La main sur le cœur

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Date de parution 25 août 2022 | Archivage 19 oct. 2022
cherche midi éditeur | Les Passe-murailles

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Résumé

Quand Yves Harté aperçoit le très célèbre tableau du Greco, El caballero de la mano en el pecho (Le Chevalier à la main sur la poitrine), lors d’une rétrospective à Tolède, une chose l’intrigue : la note qui accompagne le portrait diffère d’une autre qu’il a lue autrefois. La première assurait que le modèle était un notable sage et obscur, celle-ci affirme qu’il s’agit d’un aventurier du Siècle d’or, espion et courtisan de Philippe II. Laquelle est vraie ?

L’auteur décide de mener l’enquête en Espagne.

Plus il progresse au cœur du pays, plus lui revient en mémoire le souvenir d’un ami avec qui il avait déjà voyagé sur ces terres : Pierre Veilletet, écrivain et journaliste, qui l’aida à ses débuts.

Comme l’un des deux modèles évoqués pour le portrait, cet aîné extravagant, drôle et affabulateur cherchait une reconnaissance qui ne venait pas, jusqu’à ce qu’un jour il décède dans la solitude. Son absence pèse à l’auteur. Au fil des routes ensoleillées et poussiéreuses d’une Espagne qui change, la figure du caballero et de l’ami se superposent au point de se confondre.

Dans ce récit sensible à l’écriture éblouissante, Yves Harté livre une réflexion intime sur l’amitié masculine et les rêves des hommes, qui meurent parfois de ne pas les atteindre.

Quand Yves Harté aperçoit le très célèbre tableau du Greco, El caballero de la mano en el pecho (Le Chevalier à la main sur la poitrine), lors d’une rétrospective à Tolède, une chose l’intrigue : la...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782749174433
PRIX 18,90 € (EUR)

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Chroniques partagées sur la page du titre

Cette toile du Greco, qui figure en partie sur la couverture, est intitulée « El caballero de la mano el el pecho » (Le chevalier à la main sur la poitrine). Elle est plus mystérieuse qu'il n'y paraît. D'abord par ce que l'homme qu'elle représente n'est toujours pas formellement identifié, ce qui laisse beaucoup de champ à l'imagination des spécialistes. Les hypothèses ne manquent pas pour ce portrait achevé autour de 1580, et qui est un de ceux du musée du Prado qui se voit décliné sous toutes sortes de formes à l’intention des touristes. Il a d’abord été associé à Antonio Perez, secrétaire du roi Philippe II. Il a été aussi envisagé la possibilité d'un autoportrait. Enfin, certains soutiennent qu'il s'agit de Miguel de Cervantes.

Le candidat le plus probable reste toutefois Juan Da Silva, un gentilhomme désargenté qui rendit de grands services au roi mais n'en fut jamais vraiment récompensé, d'où la pose qui mime un possible serment de fidélité ou de bonne foi.

Ce chef d'oeuvre, revu en 2014, à l’occasion d’une exposition anniversaire à Tolède, Yves Harté l'avait déjà admiré trente ans plus tôt. Mais en compagnie de son mentor, l’écrivain et grand reporter Pierre Veilletet, qui sera aussi au centre de ce récit pudique et lumineux. Ils cultivaient tous deux un grand intérêt pour la péninsule ibérique, son passé mais aussi ses traditions. Yves Harté est depuis son enfance un grand amateur de corrida, une passion que Pierre Veilletet partageait aussi.

Cette relation d'amitié était forte, avec ses éloignements, ses incompréhensions et parfois même ses petites trahisons, mais très respectueuse des silences de chacun. Pierre Veilletet apparaît dans ce récit comme un homme aux motivations fluctuantes, d'une grande culture mais parfois affabulateur... Yves Harté établit un parallèle entre Veilletet (comme il l'appelle – était-il possible que ces amis se vouvoient ?) et ce Caballero à la triste figure du portrait, en représentation mais usé par la vie.

J’ai lu la plupart des merveilleux livres de Pierre Veilletet. Le style d'Yves Harté est incontestablement à la hauteur de celui de son ami disparu, dont il a même su retrouver des accents. C'est peut-être le plus bel hommage qu'il pouvait lui rendre…

J'ai eu un coup de cœur pour ce livre. Il m'a subjugué, malgré son sujet bien éloigné du vacarme incessant et inquiétant de l'actualité de cet été 2022. Je remercie les éditions du cherche-midi et Netgalley, qui m'ont donné accès à son édition numérique.

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Quand un livre nous entraîne sur les routes, dans les restaurants, dans un tableau et dans l'histoire espagnole.
Yves Harté, journaliste, lauréat du prix Albert Londres, nous parle du tableau "El caballero de la mano en el pecho" (Le Chevalier à la main sur la poitrine) de El Greco, qu'il retrouve, lors d'une exposition commémorative à Toledo. Il le retrouve car il l'a déjà admiré au Prado. Il semble surpris par le cartel, qui est le véritable personnage de ce tableau. Comme bon journaliste, qu'il est, il va mener une enquête et rencontrer des spécialistes, qui vont lui raconter ce tableau et il va découvrir la vie de Juan de SIlva y Silveira, un aventurier et courtisan de la cour de Philippe II. Cela va être l'occasion de nous narrer la cour de Philippe II. Car ce personnage, digne d'un roman picaresque est ,soit et à la fois, un noble proche du roi Philippe II ou un traître à la recherche de reconnaissance. Sa vie a été celle d'un courtisan à la cour et celle d'un aventurier, ambassadeur espion des guerres entre l'Espagne et le Portugal.
Il va nous parler du peintre d'El Greco et de sa place dans son époque, courtisan puis déçu et offensé par la cour, Le Greco se réfugie dans ses ateliers de Tolède.
Le personnage du Roi Philippe II est aussi tragique avec en particulier, son enfermement volontaire dans son palais de l'Escorial. lui même aura un destin tragique, enfermé dans son palais sanctuaire de l'Escorial.
Yves Harté va aussi dans ce texte récit rendre un hommage à son ami, Pierre Veilletet, journaliste à Sud Ouest et qui a été une sorte de mentor puis ami pour lui. Pierre Veilletet qui a toujours cherché la reconnaissance en tant qu'écrivain et qui vivait et inventait sa vie. Les deux hommes avaient l'habitude de parcourir les routes d'Espagne ensemble. Des balades sur les routes espagnoles, dans les villages perdus, dans les auberges. Des rencontres et des conversations entre les deux hommes.
Un récit sur l'amitié, sur le reconnaissance personnelle recherchée, que ce soit par un roi, par un peintre, par un courtisan, par un rédacteur en chef, sur les échanges culturels, que ce soit des conseils de lecture échangés, des visites de musée, des repas pris dans les auberges.
J'ai trouvé que le personnage du tableau d'El Greco pourrait faire l'objet d'un texte à lui tout seul, sorte de roman picaresque, historique.
Ce livre récit donne envie de prendre aussi la route avec un ami, prendre le temps, découvrir les paysages, les histoires (les grandes et les petites), (re)voir des tableaux, enquêter sur des personnages de tableaux.. Une belle écriture pour ce texte, intime et qui nous embarque dans la voiture et dans les paysages espagnols.

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