Jouer au monde

Marine et Antoine ont presque trente ans. Très jeune elle a perdu son père, et vers vingt ans ses illusions d’étudiante ayant rêvé d’un monde meilleur. Antoine a été abandonné par sa mère quand il avait sept ans. Depuis, il vit en marge de la réalité et s'est construit un monde imaginaire. Ce qu’il appelle : « jouer au monde ».

Entre Noël et le Jour de l’an, tous deux vivent une semaine de rêve, tandis qu’autour d’eux gravitent des personnages originaux et attachants – un couple de Georgiens émigrés, une vieille dame indigne, la mère d’Antoine et celle de Marine, une militante communiste en plein chagrin d’amour, un séduisant Italo-Grec, un hôtelier homosexuel, un avocat plein d’avenir et quelques autres… nous entraînent dans le tourbillon de la vie, avec ses doutes et ses questions.

Jouer au monde est l’histoire d’une rencontre amoureuse improbable. C’est aussi, et peut-être surtout- le reflet, incarné par cette galerie de personnages, des éternelles questions que chacun se pose quand le monde extérieur semble peu séduisant : mes parents m'aiment-ils vraiment ? Que vais-je faire de ma vie ? Comment réaliser mes rêves ?

L'auteur :
"Journaliste spécialisée dans la santé, l'écologie et l'érotisme, Françoise Simpère a eu l'idée de “JOUER AU MONDE” au début des années 90, période où elle voyait se profiler un monde basé sur l'argent et les inégalités, avec des questions du genre: “Tu as tout pour être heureuse mais es-tu vraiment heureuse ?"

De cette réflexion, elle a tiré ce roman qui interroge: “Si le monde tel qu'il est ne nous convient pas, nous condamne-t-il à devenir border line, révoltés, désillusionnés ou existe-t-il une autre solution ? La réponse ?

“Jouer au monde”, décider qu’il sera à son image ou ne sera pas, et refuser les images qui ne vous ressemblent pas. Utiliser son imaginaire pour transformer la réalité.

" J’ai écrit quatre versions de ce roman, jusqu’à sa publication en 2012 (éd. J’ai Lu) en pleine campagne présidentielle, ce qui l’a rendu peu visible. Aujourd’hui, je retrouve chez les jeunes cette envie de réaliser leurs rêves et de ne pas se laisser piéger par le monde sans pitié qui les entoure. Voilà pourquoi j'ai décidé de rééditer “Jouer au monde”."