Tempo

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Date de parution 3 janv. 2024 | Archivage 24 janv. 2024

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Résumé

Après Le chien de Schrödinger et Tant qu'il reste des îles, le nouveau roman de Martin Dumont. 

À trente ans, la vie de Félix, c’est Belleville, sa compagne et leur bébé. C’est, le soir, jouer de la guitare dans des bars avec l’espoir tenace de voir sa carrière solo démarrer. Car la gloire, Félix l’a déjà frôlée. Tous les quatre, ils avaient le talent, l’audace, l’osmose. Il y avait la fièvre, l’excitation et l’insouciance. Leur groupe a décollé, puis tout s’est effondré. Alors, arrivé en ce point précis où l’existence l’exige, Félix doit faire un choix : poursuivre encore le rêve ou changer de regard sur sa réalité. 

Après Le chien de Schrödinger et Tant qu'il reste des îles, le nouveau roman de Martin Dumont. 

À trente ans, la vie de Félix, c’est Belleville, sa compagne et leur bébé. C’est, le soir, jouer de la...


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FORMAT Grand Format
ISBN 9782383110224
PRIX 20,00 € (EUR)
PAGES 224

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Chroniques partagées sur la page du titre

Pour ma part,

La vie après la gloire. Inspirant et au plus près de la réalité de nos vies.

La plupart des récits racontent des "success stories": des histoires de gens partis de rien qui, grâce à leurs efforts et leur opiniâtreté, rencontrent la fortune.

Tempo n'est pas l'histoire d'un rêve, mais plutôt l'histoire d'une réalité : celle de tous les artistes en mal de vivre de leur art.

Le narrateur, Félix Pogam, est l'un deux.

Sa jeunesse avait été marqué par la création de son groupe de rock avec son meilleur ami Louis, à qui il doit sa passion pour la guitare, suivi d'Alex, la bassiste et de Rémi à la batterie. Contre toute attente, le band a super bien fonctionné : des cabarets, des concerts, des festivals et même l'enregistrement de leur premier album studio. Que de signes tangibles pour leur prédire une carrière à la Rolling Stones. Félix, lui, s'y imaginait déjà.

Puis un jour, la séparation et le retour à la réalité. Là-dessus, je ne vous en dis pas plus, vous le découvrirez en lisant le roman.

Non sans nostalgie, la narration oscille entre la rétrospective du groupe de rock : les années lycées et les tournées, et le présent qui se déroule fin des années 80 à l'époque où le paysage musical est en pleine mutation, notamment avec l'obsolescence des groupes de "garage rock"...

Cette histoire m'a captivée, grâce au style de l'auteur au plus près de la réalité de nos jours : une plume sobre, réaliste et des descriptions pleine de justesse. Tant et si bien que, même sans être guitariste moi-même, il m'a été aisé de m'identifier aux protagonistes : et que deviennent alors nos passions lorsque le temps passe, le vent tourne et qu'une montagne de factures nous attend ?

Les propos d'Hervé, l'un des personnages, m'ont été révélateurs et disaient en substance qu' il y a deux jours marquants dans la vie d'un peintre : le jour où il se rend compte qu'il ne sera jamais Picasso et le jour où il recommence à peindre.

Ce récit s'adresse aux guitaristes ex-rockstars, à toutes et tous les artistes et toutes celles et ceux qui, pour de multiples raisons, ont du reformuler leur ambitions mais sans jamais renoncer à la création.

J'ai a-do-ré, je recommande.

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Félix vient d’avoir un enfant avec Anna.
Il vit à Belleville dans un appartement un peu trop petite mais parfaitement situé au-dessus de La pieuvre, le bar du quartier dans lequel Félix a ses habitudes. Il y a même été serveur.
Félix est musicien et à près de trente ans, il veut encore y croire. Il s’accroche à l’espoir qu’un jour sa carrière décolle, comme elle l’avait commencé à la faire du temps de son groupe avec Louis.
Un groupe en devenir, séparé trop tôt.
Depuis, Félix vivote, joue dans les bars pour tenter de rapporter un peu d’argent pendant qu’Anna travaille aux urgences. Il est les rêves, elle est la réalité.
Arrivé à un moment charnière de sa vie, celui de grandir, il revient sur les instants clé de son passé musicale, éclairant d’un nouveau jour le présent.

C’est un très joli roman que nous livre Martin Dumont. Un livre qui sonne juste et résonne. Inutile de rêver d’être musicien pour comprendre ce à quoi s’accroche Félix. On a tous vécu cette passion qui grandit à l’adolescence et à laquelle on souhaite tout sacrifier dans l’espoir, un jour, d’obtenir la reconnaissance et pourquoi pas, le succès.
Et puis il y a un moment où l’on réalise que « l’on n’est pas Picasso » et qu’il faut grandir, calibrer ses attentes et ses espoirs. Alors on fait quoi ? Faut-il sacrifier ses rêves sur l’autel de la vie adulte ou a-t-on le droit d’y croire encore un tout petit peu? Peut-on rattraper sa chance une fois qu’on l’a laissée filer ?
Tempo raconte les amitiés fortes, l’absolu espoir que l’on place en l’avenir et l’amour de la musique.
Un amour simple, discret. Ici, point de héros du rock dépravé promis à un destin flamboyant mais un jeune homme comme tout le monde, simple et un peu frustré, qui rêve encore d’être choisi.
Cela raconte avec nostalgie et douceur ces artistes qui, malgré leur talent, sont restés dans l’ombre.
Une première lecture 2024 très réussie.

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Felix a connu un petit succès avec son groupe de musique juste après le lycée. Tout s'est arrêté au moment où tout aurait pu commencer, quand le chanteur/guitariste du groupe a quitté la France.
Une dizaine d'années plus tard, Felix a une femme et un bébé mais refuse de renoncer à la musique, convaincu qu'à force d'acharnement, son heure de gloire arrivera.
Un joli roman sur la difficulté de renoncer aux rêves qui ne se réaliseront jamais.

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C'était à la fin des années 1970, quatre lycéens montaient un groupe de rock et pendant quelques années ils vécurent pleinement leur rêve, se croyant déjà arrivés au sommet. 9 ans après la dislocation du groupe, on retrouve Félix, trentenaire, qui vivote en musicien solo, continuant à composer et chanter dans des bars. Comme beaucoup de musiciens dont les rêves se sont évanouis au fil des années, Félix qui vient de devenir père, entre dans une phase de doutes et de désenchantement. Il sait qu'il a du talent mais ce n'est plus la bonne époque pour ses textes intimistes.
Si Martin Dumont s'est inspiré de son expérience, ayant fait partie d'un groupe de musiciens à l'adolescence, le thème n'en est pas moins universel. La musique est au cœur du récit mais l'auteur nous parle aussi d'amour, de paternité et d'amitié. Chacun peut s'y reconnaître car quels qu'aient été nos rêves, peu d'entre nous les ont réalisés.
L'écriture est fluide. Le ton est tendre, pudique et nostalgique. Le rythme est donné par l'alternance de courts chapitres passant du temps groupe et de tous les espoirs, jusqu'à la chute, au temps du musicien solitaire et de ses doutes.
Après Le chien de Schrödinger et Tant qu'il reste des îles, Martin Dumont confirme son talent avec ce Tempo tout en délicatesse.

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Que reste-t-il quand les rêves s'éteignent ? Félix est musicien. Avec son groupe, ils ont touché du doigt le succès sans jamais réussir à percer. Avec son groupe, ils se sont aimés, ont vécu des choses folles. Quand il n'y a plus de groupe, Félix joue dans des bars où plus personne ne l'écoute, rentre frustré chez lui retrouver sa femme et son bébé.
Un très beau roman où on entend les riffs de guitare et où on s'émeut devant les moments charnières d'une vie.

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Après "Le chien de Schrödinger" et "Tant qu'il reste des îles", quel plaisir de lecture de retrouver la plume de Martin DUMONT. J'avais apprécié la lecture de ces deux précédents romans et j'ai beaucoup aimé celui-ci.
Une play list en fin de livre enrichit ce texte, sur le monde de la musique. J'ai beaucoup apprécié ce personnage de Felix qui nous raconte sa vie actuelle, il vient d'être père et vivote de petits boulots en petits boulots. Il est musicien et n'a plus de groupe. Il va alors nous raconter son adolescence, ses années lycée, les débuts de la musique avec des copains, la création d'un groupe qui a eu son succès public, puis la dissolution du groupe.
Au fils des pages, l'auteur nous entraîne dans le milieu de la musique , les prémices avec une sèche sur un banc face au lycée, puis grâce à des copains, un groupe se forme, des répétitions dans le local fourni par le lycée. Puis la musique prend beaucoup de place dans la vie, des radio crochets, des concerts dans des bars, dans des festivals, dans des salles plus prestigieuses. Puis un début de succès.
L'auteur nous raconte aussi l'amitié, le partage de passion, d'illusion mais chacun ne le vit pas pareil.
De belles pages sur les répétitions, sur les tournées, les concerts, mais aussi la solitude de Felix et son "combat" pour essayer de se relancer. L'auteur décrit le monde de la musique, son évolution (une scène impressionnante chez un gros producteur de musique, ou la découverte d'autres genres de musique (concert de rap)).
Un roman nostalgique, un beau portrait d'un homme qui essaie de rebondir, de beaux portraits d'amis et de belles pages sur Paris, les ciels observés de la fenêtre de son appartement, les nuits parisiennes, les soirées dans les bars concert
Une belle couverture avec ce micro, seul dans une salle d'enregistrement.
Martin Dumont confirme sa belle façon de nous raconter la vie, les espoirs, les déceptions de ces personnages. J'avais apprécié le portrait d'un père et son fils dans un "chien de Shrodinger" et sa description de la vie sur une île dans "tant qu'il reste des îles".
Le personnage principal de Tempo est touchant, sensible : de belles pages avec son jeune fils (un tour dans les rues de Paris la nuit pour essayer de l'endormir), avec des amis (beau portrait du patron du bar en dessous de son appartement, qui l'emploie de temps en temps). L'auteur parle aussi très bien des années lycée et des années 80. J'ai apprécié l'alternance des époques et une sorte de mystère, pourquoi le groupe a été brusquement dissous, que sont devenus les autres membres du groupe, pourquoi Felix a l'air d'être le seul à y croire encore en sa musique.
"çà dit qu'on n'y croit plus mais que ce n'est pas grave, qu'il reste quelques regrets et de beaux souvenirs. Surtout pas de remords." (p7)
Un texte nostalgique qui est l'un de mes premiers coups de cœur de cette rentrée 2024 et n'hésitez pas téléchargé la bande son, qui fait le plus grand bien !
#Tempo #NetGalleyFrance

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Que reste-t-il de ces beaux jours?

Martin Dumont confirme tout son talent dans ce roman dans lequel Félix se raconte. Ce musicien, qui vient de devenir père, se bat désormais pour assurer l'avenir de sa femme Anna et de son fils Élie. Si le groupe qu'il formait avec Louis, Alex et Rémi est remisé au rang des souvenirs, il rêve d’une carrière solo.

Quand il range sa guitare, après avoir joué quelques morceaux de sa composition dans le bar de son ami Kacem, Félix a le moral en Berne. On lui a dit et répété qu'il était un bon musicien, qu'il y avait quelque chose dans ses compositions et que sa maquette circulait. Mais il est désormais le père d'un petit Élie et se doit d'assumer cette charge trop lourde pour les épaules de sa femme Anna, qui après son congé maternité a retrouvé son boulot d'infirmière et accumule la fatigue.
Il sent bien que c'est sa dernière chance de rebondir, d'entamer une carrière solo, lui qui est passé tout près de la gloire avec son groupe.
Tout avait commencé lorsqu'il avait rencontré Louis, en seconde. Très vite, ils sont devenus amis, très vite il lui a fait aimer la musique, très vite il s'est mis à la guitare.
Quand Alex est arrivée, Félix s'est dit qu'une femme allait apporter des emmerdes. Mais au contraire, elle a su trouver sa place dans ce trio que Rémi est venu compléter. Il fallait bien un batteur pour réussir. C'était le temps des répètes dans une cave, c'était le temps des rêves...
«On s'imaginait sur une scène immense. Public en feu et colonnes d’amplis dans le dos. Louis faisait semblant de haranguer la foule tandis que je lançais des «Bonsoir!» et des «Merci!» aux murs à chaque fin de chanson. On bossait comme des dingues. On voulait progresser, constituer un set et se produire. Le samedi était le plus beau jour de la semaine. Une fois épuisés, on rangeait les instruments, on débriefait, puis on sortait faire la fête.»
En faisant alterner les chapitres dans lesquels Félix se remémore ces années où le groupe s'est construit, leurs premiers succès et leurs premiers excès et les chapitres où le père de famille sent une pression de plus en plus forte sur ses épaules, — «j'ai été assez patient comme ça, je ne veux plus attendre. Rien ne vient jamais et je ne peux plus jouer pour des gens qui s’en foutent. J'ai besoin de fric et peur de perdre Anna. Une trouille pas possible» — Rémi Dumont réussit à donner à ce roman une forte dimension nostalgique. Et nous rappelle combien nos rêves de jeunesse, une fois confrontés à la vie réelle, peuvent être difficiles à assumer. Mais aussi, comme le confie Louis à son ami, que les moments difficiles donnent du sens à tout. Ces moments «qui mettent en valeur le reste. Le plaisir, les frissons, le bonheur. Tout ce que l’on poursuit sans cesse. Et ce que l’on a vécu avant bien sûr! Il faut ça pour se rendre compte à quel point c'était fort. À quel point c'était grand.»
Si Félix est si attachant, c'est qu'il porte avec lui ses blessures narcissiques. Des blessures qui, si nous sommes honnêtes avec nous-mêmes, nous accompagnent aussi.
C’est sans doute aussi la raison pour laquelle ce roman nous touche autant. En le lisant, on ne peut s’empêcher de se demander ce qu'il reste de ces beaux jours. De nos rêves d’enfant. A quel moment la réalité de la vie nous a-t-elle rattrapée ? Nos choix ont-ils été judicieux ? Et si c’était à refaire ? Cette réflexion douce-amère sur les moments-clé d’une vie confirme, après Le Chien de Schrödinger et Tant qu’il reste des îles la place de choix que Rémi Dumont a pris au sein des romanciers contemporains.

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