Prisonnier de guerre

Holà la compagnie, on se retrouve pour vous parler d’un énième coup de cœur. A la base c’est une relecture d’un titre de Lisa Henry que j’avais adoré lors de sa sortie n VO. Ce livre m’avait transporté et j’avais tellement envie qu’il sorte en français, un truc de fou. Pour autant, je ne m’étais jamais vraiment intéressé aux suites de cette série, car oui c’est le tome 1 d’une série. Je ne sais pas pour moi, il se suffisait tellement à lui-même et il y a eu un petit peu de temps entre les sorties que oep je m’en étais arrêté au tome 1.
Alors quand j’ai vu que Bookmark le traduisait, j’ai pris cela pour un signe du destin. J’allais relire le tome, m’enchaînait les suites lors de leur sortie française et le tout irait tel un totem dans ma bibliothèque. En plus, coup de chance, j’ai pu l’avoir en SP via netgalley.

Je vais avoir énormément de mal à vous décrire ce qui se passe en moi ce bouquin. Mais, il y a un truc c’est certain. C’est peut-être le petit effet huis clos, le côté fusionnel / Cameron a besoin du touché de Brady pour vivre. Je n’en sais rien vraiment, mais il m’avait pris aux tripes en version originale et la même magie a opéré avec la version française.

Le gros point fort de ce bouquin est ses personnages. Et, là, Brady et Cameron sont juste tellement parfaits. Lisa Henry les a tellement travaillés. Elle nous les a tellement bien décrits. Et leur relation est si fusionnelle. Elle dépasse littéralement le côté physique. C’est un psychique. Ils partagent leurs sensations, leurs maux, leurs pensées. Bref, il y a un lien tellement fort entre eux deux. C’est passionnant.

J’aime le smut. J’aime le cul, vous le savez. Mais vous savez aussi que j’ai qu’il est un sens, un rôle, qu’il apporte un truc à l’histoire. Et ici, tous leurs rapprochements physiques, leurs moindres effleurements ou touchés, bon de dieu, j’étais en mode fan gurl! Yep guuuuurl avec un U pour bien insister. Les scènes sont courtes, bah plus détaillées et explicites que ça, mais j’ai ressenti les mêmes sensations que quand je suis moi-même acteur d’une partie de jambes en l’air.

Et je sais, là, en écrivant ces lignes pourquoi j’ai tant d’appréhension à lire les tomes qui suivent. C’est justement cette absence de lien psychique, ce partage. Comment ça va se transcrire. J’ai limite peur de moins aimé, d’être moins happé touché. Et puis je ne sais, j’ai un peu peur qu’ils soient un peu plus tournés sur le côté aliens. J’avais mis tout ce côté SF de côté. Ça ne m’importait pas tant que ça, mais là, de ce que j’ai lu dans les résumés bah ça va avoir de l’importance et je redoute un peu.

Je finis ma lecture et cette chronique avec je pense le même sentiment que les deux hommes: la peur de l’avenir. En tout cas, c’est un coup de cœur et je vous le recommande chaudement.