Wild wild Siberia

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Date de parution 11 mai 2023 | Archivage 7 juin 2023

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Résumé

Une histoire vraie qui inspire le plus rocambolesque et fascinant des thrillers.

Au début des années 1990, Eltsine privatise l’industrie russe. Une véritable ruée vers l’or démarre. Le plus extraordinaire détournement financier va mettre face à face les mafias russes et des financiers habiles et prêts à tout.

Un Américain, John Mills, et un Tchèque, Petr Kovac, vont s’associer pour s’emparer des actions de la plus grande compagnie pétrolière du pays, GAZNEFT – toute ressemblance avec une compagnie existante est volontaire !

Ils vont s’engager dans une folle course contre la montre vers les villages reculés de l’immense territoire russe, là où les ventes aux enchères des actions sont organisées. Pour s’opposer à leur opération, les oligarques mafieux ne reculeront devant rien, et nos deux héros affronteront avec courage : pièges, coups de théâtre, chaos, corruption, traîtrise, rencontres incongrues, en particulier avec une jeune vendeuse de cigarettes dans un train délabré traversant les forêts…

Dans la réalité comme dans la fiction, tous les coups sont permis… et sans aucune limite.

Une histoire vraie qui inspire le plus rocambolesque et fascinant des thrillers.

Au début des années 1990, Eltsine privatise l’industrie russe. Une véritable ruée vers l’or démarre. Le plus...


Formats disponibles

ISBN 9782283038307
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Chroniques partagées sur la page du titre

Au lendemain de la chute de l'URSS, alors que Boris Eltsine est élu président de la fédération de Russie, et que les entreprises nationalisées sont ouvertes à la privatisation, John Mills, un Américain déjà richissime, et Petr Kovac, un Tchèque qui vient de faire son entrée sur le terrainsdu libéralisme, s'associent pour racheter les bons d'une des plus grandes compagnies russes. C'est ce moment crucial de l'histoire qui a fait d'une poignée de Russes ceux que l'on appelle oligarques ou nouveaux riches, ces rapaces qui ont profité de la privatisation pour détourner à leur profit personnel les capitaux générés par la privatisation de ces entreprises lucratives, exploitant les richesses du pays, et de son sous-sol en premier lieu. Dans cet avant-propos, Josh Haven replace le cadre de l'aventure des deux hommes, qui n'en sont pas moins aussi avides d'argent que les Russes, groupuscules mafieux et hommes d'affaires véreux, dont nous parlons, puisqu'ils tentent de s'accaparer la richesse de Gazneft : si le nom est totalement inventé, l'entreprise qui se cache derrière existe réellement et vend même du gaz à l'Otan alors même que celui-ci a frappé la Russie de restrictions. L'auteur dénonce aussi les complaisances de certaines personnalités de nos "élites" politiques, qui ne se cachent pas de travailler tout près du président russe, frappé d'autarcie, dont l'une de nos grandes fiertés nationales, l'indéboulonnable François Fillon, fier ancien premier ministre (ps : merci de rendre l'argent). À défaut de pouvoir placer des assistants parlementaires fantômes, on va prendre l'argent là où il est, après tout, on dit qu'il n'a pas d'odeur.

John et Petr font connaissance et décident de s'associer pour goûter à leur part de l'énorme gâteau russe, que offre la mise en bons sur le tout nouveau marché de la fédération : à eux deux, ils ont les connaissances, ils ont les appuis et les relations nécessaires, ils ont l’expérience et surtout, ils ont les financements nécessaires. Car la privatisation n'est ouverte qu'aux fonds et autres formes d'investissements immatriculés dans le pays, pour ne pas que ses plus grandes sources de richesses ne partent dans les mains de puissances étrangères. Une fois, locaux et premiers soucis administratifs faits, ils vont devoir parcourir les petits villages de Sibérie pour récupérer les bons de Gazneft, qui par souci que ses bons restent en interne a fait en sorte que ces enchères restent confidentielles et bien loin des centres financiers du pays. 

J'ai dévoré ce roman : les aventures des deux hommes m'ont tenu en haleine du début à la fin, d'autant plus après avoir lu l'avant-propos de l'auteur, et que le fond de vérité n'est jamais très loin. Si on a tendance à oublier que ce sont finalement deux opportunistes vénaux, que je n'aurais jamais pris en pitié en temps habituels, la machine à broyer que sont groupes mafieux et les réseaux de délinquants en cols blancs apparaissent dans toute leur splendeur, aux ramifications tentaculaires, une puissance de destruction et d'intimidation dont on peine à comprendre l'intensité. La violence, quoique souvent larvée, tue ou avouée à demi-mots, explose quelques fois et n'en finit jamais, et John et Petr finissent par comprendre peu à peu à qui ils ont à faire et le guêpier inextricable dans lequel ils se sont, très inconsciemment, fourrés.

Avec la reconstitution précises de ces méthodes qui ont contribué à enrichir les oligarques, on suit de près le périple du duo, qui deviendra trio, à travers la Sibérie et les oblasts orientaux de la fédération, avec un John qui découvre le froid extrême, digne des films d'action les plus palpitants, et une scène incroyable qui m'a particulièrement marquée : John, cerné par une flopée d'hommes tous les plus sympathiques les uns que les autres, escalade et pénètre dans un tank, une fois installé, s'acharne à joindre ses relations aux Etats-Unis afin qu'elles tirent les ficelles adéquates pour le faire sortir du bourbier dans lequel il s'est mis. C'est l'une de ces scènes dont on pourrait souligner l’excès d'imagination de l'auteur faut se rappeler son avertissement préalable sur l'incongruité de certaines scènes, qui ont pourtant bel et bien existé.

Wild wild Siberia ce n'est pas un pastiche des aventure des chercheurs d'or américains, la chapka remplace plus ou moins avantageusement le Stetson sur la tête des crapules russes, l'extrême-orient russe dans le sens inverse de l'Ouest américain réserve son lot de brutalités, de truanderie et de violence, dans la lignée de son homologue américain, les corps ensanglantés font partie du jeu. John et Petr n'en finissent pas de payer le prix de ces Mystères de l'est qu'ils ont osé profané, à l'époque de l'action au début des années quatre-vingt-dix comme vingt-cinq ans plus tard. S'il est bien question d'une fiction, malgré une toile de fond réaliste, les prénoms, comme toutes les autres références, en conséquence ont été changés, mais je serais très curieuse de connaître l'histoire réelle, qui connaît apparemment encore des dégâts collatéraux, qui se traduisent par la mort prématurée des personnalités impliquées, selon les dire de Josh Haven.

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Thriller politique, polar financier, roman mafieux, cette enquête-fiction est au creux de tous ces genres. Dans le contexte de la chute de l'URSS, deux hommes décident de forcer le destin en s'accaparant les parts majoritaires d'une immense entreprise d'énergie privatisée. Et ce qui s'ensuit est une série de péripéties dignes des meilleures sagas d'espionnage, aux tours et détours passionnants, et ce malgré mon intérêt très limité pour ce type de sujets en général.

En effet, dans le plus froid des recoins de la Russie, une vente aux enchères va bouleverser l'équilibre économique du nouveau pays naissant, et le succès des deux héros va heurter des opposants aux plus hautes sphères de l'État et de la criminalité. La plume est très immersive, et séduira un public amateur aussi bien de roman policier que de faits réels, voire même de littérature blanche en général.

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Un roman à rebondissements qui promène les lecteurs.rices à travers la Russie des années 1990. Les deux personnages, principaux, John Mills, américain et Petr Koac, tchèque, se rencontrent par hasard dans un bar, en parlant, ils vont établir un plan pour acheter aux russes des actions d'une grande compagnie pétrolière pour les revendre ensuite aux enchères et faire d'importants profits. Mais ce qui en théorie paraît facile, ne le sera pas quand il s'agit d'affronter l'immensité du territoire, la corruption et la mafia russe omniprésente.
J'ai apprécié l'intrigue haletante aux multiples coups de théâtre, les différents points de vue, narration de troisième personne, en effet, on suit trois personnages au fil du récit qui se séparent pour acheter et revendre les actions. J'ai un peu moins aimé la partie finale qui a tendance à vouloir relancer le récit et ne m'a pas semblé pertinente avec le reste du roman. une lecture qui permet de passer un bon moment. A lire.

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J’ai eu quelques difficultés à m’immerger dans ce roman, et puis l’écriture fluide accroche. Le livre se lit vite, la fiction rejoint la réalité. Ce livre raconte l’histoire de deux hommes John Mills, un américain et petr Kovac, un tchèque et la privatisation d’entreprises dans les années 90 en URSS, ici de « Gazneff ». (Je vous laisse deviner c’est facile)

Nos deux intrépides « amis » se mettent à dos la Mafia Russe, la police, les oligarques. Ils vont être dans des situations difficiles où la violence est de mise , deux personnes crédules qui pensaient prendre une part dans cette privatisation de masse, en vendant des coupons (vouchers) à la population et s’en mettre plein les poches.

Sauf que ce fut un fiasco monumental, un détournement de fonds, les actions furent rachetées pour une bouchée de pain, elles plongent les plus démunis encore plus dans la misère et provoque la chute de l’URSS de Boris Eltsine.

Les oligarques capitalistes asseyèrent leur dominations.

Une désolation sous la complaisance politicienne d’un ancien premier ministre français!

Je n’ai pas adhéré rien à voir avec l’écriture de l’auteur, c’est un thriller tarantinesque réel et le côté loufoque m’a complétement larguée. Je n’ai eu aucune empathie pour les personnages principaux, que j’ai juste trouvé crédules et avides…cependant il a le mérite de remettre en mémoire ce côté de l’Histoire encore d’aujourd’hui d’actualité qui pèse encore très fort sur le pays.

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