Topographie de la terreur

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Date de parution 19 janv. 2023 | Archivage 1 janv. 2023

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Résumé

Un commissaire du Reich se dresse face à l’hydre nazie
 
Berlin, 1943. Après Stalingrad, Hitler a décrété la guerre totale. Gerhard Lenz, commissaire à la Kripo, tente d’organiser la clandestinité de Flora, la jeune Juive qui attend un enfant de lui, quand un psychiatre, membre du NSDAP, est assassiné.
L’enquête sera pour lui l’occasion de découvrir l’ampleur du programme d’euthanasie de masse, dit Aktion T4, et le rôle joué par les médecins nazis.


Dans une ville au bord de l’abîme, Topographie de la terreur raconte le combat d’un homme seul face à l’hydre totalitaire.

Un commissaire du Reich se dresse face à l’hydre nazie
 
Berlin, 1943. Après Stalingrad, Hitler a décrété la guerre totale. Gerhard Lenz, commissaire à la Kripo, tente d’organiser la clandestinité de...


Note de l'éditeur

Gerhard Lenz, commissaire à la KriPo à Berlin, doit enquêter sur une série d’assassinats dont les mises en scène semblent ritualisées. Une investigation qui le conduira dans le dédale des administrations du Reich et lui fera découvrir l’ampleur du programme d’euthanasie de masse gardé secret par les autorités…

Gerhard Lenz, commissaire à la KriPo à Berlin, doit enquêter sur une série d’assassinats dont les mises en scène semblent ritualisées. Une investigation qui le conduira dans le dédale des...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782809846300
PRIX 21,00 € (EUR)
PAGES 320

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Chroniques partagées sur la page du titre

Merci aux Editions L'Archipel et NetGalley pour cette lecture.
Une histoire intéressante, très instructive sur les détails de l'Aktion T4, les Allemands qui ont choisi leur camp, celui de la résistance et du sauvetage des Juifs.

Plan de Berlin inclus.

Gerhard, commissaire à la Kripo de Berlin exécute les tâches les plus abjectes comme les rafles mais désobéit au Führer en aidant un Juif à se cacher pour ne pas être déporté.

Dans l'usine de munition de Treptow, Stella Goldschlag se cache avec sa mère d'une rafle.

Arnim Lenz tient un journal intime et va aider son tailleur juif en lui trouvant un refuge.

Gerhard revoit Flora, une jeune femme juive qui attend un enfant de lui. La cacher loin de toute délation va s'avérer difficile tandis que la Gestapo élimine tous les Juifs de Berlin.

Gerhard et Arnim se retrouvent chez leur mère et chacun prend conscience du danger et du choix de leur camp dans cette guerre.

Le jour de l'anniversaire du Führer, un nouveau Juif fait son entrée dans le monde.

Une enquête sur de mystérieux meurtres de docteurs amène Gerhard à enquêter sur l'identité de celui qui se cache derrière ces assassinats selon un rituel bien précis.

Une mystérieuse étoile juive, des photos compromettantes et un document sur l'épuration des Juifs vont l'aiguiller sur une vengeance bien méritée.

Devenue la petite amie du faussaire Rolf Isaaksohn, Stella survie cachée avec d'autres Juifs. Se rêvant actrice, elle continue de profiter de la vie dans les lieux où il faut être vue sans penser qu'elle sera dénoncée par une de ses connaissances à la Gestapo. Arrêtée, torturée, elle deviendra chasseuse de Juifs sous un chantage menaçant la vie de ses parents.

Suivant les traces de l'assassin, Gerhard apprend les dessous de la Solution finale et l'euthanasie de ceux que l'on juge différents.

Dans un Berlin en ruines, Gerhard va choisir son camp et protéger ses proches et un bébé innocent en faisant sa propre justice au risque de se faire arrêter.

Une enquête sur les dessous de l'Aktion T4 dans une Allemagne sur le déclin !

Récit annonciateur de la perte de la Seconde Guerre mondiale pour l'Allemagne et de ceux qui ont résisté par les mots et les actes au péril de leurs vies !

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Une fois de plus, j'ai été attirée par la couverture de ce roman, un fond noir sur lequel se détache, menaçante, une casquette de sinistre mémoire qui nous prépare psychologiquement à une lecture aussi noire que la couverture.
Berlin, 1943, Gerhard Lenz, commissaire de la Kriminal Polizei, enquête sur deux meurtres de médecins nazis. Il va découvrir, horrifié, le programme d'euthanasie de masse, AKTION T4, qui visait les juifs, mais aussi les opposants au régime, les asociaux, les déficients physiques et mentaux, les vieux improductifs. Ses investigations l'obligent à écouter sa conscience et à prendre des décisions mettant en danger sa compagne juive dont il vient d'avoir un enfant, son frère journaliste homosexuel, sa mère qui abrite des juifs.
Même si l'enquête occupe une place importante dans le roman, le propos de l'auteur me semble ailleurs et c'est ce qui rend ce polar passionnant; il s'agit du combat d'hommes et de femmes qui se dressent seuls contre la terreur et la mort, ne pouvant accepter l'horreur, d'hommes et de femmes qui résistent par des actes qui peuvent sembler dérisoires, comme tenir un journal personnel critiquant le nazisme et Hitler, d'hommes et de femmes prenant le risque de sortir, travailler, garder la tête haute, refuser l'avilissement, tout en étant juif, d'hommes et de femmes qui participent à un système qu'ils haïssent. Il y a aussi, bien sûr dans ce roman, des personnages veules, méprisants, délateurs, fort bien dépeints, car c'est la réalité d'une société souffrant de la guerre.
Ce qui fait la singularité de ce polar, c'est l'intégration réussie de personnages fictifs au milieu de caciques du régime, de policiers, de médecins qui ont réellement existé dans des lieux réels, appliquant des programmes d'euthanasie réels. Le titre du roman fait d'ailleurs référence à un musée de Berlin situé dans l'ancien siège de la Gestapo et des SS; il retrace l'histoire des ces institutions de la terreur qui organisaient et menaient à bien l'élimination de tout ce qui n'était pas aryen.
C'est une plongée de l'intérieur, fort bien documentée, dans une folie meurtrière qui a plongé l'Europe dans la nuit tout en étant un très bon polar qui tient ses promesses.

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Excellent! Rarement, j'ai lu un roman aussi poignant! On croit à chaque personnage dont le développement psychologique est très crédible. Du suspense de tous les côtés, une histoire réaliste, une conclusion à laquelle on croit. Le côté historique est bien recherché et reflète les évènements de l'époque. Hautement recommandé!
J'ai reçu un exemplaire de ce roman de NetGalley en échange d'une critique honnête.

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Alors qu’il s’occupe de mettre à l’abri Flora, une jeune juive enceinte de ses œuvres, le héros Gerhardt Lenz, commissaire à la Kriminalpolizei (KriPo) de Berlin, est chargé de résoudre une série d’assassinats parmi des médecins du parti. dont la mise en scène semble ritualisée.

Régis Descott propose un roman qui secoue et reste très présent à l’esprit bien après la lecture.
1942-43 à Berlin : la ville vit au rythme des rafles, des exécutions, des dénonciations. L’auteur nous propose une immersion totale au cœur du système nazi. Il plane sur Berlin une atmosphère lourde et délétère. Le personnage principal Gerhardt Lenz est une petite éclaircie dans ce récit assez sombre. Il reste malgré tout humain, quitte à en payer le prix.

Au-delà de l’enquête, c’est surtout l’ambiance berlinoise qui est intéressante. On rencontre beaucoup de personnages, civils ou politiques, fictifs ou réels et on apprend à se méfier de tout le monde. Le récit est foisonnant, extrêmement bien documenté. On entre dans le système, au plus profond, et on découvre l’horreur d’un programme de grande ampleur ; Aktion T4 ou comment éliminer par l’euthanasie les gens ne répondant pas aux critères du système. Au cœur de ce plan, les médecins allemands !

C’est par la couverture magnifique, et une accroche très alléchante, que je suis entrée dans ce roman. Pourtant je mets quelques bémols à cette lecture. J’ai trouvé le style assez lourd, la mise en place un peu longue avant d’entrer vraiment dans le vif du sujet, c'est-à-dire les crimes et l’enquête.
Ce roman reste malgré cela un bon moment de lecture, très réaliste et reflétant bien l'idéologie allemande de l'époque.
Merci à NetGalley et aux éditions de l’Archipel pour cette lecture enrichissante.

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Un roman policier pendant la période noire du nazisme très prenant. G. Lenz, commissaire à la Kripo doit faire face à ses responsabiltés, une jeune juive, Flora, attend un enfant de lui, il doit la mettre à l'abri des nazis. Parallèlement un meurtre sanglant puis un deuxième ont lieu et il enquête avec son adjoint Alfred dans Berlin sous les bombes ennemies et sa hiérarchie qui fait tout pour le prendre à défaut. Ce thriller pendant la période nazie est très intéressant, en effet, le.a lecteur.rice suit une double intrigue la vie personnelle du commissaire, contre le régime nazi et sa vie professionnelle, à la recherche d'un meurtrier. Les rouages d'un système corrompu sont mis en évidence et nous font craindre jusqu'au bout pour les personnages.
J'ai apprécié ce thriller pour la fluidité de son écriture, lees personnages pour lesquels on ressent de l'empathie, la vie personnelle du commissaire Lenz, ancien soldat de La Première Guerre mondiale qui n'accepte pas le régime nazi et ses déviances. Une vision du thriller historique prenante et pertinente. A lire.

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Mélanger polar et intrigue historique dans une des périodes les plus sombres de l’humanité moderne, ce n’est pas nouveau, ni novateur, mais quand cela est très bien fait, on frisonne à coup sûr avec un tel combo.
J’ai été attirée par le résumé de ce roman et dès les premières lignes, j’ai plongé dans les affres et les méandres de cette Allemagne qui n’était pas aussi uniforme qu’on a trop souvent voulu nous le faire croire. C’est comme tout, il y a tant de nuances de gris que même si la tonalité reste grise, on est toutefois dans des situations très différentes.

Beau roman qui mêle la fiction avec des éléments parfaitement réels et tangibles que l’on peut vérifier, voir approfondir si l’on a envie d’aller un peu plus loin.
L’écriture est très agréable. Le contenu l’est beaucoup moins car l’horreur du régime nazi n’est plus à démontrer. Et ce n’est pas du registre de l’imaginaire. Non des esprits véritablement tordus, dérangés et machiavéliques n’ont reculé devant rien pour faire appliquer leurs idées, leurs doctrines et leurs pouvoirs. A toutes les échelles de la société, ce qui ne glorifie pas la nature humaine.
Heureusement même dans la pire noirceur, il reste toujours des reliquats d’humanité.

L’enquête arrive peut-être presque en second plan, mais cela ne m’a pas gêné outre mesure. J’ai aimé les personnages de ce récit. Tous ne sont pas de belles âmes loin de là, mais ils sont humains quelque soit le penchant de leur nature profonde.
L’ambiance, les tensions qui existaient alors sont aussi bien rendues.

Très belle couverture qui attira plus d’un lecteur ou lectrice. Elle a piqué ma curiosité. La présentation ne m’a pas laissé en reste. Beau travail d’édition sur ce point que l’on sait crucial de nos jours.

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Décidément, je reste plongée dans l'Allemagne nazie à Berlin sous les bombardements alliés;
Je ne connaissais pas l'auteur, mais il me plaît bien : belle écriture nerveuse, documentation solide, tension permanente dans le roman. Je me suis sans arrêt demander comment j'aurais réagi à la place des protagonistes. Un livre sur le fil du rasoir : l'horreur est là toute proche et rôde comme un tigre affamé.
Je laisse au lecteur le soin de découvrir l'histoire des protagonistes qui croise la grande Histoire de la fin du régime nazie de l'Allemagne. Encore une fois, tous les allemands ne furent pas des monstres, l'humain complexe et les sentiments encore plus.
A découvrir d'urgence !

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J'ai longtemps été incapable de savoir comment je chroniquerai ce roman. Pas parce qu'il est mauvais mais au contraire, parce qu'il est excellent. Il nous submerge. C'est la première fois que je lis un polar se déroulant dans l'Allemagne nazie et ce mélange détonne. Je n'aurais pas pensé que je ressentirai les mêmes choses que lorsque j'ai lu Seul dans Berlin.
L'histoire nous fait suivre plusieurs personnages mais se concentre sur Gerhard, enquêteur du service Nazi qui suscite notre sympathie car évidemment, il n'est pas dupe concernant l'Etat pour lequel il travaille. Il a conscience de ce qu'il se passe. Là où il faut savoir apprécier les nuances, c'est dans le fait qu'il n'est pas un Résistant pour autant. Il tâche de se fondre dans le moule. Tout ce qu'il veut, c'est survivre et il essaie de s'y employer. Gerhard, ça aurait pu être vous, nous. Il ne fait pas de coup d'éclat. Il baisse la tête devant les choses dont il est témoin. Il fait l'autruche.
Jusqu'au retour de Flora, son ancien amour. Non seulement elle est juive mais elle attend un enfant de lui et là, Gerhard ne peut plus ignorer la réalité.
Non, ce roman ne se résume pas à ça.
En parallèle, Gerhard enquête sur des meurtres dont le spectre Juif n'est jamais loin.
Nous baignons dans une atmosphère où tout nous incite à la paranoia. Entre les voisins ou les concierges qui n'ont pas l'oeil dans la poche, tout est propice à la délation. Quoi que fasse Gerhard, on a toujours l'oeil qui se retourne derrière lui, craignant pour lui, se méfiant de tout et tout le monde pour lui. C'est dingue comme notre coeur bat la chamade à la moindre de ses interactions. On est happé par l'ambiance. On est oppressé par ce système omniprésent et omnipotent. Une étincelle de désespoir nous guette car on voit Gerhard faire des faux pas et on craint que cela se retourne contre lui…
J'ai été complètement prise aux tripes. L'action était telle que j'étais incapable de deviner comment tout cela se terminerait. Je n'avais pas l'ombre d'une idée.
Je me suis attachée à Gerhard et à sa famille. A leur manière, tous font preuve d'un courage que j'admire.
La fin n'est pas joyeuse. Au vu du contexte, vous vous doutez bien que tout ne peut pas être rose. C'est à ce moment-là que j'ai vraiment été prise à parti, que j'ai été tant impliquée que j'en ai eu le coeur déchiré.
La fin de ce roman n'est pas fermée. Elle ne marque qu'une étape parmi d'autres. Je n'ai pas ressenti la sensation d'un aboutissement ou quoi que ce soit. L'auteur a choisi de terminer là son récit, peut-être pour nous laisser libres d'imaginer un sort heureux aux protagonistes. En ce qui me concerne, c'est là que le bât blesse pour moi car après les montagnes russes que j'ai vécues, j'aurais voulu une vraie conclusion. Nette et définitive. Ceci étant dit, c'est une question de goût!
En conclusion, Topographie de la terreur a su me faire réagir et m'émouvoir. Ce fut une bonne lecture et elle a été instructive. Elle mérite un petit détour.

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Un grand merci à Netgalley et aux éditions l’archipel pour leur confiance sur l’envoi de ce service presse. Le devoir de mémoire est quelque chose de très important pour moi et aussi étrange que ça puisse paraître j’aime lire des romans ou ouvrages sur cette époque. La topographie de la terreur de Régis Descott est un roman très puissant et surtout très bien documenté. C’est le frisson garanti. C’est la première fois que je lisais un roman sur la seconde guerre mondiale du côté allemand et du côté nazi plus précisément. Ceci m’amène vraiment à la réflexion que certains n’ont pas toujours choisi le rôle qu’on leur a attribué. La crainte de mourir emportait tout choix raisonné.
Ce roman se concentre sur le programme d’euthanasie massive dit Aktion T4.
Le commissaire Gerhard Lenz à la KriPo à Berlin, se retrouve à enquêter sur une série de meurtres ritualisés. Son enquête lui donnera accès à des documents classés top secret et il découvre avec effroi la machine à tuer implacable qu’est le régime totalitaire en place. Le commissaire lui-même se trouve dans une situation personnelle délicate, sa compagne juive attend un enfant de lui.
N’étant pas en accord avec ce qui se passe, il tentera à son échelle de résister de se rebeller contre le système en place.
Une lecture très intense et qui nous pousse à nous faire tourner les pages rapidement pour savoir ce qu’il adviendra des personnages. J’ajouterai qu’avant de se lancer dans cette lecture, il faut être près à lire et découvrir les horreurs nazies de cette seconde guerre mondiale. Bien que difficile par moments pour moi, je ne regrette absolument pas d’avoir été au bout de ma lecture. Malgré l’horreur, il souffle un vent d’espoir… Le roman sortira le 19 janvier 2023.

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Je tenais à remercier Netgalley et les Éditions de l'Archipel pour leur confiance.
Dès que j'ai vu le titre et son résumé, je n'ai pas résisté à solliciter ce livre.
Aimant l histoire et plus précisément la période de la 2ème guerre mondiale, je savais que j'allais littéralement dévoré ce polar.
Pour moi l'auteur m'était inconnu, mais il a su me captiver tout au long de l'histoire.
Une histoire relatant des faits réels sans nous plonger dans l'atrocite détaillée de cette terreur de l'Allemagne nazie.
J'ai essayé de me mettre à la place des protagonistes de cette histoire et je ne sais pas comment j'aurais réagi face à la situation.
Sans vous en dévoiler trop ce polar vaut vraiment le détour.

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Un réel plaisir d'avoir découvert cet auteur au travers de ce livre abordant le nazisme et ses conséquences.

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Dernier avis lecture

"Topographie de la terreur" de Régis Descott

Gerhard Lenz, commissaire à la KriPo à Berlin, doit enquêter sur une série d'assassinats dont les mises en scène semblent ritualisées. Une investigation qui le conduira dans le dédale des administrations du Reich et lui fera découvrir l'ampleur du programme d'euthanasie de masse gardé secret par les autorités...

Un commissaire du Reich se dresse face à l'hydre nazie

Berlin, 1943. Après Stalingrad, Hitler a décrété la guerre totale. Gerhard Lenz, commissaire à la Kripo, tente d'organiser la clandestinité de Flora, la jeune Juive qui attend un enfant de lui, quand un psychiatre, membre du NSDAP, est assassiné.
L'enquête sera pour lui l'occasion de découvrir l'ampleur du programme d'euthanasie de masse, dit Aktion T4, et le rôle joué par les médecins nazis.
Dans une ville au bord de l'abîme, Topographie de la terreur raconte le combat d'un homme seul face à l'hydre totalitaire.

La couverture de ce roman m'a de suite intéressée, et j'ai voulu en savoir davantage sur le déroulement de la deuxième guerre mondiale mais du côté Allemagne.

On imagine un peu mieux ce qu'à été la vie des Allemands (pour et contre ce régime totalitaire), des Juifs surtout.
La terreur d'être sans cesse traqué, obligé de fuir, de se cacher, de subir toute ces humiliations et ces Horreurs, les bombardements intempestifs.
Comment certaines personnes ont pu dénoncer les leurs sans le moindre scrupule, d'autres au contraire, ont su faire preuve d'un tel courage, de témérité, d'humanisme aussi en les aidant lors de cette période.

On y découvre les destins du commissaire Lenz, de Flora (sa compagne Juive et de leur enfant , de son frère journaliste homosexuel ....

J'ai adoré la plume de l'auteur, j'ai tremblé à plusieurs moments ....

Merci à @netgalleyfrance pour cette découverte.

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Coucou bonjour les amis lecteurs , me revoici après quelques mois d'absences avec un nouveau livre ; Topographie de la terreur de Régis Descott des éditions l'Archipel .
Ce roman se passe pendant la guerre en Allemagne , cela ne se passer pas bien car les gens étaient arrêter sans motif, cela entrainer la terreur aux gens qui étaient rester au pays .
Puis il y a dans ce malheur quelques belles choses humaine .
Un policier allemand a entretenue une relation avec une belle jeune fille qui était juive et attendait son bébé , donc elle a demander de l'aide au policier qu'a fait ce qu'il fallait au risque de tout perdre, mais c'était son enfant qui allait naitre dans cette terreur .
Il y avait quand même de bonnes personnes pour en sauver d' autre au détriment de leur vie .
Il y a eu beaucoup d'arrestations de personnes juives , médecin ,peintres , joailliers et bien d'autres et tout cela par ce qu' ils étaient juive ( ce sont des hommes , des femmes des enfants qui sont séparer de leurs parents , on fait des expériences sur eux en déportation .
A ce moment la les hommes faisaient ce que l' on leur demander car ils risquent la chambre a gaz comme bien d'autres personnes .
Les habitants d'Allemagne étaient obliger de montrer leur logement pour savoir combien de chambres étaient occuper et voir s'ils ne cachaient pas des personnes chez eux .
J'ai trouver ce roman bien d'écrit mal grés que la terreur régner dans ce pays .
L'auteur a du faire des recherches car ce roman est très touchant au milieu d'un monde en guerre.
Il y a une belle solidarité parmi tous ces gens qui risquer beaucoup même dans leur pays
Je vous le recommande vous passerez un bon moment de lecture .
Ma note : 5/5.

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Bonsoir , voici un bout de ma chronique sur le roman la Topographie de la terreur.
En premier lieu , je tiens à vous remercier de votre confiance et de m'avoir permis de lire en avant première ce superbe polar historique. En tant que passionnée d'histoire et prof d'histoire géographie j'ai vraiment été agréablement surprise par la justesse historique de l'auteur,

La plume de Régis Descott est fluide et addictive , on directement happé dés le début de notre lecture. On remonte donc facilement dans le temps et l'espace à Berlin en 1943 tellement que les bases historiques sont bien posées.

J’ai adoré lire ce polar historique, relatant le combat d’un homme Gerhard Lenz, commissaire à la KriPo contre un régime dans lequel il fait pourtant parti intégrante. Il essaye d’organisé la clandestinité de Flora une jeune juive qui attend un enfant de lui. Parallèlement , plusieurs assassinats ritualisés contre des médecins nazis ont lieu. Ces meurtres sont ritualisés , ils ont l'aspect d'une vengeance mécanique du tueur. Au fil de son enquête il rentre dans le coeur même du système. elle va ainsi lui permettre de connaitre l’ampleur de l’extermination de masse des juifs et des personnes différente ainsi que le rôle jouer par les médecins nazis. Le héros va choisir son camps pour protégé les siens ( son frère homosexuel et résistant , sa compagne juive Flora et leur petit garçon) .

On est pris dans l'enquête et j’ai adoré lire ce polar historique. J’ai tremblé à certains moment et pleurer à d'autre. De plus j'ai été agréablement surprise par le suspens émanent du récit ainsi que par la connaissance du meurtrier et par son histoire.

Toutefois même si l'enquête demeure l'axe narratif essentiel du roman , je trouve que l'auteur nous plonge intelligemment dans la vie des allemands résistants cachés ou pro régimes et des juifs allemand sans cesse traqués. L’auteur nous présente un aspect méconnu ou plutôt trop peu mis en avant celui de la résistance allemande face à l’hydre nazi.

Je vous mets en lien ma chronique plus longue sur mon blog . Vous la trouverez également demain sur mon instagram @dreamofnas .
N'hésitez pas à me faire un retour sur ma chronique en message privé sur instagram :)
Cordialement
Nasrine

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Vraiment j'ai adoré ce livre. Ceux qui, comme moi, se plaisent à lire l'histoire dans L Histoire (et qui en plus s'intéressent à la seconde guerre mondiale) ne cherchez plus, ce livre est fait pour vous !
Nous suivons l'officier Gerhard Lenz, commissaire à la KriPo à Berlin, qui enquête sur le meurtre d'un, puis d'un autre médecin allemand ayant participés activement aux horreurs du III ème Reich. Une étoile jaune au fond de la gorge incitant Lenz à entrer plus avant dans le dédale des multiples tours que mettent en place les nazis pour supprimer, de toutes les façons possibles, les juifs de Berlin et d'ailleurs.
Extrêmement bien documenté et d'une précision incroyable, ce livre nous emmène au coeur du régime et nous serre le bide du début à la fin. Continuellement sur le qui-vive le personnage principal doit jongler avec sa fonction, ses idéaux et sa vie qu'il doit, de par sa teneur, forcément compartimenter.
Mais l'horreur nazie ne laisse aucun répis, ni à Gerhard ni à nous, lecteurs !
Un livre qu'il faut lire, qu'il faut mettre entre toutes les mains pour ne pas oublier l'horreur et pour se rappeler aussi que, dans les temps les plus noirs de l'histoire, certains ont trouvé la force de dire non et de s'élever contre au péril de leur vie. C'est fort, c'est très bien écrit et cela parvient à lier le côté enquête avec la réalité historique. La galerie des personnages est époustouflante, autant dans les pires que les meilleurs, et la présence de personnages ayant vraiment existés ne gâche rien à l'ensemble.
Vraiment une lecture que je recommande vivement.

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Bon polar dont l'intérêt relève plus de l'ambiance déliquescente et oppressante que de l'enquête elle-même. c'est une plongée au cœur de la terreur où des hommes et des femmes tentent de composer avec ce régime abject pour survivre tout en résistant, même de façon dérisoire..

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Gerhard Lenz est commissaire à la KriPo, il s'est illustré par ses actions militaires lors de la 1ère guerre mondiale mais n'a pas suivi le pouvoir allemand dans le nazisme, conservant sa place pour mieux lutter contre le régime. Pour preuve, il s'évertue à sauver des juifs lorsqu'il intervient sur des opérations de rafle dans le cadre de ses fonctions.
Il va pouvoir s'échapper de ce quotidien écœurant lorsqu'il est appelé à enquêter sur la mort d'un médecin, mort mise en scène, particulièrement cruelle et violente. En examinant la scène de crime il va prendre le risque de soustraire un indice pour pouvoir enquêter discrètement, soupçonnant que cet assassinat puisse être lié au judaïsme.
Régis Descott nous embarque alors dans la véritable vie des berlinois gouvernés par les SS entre les soumis et les résistants.
L'enquête est menée via les archives de l'époque, entre les exterminations des malades mentaux et la déportation des juifs qui connaîtront le même destin. Homosexuels, critiques du régime, résistants actifs ou passifs, qui s'oppose aux dictacts du IIIeme Reich connaîtra un destin funeste.
Amateurs d'Histoire, foncez ! Il y a un travail très qualitatif dans ce livre.

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"Topographie de la terreur" est un polar historique captivant de Régis Scott très bien documenté qui s'appuie sur des faits réels. La scène se passe à Berlin en 1942-43 au coeur du système nazi ayant décrété une guerre totale. Face à l'hydre nazie, un commissaire du Reich va se dresser contre ce système totalitaire, ce qui fait toute l'originalité de ce roman historique.

Le titre fait par ailleurs référence à un musée berlinois situé dans l'ancien siège de le GestaPo. Je tiens à signaler que la description des scènes de crime avec mutilations peuvent choquer les plus sensibles.

Ce roman est à la fois divertissant grâce son enquête policière pleine de suspense et instructif grâce à la description très réaliste du programme d'euthanasie de masse appelé "Aktion T4" gardé secret par les autorités nazies.

C'est Gerhard Lenz, commissaire de la KriPo (Police Criminelle) du Reich qui est en charge d'élucider le meurtre ritualisé du psychiatre nazi, le Dr Krause. La scène de crime fait l'objet d'un modus operandi aussi sordide que macabre. Bientôt, le cardiologue, le Dr Gereke, est retrouvé atrocement mutilé lui aussi, avec une étoile jaune coincé au fond de la gorge...

Même si l'intrigue policière est un peu longue à démarrer, le suspense est bien présent avec de nombreux rebondissements. les chapitres courts donnent du rythme au récit. L'intrigue sentimentale de Gerhard avec Flora, femme juive enceinte de lui, contribue à créer une atmosphère anxiogène de plus en plus délétère au fil des pages avec un climat de danger imminent.

Le portrait psychologique complexe de Gerhard permet au lecteur de s'identifier à lui parfaitement en se demandant ce qu'il aurait fait à sa place. Tiraillé entre sa conscience et son devoir, il fait preuve d'un grand courage face à l'adversité car il risque sa vie et celle de son entourage à tout moment.

Je recommande vivement ce polar historique à toutes celles et ceux qui s'intéressent à cette période de la seconde guerre mondiale car ce roman est vraiment passionnant. Et en ces temps troublés, c'est aussi un devoir de mémoire plus que nécessaire. Je remercie vivement les @editions_archipel de m'avoir permis de découvrir ce roman qui donne matière à réfléchir.

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A lire absolument !
Un monde de terreur. On étouffe ! Une incarcération physique et mentale des individus.
Faire peur ou avoir peur, tuer ou être tuer sauf que ce n'est pas un jeu télévisé c'est la vie à Berlin pendant la seconde guerre mondiale.
L'horrible réalité du nazisme décrite par Régis Descott, un livre à l'atmosphère oppressante à souhait ! L'auteur m'a rendue claustrophobe.
Et au milieu de ce régime totalitaire où l'endoctrinement et la délation règnent des ennemis de l'intérieur feront face.
L'enquête sur les meurtres amène une bouffée d'air frais avec quelques personnages qui se débattent pour rester humains.
La vie de Gerhard Lenz commissaire de la kripo sera chamboulée par de très nombreux événements qui lui feront ouvrir les yeux. Autour de lui de nombreuses personnes sont en danger, lui-même est victime de délation et de haine.
Comment faire régner la justice quand les victimes sont des bourreaux ?
Jusqu'où ira-t-il ?
Un contexte historique très riche avec une enquête passionnante et quelques rebondissements. le tout sous les bombardements qui permettent de voir la souffrance et la misère des habitants.
Avec en bonus les notes de l'auteur .
Ce livre sort le 19 janvier.
Merci aux éditions L'Archipel
#Topographiedelaterreur # NetGalleyFrance

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💬 ⭐⭐⭐⭐/5

Ce n’est pas que ce roman ne mérite pas de mise en scène, mais le pan de l’histoire qu’il retrace dispense toute fioriture. Topographie de la terreur reconstitue une page sombre de la ville de Berlin, en s’appuyant sur des lieux et des personnages réels, même si aujourd’hui la plupart d’entre nous ont encore du mal à croire qu’une telle ignominie ait pu exister, flétrissure de l’humanité motivée par un délire de grandeur reposant sur la suprématie de la race aryenne, et donc sur la dépuration.

On nous annonce sur la couverture un polar implacable, mais l’enquête est très vite bouclée. Non pas que cela m’ait gênée, même si je m’attendais à plus, car la déception passée, je me suis retrouvée dans ces rues ravagées par les bombardements des Alliés, marchant dans les pas de ceux et celles qui se sont opposés au régime totalitaire de l’Allemagne nazie. Nous avons tendance à les oublier, mais Régis Descott rend ici hommage à ces hommes et ces femmes qui ont grossi les rangs de la résistance allemande, faisant ainsi front à une idéologie raciste et mettant leur propre vie en péril ainsi que celle de leurs proches au nom d’une loi absurde, parmi tant d’autres, pour sauver d’autres hommes et d’autres femmes, mais aussi des enfants, qui, pour la plupart, ont eu le malheur d’être nés juifs, ou qui représentaient l’anormalité parce qu’ils étaient estropiés, infirmes, malades mentaux, homosexuels…

Au fil des pages, l’angoisse du lecteur s’accroît pour ces personnages fictifs, sur lesquels plane l’ombre des fantômes de ces héros de chair et os méconnus, voire ignorés : parviendront-ils à se cacher, puis fuir, ou seront-ils rattrapés par ces dépositaires de l’autorité, monstres nourris de propagande par le pouvoir tentaculaire du Troisième Reich ?

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Avec topographie de la terreur
On se retrouve à suivre un commissaire de police dans l’Allemagne nazie de + en + vindicative envers les juifs
Le commissaire Lenz est chargé de retrouver le coupable d’assassinats quelque peu morbides

On rencontre plusieurs personnages : allant des fanatiques d’Hitler, aux membres de la police nazie qui se posent des questions, aux résistants et aux dénonciateurs ....

On en apprend plus sur l’Aktion T4 qui comme tout ce qui a été mit en place par les nazis est à vomir

On sent que le gouvernement nazi est sûr le déclin
Les bombardements font rages
C’est dans cette ambiance angoissante que nous avançons durant tout le livre

Se dire que ce qu’il se passe dans cette histoire a forcément du être vécu dans l’Histoire ne fait que rajouter de la profondeur au roman

Merci à netgalley et aux éditions de l’archipel de m’avoir fait découvrir encore un petit bout de notre Histoire

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Le Berlin du début des années 40 est une ville qui a presque banni la criminalité. Cela vous surprend ?

Pourtant, selon les chiffres officiels, le III° Reich a éradiqué le crime comme tout ce qui nuisait à l’esprit national socialiste. Dans ces conditions, la Kripo (brigade criminelle) est plus souvent occupée à soutenir la traque des derniers Juifs et des opposants.

Dans cet état fanatisé, tous sont bien décidés à servir parfaitement l’Etat et sa philosophie et à tenir bon alors que la guerre fait rage partout autour.

La preuve ? Les alertes aériennes qui rythment la vie des Berlinois et rajoutent à l’atmosphère anxiogène de la capitale qui flirte entre immeubles en ruines et vies détruites.

Dans ce contexte oppressant où chacun, collègue, logeuse, ancienne connaissance ou client, peut protéger au péril de sa vie ou dénoncer pour des prétextes allant du fanatisme à l’intérêt financier, difficile de mener une existence qui s’apparente à autre chose qu’une survie dans l’attente.

L’attente d’un départ, d’un changement de régime, l’attente doublée de crainte –ou d’une forme de soulagement- de la fin de la cavale et de la traque.

Dans ce contexte évolue Gerhard Lenz, inspecteur de la Kripo à la vie loin d’être exemplaire pour un fonctionnaire de l’appareil nazi. Il porte un regard critique et désabusé sur l’Etat et ses dérives et pour cause. Un frère journaliste et homosexuel ce qui, depuis l’arrêté 175, est un crime contre l’Etat ; une maîtresse juive qui attend un enfant de lui ; un dégoût pour les rafles antisémites dont il essaie de soustraire, comme il le peut, l’une ou l’autre des victimes désignées.

Son existence flirte avec les limites, il le sait. Il n’y a qu’à lire la réticence de sa concierge à ses entorses répétées aux règles pour en être convaincu. Il refuse de lui laisser le double de ses clefs, contrairement à la loi, ne semble pas très vif à exercer le salut nazi. Dans ce contexte, il n’est pas superflu de noter tout ce qui le concerne, les déplacements, le numéro du taxi qui le transporte, lui et son intrigante invitée.

Tout le monde peut être suspect. Chacun peut se révéler coupable. Dans ce contexte, comment accorder sa confiance ? Alfred, l’adjoint de Gerhard, semble réactif à quelques remarques libres, quelques entorses bénignes. Il est pourtant un produit des Jeunesses Hitlériennes. À qui va alors sa loyauté ? À cet enquêteur qu’il admire ou au Führer qu’il a appris à servir aveuglément.

Dans cette atmosphère pesante et oppressante se produit l’impensable. Un meurtre. Impossible de douter de l’homicide commis sur le Docteur Krause. Un homme sans histoire ? En apparence oui. Un homosexuel qui cachait ses préférences sexuelles mais aussi un médecin en charge de la vague d’éliminations des handicapés.

De quel côté orienter son enquête ? Dans quelle direction ne pas regarder ?

Dans ce roman riche et bien documenté, l’auteur réussit à la fois une enquête de bonne facture et un tableau de l’Allemagne nazie dans toute sa pesanteur quotidienne.

J’ai été sensible à la première mais pour tout dire j’ai sans doute été davantage encore fascinée par la vie quotidienne des Berlinois pris entre tous les feux du danger venant de l’extérieur comme des plus intimes.

Le roman, riche, n’est jamais obscur grâce à la façon dont le cadre est posé, dont l’Histoire des heures sombres se mêle habilement à l’histoire de Gerhard, de sa famille et de ses proches.

C’est donc un ouvrage à recommander à la fois aux adeptes d’enquêtes policières mais également aux férus d’histoire qui souhaitent se rapprocher de plus près du quotidien des Allemands, premières victimes du nazisme.

Ça tombe bien, j’entre dans les deux catégories. Deux bonnes raisons de dévorer ce livre, tout autant de découvrir, je l’espère, d’autres ouvrages de cette plume.

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1942 à Berlin. le Komissar Gerhard Lenz n'est pas Nazi et ne soutient pas le IIIème Reich, mais son métier l'oblige à participer aux raids et à faire profile bas en ce qui concerne ses convictions. Un jour, son ancienne maitresse (juive) refait surface, le ventre rond, et un médecin est retrouvé assassiné, une étoile jaune enfoncée dans la bouche. Comment Gerhard va-t-il réussir à jongler entre son enquête qui commence mal et son ancienne maitresse enceinte à protéger, le tout sous le regard jaloux de son collègue farouchement Nazi ?

J'ai aimé ma lecture. Elle n'était pas toujours facile, aussi bien pour les horreurs de la seconde guerre mondiale, que pour les mots allemand souvent utilisés, même avec les annotations en bas de pages. Mais ça ne m'a pas freiné. Plus que l'enquête policière où nous connaissons assez vite le coupable, c'est tout le questionnement de Gerhard sur la marche à suivre qui nous tiens en halène. Comment va-t-il faire pour s'en sortir ? Jusqu'où est-il prêt à aller sans se trahir et/ou trahir ses convictions ?

Bref, une lecture prenante qui fait monter la pression pour les personnages

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Un texte en effet implacable comme le dit la couverture. Cette topographie de la terreur nous entraîne dans le Berlin de 1943.
Gerhard Lenz est commissaire à la KriPo à Berlin, il va enquêter sur une série d'assassinats dont les mises en scène semblent ritualisées. Il ne doit son maintien au sein de la " Kripo " qu'à ses distinctions obtenues lors de la Première Guerre mondiale et à ses états de service d'avant l'avènement du nazisme. Blessé lors de la première guerre, il ne sera pas envoyé au front mais pourra être un "simple inspecteur" de la police. Il n'adhère pas complétement aux mesures et idéologies mises en place par le Reich. Quand Flora, la jeune Juive qu'il aime, lui annonce qu'elle attend un enfant de lui, il s'occupe d'assurer la clandestinité de la jeune femme. Il va être aidé par son frère, journaliste resté lui aussi à Berlin et par sa mère.
Il est amené à enquêter sur l'assassinat d'un psychiatre membre du NSDAP retrouvé chez lui dans une mise en scène ritualisée. Ce sera l'occasion pour lui de découvrir l'ampleur du programme d'euthanasie de masse gardé secret par les autorités et de mettre à l'épreuve son courage dont jusqu'alors il se considérait dépourvu face au nazisme.
Une investigation qui le conduira dans le dédale des administrations du Reich et lui fera découvrir l'ampleur du programme d'euthanasie de masse.
Ce texte est impressionnant, car de façon romanesque, l'auteur nous parle de la mise en place des mesures terribles du Reich (des scènes de rafle, des scènes de bombardement...). Ce texte parle des statistiques justifiant Aktion T4, programme d'euthanasie de masse des adultes handicapés physiques et mentaux.
A travers des personnages fictifs et réels, l'auteur nous entraîne dans les rues de Berlin, dans les couloirs des hôpitaux, dans les appartements berlinois et dans certains lieux de cache (de "belles" pages de solidarité entre cachés). Il parle aussi que malgré ce climat délétère et le début des bombardements des alliés, la vie essaie de continuer.
Et il y a aussi cette enquête policière et ces deux meurtres qui vont nous entraîner dans les méandres d'un système d'épuration, celui des malades mentaux mis en oeuvre au début du 3e Reich. Et qui sont ces deux hommes assassinés avec un cruel rituel ? "Eh bien, nous voici en présence d'une victime que l'on ne peut vraiment qualifier d'innocente."
Ce livre est aussi une topographie car nous cheminons dans le Berlin des années 40, dans les quartiers, dans les théâtres, restaurants, hôpitaux. Et d'ailleurs, "la topographie de la terreur" est un musé berlinois, ancien siège de la gestapo.
L'auteur s'est beaucoup documenté sur cette période et les mesures mises en place, il a aussi séjourné dans Berlin.
Un roman policier historique très réussi car il sait mêler la grande Histoire et des "petites" histoires humaines, des histoires d'amitié, d'amour, de trahison, de vengeance. et j'ai beaucoup appris sur le programme d'euthanasie de masse, "AKTION T4", qui visait les juifs, mais aussi les opposants au régime, les asociaux, les déficients physiques et mentaux, les vieux improductifs.
Malgré un sujet difficile et terrifiant, un livre dont je conseille la lecture et qui incite à rester vigilant pour que de telles mesures se reproduisent.
#Topographiedelaterreur #NetGalleyFrance

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Grâce à Mylène, des éditions L'Archipel, j'ai lu Topographie de la terreur de Régis Descott.
Berlin 1943. Après la défaite de Stalingrad, le régime nazi a décrété la guerre totale et s'est engagé dans une logique de répression sans bornes.
Dans cette atmosphère délétère, Gerhard Lenz, commissaire à la Kriminal Polizei, ne doit son maintien au sein de la " Kripo " qu'à ses distinctions obtenues lors de la Première Guerre mondiale et à ses états de service d'avant l'avènement du nazisme. Mais, de fragile, sa position devient intenable quand Flora, la jeune Juive qu'il aime, lui annonce qu'elle attend un enfant de lui.
Occupé à assurer la clandestinité de la jeune femme, il est amené à enquêter sur l'assassinat d'un psychiatre membre du NSDAP retrouvé chez lui dans une mise en scène ritualisée.
Ce sera l'occasion pour lui de découvrir l'ampleur du programme d'euthanasie de masse gardé secret par les autorités et de mettre à l'épreuve son courage dont jusqu'alors il se considérait dépourvu face au nazisme.
Car, au fil de cette enquête qui le conduira dans le dédale des administrations de la mort et sur les traces des clandestins survivant encore à Berlin, il finira par éprouver de la sympathie pour l'assassin, une faiblesse qui pourrait causer sa propre perte. Surtout après la découverte d'un deuxième assassinat, manifestement perpétré par le même auteur.
S'engage alors une course contre la montre qui pourrait non seulement lui coûter la vie, mais également celle de ceux qu'il aime.
Topographie de la terreur est un roman extrêmement dur sur le nazisme.
Le ton est tout de suite donné avec au début un extrait du discours de Joseph Goebbels le 18 février 1943. Autant vous dire que cela m'a fait froid dans le dos, c'est à pleurer !
On trouve aussi un plan de Berlin, toujours en 1943, ce qui permet de bien se situer.
Je trouve ces deux éléments très importants car ainsi, nous visualisons parfaitement le contexte. Nous voici à Berlin pendant la seconde guerre mondiale et ce roman ne sera pas une partie de rigolade !
Nous suivons Gerhard Lenz, commissaire à la Kriminal Polizei. Alors qu'il doit chasser les juifs, c'est une partie de son job, il est tombé amoureux de Flora, juive, et va.. être papa ! Il va donc, pour sa survie et celle de sa famille, devoir la cacher. Tout en continuant en parallèle la traque demandée par son gouvernement. Il va également se retrouver à devoir trouver qui est l'assassin d'un psychiatre réputé..
Les ennuis sont bels et bien là pour lui, car il est indispensable pour sa survie que personne ne découvre son lourd secret.
Au premier abord, je pensais évidemment ne pas m'attacher un seul instant à Gerhard ! Mais rien n'est simple dans la vie, ni même dans les romans.
Ce n'est pas un personnage attachant et pourtant par moment je n'ai pas pu m'empêcher de le plaindre. Il doit faire son travail mais se retrouve coincé entre ses principes, son amour pour Flora et leur futur enfant mais également envers ses supérieurs ! Il est allemand, dans la police Nazi, il n'a pas le droit de faire n'importe quoi.
J'ai trouvé ça passionnant de découvrir cet homme, les dilemmes dans lesquels il est empêtré.
Cette plongée en plein cœur du nazisme est fascinante.
L'histoire est très bien ficelée, l'ambiance est pesante et nous sommes loin d'une lecture facile. D'ailleurs, je l'ai lu tranquillement, sur plusieurs jours, là encore j'ai eu besoin de souffler par moment.
Malgré tout, il est important de se rappeler ce qui se déroulant en Allemagne pendant la seconde guerre mondiale ; pour ne surtout pas oublier.
Topographie de la terreur est un roman terrifiant, addictif et passionnant, que j'ai adoré lire malgré la dureté du sujet.
Je ne peux que vous invitez à le lire et le note cinq étoiles.

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Allemagne, 1943, Gherard Lenz est commissaire à la Kripo. Un psychiatre est victime d'un crime particulièrement morbide et sanglant, il est alors en charge de l'enquête. En parallèle, Flora, une jeune juive dont il est amoureux, lui donne un enfant. Il tente alors de sauver la mère de son enfant en la cachant chez sa mère. Alors qu'il enquête sur le meurtre, il découvre l'ampleur de la tuerie de masse opérée par les docteurs allemands. Cette enquête va se révéler plus périlleuse qu'il ne le croit et il devra tout faire pour protéger sa famille.
J'étais vraiment curieuse de découvrir cette histoire et je trouve qu'elle offre un point de vue original sur les nazis.
En effet, bien que Gherard soit commissaire de la Kripo et qu'il ait fait les jeunesses hitlériennes, il n'est pas d'accord sur les agissements des nazis. Il est horrifié par les euthanasies, le sort que l'on destiné à tous ceux que le régime réprouve. Il fait ce qu'il peut pour sauver les juifs qu'il croise.
Nous découvrons avec lui les horreurs des agissements des médecins. J'ai été horrifiée !
Le style est un peu froid mais reste immersif.
C'est une histoire qui est très documentée, il évoque également le destin terrible des enfants d'un parent juif et un parent allemand.
Je n'ai pas accroché à la personnalité un peu trop désinvolte de Flora, ni trop froide de Gherard mais j'avais quand même envie de savoir l'issue de cette histoire incroyable.
C'est un livre que je recommande.
Je remercie Netgalley France et les éditions de l'archipel pour cette découverte.

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J'ai été attirée par la couverture intrigante et très "noire" ainsi que par la thématique (seconde guerre mondiale) ainsi que le lieu (Berlin). Et je n'ai pas été déçue par ma lecture. Tout d'abord, j'ai apprécié le plan de Berlin qui permet de se retrouver au fil de notre lecture puisque le héros se déplace dans la ville. Gerhard Lenz, commissaire à la Kriminal Polizei, n'est pas en odeur de sainteté auprès des nazis et il ne doit son maintien au sein de la " Kripo " qu'à ses distinctions obtenues lors de la Première Guerre mondiale. Il est amené à enquêter sur l'assassinat d'un psychiatre membre du NSDAP. Dans le même temps, amoureux de Flora, une jeune juive, il apprend qu'elle attend un enfant de lui. Lui qui, jusqu'alors, essayait de rester "neutre" concernant le nazisme, va mettre le nez dans les affres de cette doctrine ; ce qui lui fera prendre des décisions qu'il se croyait incapable de prendre. Un roman fort et addictif. J'ai beaucoup apprécié le héros que l'on voit changer au fil du récit jusqu'à devenir attachant par certains aspects malgré son "sale" boulot. De même, l'enquête qui va le conduire vers un programme d'euthanasie nazi est fascinante et est bien amenée dès l'ouverture du roman avec un discours de Goebbels. Le fait que le récit soit complété par d'autres personnages qui soit sont juifs soit les aident chacun à leur manière ajoute une dimension empathique et moins "noire". La lecture est parfois difficile car le thème est lourd mais j'ai adoré me plonger dans ce roman passionnant et addictif.

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Je reprends peu à peu le goût de rédiger mes billets. Je tiens à m'excuser auprès des Editions L'Archipel qui m'avait confié un exemplaire numérique de ce bouquin, je suis navrée d'avoir mis autant de temps à rendre ma chronique alors j'avais lu le livre et que j'avais été très emballée.

Gerhard Lenz, commissaire à la KriPo à Berlin, doit enquêter sur une série d'assassinats dont les mises en scène semblent ritualisées. Une investigation qui le conduira dans le dédale des administrations du Reich et lui fera découvrir l'ampleur du programme d'euthanasie de masse gardé secret par les autorités...
Berlin, 1943. Après Stalingrad, Hitler a décrété la guerre totale. Gerhard Lenz, commissaire à la Kripo, tente d'organiser la clandestinité de Flora, la jeune Juive qui attend un enfant de lui, quand un psychiatre, membre du NSDAP, est assassiné.
L'enquête sera pour lui l'occasion de découvrir l'ampleur du programme d'euthanasie de masse, dit Aktion T4, et le rôle joué par les médecins nazis.

Lorsqu'on me connait un peu, on sait que je suis passionnée par la Seconde Guerre Mondiale. Ce livre se déroulant à Berlin (ville que j'affectionne) en 1943 était forcément fait pour moi. En plus, le titre me parle beaucoup puisque j'avais été très émue lors de ma visite du musée justement nommé Topographie des Terrors situé sur l'ancien siège de la Gestapo et de la SS. Dès le début de ma lecture j'ai été embarquée par l'érudition de l'auteur qui nous plonge dans cette ville de Berlin et la tourmente de la guerre sans aucune concession.

J'ai bien aimé le personnage de Gerhard Lenz que j'ai trouvé assez complexe et très bien travaillé. Mais finalement tous les personnages sont très intéressants et tous plutôt ambivalent, on ne sait pas toujours sur quel pied danser et ça donne beaucoup de mystère au récit. A qui peut-on vraiment faire confiance ? Je me suis laissée prendre par la main et j'ai dévoré ma lecture.

Il faut dire aussi que l'auteur semble être extrêmement bien documenté sur l'époque et l'environnement dans lesquels il a décidé de placer son récit. C'est une véritable réussite qui ravira les amateurs d'histoire. J'ai découvert les horreurs du programme Aktion T4 dont on entend souvent parler sans vraiment savoir de quoi il retourne exactement. L'écriture est fine et précise, c'est un roman sombre mais passionnant.

N'hésitez pas à plonger dans cet univers sombre et terrifiant ...

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