Un papa (presque) parfait

Dans l'univers cocasse et décalé d'Emmanuelle Rey et Elisa Malan, les frontières de la normalité s'estompent pour laisser place à une aventure aussi hilarante que touchante. Dans "Un Papa (Presque) Parfait", les auteurs nous plongent au cœur de la famille atypique de Gabin et Clémence, où l'ordinaire prend des airs extraordinaires.

L'idée de recevoir un papa dans un colis pourrait sembler farfelue, voire même impensable, mais pour Gabin et Clémence, c'est une réalité. Ce papa, conçu pour être parfait sous tous les aspects, s'avère être la perle rare : expert en ménage, cordon bleu en cuisine, incollable sur l'univers des Pokémon, et doté d'un sens de l'humour inégalable. Les lecteurs se laissent emporter par le charme de cette famille singulière et les situations rocambolesques qui en découlent.

Cependant, le ton léger de l'histoire bascule lorsque le papa disparaît mystérieusement. La panique s'installe chez Gabin et Clémence, et avec elle, une série de questions palpitantes. Qui aurait pu enlever ce papa parfaitement adapté à la famille? Le récit se transforme alors en une enquête truffée de rebondissements, mêlant humour et suspense, pour découvrir l'identité du mystérieux ravisseur.

Emmanuelle Rey maîtrise avec brio l'art de créer des personnages attachants et dépeint avec subtilité les relations familiales. Les illustrations d'Elisa Malan ajoutent une dimension visuelle captivante à cette aventure loufoque. Chaque page offre un mélange harmonieux de texte et d'images, renforçant l'immersion du lecteur dans cet univers unique.

"Un Papa (Presque) Parfait" est bien plus qu'une simple histoire ; c'est une exploration de la notion de perfection, de la diversité des familles, et de l'importance des liens qui nous unissent. Embarquez dans cette folle quête pleine de surprises, de rires, et de moments émouvants, et découvrez que parfois, la perfection réside dans l'imperfection. Une lecture pleine de charme qui séduira petits et grands, invitant chacun à célébrer la richesse des différences qui font la magie de la vie en famille.

Une lecture jeunesse, ça faisait longtemps ! Un petit roman d’Emmanuelle Rey dont j’avais beaucoup aimé “L’incroyable évasion de Marguerite Chèvrefeuille”.

Ici, nous avons un petit roman d’aventure où il est question de papa parfait, de robot, de secrets et surtout de beaucoup d’amour !

Une histoire qui fonctionne bien, rapide à lire avec une écriture fluide parfaite dès la primaire. Je pense que ce roman d’aventure pourra s’inscrire facilement dans l’un de mes défis lecture pour les 6èmes.

Bref, j’ai passé un bon moment et je pense qu’il fera parti de ma prochaine commande. Ce roman sort mi-janvier !

Un matin, un gros carton est livré chez les jumeaux Gabin et Clémence. Et quelle surprise lorsqu'ils découvrent à l'intérieur... un papa. Un papa parfait, qui sait tout faire, drôle, fort, patient, fin cuisinier, et j'en passe. Tout va pour le mieux jusqu'au jour où il va disparaitre*
Un roman qui s'adresse à un jeune public, à partir de 10 ans. Un roman original, très agréable à lire et qui ne laisse pas le temps de s'ennuyer. On passe du rire et de la légèreté du début à un ton plus sérieux lorsque Sasha disparait. Au delà de l'histoire, l'autrice nous mène à nous questionner sur le statut de ces "parents parfaits", sur la traite de la condition des êtres humains.
De l'amour, du mystère, de la bienveillance. Tous les ingrédients sont là pour passer un bon moment.
Une belle lecture, que je conseillerai à mon fils quand il sera plus grand et en âge de le lire.
Petit clin d'oeil à la fin de l'histoire, que j'ai trouvée vraiment très drôle et parfaite pour clôturer ce roman.

Bonjour,

J’ai passé un très chouette moment à lire « Un papa (presque) parfait. C’est un roman assez court, accessible, pour moi, pour les huit ans et plus. La plume de l’auteure est drôle et poétique. Elle fait réfléchir les enfants sur des sujets sensibles comme les différences, les relations humaines (et non-humaines) et le consentement. Les enfants se retrouveront sans problème dans les caractères de Gabin ou de Clémence et chacun rêvera d’avoir un papa robot Sacha à la maison (tout en acceptant qu’il ait son propre libre arbitre).
Bref, un beau petit roman !

Clémence et gabin sont des jumeaux nés par insémination d'une maman célibataire. Un jour ils reçoivent par erreur un PP, un parent parfait, sorte de robot humanoîde auquel toute la famille s'attache. Et c'est là que l'aventure commence...
Un petit roman à la fois drôle et émouvant, qui pose des questions pertinentes sur ces évolutions technologiques.

J’ai beaucoup aimé. Ce roman est très original et très drôle. Vraiment très original avec un récit très bien mené. C'est de la grande littérature jeunesse. Je suis sûre que les enfants vont adorer. Je vous le conseille.

Imaginez-vous recevoir un jour un papa (presque) parfait à la maison ! Il range, fait le ménage et la cuisine, joue avec les enfants, va les chercher à l’école, connaît tous les noms des Pokémon, s’occupe du jardin, rend service aux voisins… c’est ce qui arrive à Gabin et Clémence. Emmanuelle Rey s’amuse dans ce roman jeunesse à faire une critique de la perfection parentale, à s’en questionner et nous montrer que plusieurs modèles peuvent exister.

J’avais adoré le précédent roman d’Emmanuelle Rey « l’incroyable évasion de Marguerite Chèvrefeuille ». Je reconnais être une adepte de son humour et de son imagination. “Un papa (presque) parfait” ne fait pas exception (le wagon pendant mon trajet en train aura eu droit à quelques rires.) Celui-ci m’a beaucoup plu pour son développement de la figure parentale appelée à être parfaite et pour cette famille très attachante.

Une famille atypique, certes, mais attachante
Emmanuelle Rey sait, en quelques pages, nous plonger dans son roman et nous présenter ses personnages. Nous prenons plaisir à suivre les aventures de Clémence et Gabin. Ils sont jumeaux mais sont, au final, très différents. Ils réagissent assez bien à la présence de ce papa (presque) parfait. Eux qui n’ont jamais eu de papa, c’est l’occasion d’expérimenter.
Ce qui est bien c’est qu’à aucun moment l’autrice nous laisse supposer que cette famille monoparentale manque d’un homme dans la famille. Ce papa devient avant tout un compagnon pour tous. Ne cherchez pas un discours qui explique comment une famille doit être composée. Chez eux la maman a décidé d’avoir des enfants seules. Et elle prend, au début, assez mal la venue de cet homme.
Pourquoi ? Parce qu’elle n’a absolument pas fait la demande d’avoir un parent parfait avec elle ! Tout simplement.

L’injonction à être un parent parfait (un papa (presque) parfait)
Sous couvert d’une aventure, Emmanuelle Rey nous parle de perfection parentale avec beaucoup d’humour. La maman des jumeaux jongle entre sa vie professionnelle et sa vie de mère (comme tout le monde dans le monde réel.) Sa mère, qui garde parfois les enfants, peut être qualifiée de grand-mère excentrique. Et les enfants sont heureux comme ça.
Mais il existe une injonction à être parfait et l’entreprise PP (parent parfait) surfe sur cette tendance. Une famille peut faire la demande de recevoir un parent parfait pour aider et accompagner. Et voici ce qui est attendu des parents parfaits :
« Le parent parfait intègre la famille qui en fait la demande. Il veille en premier lieu au bien-être, à la sécurité et à l’éducation des enfants. Le parent parfait n’élève pas la voix, ne se met pas en colère et règle les conflits avec calme et sagesse. Le parent parfait joue avec ses enfants, tout en étant capable de les guider avec autorité. Le parent parfait assure l’entretien de la maison, en plus de son travail si nécessaire, et cela sans jamais ressentir la moindre fatigue ou lassitude car le parent parfait n’a besoin que de deux heures de sommeil pour retrouver sa forme optimale. […] »(PAGE 28 DE “UN PAPA (PRESQUE) PARFAIT”)
Je n’ai pu m’empêcher d’y voir les injonctions dont je vous parlais. Et derrière tout ça se pose une question : comment peut-on définir ce qu’est la perfection ? car cette famille va apprendre à ce papa à être « moins parfait » et… je vous laisse découvrir.

Le conseil de la bibliothécaire : “Un papa (presque) parfait” peut se lire dès 9 ans et plus. J’ai développé le côté injonction à la perfection et modèle familial (car je l’ai lu en tant qu’adulte) mais il est surtout un super roman d’aventure pour les enfants. Ils vont devoir faire preuve de créativité et d’inventivité pour garder leur papa parfait avec eux et le sauver quand il sera kidnappé. C’est prenant et efficace.