Jeux de présence

Années 1965-1970 ; des jeunes en service militaire.

L’ambiance (lieu, époque) est décalée pour donner du recul au récit : la mise en scène de l’esprit de jeunesse curieux et désinvolte que chacun porte en soi pour trouver sa place ; et sa part d’inconnu : “être (présent) ou ne pas être (présent) ?”

Le cadre de cette question est une pension, annexe d’une caserne. Là, de jeunes adultes, officiers de réserve encore sans attaches familiales ou professionnelles s’amusent à créer des situations, des rôles ou des canulars. L’un de ceux-ci tourne à une absence qui restera inexpliquée, occupant les pensées et gâchant l’ambiance.

En différents chapitres - certains distrayants, anecdotiques, intimes, etc - sont racontés des moments de présence et les points de vue des intervenants. Une histoire à facettes qui peut aussi être lue comme le récit - longtemps après - par le narrateur de son apprentissage. S’accommoder d’une dette vis-à-vis de sa jeunesse ou l’oublier ?

L'auteur :
"Des activités commerciales à l’international m’ont fait me déplacer beaucoup , résider à l’étranger et avoir l’occasion de relations variées, d’observation et d’écoute de l’entourage. Au cours de longs voyages, lors des attentes ou pendant les soirées hors de chez moi ont été notées des remarques, des esquisses d’histoires ou de dialogues. Ainsi sont nés des projets de romans (5, chez Librinova) - mis en forme par la suite - tous différents, non biographiques; chacun laissant des situations ou personnages se développer par eux-mêmes. Alors, en quelques 200 pages, une voix leur était donnée pour questionner le monde et tenter de distraire"