comme celle-ci. C’est une véritable quête de la vérité où l’amour triomphera jusqu’au bout. Je tiens à souligner le travail de recherche historique de l’autrice qui a dû être considérable pour être aussi fidèle dans son texte. Même si j’ai trouvé parfois quelques longueurs dans l’histoire, avec un manque d’action, le chapitre d’après me replongeait dans l’histoire et me donnait toujours envie de lire la suite. J’avais d’ailleurs beaucoup de mal à le lâcher tant j’avais l’envie et le besoin de connaître moi aussi la vérité. La fin est bouleversante et les larmes ont coulé. Je tiens à remercier infiniment Netgalley France et les éditions de l’Archipel pour leur confiance renouvelée à chaque demande que je fais. Je ne suis jamais déçue et je passe toujours des moments de lecture riche en émotions.

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Je remercie Netgalley et les Editions L'Archipel pour ce SP.

Je lis très peu de romans sur la 1ère Guerre Mondiale, mais ce roman, inspiré d'histoire vraie est un coup de coeur.

On repart en France, avec Harry, le seul survivant de la fratrie, marqué par la guerre. il a un travail, prendre en photo les tombes des soldats , le dernier lieu où ils ont été vus, pour leur famille, afin qu'elle fasse leur deuil.

Mais dans le même temps, Harry et sa belle soeur Emily vont partir à la recherche de Francis, ils le croyaient mort, mais une photo à tout changer.
Savoir ce qu'il est devenu, en vie ou mort, une tombe, afin de faire son deuil, car on n'est pas sans savoir que des soldats furent disparus, on n'a jamais retrouvé leur corps, on n'a jamais pu les identifier.
C'est le plus horrible pour ces familles, de ne pas savoir.

Cette Guerre (comme toutes les guerres) a marqué les soldats, ils pensaient en 1914 que ce n'était qu'une question de qq jours, et non de 4 ans. L'horreur de la guerre, les actes, la guerre change les soldats et les jeunes qui se sont engagés ont perdu leur innocence. Ceux qui en sont revenus, blessés ou non ont été marqués moralement. Mais les survivants ont eu un devoir, ne pas oublier ceux qui sont morts pour leur patrie, pour la liberté.

Entre flash back et présent, on suit la quête d' Emily et d' Harry, on découvre des secrets enfouis, on découvre une famille détruite par cette guerre, on découvre des personnes qui essaient de s'en sortir, qui essaient de reprendre un tant soi peu une vie normale.

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Harry, 26 ans, est ancien soldat anglais de la guerre 14-18. Parti avec ses deux frères, il est le seul à être revenu. Le retour est difficile pour lui, la veuve de son frère ne peut pas faire son deuil, celui-ci étant "disparu". Il n'y a pas de tombe, il n'y a pas de certitudes. Harry et Emily entreprennent chacun de leurs côté un voyage dans le Nord de la France pour trouver des réponses, chacun animé de son propre chagrin. A sa douleur, Harry vient ajouter celle de familles qui comme Emily, n'arrive pas à avancer. Il photographie les tombes qu'il envoie au pays.

Le roman alterne entre deux époques. La majorité de l'histoire se déroule en 1921, en France, dans les ruines des champs de combats, et pendant l'année 1917, quand les frères sont au combat. C'est intéressant, on sent le désespoir de ces hommes envoyés au sacrifice, la folie qui s'empare d'eux et qui ne les quittera pas. L'après guerre se focalise sur le besoin de réponse des familles et la difficulté pour les survivants de reprendre pied.

J'ai trouvé l'intrigue originale, racontée avec beaucoup de pudeur, les personnages sont attachants. J'ai parfois eu un peu de mal avec l'écriture, j'ai trouvé que certains passages manquaient de fluidité, sans cela mon émotion aurait été beaucoup plus grande.

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Une histoire poignante et émouvante.
Ce roman décrit, avec beaucoup d'émotions, la souffrance des soldats de la Première Guerre mondiale ainsi que celle de leurs proches pendant et après le conflit. Ce roman change de ce que j'ai pu lire jusqu'ici sur cette période.
Les chapitres sont assez courts et alternent entre deux temporalités (année 1917 et année 1921). Le récit oscille également entre deux points de vue.celui d'Harry et celui d'Émily. Tout ceci rend donc la lecture très fluide.
Ce roman était impossible à lâcher tellement j'avais envie de connaître la vérité sur cette histoire.

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Le Photographe des disparus de Caroline Scott est un roman dont l’action principale se déroule en 1921 sur les champs de bataille de la Première Guerre mondiale du Nord de la France et de la Flandre. Emily, une jeune Anglaise, reçoit une lettre anonyme contenant une photo de son mari Francis disparu en 1917. Harry, un des frères de Francis, qui a aussi été soldat mais qui en est revenu, photographie à la demande de familles les tombes des soldats ou les lieux de leur disparition.
Ces 2 personnages vont partir à la recherche de Francis. Vont-ils le retrouver vivant ou seulement retrouver sa tombe ?
Le récit de l’auteure se déroule sur deux temporalités : 1921, bien sûr, lors des recherches de Harry et Emily ; mais aussi, le déroulé de la guerre à partir de l’engagement de Francis et Harry pour comprendre ce qui a pu arriver à Francis. On suit, par alternance, les recherches de Harry et celles d’Emily.
L’écriture de Caroline Scott est très agréable et elle a su retranscrire les paysages et la tension de cette époque juste après la fin de la guerre. Harry et Emily « se promènent» dans des lieux dévastés par les combats et rencontrent des personnages confrontés à la dure réalité de l’après-guerre. On sent que l’auteure a fait de nombreuses recherches historiques sur la Première Guerre mondiale afin d’alimenter son roman.
Beaucoup de sentiments et d’émotions sont retranscrits dans ce roman. Même si le sujet est tragique, on ne peut pas le lâcher car on a besoin de savoir où est Francis et que lui est-il arrivé.
Ce roman est très beau et touchera ceux qui aiment les romans de l’après-guerre.

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Le photographe des disparus par Caroline Scott, Éditions de l'archipel

1921, Angleterre : Emily reçoit une photo de son mari, soldat disparu présumé tué pendant la première guerre mondiale . L'espoir renaît.
Harry, le frère du mari d'Emily, lui, est revenu de la guerre. Depuis, il photographie pour les familles les tombes ou les lieux de bataille des soldats tombés au combat. Harry cherche en vain la tombe de son frère disparu.

Caroline Scott réussit, en alternant les chapitres se déroulant pendant la guerre et ceux après guerre, à nous embarquer et dans les tranchées et dans une France blessée tant au niveau humain qu'architectural.
Dans un pays où tout est à reconstruire, les personnages nous font visiter les villages rayés de la carte, les cimetières de soldats anglais. Nous faisons également connaissance avec des familles meurtries par la perte d'un père, d'un fils, d’un frère...
Toutes les descriptions sont vraiment très travaillées et méticuleuses. Caroline Scott a du faire un gros travail de recherches.
Ce roman est très intéressant historiquement malgré quelques longueurs dans le récit.

Un grand merci à #NetGalleyFrance et aux éditions l'Archipel pour l'acceptation de ma demande de lecture.

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"Le photographe des disparus" est un roman historique émouvant qui se passe au cours de la Première Guerre Mondiale : une histoire d’amour et de deuil qui n’est pas sans rappeler les romans de Maggie O’Farrell. Mais, c'est aussi un hymne à ceux qui ne sont pas rentrés : ce premier roman inspiré de faits réels rend hommage à ceux qui ont survécu et ont eu tant de mal à reprendre le cours de leur vie.

Lancashire, 1921.

Francis, le mari d’Emily, n’est jamais revenu de la Grande Guerre. Comme tant de soldats, il est porté disparu, présumé mort. Malgré ses recherches, la jeune femme ignore ce qui lui est arrivé. Aussi l’espoir renaît-il lorsqu’elle reçoit la photo d’un homme qui lui ressemble à s’y méprendre.

Harry, le frère de Francis, arpente depuis la fin du conflit les champs de bataille du Nord de la France et de la Flandre. Il photographie les tombes de ceux qui sont tombés au combat, aidant ainsi leurs proches à faire leur deuil. Mais lui n’a toujours pas réussi à trouver la sépulture de son frère.

Leur quête commune rapproche Emily et Harry, qui s’étaient éloignés au fil des années. Et tous deux se retrouvent animés de sentiments complexes, envers Francis, l’un envers l’autre…

Je remercie @EditionsdelArchipel et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir ce premier roman très prometteur.

La structure narrative est composée de deux parties dont la première, la plus longue, alterne entre présent (les recherches concernant Francis se passent en 1921) et passé (durant la guerre en 1916 à 1917). Il s'agit d'un roman choral à deux voix : celle d'Emily, l'épouse de Francis, soldat porté disparu depuis quatre ans et celle d'Harry, le frère cadet de Francis devenu photographe à son retour de la guerre. Emily et Harry vont tous deux partir à la recherche de Francis. Vont-ils le retrouver vivant ou simplement découvrir sa tombe ?

J'ai beaucoup aimé la prose poétique et le style fluide de l'autrice qui contrastent avec la description des lieux dévastés par les combats et la dure réalité vécue par les soldats dans les tranchées durant cette guerre. J'ai ressenti très facilement les sentiments qui agitent les hommes sur le front, les conditions inhumaines dans les lesquelles ils doivent survivre, leurs peurs, leurs doutes et leurs espoirs... La psychologie des personnages est bien détaillée, tout particulièrement grâce au personnage complexe d'Harry dont le lecteur perçoit le traumatisme subi et le sentiment de culpabilité du survivant.

Le rythme est assez lent dans la première partie, ce qui permet de percevoir l'atmosphère pesante qui oscille entre espoir de retrouvailles et désespoir de ne jamais savoir. La seconde partie est plus rapide car centrée sur le présent. Le récit historique laisse alors la place à une romance se dévoilant peu à peu au fil des pages grâce aux nombreux flashbacks qui nous révèle le déroulé des évènements qui ont mené à la disparition de Francis.

Un roman plein de pudeur très touchant qui plaira à ceux qui ont aimé le film "Un long dimanche de fiançailles".

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Une belle surprise pour cette lecture dont la manière de raconter de Caroline Scott m'a beaucoup touchée. La Première Guerre mondiale et ses conséquences sur les humains transcendent à travers les émotions des différents protagonistes et apportent un angle différent, original et avec beaucoup de pudeur de cette guerre à travers la recherche des disparus ou de leur dernière demeure loin de leurs familles. Ecrit avec finesse, subtilité, émotion et une fragilité unique qui transporte ses lecteurs dans un récit dont on est captivé jusqu'à avoir la réponse à nos questions, telles celles d'Emily envers son mari Francis. La photographie est le fil conducteur qui rattache tous les personnages vers le même but.

Comment faire son deuil, comment survivre à l'attente de réponses, à l'absence, aux questions des enfants ? Comment se reconstruire et avancer face à l'inimaginable ?

Une chronologie vient parfaire cette histoire. Un roman inspiré de faits réels qui touche en plein coeur. Un énorme merci à Mylène des Editions L'Archipel et à NetGalley pour cette belle signature qui je l'espère verra ses autres romans traduits en France.

Lancashire, mai 1921.

Quatre ans qu'Emily recherche la moindre information sur son mari Francis en France et en Belgique. Jusqu'au jour où elle reçoit une photographie de celui-ci alors qu'elle tentait de se faire à l'idée de sa mort.

Comment est-ce possible ?

Août 1921.

Harry Blythe croit voir sa belle-soeur Emily en la personne de Rachel West. Celle-ci espère désespérément retrouver la trace de son mari David porté disparu. Tout comme Emily qu'il compte retrouver.

A-t-elle retrouvé son frère ?

Boulogne-sur-Mer, août 1921.

Sur les traces de son frère Francis, Harry se souvient des moments passés ensemble avec leur autre frère Will. Derniers instants fraternels avant que la guerre ne les sépare.

Harry sillonne la France en prenant des photos à la demande des familles qui ont perdu leurs enfants, maris...

Arras, août 1921.

Emily se rappelle de sa rencontre avec son mari, huit ans plus tôt avant que la guerre ne le change à jamais.

Qui lui a envoyé la photo de son mari qui daterait vraisemblablement de l'après-guerre ?

Chacun va suivre des pistes, échafauder des hypothèses telles l'amnésie, une disparition volontaire...

Guillemont, Somme.

Survivre face aux horreurs de la guerre, quand la vie ne tient qu'à un fil et que l'amour pour la même femme vient bouleverser la relation de deux frères.

Harry et Emily sont-ils prêts à entendre la vérité ?

Rosières, août 1921.

La rencontre de Harry avec Gabriel Bouquet, chargé de la création du monument aux morts va faire remonter bien des souvenirs notamment sur le jour où il a vu les changements de son frère.

Que s'est-il réellement passé ? Harry tente-t-il d'occulter la réalité ?

Sait-il ce qu'est devenu son frère ?

Un amour avec sa belle-soeur est-il possible quand la guerre a tout bouleversé ?

Passé et présent se mélangent laissant le lecteur suivre le fil de leurs recherches avec une tension palpable. Les chapitres alternent entre Emily et Harry mettant le lecteur au plus près de leurs émotions.

On retiendra :

Plus d'un demi-million de tombes et plus de 1200 cimetières en France et en Belgique.
1923 : Expédition de plus de 4000 pierres tombales par semaine par la Commission des Sépultures de Guerre du Commonwealth.

L'amour de deux frères pour une femme au coeur de la Première Guerre mondiale !

Une plume magnifique au charme singulier et poétique oscillant entre pudeur, sensibilité, et émotions à travers une quête de la vérité qui conduira ses personnages à se reconstruire à travers la France de l'après-guerre !

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Un roman qui retrace la souffrance et les remords de ceux qui restent, autres victimes de la guerre.
Son frère est porté disparu en 1917. Il l'a laissé agonisant. Sa femme a reçu une photographie de lui sans aucune explication en 1921, l'espoir est-il possible ? A-t-il survécu ?
Les voici comme bien d'autres à la recherche d'un indice, d'une tombe. C'est dans un paysage de désolation, de villes détruites, sur les champs de bataille, en visitant les nombreux cimetières que cette longue quête se poursuit.
Il est parti avec ses deux frères, lui seul est revenu, il voudrait épargner sa belle-soeur mais face à ce qu'elle voit elle comprend la métamorphose de son époux et se sent coupable, il était détruit physiquement et moralement. Elle n'avait pas compris son silence, son attitude étrange.
Tout au long de leurs recherches une armada de « si » affluent à l'horizon. La culpabilité d'être vivant, les remords les rongent.
Il photographie des tombes et les derniers lieux mentionnés par les soldats à la demande des familles. Au fur et à mesure, il croisera des officiers qui n'ont pas supporté de perdre leurs hommes et qui restent pour leur donner une sépulture, reconnaître les corps si possible.
Malheureusement il reste trop de tombes avec inscrit : Connu de Dieu seul.
Un livre a l'atmosphère lourde, pesante, avec des retours en arrière et l'impression d'être plongé dans un monde où le temps ne s'écoule pas. Une lecture poignante, une découverte de l'enfer des tranchées et un devoir de mémoire.
#Lephotographedesdisparus #NetGalleyFrance

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Le mari d'Emily, Francis, est disparu lors de la guerre 1914-1918. Très amoureuse de lui, elle a du mal à admettre que son époux est bien mort. En effet, son corps ne lui a pas été rendu et elle n'arrive à faire son deuil. Reste toujours le fol espoir qu'il est quelque part et qu'il ne sait pas rentrer chez lui. Harry, le frère de Francis, aime prendre des photos et l'idée émerge qu'il aille à la recherche de la tombe de son frère pour en rapporter la photo. Un long voyage l'attend.
C'est un roman historique émouvant.
J'ai aimé la plume de cette auteure dont il transpire beaucoup d'empathie et d'amour. L'histoire d'Emily et Francis et Harry est jolie et tendre. Avant la guerre, ils étaient tous amis. Francis était très lié avec ses frères et ils vivaient juste à côté les uns des autres. Néanmoins Harry, éprouvait des sentiments pour Emily mais en secret. Le triangle amoureux apparaît doucement tout au long du chapitre. Un secret chaste, un amour platonique que ni Emily ni Harry n'osent s'avouer.
Les sentiments sont encore de présents après la guerre mais entre eux il y a beaucoup de tourments et de culpabilité.
J'ai aimé cette idée, j'ignore si c'est un fait réel ou fictif, qu'Harry aille photographier les tombes des soldats disparus pour les envoyer aux familles endeuillées. On se rappelle qu'à l'époque l'information était difficile à récupérer et les voyages très coûteux et compliqués à organiser.
Le triangle amoureux entre Emily et les deux frères est assez évident mais c'est joliment amené et traité.
Le sujet de ce livre m'a fait pensé à "un long dimanche de fiançailles" de Sébastien Japrisot que j'avais adoré lire.
Bref, c'est un livre historique que je recommande.
C'est un livre historique qui aborde un aspect

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