Les Gardiens du phare

Lu par Christine Braconnier et Guillaume Orsat
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Date de parution 13 avr. 2022 | Archivage 19 juil. 2022
Audiolib | Littérature

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Résumé

On dit que la mer protège ses secrets.

On dit que personne ne saura jamais ce qu’il s’est passé au phare du Maiden Rock.

Au cœur de l’hiver 1972, à plusieurs milles de la côte de Cornouailles, une barque brave la mer pour rejoindre le phare du Maiden Rock. À son bord, se trouve la relève tant attendue par les gardiens. Pourtant, quand elle accoste enfin, personne ne vient à sa rencontre. Le phare est vide. La porte d’entrée est verrouillée de l’intérieur, les deux horloges sont arrêtées à la même heure et le registre météo décrit une tempête qui n’a pas eu lieu.

Les trois gardiens se sont volatilisés.

Vingt ans plus tard, alors que les flots semblent avoir englouti pour toujours leurs fantômes, les veuves des trois hommes ne peuvent se résoudre à tourner la page. Le vernis se craquelle, le sel de la mer envahit le présent, et les secrets profondément enfouis refont surface.

On dit que la mer protège ses secrets.

On dit que personne ne saura jamais ce qu’il s’est passé au phare du Maiden Rock.

Au cœur de l’hiver 1972, à plusieurs milles de la côte de Cornouailles, une...


Formats disponibles

FORMAT Livre audio, Intégral
ISBN 9791035408503
PRIX 23,45 € (EUR)
DURÉE 9 Heures, 30 Minutes

Disponible sur NetGalley

Application NetGalley Bibliothèque (AUDIO)

Chroniques partagées sur la page du titre

Au premier abord, j’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l’histoire. Il y a une voix masculine et une voix féminine qui m'ont légèrement perturbée, à un point tel que je n’arrivais pas à me projeter dans l’intrigue. Néanmoins, il faut garder en tête que l’histoire se déroule entre 1972 et 1992 et je pense que les comédiens donnent volontairement un ton particulier à leur interprétation. Ce qui au final est parfaitement cohérent.

En vue de l'écriture de son roman, l’écrivain va donc d'une certaine façon rouvrir l’enquête. Car finalement, que s’est-il passé ? Y aurait-il quelqu’un qui s'est tu jusqu’à présent mais qui sait quelque chose ? Et pourquoi parlerait-il maintenant ?

C’est bien connu, c’est en remuant le passé qu'on éclaircit le présent. En interrogeant les femmes des disparus, par exemple. Au départ, tout est flou, et puis au fil des pages, des souvenirs ressurgissent et un début d’explication apparaît.

Avec des chapitres courts, et une alternance de prise de parole entre les différents personnages, (gardiens de phare, comme leurs conjointes survivantes), on a un aperçu de la vie de tous les protagonistes. Et on sent bien qu'on tourne autour de la vérité comme un tourbillon au-dessus d’un siphon. Imaginez, vous êtes en pleine mer, au coeur d'une tempête, coupés du monde... et des non-dits pour seul repas.

Une fois dedans, j’ai été totalement happée par ce roman et je l’ai lu d’une traite !
Neuf heures d’écoute qui passent comme une lettre à la poste parce que tout s’enchaîne parfaitement et qu’on a qu’une hâte : comprendre ce qui s’est passé. Ou comment un fait divers, un Cold Case, peut refaire l'actualité, même 20 ans après ! Extra 👌

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Lors de l’hiver 1972, les trois gardiens du phare de Maiden Rock ont mystérieusement disparu, sans laisser de trace. Le gardien devant assurer la relève et l’équipage l’accompagnant trouvent la porte du phare close et l’intérieur est resté suspendu dans le temps : les pendules se sont arrêtées, la table est restée dressée attendant que le repas soit servi. Aucune trace des gardiens. Aucun indice. Vingt ans plus tard, le célèbre écrivain Dan Sharp décide de faire la lumière sur ce mystère et va interroger les veuves des gardiens.

Les gardiens du phare est un roman choral, alternant les points de vue et les époques. Au fil des chapitres, nous nous retrouvons donc dans le phare aux côtés des gardiens en 1972, puis en 1992 au côtés de leur veuve. Au gré des échanges avec Dan Sharp, les contours de l’histoire se dessinent avec plus de précisions. Propulsés dans l’intimité de leur couple, de leur vie, on découvre les difficultés à mener un tel mode de vie.

De manière générale, j’ai beaucoup apprécié l’histoire écrite par Emma Stonex. Néanmoins, je trouve que la part donnée aux anciennes épouses des gardiens du phare sont trop importantes et linéaires. Leurs interventions me semblaient longues, redondantes. Néanmoins, j’ai beaucoup plus aimé les parties des gardiens. Les trois personnages sont attachants et nous développons de l’empathie pour chacun d’entre eux.

L’ambiance de l’hiver 1972 est très réussie. les descriptions de Emma Stonex sont précises et nous immergent dans cet univers. Le brouillard entourant le phare donne un effet des plus étouffant, oppressant tout comme cette fin tragique qui se dévoile petit à petit.

Du côté des narrateurs, j’ai eu le même ressenti. Les chapitres lus par Guillaume Orsat m’ont beaucoup intéressée que ceux de Christine Braconnier. La faute n’étant pas aux lecteurs mais bien au contenu !

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En 1972, trois gardiens de phare disparaissent mystérieusement. La table est mise, le phare est fermé à clef de l’intérieur.
1992, l’affaire n’est toujours pas résolue. Un écrivain souhaite rencontrer les veuves et revenir sur ce mystère. Il rencontre les trois veuves qui livrent leurs souvenirs, leur couple, leur solitude quand les hommes partaient. Elles racontent leur quotidien rythmé par les absences mais aussi les rancœurs entre femmes, leur tristesse après leur disparition.
La voix des hommes disparus s’entremêlent à celles des femmes pour nous dévoiler leur vie et leur rythme sur le phare, les pensées qui vont vers leur femme.
L’alternance des voix entre chacune des femmes et chacun des gardiens est très bien menée pour découvrir les couples mais aussi les interactions entre chacun, leurs pensées.
J’ai beaucoup aimé l’ambiance et la place attribuée à la mer indomptable, inquiétante, dangereuse.
Le ton de chacun, l'alternance des points de vue, les regrets et la présence inquiétante de la nature créent une parfaite atmosphère mystérieuse et très prenante.
Cette atmosphère est parfaitement maîtrisée par les deux lecteurs qui donnent vie à plusieurs personnages en maintenant toute l’harmonie et la construction.
Une très belle écoute qui ressemble à des confessions qui bouleversent, un thriller qui tient en haleine.

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L’histoire des Gardiens du phare est inspirée d’un fait divers qui a fait couler beaucoup d’encre à l’époque en Écosse. Le 15 décembre 1900, le phare construit sur la petite île isolée d’Eilean Mòr s’est éteint alors que trois gardiens étaient censés s’assurer que cela n’arrive jamais. Lors du ravitaillement, en présence du quatrième gardien venu spécialement, force est de constater qu’il n’y a plus personne à l’intérieur. Les pendules étaient toutes arrêtées à 8h15 et la table mise. Personne n’a jamais percé le mystère de la disparition des gardiens du phare d’Eilean Mòr.

Emma Stonex a transposé cette histoire étrange en 1972. Arthur, Bill et Vince ont disparu sans laisser de trace alors qu’ils se trouvaient dans le phare de Maiden Rock au large des Cornouailles. Une des hypothèses de la presse rend Vince coupable de la mort de ses collègues. Après tout, il a fait de la prison. Alors, bon… Le quatrième gardien arrivé à bord d’un navire de ravitaillement découvre le phare vide. La lourde porte fermée à clé de l’intérieur, une table dressée pour deux, les horloges arrêtées à la même heure et le journal d’Arthur qui indique une tempête autour du phare alors que le temps est calme et un générateur a réparé alors qu’aucun des trois gardiens n’était en capacité de le faire. Vingt ans après, les veuves n’ont jamais su ce qui était arrivé. Jenny pense qu’un jour Bill reviendra ; Helen semble s’être fait une raison, elle ne reverra plus jamais Arthur ; et Michelle qui ne fréquentait Vince que depuis quelques mois a refait sa vie.

Dan Sharp, écrivain de fictions maritimes, fasciné par cette histoire, décide de recueillir les témoignages d’Helen, Jenny et Michelle pour écrire un livre. Ces entretiens font remonter des souvenirs, bons et moins bons, du chagrin et un sentiment de trahison. Le récit alterne entre l’histoire racontée en 1972 par Arthur et les témoignages des femmes vingt ans plus tard.

Honnêtement, j’ai eu du mal à m’intéresser – du moins au départ – à la partie « 1972 », le quotidien des gardiens. Trop de considérations philosophiques sans doute. J’ai tout de suite plus accroché aux monologues des femmes, plus concrets. Elles racontaient un autre quotidien, celui de la vie sans mari durant des mois, habitant les unes à côté des autres, pour s’entraider. Puis la vie avec un mari qui revient à terre, parfois la tête encore à Maiden Rock. Et puis, au bout d’un moment, j’ai raccroché aux wagons de la vie dans le phare. Et puis, je voulais savoir ce qui était arrivé aux trois gardiens. Et j’ai su que j’étais prise dans l’histoire, lorsque j’ai eu comme des frissons de peur le long de ma colonne vertébrale.
Je suis assez mitigée concernant Les gardiens du phare. J’ai trouvé que ça mettait du temps à démarrer, qu’il y avait quelques longueurs. Mais que c’était quand même intéressant. Je sais que d’autre jurés du prix Audiolib ont beaucoup aimé ce livre. Ce n’est pas vraiment mon cas, mais l’intrigue donne envie de connaître le secret des gardiens du phare. Et ce secret, j’ai vraiment aimé !

Concernant les voix. J’ai bien aimé celle de Christine Braconnier, mais elle ne m’a pas non plus laissé un souvenir impérissable. Celle de Guiullaume Orsat, en revanche… Il est le doubleur de plusieurs acteurs, notamment Nathan FIllion. Durant toute mon écoute, j’avais l’impression d’avoir Richard Castle à côté de moi et c’était vraiment cool. Parfois, c’est l’image de Gordon Ramsay qui arrivait mais je demandais à Nathan Fillion de revenir. J’aime beaucoup quand les voix des lecteurs sont identifiables, ça me donne l’impression qu’un personnage, qu’un acteur ou une actrice est à côté de moi et me lit une histoire. Je sais j’ai beaucoup d’imagination et parfois c’est très bien (pas toujours).

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