La Constance du prédateur

Lu par Sylvain Agaësse
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Date de parution 4 nov. 2022 | Archivage 1 janv. 2023
Audiolib | Policier & Thriller

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Résumé

Découvrez en audio la quatrième enquête de Ludivine Vancker (qui peut s'écouter indépendamment des trois précédentes) !

Ils l’ont surnommé Charon, le passeur des morts.

De son mode opératoire, on ignore tout, sauf sa signature, singulière : une tête d’oiseau.

Il n’a jamais été arrêté, jamais identifié, malgré le nombre considérable de victimes qu’il a laissées derrière lui. Jusqu’à ce que ses crimes resurgissent du passé, dans les profondeurs d’une mine abandonnée...

Plongez avec Ludivine Vancker dans le Département des Sciences du Comportement, les profilers, jusque dans l’âme d’un monstre.

Découvrez en audio la quatrième enquête de Ludivine Vancker (qui peut s'écouter indépendamment des trois précédentes) !

Ils l’ont surnommé Charon, le passeur des morts.

De son mode opératoire, on...


Formats disponibles

FORMAT Livre audio, Intégral
ISBN 9791035407704
PRIX 24,45 € (EUR)
DURÉE 13 Heures, 24 Minutes

Disponible sur NetGalley

Application NetGalley Bibliothèque (AUDIO)

Chroniques partagées sur la page du titre

Du pur thriller, signé Chattam. Les plus fidèles retrouveront la bonne vieille mécanique de l'auteur, sans aucune amertume. Moi, ça me réconforte. Je sais dans quoi je m'embarque et ça me convient très bien.

Je dois également tirer mon chapeau à la performance du comédien, Sylvain Agaësse, remarquable pour donner le ton à cette ambiance singulière. Oh que c'était flippant ! Les descriptions sont extrêmement poussées et souvent perturbantes. On n'a d'ailleurs qu'à tendre l'oreille lorsque la lame du scalpel s'approche des dépouilles, au moment de l'autopsie. C'est impressionnant comme la sensation est palpable.

Après quoi, prolongez l'écoute jusqu'aux remerciements dans lesquels l'auteur exprime la complexité de son travail. Là aussi, c'est passionnant ! Merci pour cette lecture.

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Banalités, routines, vies ordinaires plus ou moins bien réglées et d’un coup la noirceur vous frappe d’autant plus brutalement que l’on pense que cela n’arrive qu’aux autres.
Choix de carrière pour voir autre chose, sous un autre angle, mais au final toujours lutter contre le mal.
Des trajectoires de femmes fortes ou moins fortes. Banales, ordinaires ou guerrières, femmes actives, de leur époque, modernes, mais avec des fêlures.
L’écriture de Maxime Chattam leur rend hommage dans ce roman où le mal se glisse partout de manière brutale ou incidieuse. Mais il y a aussi des hommes dans ce récit. Ils sont comme elles. Des qualités, mais également des faiblesses plus ou moins cachées. Personnes n’est parfait, intouchable, pas même l’auteur des crimes qui sont le sujet du roman ici présent. Enfin pas le sujet, le support du récit, le fil conducteur.

L’intrigue est prenante et il y a des rebondissements.
Quelques raccourcis sont pris et l’auteur ne se cache pas en postface d’avoir pris quelques libertés au nom de l’écriture de fiction qui se doit être haletante. On n’est pas dans un documentaire non plus. C’est proche du réel sans en être l’esclave.
Comme j’ai eu la version audiolib, je puis vous dire que le lecteur avait une voix très agréable, mesurée, modulée et bien que les femmes soient au cœur de tout, cela ne m’a pas gêné. Il a parfaitement su se mettre au service du texte et du récit.

J’ai apprécié que l’histoire ne se termine pas avec le bouclage de l’enquête. C’était intéressant que l’auteur nous donne des éléments sur les différents protagonistes sur l’après. La coupure avec eux est plus douce. C’est comme si on refermait lentement une porte sur ce volet de l’histoire de l’humanité décidément pas toujours reluisante.
J’ai aimé également la postface très à cœur ouvert.
Bref un écrit où l’humain est là de bout en bout.

Au final, j’ai pris pas mal de plaisir avec le livre audio. C’est un bon titre qui peut ravir les amateurs du genre. Après je n’ai pas lu ou écouté assez de Maxime Chattam pour juger ce titre dans sa belle bibliographie, mais c’est pour moi un bon opus.

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J'étais ravie de retrouver Ludivine Vancker (la dernière fois c'était en 2018 avec L'Appel du Néant, un roman glaçant. Mais on peut tout à fait lire ce roman sans avoir lu les précédents). On retrouve donc Ludivine, toujours marquée par sa dernière enquête qui avait mal tournée pour elle. Elle a demandé sa mutation au sein du service de la gendarmerie qui s'occupe du profilage. Un nouveau service qui colle parfaitement avec ses capacités d'observation, d'analyse et de déduction. Sa mutation va prendre effet plus vite que prévu car un charnier vient d'être découvert dans le Nord-Est de la France. Dans une vieille mine abandonnée, un photographe explorateur a mis à jour une scène difficilement imaginable : des cadavres de femmes, vieux de plusieurs dizaines d'année. Mutilées, mises en scènes. L'affaire risque de faire grand bruit alors la gendarmerie met les grands moyens pour obtenir des réponses rapidement.

Sauf qu'au lieu de réponses, ce sont les questions qui vont se déchainer au portillon. L'ADN du meurtrier est retrouvé dans les victimes. Mais ce même ADN vient d'être retrouvé dans la région bordelaise sur le corps de deux femmes assassinées. Est-ce possible que ce soit le même meurtrier ? A autant d'années d'intervalles ?

Et ce n'est que le début des découvertes...

Ludivine va prendre très à cœur cette enquête. Plus que d'habitude. Plus qu'elle ne devrait. Elle veut prouver qu'elle a bien sa place dans ce nouveau service. Mais elle veut aussi se prouver qu'elle est toujours capable. Malgré ce qu'elle a vécu avant.

Maxime Chattam nous emmène encore plus loin dans la noirceur de l'âme humaine. Son meurtrier est machiavélique, habité par la noirceur. Il lui donne parfois la parole. On appréhende les mécanismes de sa psyché, torturée, complexe. Ludivine et sa nouvelle coéquipière Lucie vont arriver à établir un portrait psychologique du coupable avec les quelques éléments trouvés sur place. Un puzzle intellectuel qui s'étale sur plusieurs dizaines d'années.

La tension est palpable, le stress de se tromper est bien là. Car le temps est compté : une nouvelle femme a été enlevée. La complexité du passé va se mêler à ce qui se passe aujourd'hui. On est perdu tout comme Lucie et Ludivine. On essaie de comprendre la mécanique mais Maxime Chattam joue avec nos nerfs (tout comme avec ceux de ses personnages).

J'étais pendue à la voix de Sylvain Agaësse qui ajoute une puissance dramatique et inquiétante à la plume déjà bien noir de Maxime Chattam, dans la version Audiolib de ce roman. Je n'ai pas vu passer les 13h d'écoute. Bien au contraire... j'étais (presque) triste d'arriver au bout tellement j'ai aimé l'ambiance, les personnages, la noirceur du scénario. Presque parce que quand même il fallait bien que ça finisse (en mal ou en bien) pour les personnages quand même !

L'écriture de Maxime Chattam est toujours aussi envoûtante. Il nous embarque dans son univers. Il prend certes des libertés nécessaires pour la dramaturgie de son scénario mais il rend le tout très (trop diraient certains) réaliste. La gorge se serre plus d'une fois. On tremble, on peut ressentir de dégoût, de l'incertitude, de l’incompréhension, de la colère aussi. On se demande où il peut encore trouvé des histoires pareilles... il se passe de drôle de choses dans son imaginaire morbide ! Mais j'espère qu'il en a encore pleins d'autres comme celle-ci !

Un roman noir, terrible, terrifiant, sombre... mais ultra addictif ! Du grand, du bon Maxime Chattam !

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Ludivine est gendarme, elle est réquisitionnée suite à la découverte de 17 corps de femmes dans une mine abandonnée. C'est un photographe qui a découvert le charnier. Mais cette horreur est-elle le travail d'un ou de plusieurs hommes? Femmes?
Parallèlement, trois femmes disparaissent, deux sont retrouvées mortes mais la troisième...
Reste-t-il encore un espoir pour qu'elle soit retrouvée vivante?
Et quel mystère obscène vont découvrir l'équipe d'enquêteurs?

Un thriller haletant, qui donne des informations primordiales afin de comprendre et de suivre les pensées des enquêteurs. A conseiller fortement !

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Comme à son habitude, Maxime Chattam m'entraîne dans son univers que je compare souvent à celui de Stephen King. C'est en tout cas toujours un plaisir de suivre les aventures de Ludivine. Cela m'a fait penser à une récente série Black Bird où l'on essaie de comprendre la psyché d'un tueur. Je ne comprends pas comment l'auteur parvient à nous entraîner comme ça mais je saute toujours à pied joint. Je suis emportée de la première à la dernière seconde. Je recommande fortement ! Pas besoin d'avoir lu les précédents tomes. Il y a toujours de petites allusions mais elles ne dérangent en rien la compréhension.
La voix du narrateur est vraiment adaptée, elle place le lecteur dans la bonne ambiance, parfaitement adéquate. Vivement le prochain !

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Lecture audio qui n’a pas réussi à me happer. Je ne sais pas dire si en lisant le roman dans sa version écrite, je m’y serais peut-être plus immergé. Malgré cela je ne conteste pas le talent de l’auteur, il a un don apparemment pour écrire du suspens mais à l’instar de King, je peux malheureusement dire qu’aucun des deux n’arrive à m’intéresser. L’histoire est sympa mais je n’ai ressenti aucun attachement et je me suis même par moment obligé à continuer pour arriver au bout. Comme vous l’aurez compris ce roman ne l’a pas fait pour moi mais comme d’habitude n’hésitez pas à me donner votre avis et où vous faites votre propre avis.

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Whaou...
En commençant l'écoute de cet ouvrage je ne m'attendais pas à découvrir un tel thriller psychologique où chaque nouveau chapitre nous entraîne encore plus dans la noirceur de l'âme humaine.

Même si j'ai eu du mal au début à me plonger dans cette histoire où l'on retrouve le personnage de Ludivine Vancker qui a changé de poste pour intégrer le département des sciences du comportement, j'ai rapidement été "capturée" à mon tour par Charon, le passeur des morts.
On se retrouve donc dans une lecture prenante, addictive où la tension reste palpable tout le temps de l'écoute car Ludivine et ses collègues jouent une véritable course contre la montre.

J'ai été contente que la voix de Sylvain Agaësse m'accompagne dans cette histoire car elle devient rapidement familière et réconfortante pour affronter l'horreur des nombreuses découvertes macabres. Le choix fait par Audiolib des bruitages est réussi car j'ai trouvé que ceux-ci avaient un côté très angoissant.

Je tiens à remercier Audiolib et Netgalley France qui m'ont permis de découvrir les écrits de Maxime Chattam et son ouvrage "la constance du prédateur", dernier tome des aventures de Ludivine Vancker mais qui peut être lu et écouté indépendamment des précédents.

Alors même que j'ai terminé cette écoute il y a plusieurs jours, je me rends compte que ce texte m'a marqué. J'ai parfois l'impression de sentir la présence de Charon dans mes lectures en cours, comme s'il attendait son heure pour ressortir de l'ombre des enfers...

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Fantastiquement terrifiant et tellement prenant.
L'histoire avant tout est parfaite pour se faire peur.
La lecture de Sylvain Agaësse amène un véritable plus au texte.
J'ai adoré passé ces quelques heures plongé dans un cauchemar éveillé.
Maxime Chattam est un maître en la matière quand il s'agit de vous faire faire des crises d'angoisses.
Il faut dire que je me suis particulièrement retrouvé dans une des malheureuses victimes...

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Un thriller psychologique qui vous fait tressaillir et qui vous fait vous sentir mal .
Maxime Chattam ne nous épargne aucun détail et nous montre que l'esprit humain quand il est guidé par le mal est un prédateur malsain et nuisible et que l'endoctrinement familial peut se poursuivre sur plusieurs génération
Lecture addictive , A vous couper le souffle !

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Cela fait bien longtemps que je n'ai pas lu un livre de Maxime Chattam. Et je ne suis pas déçue d'avoir repris avec cet audiolivre. Le narrateur a fait un excellent travail pour incarner les personnages et la lecture fut entrainante, intense.

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Voici le lien vers la chronique publiée, ce jour, sur le site du Pavillon de la Littérature et réseaux associés: https://www.lepavillondelalitterature.com/les-chroniques-dapolline-elter/la-constance-du-predateur/

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Je l'ai encore fait ! Commencer une série par le dernier tome..., on ne se refait pas. Ce ne fut pas du tout gênant, l'intrigue est indépendante et pour ce qui est du personnage de Ludivine, elle intègre un nouveau poste, une nouvelle équipe, c'est un nouveau départ. Au fil des pages, l'auteur revient sur son passé si bien que j'avais l'impression de la connaître depuis toujours.

L'intrigue est des plus classiques et respecte les codes du thriller. Il n'y a rien de vraiment surprenant et pourtant j'ai été embarquée dans cette histoire dès les premières pages. Cela tient à plusieurs éléments : des personnages finement brossés; de la noirceur en veux-tu en voilà; parvenir à m'effrayer avec un tueur et dernière chose mais non des moindres, l'écriture très cinématographique de l'auteur.
Chattam sait parfaitement capter l'intérêt du lecteur et le maintenir jusqu'au bout. Il fait monter la tension et ne lui épargne rien, l'entrainant toujours plus loin côtoyer le mal absolu. C'est glaçant, violent et terriblement glauque. Il n'y rien de gratuit, toutefois quelques scènes impactantes m'ont valu quelques sueurs froides.

J'ai aimé cette plongée dans les ténèbres, dans la noirceur de l'âme humaine, dans ce qu'il y a de plus ignoble et abject. J'ai frissonné, éprouvé de l'aversion fasse à l'horreur de certaines scènes et j'ai fini angoissée et fébrile dans les derniers chapitres. Mais j'ai adoré cette lecture !

J'ai beaucoup aimé les notes de l'auteur en fin de roman. S'il est parfois difficile pour nous lecteurs de se mettre dans la tête d'un psychopathe le temps de la lecture, il ne doit pas être aisé pour l'auteur de cohabiter avec lui pendant plusieurs mois.

Est-ce un bon Chattam ? Je ne saurais dire étant donné que je n'ai aucun point de comparaison. C'est mon premier. J'avais comme une sorte de blocage, rien à voir avec le style, l'auteur ou quoique ce soit. C'est juste moi qui n'arrivais pas à me mettre à la lecture d'un de ses livres, malgré leur présence dans de nombreuses pal. Quand j'ai vu ce dernier roman en audio, j'ai sauté dessus. Aucune appréhension, aucune attente, c'était le moment idéal pour me plonger dans cette histoire et je n'ai pas été déçue.
Donc pour moi c'est un très bon thriller et je suis ravie d'avoir enfin découvert cet auteur. Je peux vous assurer qu'en 2023, il y aura du Chattam au programme. J'ai bien l'intention de rattraper un peu de mon retard.

Le narrateur a fait un excellent travail. On sent le professionnel du doublage. Je me suis laissée porter par sa belle voix et son interprétation. Ce fut une écoute très agréable et immersive. À fond dans l'histoire, je n'ai pas vu le temps passer.

Un excellent thriller, haletant, d'une noirceur abyssale et parfaitement maîtrisé. Je suis ravie de cette "rencontre" et impatiente de remettre le couvert.

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Magistral !
La constance du prédateur est un thriller glaçant, addictif, noir. Maxime Chattam excelle dans le choix des mots, le rythme millimétré de son enquête. Il aime creuser au plus profond, au plus terrifique et horrible la psychologie de ses personnages. J'ai retrouvé ce que j'avais tant apprécié dans la Trilogie du Mal.
Pas de temps mort, pas de préambule, le lecteur est directement au coeur du Mal.
Ludivine retrouvera t elle Cloé à temps ? Identifiera t elle Charon ?

La lecture est réellement addictive. Le ton juste, la diction claire.
Un "excellent" moment.

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Un charnier de dix sept cadavres de femmes datant des années 1980 est découvert dans une mine désaffactée de l’est de la France. Les corps miraculeusement conservés en raison des conditions environnementales apportent un ADN et en prime une signature criminelle peu commune : des oiseaux dont les têtes ont été décapitées. Alors qu’elle vient d’intégrer le Département des Sciences du Comportement, la profileuse Ludivine Vancker est chargée de l’enquête, épaulée par Lucie Tonnens : deux femmes décidées à pénètrer le cerveau de ce qui s’avère être l’un des pires tueurs en série… A l’autre bout de la France, deux crimes viennent d’avoir lieu, deux jeunes femmes sur lesquelles est prévelé le même ADN masculin que celui retrouvé sur les corps de la mine souterraine. Les questions affluent : quarante ans plus tard, est-il possible que le tueur frappe de nouveau ? Une jeune mère de famille a disparu, une course contre la montre s’engage pour la sauver des griffes de celui que l’on a baptisé Charon, comme le mythologique passeur des Enfers.

Je n’ai pas lu les trois précèdentes enquêtes de Ludivine Vancker, ce qui ne m’a pas posé problème pour suivre ce récit, mais ce tome me donne totalement envie de remédier à cela : addictif et terriblement efficace, La constance du Prédateur joue avec nos nerfs et nous entraîne dans les profondeurs abyssales de l’âme humaine. Deux enquêtes menées de front, l’une dans une mine abandonnée peuplée de cadavres vieux de plus de quarante ans, au cours de laquelle les enquêteurs vont tenter de déterminer le passé d’un tueur dément. L’autre enquête en parallèle concerne des crimes récents, dont une disparition qui mène l’équipe de policiers sur la brèche. Ludivine Vancker qui est prête à tout pour remonter aux origines du mal et coincer le monstre avant qu’il ne fasse de nouvelles victimes n’est pas à l’abri d’erreurs dommageables pour sa carrière.

Glauque à souhait, ce récit atteint une limite non égalée : une thématique recherchée qui tourne autour de l’ADN, documentée et maitrisée, un scénario assez inédit et des personnages sous l’emprise de leurs convictions, prêts à se donner corps et âme pour leur métier en dépit des conséquences. Tout y est : le rythme, la profondeur du récit, l’originalité… On compare d’emblée à Ed Kemper ce frenchy serial killer pour le moins retors, ce qui donner le ton: scènes parfois à la limite du supportable, fausses pistes et retrournements de situation, et surtout un dénouement incroyable à la mesure de l’imagination débordante et franchement morbide de l’auteur.

J’aurais assurément apprécié ce roman en version papier, mais la lecture audio valorise magistralement ce roman: le comédien Sylain Agaësse excelle dans sa performance, capable de s’adapter à l’ambiance morbide du récit, dans ses moindres nuances. Des descriptions angoissantes de scènes de crimes aux actes abominables proférés par le tueur, le ton employé se révèle à l’écoute très perturbant! Je remercie chaleureusement les Editions Audiolib via Netgalley pour ce partage.

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Ludivine Vancker s'accorde quelques jours de congés, mais elle va découvrir une grotte dans laquelle se trouvent 17 femmes mortes.
Ludivine se retrouve sur les traces de Charon "le passeur de morts" avec des éléments troublants comme un adn sur les lieux du crime, trop vieux pour être celui d'une personne encore vivante.
L'enquête permet de découvrir le contexte et l'acharnement du tueur (contre les figures maternelles). Les détails permettent d'être totalement plongés dans l'ambiance noire mais addictive.
Les romans de M. Chattam sont toujours extrêmement bien ficelés en termes d'intrigue et de constructionsde scènes, celui-ci ne fait pas exception et donne envie de suivre les enquête de Ludivine Vancker.
C'est glaçant, addictif et très bien lu (dans sa version audio) !

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4eme tome de la série Ludivine Vancker.

Charon, le passeur des morts… qui est ce tueur en série qui laisse derrière lui des charniers de corps de femmes dans une ancienne mine. Sa signature, une tête d'oiseau… mais cela date de 60 ans….
Alors pourquoi ce vieil ADN a t'il été découvert vers la région bordelaise il y a quelques jours?
On retrouve avec plaisir Ludivine Vancker du département des sciences du comportement, qui va tenter de dresser un profil du monstre, de comprendre son monde opératoire et traquer le tueur.
Une nouvelle femme vient de disparaître, une course contre la montre est lancée.

Vous voulez du noir… plonger dans le mal absolu, n'hésitez pas. Je retrouve le Maxime Chattam des débuts. C'est noir, c'est angoissant, addictif et rythmé. Il sait parfaitement créer des ambiances, des atmosphères et des histoires qui donnent froid dans le dos.
Certaines scènes sont très violentes et décrites de manière cinématographiques… mais c'est aussi une plongée dans la psyché des tueurs en série, du Mal et c'est plutôt intéressant.

La voix de Sylvain Agaësse est envoûtante et accompagne bien le récit. J'ai également aimé les sons qui mettent bien dans l'ambiance, c'est original.

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Mon premier roman de Maxime Chattam en version audio et je ne le regrette pas. Si j'avais été déçue par plusieurs de mes lectures de l'auteur ces dernières années, j'ai retrouvé le style des ses premiers romans ici. Sombre, très sombre, qui nous plonge dans le pire de la nature humaine. On y retrouve Ludivine, dans une nouvelle affaire de tueur en série, et pas des moindres car celui-ci semble traverser les âges. Bravo à Sylvain Agaësse qui a su narrer l'histoire avec brio et nous immerger complètement dans l'ambiance oppressante.
J'ai été captivée par ce roman. J'ai eu du mal à le laisser de côté et j'ai souvent mis mes écouteurs sur les oreilles en journée pour pouvoir connaitre la suite. Je l'aurais lu en format papier, j'en aurais peu dormi pour pouvoir le terminer plus rapidement et découvrir jusqu'où Maxime Chattam voulait nous emmener.
Alors oui il faut avoir l'estomac bien accroché et pouvoir se vider la tête ensuite car on ne sort pas indemne après avoir terminé ce roman. On entre dans un véritable cauchemar, on reste en apnée jusqu'à ce qu'on en voit l'issue mais whaou quelle claque.

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Ludivine Vancker est mutée en urgence au département des sciences du comportement. La découvert d'un charnier met tout les monde sur les dents. Surnommé Charon, l'auteur de ces crimes semble aujourd'hui trop vieux pour être en activité. Jusqu'à ce qu'on découvre son ADN sur de nouvelles victimes.
Il y a bien longtemps que je n'avais pas lu de roman de Maxime Chattam. Et c'est avec un certain plaisir que je me suis replongé dans cette histoire. Avec son style addictif, Chattam nous plonge dans la noirceur de l'esprit d'un prédateur. Si la plupart des chapitres sont vus du point de vue de Ludivine, l'héroïne de ce roman, quelques uns mettent en scène les victimes ou le tueur.
L'auteur nous décrit avec moults détails très visuels les scènes de crimes prenant appui sur l'histoire du bassin minier et de la fermeture des mines. L'enquête est passionnante à suivre, avec ses fausses pistes et ses rebondissements et nous entraine dans un labyrinthe de perversités.
J'ai écouté ce livre et ai beaucoup aimé le narrateur, qui donne corps aux personnages de cette histoire avec brio, offrant à chaque personnage une intonation.
Difficile à lâcher, plein de rebondissements et haletant ce roman plonge le lecteur dans la psyché pervertie d'un tueur en série.

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Je suis ravie de terminer mes chroniques 2022 par un livre de mon auteur de prédilection : Maxime Chattam.
Ce livre, je l’ai découvert en audio, une première pour moi et le narrateur est envoûtant de réalisme, sa voix intensifie la perception des émotions, sa voix nous transporte, nous réconforte face à la violence des mots.
On atteint ici le summum du mal, mais jusqu’où l’homme peut-il atteindre l’exacerbation de la cruauté ?
Une enquête menée par Ludivine Vancker qui en vient elle-même à se poser des questions existentielles, comment peut-on continuer en temps que femme, en tant qu’être humain, en tant que représentante de l’ordre public à faire face à autant d’horreur sans en ressortir amoindri, affaibli?
Les mots sont toujours bien choisis, les descriptions palpitantes me font frissonner de peur et d’angoisse.

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Quel plaisir de retrouver Maxime Chattam dans le registre du pur thriller addictif. Je crois que j'ai tout aimé dans ce roman. Le retour du personnage de Ludivine Vancker, qui passe au département des sciences du comportement, et sa première enquête dans ce service qui est passionnante à suivre. Une partie de l'enquête se passe à coté de chez moi, dans les mines de potasse désaffectées, celles où mon grand père travaillait. J'imagine que ça ajoute un intérêt non négligeable à la découverte d'un roman.
Le narrateur apporte une très bonne dynamique dans son interprétation, et l'écoute était parfaite.

Merci à NetGalley et Audiolib de m'avoir permis de découvrir ce roman.

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A propos de :

Après de nombreuses années l'auteur nous fait revivre une enquête policière auprès de Ludivine Vancker. Je n'ai pas relu les trois premières enquêtes avant d'écouter celle-ci.

Ludivine Vancker qui vient de rejoindre Lucie T profileuse afin de travailler avec elle, se voit appelée sur une affaire où le hasard lui fait retrouver son ancienne équipe.
Des femmes ont été retrouvées mortes dans une vieille mine désaffectée. Un mode opératoire très particulier...
Plutôt rapidement, d'autres cadavres font surface, et des femmes qui correpondent au profil ont disparu. Pour Ludivine l'horloge tourne et son esprit en fera autant afin de retrouver la dernière femme disparue.

Mon avis :

Contente de retrouver un roman de Maxime Chattam dans le style qui me l'avait fait le découvrir : le thriller, le roman policier.

J'ai beaucoup aimé retrouver son style, ses tournures de phrases et les mots choisis. Il m'est arrivé de réécouter des passages que je trouvais très bien formulés.

Mais .. car il y a un mais ...
Le danger quand on lit du positif, du extra positif partout c'est peut-être que l'on en attend trop ..

La partie profilage est hyper présente dans ce roman et j'ai trouvé que c'était parfois au détriment de l'avancée de l'histoire. Une certaine lenteur s'installait.
J'ai un peu de mal à accrocher à ce style d'enquête où tout et n'importe quoi peut être imaginé. Je préfère quand les éléments concrets, les preuves mènent au coupable plutôt que les intuitions.
Ce n'est qu'un avis tout personnel et je comprends que cela puisse plaire à beaucoup.

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La Constance du Prédateur

De Maxime Chattam Lu par Sylvain Agaësse


Résumé :

Ils l’ont surnommé Charon, le passeur des morts.
De son mode opératoire on ignore tout, sauf sa signature, singulière : une tête d’oiseau.
Il n’a jamais été arrêté, jamais identifié, malgré le nombre considérable de victimes qu’il a laissées derrière lui. Jusqu’à ce que ses crimes resurgissent du passé, dans les profondeurs d’une mine abandonnée...

Plongez avec Ludivine Vancker dans le Département des Sciences du Comportement, les profilers, jusque dans l’âme d’un monstre.


Mon avis :
Un thriller à couper le souffle, dérangeant, à la limite du supportable imaginaire.
Pour marquer sa vingtième année de publication, Maxime Chattam a écrit ce roman grandiose !
Un livre “qui fait peur” (comme le pensent les enfants de l’auteur). On y découvre en réalité l’horreur extrême dont peuvent être capables certains humains, cela fait froid dans le dos !
Une histoire impensable par sa noirceur et pourtant crédible. Les descriptions de lieux, de scènes parfois très macabres sont incroyablement précises et souvent perturbantes.
Un tout qui donne l’impression d’être aux côtés des enquêteurs et d’assister, non, d’être plongés au cœur de l’histoire.
Sylvain Agaësse, le narrateur, réalise ici une véritable performance en donnant une ambiance particulièrement angoissante, provoquant une véritable immersion à l’écoute de l’histoire.
Un grand bonus, en plus de cette incroyable histoire, sont les remerciements de l’auteur qui dévoile la complexité d’écrire un tel ouvrage. Maintes recherches, se renseigner auprès d’experts en enquêtes et crimes… Sans oublier le fait de devoir se plonger dans la peau du prédateur ! Au point d’avoir du mal à dormir.
Ces remerciements détendent l’atmosphère et permettent de finir sur une sensation rassurante.
L'intrigue est réelle et le suspense sans cesse croissant… Un thriller captivant à découvrir !

Séverine @eliorajoub
@lireetsortir

Audiolib, 4 novembre 2022
13h24
Format numérique : 24,45 €

#laconstanceduprédateur #maximechattam #sylvainagaësse #audiolib #netgalley #policier #roman #suspense #enquête #polar #thriller #prédateur #police #horreur

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Ludivine Vancker est profiler. Elle enquête sur une série de meurtres datant des années 1920, au fond d’une mine abandonnée. Pourtant, un nouveau cadavre va arriver. Avec le même ADN pour le tueur. Comment un tueur en série peut-être le même plus de 100 ans après?

J’ai adoré 🤩 j’ai eu la chance de le lire en audio grâce à @audiolib et @netgalleyfrance.
J’ai tout de suite adoré la voix du lecteur. Complètement transportée par l’histoire. Je n’avais qu’une envie c’était de retourner à l’écoute de ce livre. La psychologie des personnages m’a beaucoup plu, et ce que j’ai préféré ce me retrouver dans la tête de Ludivine, elle même essayant de se mettre à la place du tueur. Par contre, il y a des scènes vraiment glauque, des scènes noires décrites avec beaucoup de réalisme 😨
Il s’agit d’un quatrième tome mais comme elle change d’équipe et que l’enquête est nouvelle, cela ne m’a pas dérangé de commencer par celui-là.

Un super moment de lecture qui m’a donné de découvrir le tome 1 des enquêtes de Ludicine Vancker.

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Ludivine Vancker se remet d’une mission très difficile, lorsqu’elle est appelée sur une autre affaire. Complexe, écoeurante et terrifiante.

Un charnier est découvert dans une mine désaffectée. Est-ce l’oeuvre de plusieurs personnes? D'un sadique pervers? D’une secte meurtrière?

Entourée d’une équipe d’enquêteurs, Ludivine doit se mettre dans la peau du meurtrier pour tenter de comprendre, et surtout de découvrir qui il est...

Il y avait un long moment que je n’avais eu l’occasion de découvrir un titre de Maxime Chattam. Auteur que j’aime pourtant beaucoup, pour la complexité de ses écrits.

Aussi, lorsque Netgalley a mis celui-ci dans son catalogue, je me suis empressée de le demander.

Je préfère vous prévenir: il faut avoir le coeur et l’estomac vraiment bien accrochés! Nous glissons ici dans le plus sombre de l’humanité, dans ce qu’il y a de plus vil.

De chapitre en chapitre, nous creusons une histoire qui nous fait aller chaque fois plus loin dans l’horreur.

Ludivine est un être qui a été déjà largement fragilisée. Ce titre est en réalité le 4ème dans lequel on retrouve ce personnage. Je n’ai pas lu les précédents, mais ça ne pose pas de problème pour suivre le scénario. C’est une enquête bien distincte, seules quelques petites séquences rappellent ce fait.

Au travers de son travail, de son immersion dans l’esprit tordu du tueur, et des découvertes des équipes scientifiques, nous découvrons lentement un spectacle auquel on ne s’attend pas. Je ne veux pas spoiler, l’étonnement serait moins détonnant lors de votre lecture. Mais sachez tout de même que l’auteur va vous emmener dans un espace mental que vous ne pouviez imaginer!

C’est un roman que l’on ne peut lâcher, malgré la répulsion que peut inspirer certains aspects de l’histoire. Pour les fans de Maxime Chattam, ce titre ne pourra que vous plaire. Pour les coeurs plus sensibles, accrochez-vous!

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Ludivine Vanker voit sa mutation avancée. Elle se retrouve donc au sein du département des sciences du comportement. Et son intégration va commencer très fort . Son équipe est chargée d'enquêter sur Charon, le passeur des morts...

Quatrième volume de la série de Ludivine Vancker, la constance du prédateur est un très bon thriller. Je n'ai pas lu les trois premières enquêtes mais cela ne m'a pas empêché de suivre l'histoire.

La lecture de ce titre est addictive, notamment grâce à la voix de Sylvain Agaësse qui arrive à nous happer dans les ténèbres de ce récit.
Je suis toujours épatée par l'imagination des auteur-e-s quant aux atrocités que les victimes subissent dans leurs romans.
Et dans ce récit, Maxime Chattam n'y va pas de mains mortes.

L'ensemble de l'enquête est bien menée. La tension est permanente et l'angoisse m'a accompagné tout le long de ma lecture. J'ai apprécié les personnages de Ludivine Vancker et ses collègues.

Je remercie #NetGalleyFrance et les éditions Audiolib pour l'acceptation de ma demande d'écoute.

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Ce livre est plein d'actions, de surprises, de rebondissements, de twists inattendus. Il n'y a pas de temps mort, tout s'enchaîne à un rythme effréné.

Attention, âme sensible s'abstenir, c'est tortueux, cruel ; on baigne dans le mal à haute dose. Ce n'est pas ce qui me dérange habituellement. J'aime bien les romans noirs. J'avais d'ailleurs adoré les deux premiers tomes de la Trilogie du mal de Maxime Chattam.

Mais là, je n'ai pas adhéré. C'est trop. Trop alambiqué, trop de rebondissements, trop tordu, trop dramatisant, et trop (beaucoup trop) d'adjectifs. J'ai commencé à faire une indigestion et plus rien n'est passé. Ni le style, ni le personnage de Ludivine Vancker, ni l'histoire.

Ceci étant, côté originalité et imagination, je tire mon chapeau à Maxime Chattam.

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Je me suis lancée dans l'écoute de ce roman sans avoir lu les précédents tomes de la saga où l'on suit Ludivine et sincèrement ce n'est pas du tout dérangeant étant donné que dans ce nouveau tome elle a complètement changé de département et nous avons peu affaire à ces anciens collègues. J'ai beaucoup aimé l'intrigue, j'ai été prise dans cette enquête assez particulière car ce sont au départ des meurtres vieux de plus de 40 ans qui sont découverts. J'ai beaucoup aimé l'aspect profilage, en effet c'était intéressant d'écouter Lucy et Ludivine essayer de se mettre à la place de Charon pour le démasquer. L'ambiance du livre audio était vraiment immersive et lors de scènes d'actions j'étais parfois à deux doigts de retenir mon souffle grâce aux talents de lecture du narrateur. Bref une premier très bonne expérience avec Ludivine, ce qui me donne envie de découvrir les autres tomes de la saga.

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Et voilà un thriller de Maxime Chattam comme je les aime: glaçant!
Cette audio-lecture était prenante et très agréable grâce au style et au talent de l’auteur et à la qualité d’interprétation du narrateur!

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J'ai chroniqué ce roman sur Instagram et Facebook, pour partager mon plaisir à la lecture de ce polar sous haute tension.
C'était mon premier Chattam et c'est le début d'une longue série !
Construction remarquable, personnages crédibles, intrigue qui "fout les jetons". Tout est réuni pour qu'on ne lâche pas ce roman !
Et les messages qu'adresse l'auteur à ses lecteurs à la fin du roman sont le signe d'une vraie prise en compte du lecteur. Pas si fréquent !

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Je viens de passer treize heures d'écoute avec l'imagination sombre et fertile de Maxime Chattam et la voix de Sylvain Agaësse qui permet une totale immersion. Il y a donc foule de choses à dire, pourrait-on penser. Il est vrai mais par où commencer après ce voyage au fin fond de la noirceur humaine ?

Je fais la connaissance de Ludivine Vancker, quatrième rencontre pour certains, première pour ma part mais sans que ce soit dérangeant pour la lecture. Au début du roman, elle est mutée au DSC, Département des sciences du comportement. Cette mutation arrive plus tôt que prévue mais l'heure est grave ! Sur le lieu d'anciennes mines, un photographe amateur vient de trouver un véritable charnier. Près d'une vingtaine de corps de femmes... Datant des années 80/90 soit il y a près de quarante ans pour certaines. Comment est-ce possible ? Comment ce lieu a pu rester secret pendant tout ce temps ? Est-ce le même tueur ? Est-il toujours en vie ? Tellement de questions se bousculent dans la tête des enquêteurs. Je n'en dirais pas plus mais dites vous que la découverte de ces horreurs n'est que le début d'une descente aux enfers, d'un voyage dans les tréfonds opaques de l'humain dans ce qu'il a de plus abject, dérangeant et sinistre.

Si vous êtes une âme sensible, abstenez-vous ! J'en ai lu des thrillers, j'en ai regardé énormément et pourtant, je ne me souviens pas d'avoir lu des écrits aussi crus. Cela pourrait choquer et c'est le cas parfois mais c'est comme si l'auteur pénétrait l'âme de ses personnages. Comme s'il pouvait percer les secrets les plus inavouables. Il les fait vivre. Il est difficile de ressortir indemne de cette lecture, consciente de l'incroyable imagination d'un auteur et en même temps, perturbée par la possible véracité de toute cette histoire. C'est violent, c'est fort, ça prend aux tripes.

Une écriture complexe, travaillée, documentée, fourmillant de milliers de détails qui donnent l'impression d'y être. Racontée par Sylvain Agaësse de manière admirable. Sa voix nous emporte dans ses changements de ton, de personnages, dans les changements de lieux, de dates. Tout en force ou en subtilité. C'est réellement impressionnant à certains moments de l'histoire. Complètement immersif !

Malgré toute la noirceur, ce roman est un coup de cœur. Un coup de cœur qui s'apparente à un coup de poing.

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Lire ou écouter un Chattam n'était plus une priorité pour moi depuis que j'avais été déçue par Que ta volonté soit faite, et surtout depuis l'abandon du Coma des mortels. Je ne retrouvais plus le grand Maxime Chattam de "La trilogie du mal" qui m'avait tant plu.

Cependant, je me suis laissée tenter par cet audio proposé sur Netgalley, en lisant le pitch. Une profiler, un ADN d'un tueur en série qui traverse le temps : 1920, 2010 puis récemment. En farfouillant sur Livraddict, j'ai vu que c'était le 4ème d'une série sur Ludivine Vancker, lieutenante à la SR de Paris (le Service de Renseignements de la gendarmerie), et pire, que j'avais lu le premier, La conjuration primitive. Visiblement, j'avais aimé, mais je ne m'en souviens plus du tout. En même temps, lu en 2013 hein !

Et bien, je vous rassure, on peut très bien lire ce roman, La constance du prédateur, comme un one-shot, et l'apprécier, parce que ce fut le cas. Même si on comprend que cette profiler revient de loin et que l'on assiste à sa reconstruction psychologique. J'en suis ravie car cela me donne envie de reprendre la série depuis le début dès que j'en aurai l'occasion. Et sûrement en audio car la performance du narrateur Sylvain Agaësse était parfaite !

Ludivine Vancker vient d'intégrer le département des sciences du comportement après avoir toujours été à la SR de Paris. Elle a à peine le temps de faire la connaissance de sa supérieure qu'elles sont appelées sur le terrain. Une mine désaffectée dans l'est de la France, un charnier datant d'une dizaine d'année dans lequel se trouve un ADN qui correspond à des meurtres récents, en Gironde. Peu de temps après, un autre charnier un peu plus au nord, toujours dans une mine, remontant aux années 1920... et toujours le même ADN.

Pour Ludivine le casse-tête "Charon", du nom de la mine où fut découvert le premier charnier, ne fait que commencer. Mais lorsqu'elles apprennent qu'une nouvelle femme aux critères correspondants au Charon de 2020 vient d'être enlevée en Gironde, elle s'engage encore plus. Cet enlèvement raisonne très fort en elle (il faudra que je découvre le pourquoi dans les tomes précédents) et elle s'implique émotionnellement... pas bon du tout !

L'écoute fut captivante dès le début, grâce au texte bien sûr, mais aussi à l'implication du narrateur. À cela il faut rajouter des bruitages parfaitement adaptés qui augmentent bien le stress déjà présent. Le côté psychologique des personnages principaux est soigné aux petits oignons. Lorsque le récit de Maxime Chattam prend le virage d'une course contre la montre, cette écoute devient vraiment difficile à lâcher. Si vous me trouvez l'équivalent de "page-turner" pour une écoute, je suis preneuse !

Grâce à La constance du prédateur et Sylvain Agaësse, je renoue avec mes premières amours : les thrillers et Maxime Chattam ❤. Ceci-dit, cela reste du Chattam n'est-ce-pas, donc pour lecteurs avertis... chochottes s'abstenir 😁

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Cela faisait longtemps que je n’avais pas lu de roman de Maxime Chattam, treize ans si j’en crois mes tablettes ; j’ai retrouvé la trace de deux de ses livres dans mes tablettes, La Théorie Gaïa, jugé « pas mal sans plus » et Les Arcanes du chaos, apparemment davantage apprécié car qualifié de « bien ficelé ». Très honnêtement, je n’ai aujourd’hui aucun souvenir de ces deux lectures…
Je renoue donc avec cet auteur, considéré comme l’un des grands maitres français du triller, avec La Constance du prédateur, grâce à Audiolib, via Net Galley.

Un titre très bien choisi car le moins que l’on puisse dire, c’est que les méchants de cette histoire font preuve d’une persévérance notable et inébranlable, d’une ténacité à toutes épreuves, d’une fidélité sans borne à des valeurs très personnelles et discutables.
Maxime Chattam développe son intrigue selon un schéma archi connu qui ne surprend pas les amateurs de thrillers littéraires ou télévisés : la découverte d’un charnier dans une mine abandonnée, un tueur en série insaisissable, jamais arrêté, jamais identifié, malgré le nombre considérable de cadavres qu’il a laissés derrière lui, une ultime victime dont on suit le calvaire, un duo d’enquêtrices fortes et fragiles à la fois...
Mais cela fonctionne plutôt très bien ! L’auteur a choisi l’angle du profilage pour échafauder son récit et déroule sa narration de manière implacable, ne nous épargnant aucun détails sur la noirceur des esprits criminels et sur les sévices imposés par le prédateur à ses proies… Âmes trop sensibles, passez votre chemin !
L’écheveau est complexe, les péripéties s’enchainent sans temps morts ni longueurs superflues ; le rythme est soutenu et maîtrisé.

Dans cette version audio, la voix du narrateur, Sylvain Agaësse, est totalement en phase avec le récit, suffisamment neutre et pourtant adaptée aux différents personnages. Même le jingle de début de chapitre, une incursion sonore que je déplore souvent, m’a paru correspondre à l’ambiance.

Une réussite !


#LaConstanceduprédateur #NetGalleyFrance

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Coté auteur - "Famille je vous aime" pourrait être un bon sous-titre, enfin non, enfin si, enfin... si le nombre de victimes fait le bon thriller, assurément ce nouvel opus est en haut de la liste. Nul besoin d'avoir lu la trilogie qui précède effectivement pour ce 4e volet de notre gendarme-profileuse, c'est du high level : M. Chattam est un grand malade pour nous inventer une intrigue aussi tonitruante, et surtout un serial-killer pareil. Comment est-ce possible : sur autant de lieux, sur autant de femmes, mais pire, sur autant d'années ? Pratiquement un siècle de tortures et de meurtres : impossible ! Mais impossible n'est pas Chattam. Et comme d'habitude ses descriptions sur les analyses psychologiques et criminelles, et les méthodes des services spéciaux de la gendarmerie, renforcent pleinement son inventivité littéraire.
Coté narration du livre audio - le changement des voix est particulièrement réussi pour suivre l'histoire. Les intonations, même l'hélicoptère, très agréable.

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On dit de Nicolas Feuz, procureur et auteur de polar neuchâtelois, qu’il est le Chattam suisse. Ayant lu tous ses livres, il était grand temps que je fasse connaissance avec son modèle ! C’est chose faite grâce à Netgalley et Audiolib qui m’ont permis de découvrir ce roman. Trois autres le précèdent, mais on peut très bien lire cette aventure de Ludivine Vancker sans les connaître.

Ludivine Vancker vient d’être mutée à sa demande au service des sciences du comportement, ce que les Américains appellent le profilage. Elle désirait ce changement, mais ne s’attendait pas à ce que ce soit si rapide. Elle a à peine le temps de rencontrer sa nouvelle cheffe, Lucie Torès, une femme à la forte personnalité, qu’elles doivent se rendre en Alsace où un photographe amateur d’urbex a trouvé un charnier dans un puits de mine abandonné depuis des années. Les enquêteurs retrouvent dix-sept femmes violées et assassinées depuis les années quatre vingt. Leur stupeur est grande lorsque l’ADN prélevé sur la scène de crime se révèle être identique à celui qu’on vient de trouver sur le corps de deux autres femmes tuées à Bordeaux. Comment un tueur en série peut-il sévir depuis tant d’années sans se faire prendre en France ? Toutefois ils ne sont pas au bout de leurs surprises car il y a un charnier encore plus ancien. Chloé a disparu depuis plus d’une semaine et la police est persuadée qu’elle est détenue par ce monstre. Ludivine n’a plus qu’une obsession, la sauver, mais le temps presse.

J’ai beaucoup apprécié la version audio, le narrateur, Sylvain Agaësse est plus qu’excellent pour donner vie à tous ces personnages. Le général à l’accent provençal est particulièrement réussi, tout comme les bruitages qui accentuent l’aspect flippant de cette histoire. Les angoisses de Chloé et son évolution psychologique durant sa détention sont très convaincantes, tout comme le stress de Ludivine prête à tout pour la retrouver alors que se collègues la considèrent comme morte.

Le processus qui conduit des enfants maltraités à devenir des psychopathes est bien connu, et il est très bien exploité par l’auteur qui nous livre un thriller particulièrement noir avec cette famille dont le but est de produire un criminel parfait, ce qui a bien failli réussir. A la fin du roman, l’auteur nous explique comment il entre dans la tête de ses personnages et sa difficulté à accompagner ce montre durant des mois. Cette partie est très intéressante, comme toujours quand un auteur parle de sa façon d’écrire.

Ludivine et Lucie sont des femmes fortes, la première est moins expérimentée et se laissera parfois déborder par ses émotions, ce qui lui fait commettre une bavure, mais ses failles la rendent plus humaine dans cet univers impitoyable. L’auteur parle aussi de ces régions qui ont été dévastée par la perte de leurs industries, les crises se sont succédé offrant un terreau fertiles aux individus déviants.

Certaines scènes sont très violentes mais je connaissais cette particularité de Chattam, et je ne suis pas vraiment une âme sensible. J’ai beaucoup aimé ce thriller très noir qui m’a donné envie d’en lire d’autre de cet auteur prolifique.

#LaConstanceduprédateur #NetGalleyFrance

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