Maman, la nuit

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Date de parution 2 mars 2023 | Archivage 6 juin 2023

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Résumé

« Maman a disparu. C’est pas simple. Il a fallu le redire plusieurs fois, décomposer la phrase, la prendre et la secouer. Maman a disparu. Quelle folie de phrase. Si je la chuchote, les larmes me montent et me brûlent, si je la prononce avec une voix de fer, comme un vieux robot fatigué, ma-man-a-dis-pa-ru ma-man-a-dis-pa-ru, ça me fout la chair de poule et l’impression d’une catastrophe planétaire imminente. Si je la crie, si je la jette loin sur les routes, en plein cœur de ces villes qui scintillent et grincent sous ma peau, si je la crie si fort que ma voix casse, alors je crois que ce n’est plus vraiment triste. Pas aussi triste que ça. Je dirais plutôt affolant. Sidérant. Ou encore stupéfiant. Voilà. C’est affolant sidérant stupéfiant et ça me rend le cœur dingue, et étrangement vivant aussi. »

 

 

L’enfant écoute tout, observe tout, et avant toute chose sa mère, une fascination qui oscille entre haine et passion, dont on sent le danger, la menace, la violence des sentiments.

C’est une enfant sage, étrange. Elle a grandi robuste, comme une mauvaise herbe. Elle sent, perçoit, palpe, traque, à l’affût, toujours tapie.

Un jour, sa mère disparait. Alors, que va-t-elle devenir ?

« Maman a disparu. C’est pas simple. Il a fallu le redire plusieurs fois, décomposer la phrase, la prendre et la secouer. Maman a disparu. Quelle folie de phrase. Si je la chuchote, les larmes me...


Ils recommandent !

« Quel roman remarquable ! Quelle manière si personnelle de dire les choses, de raconter une histoire ! Ce n’est pas qu’un voyage au cœur d’une conscience singulière, c’est aussi une immersion dans les couches profondes des sensations, où les mots dévoilent des significations nouvelles. Je suis conquis par ce style qui luit sombrement d’une poésie noire. C’est l’opale la plus envoûtante de Notabilia. »

Sylvain Trudel

« Un livre qui vous prend à la gorge, bouleversant, certains passages sont des uppercuts qui vous font vaciller d’un trop plein d’émotions. Même un cuir épais, tanné, ne peut résister à ce que dégage ce bijou de littérature. »

Librairie Les Pertuis

« Ce premier roman décrit la fascination d’une fille pour sa mère. Enfant non désiré, elle a grandi comme elle a pu aux côtés de cette femme marginale, observant le moindre détail, guettant le moindre geste affectueux de sa part. Comment ne pas aimer cette mère qu’elle trouve si belle, si libre ? Comment ne pas haïr cette mère si différente des autres ? Comment continuer à faire vivre sa mère disparue si ce n’est en reproduisant les faits et gestes épiés tout au long de son enfance ? L’évocation très précise, aussi bien physique que sensorielle, du comportement maternel contraste avec les évènements glaçants livrés eux à demi-mot, afin de laisser transpercer toute la violence et dualité des sentiments ressentis par la mère, la fille ainsi que les villageois. Même la nature environnante participe à l’envoûtement dans ce récit original plein de délicatesse sur la quête absolue de l’amour maternel. »

Lesnotes.fr

« Quel roman remarquable ! Quelle manière si personnelle de dire les choses, de raconter une histoire ! Ce n’est pas qu’un voyage au cœur d’une conscience singulière, c’est aussi une immersion dans...


Formats disponibles

ISBN 9782882508270
PRIX

Disponible sur NetGalley

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Chroniques partagées sur la page du titre

Ce roman commence un peu comme celui de Camus. Mais à la place d'"aujourd'hui, maman est morte", nous avons ce cri de détresse : "Maman a disparu". La narratrice s'inquiète, se désole. Nous assisterons, à travers ses pensées, à la vie de cette mère, une vie pas facile. Seule à élever une enfant dans un village où les cancans vont bon train... Seule à essayer de nourrir sa petite en n'ayant que son corps en héritage...

C'est un roman poignant et percutant que nous offre ici Sara Bourre. J'ai pris une claque magistrale, et ce n'est rien de le dire ! L'écriture est incisive, mimétique de la vie des deux personnages. Ce premier livre, fruit d'un travail pour un master en création littéraire, est un petit bijou. J'ai reconnu l'influence de références littéraires, l'histoire m'a fait penser à d'autres romans mais la plume est unique.

Chapeau l'artiste !

Merci à Netgalley et aux Éditions Notabilia – Les Éditions Noir sur Blanc, pour cette belle découverte.

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« Maman a disparu. » Ainsi s’ouvre ce court roman. Par cette courte phrase, ce constat sans appel. Sujet verbe, c’est commun pour un événement qui est tout sauf commun.

Dans cette histoire, une toute jeune narratrice nous raconte sa vie avec sa maman : une Maman qui l’a eue bien trop tôt avec un père peu prêt à ce rôle, qui d’ailleurs est vite sorti de l’équation. Cette Maman a essayé de ne pas le devenir puis s’est résignée. Depuis, mère et fille vivent dans une maison près d’un lac, à l’ombre d’une forêt qu’il faut traverser pour aller au village. Dans ce village, les femmes-sorcières sont nombreuses à épier et juger.

Voilà donc en quelques lignes l’histoire qui n’est pas une histoire, mais une succession de chapitres courts, à l’écriture proche de la poésie, du chant, du conte. « Maman, la nuit » raconte la fascination – répulsion d’une fille pour celle qui lui a donné la vie, celle qui va la modeler bien malgré elle, malgré elles.

« Ainsi j’ai grandi, très vite, comme par inadvertance. Et à force, un beau jour, les robes de Maman me sont allées comme un gant. »



C’est une symphonie de couleurs, c’est violent et c’est doux : c’est un très bon premier roman !

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