Jean de Florette

L'eau des collines, tome 1

Lu par Vincent Fernandel
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Date de parution 17 janv. 2024 | Archivage 23 févr. 2024
Audiolib | Littérature

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Résumé

Au village des Bastides Blanches, on hait ceux de Crespin. C’est pourquoi lorsque Jean Cadoret, le Bossu, s’installe à la ferme des Romarins, on ne lui parle pas de la source cachée. Ce qui facilite les manoeuvres des Soubeyran, le Papet et son neveu Ugolin, qui veulent lui racheter son domaine à bas prix.

Entre Ugolin, paysan pure souche, et Jean, le citadin qui pense mener une exploitation agricole grâce aux « statistiques », se noue une étrange relation, faite d’amitié, d’entraide et de non-dits. Habités tous deux par le mirage de la fortune, leur affrontement implicite mènera au drame…

Jean de Florette, publié en 1962, est le premier volume de L’Eau des collines, épopée provençale, inspirée par le film réalisé par Pagnol dix ans plus tôt, Manon des sources, l’histoire de la fille de Jean.

Les dialogues savoureux, la prose limpide et l’art du portrait de Marcel Pagnol font de ce roman une merveille qui traverse les décennies. Vincent Fernandel, comédien originaire du Midi, fait revivre ces personnages taillés à la serpe.

Au village des Bastides Blanches, on hait ceux de Crespin. C’est pourquoi lorsque Jean Cadoret, le Bossu, s’installe à la ferme des Romarins, on ne lui parle pas de la source cachée. Ce qui facilite...


Formats disponibles

FORMAT Livre audio, Intégral
ISBN 9791035414788
PRIX 22,95 € (EUR)
DURÉE 8 Heures, 30 Minutes

Disponible sur NetGalley

Application NetGalley Bibliothèque (AUDIO)

Chroniques partagées sur la page du titre

Quel plaisir de retrouver la langue de Marcel Pagnol que je n'avais plus lu depuis des années.
Jean de Florette : j'avais évidemment vu le film, mais contrairement à la plupart du temps, cela ne m'a pas gênée, peut-etre parce qu'il s'agissait d'une écoute, et que pendant toute celle-ci mes souvenirs des images du film se sont mêlés avec bonheur à la voix du narrateur. Et quel narrateur !
Il s'agit de Vincent Fernandel, petit-fils du célèbre acteur. j'ai beaucoup apprécié sa narration, où il met juste assez d'accent pour faire vivre cette Provence dans nos oreilles, mais sans que cela ne soit jamais exagéré.
Et chose étrange, alors qu'il est seul à lire, j'ai vraiment eu l'impression d'entendre Yves Montand et Daniel Auteuil. Il a su rendre à merveille les craractères de ces deux hommes et surtout celui d'Ugolin, obnubilé par son désir de culture d'oeillets, mais tiraillé par les sentiments d'amitié qu'il éprouve pour monsieur Jean, peu compatibles avec ce que lui impose le Papet.

L'histoire est connue, mais j'ai adoré l'écouter, et j'ai redécouvert la langue de Pagnol, ses descriptions de la nature et des hommes, et ses formules pleines d'humour. Un auteur à relire, sans aucun doute.

Quelques-unes pour le plaisir:
« Il y a trois façons de se ruiner : les femmes, le jeu et l'agriculture. L'agriculture c'est le plus rapide et le moins agréable ! »

« Dans la ferme, quatre hommes venaient de déposer Pique-Bouffigue dans son cercueil. Son visage était si propre qu'il en était méconnaissable, et prouvait clairement que sa dernière toilette avait été la première. »

« - Je parie dix francs qu'il t'a parlé de la routine.
- Qu'est-ce que c'est ?
- Un mot de la ville... La routine, ça veut dire ce que les vieux nous ont appris, et d'après eux, il faut tout foutre en l'air, parce que c'est pas moderne, et que maintenant on a inventé les miracles...
- Peut-être que c'est vrai ?
- de la pure couillonnade, dit le Papet. »

« J'ai pas de mulet, puisque tu me prêtes le tien. J'ai pas de poules ni de chèvres, parce que ça ravage tout. Je porte pas de chaussettes, parce que ça me fait des chatouilles. Alors, une femme, à quoi elle me servirait ? »

Merci à NetGalley et aux éditions Audiolib pour ce partage #JeandeFlorette #NetGalleyFrance

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Cette adaptation audio est extraordinaire ! Le texte lu par le comédien, Vincent Fernandel, suinte l'accent du Midi et vous transporte aussitôt vers la Provence, le soleil, la chaleur. Un bienfait appréciable en ce triste mois de janvier, gris et froid.
Un grand merci pour ça. ♡

L'histoire est ensuite un grand classique (à découvrir ou relire). Vous y croiserez le duo malfaisant des Soubeyran, le Papet et son neveu Ugolin, lesquels convoitent les terres dont un certain Jean de Florette est l'héritier. C'est un citadin un brin excentrique, débarqué avec épouse et fillette, affligé d'une bosse, mais déterminé à planter des courges et élever des lapins dans ce paysage rudimentaire. Il déborde de projets et d'un enthousiasme inébranlable. Cependant, il va également s'user à la tâche à force de traquer la moindre goutte d'eau au cours d'un été caniculaire et désespérément sec.

Le drame de cette histoire ? Jean ignore l'existence d'une source tapie sous ses terres. Celle dont est née l'appétence véreuse du Papet et Ugolin. C'est donc avec émotion et écœurement qu'on assiste à cette orchestration diabolique. Entre choc des cultures et manipulation sournoise, légère prise de conscience, soupçon de culpabilité et appât du gain. Quelle injustice. :/

Même si je connaissais déjà l'œuvre, j'ai pris un grand plaisir à replonger dans ce récit tragique. Un plaisir ô combien accentué par la prouesse du comédien. Le texte n'en est que plus chantant, poignant et vibrant. C'est simple, j'ai tout aimé : j'ai aimé les personnages et j'ai aimé les détester. J'ai aimé le charme pittoresque de la ferme des Romarins, la tendresse et le désespoir de la famille Cadoret. J'ai fini par couper tout lien avec le réel le temps d'écouter ce roman. C'était passionnant. Et je ne manquerai pas d'écouter Manon des Sources dès sa sortie le mois prochain.

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