Un jour ce sera vide

Lu par Clément Hervieu-Léger
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Date de parution 16 mars 2022 | Archivage 7 juin 2022
Audiolib | Littérature

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Résumé

C’est un été en Normandie. Le narrateur est encore dans cet état de l’enfance où tout se vit intensément, où l’on ne sait pas très bien qui l’on est, où une invasion de fourmis équivaut à la déclaration d’une guerre qu’il faudra mener de toutes ses forces. Un jour, il rencontre un autre garçon sur la plage, Baptiste. Se noue entre eux une amitié d’autant plus forte qu’elle se fonde sur un déséquilibre : Baptiste a des parents parfaits, une maison parfaite. Sa famille est l’image d’un bonheur que le narrateur cherche partout, mais qui se refuse à lui.
Flanqué d’une grand-mère à l’accent prononcé, et d’une tante « monstrueuse », notre narrateur rêve, imagine, se raconte des histoires, tente de surpasser la honte sociale et familiale qui le saisit face à son nouvel ami. Écrit dans une langue ciselée et très sensible, Un jour ce sera vide est un roman fait de silences et de scènes lumineuses qu’on quitte avec la mélancolie des fins de vacances. Hugo Lindenberg y explore les sentiments, bons comme mauvais, qui traversent toute famille, et le poids des traumatismes de l’Histoire.

C’est un été en Normandie. Le narrateur est encore dans cet état de l’enfance où tout se vit intensément, où l’on ne sait pas très bien qui l’on est, où une invasion de fourmis équivaut à la...

Formats disponibles

FORMAT Livre audio, Intégral
ISBN 9791035408510
PRIX 19,45 € (EUR)
DURÉE 4 Heures, 13 Minutes

Disponible sur NetGalley

Application NetGalley Bibliothèque (AUDIO)

Chroniques partagées sur la page du titre

Le narrateur, un jeune garçon d'une dizaine d'années, passe les vacances d'été en Normandie, chez sa grand-mère. Sur la plage, quand il n'occupe pas son temps à jouer avec les méduses, il observe d'un oeil curieux mais discret, les familles autour de lui. Un jour, il va faire la rencontre de Baptiste, un garçon du même âge. Dès lors, va naître entre eux cette amitié qu'on ne connaît que pendant les vacances, aussi intense qu'éphémère.
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Ce roman, c'est un peu comme une parenthèse hors du temps, un instant de nostalgie lors duquel ce jeune narrateur partage avec nous son regard sur le monde. Il n'y a pas d'intrigue au coeur de cette histoire, et pourtant, ces pages sont véritablement captivantes. Il se dégage une certaine langueur, renforcée par la saison estivale, qui rend la narration totalement hypnotique. J'ai ressenti de manière tangible les sensations de ce garçon, comme une réminiscence de mes propres impressions d'enfant. Solitaire, un peu timide, le garçon vit par procuration la vie "normale" qu'il aimerait avoir. Il observe avec envie l'intimité des familles sur la plage. Il les idéalise, les imagine parfaites, comme celle de son nouvel ami Baptiste.
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Cette idéalisation le complexe, lui procurant parfois un sentiment de honte un peu confus. La honte de sa grand-mère, qui roule les "r", et qui offre du "foie haché" en guise d'amitié. De sa tante, "la folle", dont il redoute la "monstruosité" de l'apparence. Deux femmes tellement différentes de la mère de Baptiste, sensuelle, souriante, divine. Trois figures féminines qui tiennent une place importante dans le récit, quand les figures masculines sont absentes (le père), ou reléguées au second plan (le père de Baptiste).
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Malgré tout, on ressent clairement l'amour que le garçon porte à sa grand-mère. Il l'estime, connaît ses silences, se nourrit de ses habitudes et de ses gestes d'affection. Une grand-mère touchante, rendue lointaine par les non-dits, mais qui paraît démesurément forte, tel un roc indestructible. Dans cette villa rarement troublée par les mots et la joie, l'arrivée de la tante advient comme une turbulence. Elle détonne dans cet environnement si calme. Elle qui apparaît meurtrie par la vie, vient expulser les paroles, libérer la colère. Des accès de fureur aussi courts qu'effrayants, qui déstabilisent l'enfant. Pourtant, elle n'est pas antipathique, simplement sa maladie l'a abîmée, et elle semble porter tout le poids du monde (ou plutôt de sa famille) sur ses épaules.
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Heureusement, pour alléger cette atmosphère un peu sombre, il y a Baptiste. Le seul personnage à être véritablement nommé dans cette histoire. Un garçon aussi rayonnant et confiant que le narrateur semble hésitant et mal à l'aise dans ce monde. Baptiste, ses invitations à dormir, leurs virées à la plage, et puis sa mère. Celle dont le narrateur souhaite attirer l'attention, comme une nécessité impérieuse pour sa vie. Car il y a cela aussi dans le récit, le poids de l'absence. Encore un non-dit que l'enfant ignore ou plutôt dissimule. Un secret qu'il garde enfoui, attendant le moment opportun, mais surtout la personne de confiance qui saura le délivrer de ce fardeau, "Comme au confessionnal."
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Un jour ce sera vide évoque l'enfance avec sensibilité et poésie. Un récit parfois empreint de mélancolie, que l'on quitte avec regret, laissant dernière-nous les grains de sable chaud et les méduses échouées sur la plage.

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L'interprétation de Clément Hervieu-Léger est aussi aérienne que vivante. Il rend avec justesse la parole de l'enfant, le flot de ses pensées, la consistance de son regard. Une belle écoute !
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Caroline – Le murmure des âmes livres

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Ce que j'en pense :
On suit un jeune garçon d'une dizaine d'années, une âme sombre, qui, un jour, sur une plage de Normandie, rencontre une famille qui attire son attention.
Cette famille, pour qui il va avoir beaucoup d'affection, est composée de Baptiste qui a le même âge que le narrateur, de la maman que le garçon va idolâtrer et du père avec qui une certaine distance va s'installer.
Le narrateur (dont on ne connaît pas le nom) passe ses vacances avec sa grand-mère et sa tante, il s'ennuie, n'a pas d'ami. Ce qu'il va partager avec Baptiste est pour lui tout nouveau. Ses occupations préférées sont de tuer les fourmis et de sacrifier les méduses qui bordent la plage.
Vous allez découvrir à travers ce roman, une histoire spéciale qui soit vous interpellera et vous procurera un électrochoc, soit vous laissera de marbre. Je pense qu'on ne peut avoir qu'un avis tranché avec ce titre particulier.

Je suis complètement passée à côté de ce roman qui a pourtant reçu deux prix : Livre Inter en 2021 et le Prix Françoise Sagan 2021.
Un jour ce sera vide est un roman étrange pour lequel je n'ai pas ressenti d'émotion ni d'empathie. Je l'ai trouvé long, pourtant la lecture audio ne fait que quatre heures. L'histoire tourne en rond et n'a aucun intérêt. Je n'ai pas aimé le portrait de ce petit garçon de dix ans, j'ai été mal à l'aise à ses côtés.
Je relève tout de même la qualité de la plume de l'auteur Hugo Lindenberg.
Cette lecture audio n'a pas été concluante, mais la lecture faite par Clément Hervieu-Léger est très bien et permet de découvrir ce livre, qu'on l'apprécie ou non.

En bref :
Une lecture audio que je vais rapidement oublier, mais je suis quand même heureuse d'avoir découvert la plume de Hugo Lindenberg.

Livre lu dans le cadre d'un partenariat avec les Editions Audiolib que je remercie pour leur confiance.

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