La Récitante

Ce titre a été archivé. Il est désormais indisponible sur NetGalley.

Commandez ou achetez ce livre dans votre point de vente préféré !

Envoyer des titres NetGalley directement à votre Kindle ou votre application Kindle.

1
Pour lire sur votre Kindle ou dans votre application Kindle, merci d'ajouter kindle@netgalley.com en tant qu'adresse e-mail approuvée pour recevoir des documents dans votre compte Amazon. Veuillez cliquer ici pour des instructions détaillées.
2
Ensuite, retrouvez votre adresse e-mail Kindle dans votre compte Amazon et ajoutez-la ici.
Date de parution 13 janv. 2022 | Archivage 7 févr. 2022

Vous parlez de ce livre ? N'oubliez pas d'utiliser #LaRécitante #NetGalleyFrance ! Cliquez ici pour plus de conseils


Résumé

De nos jours, à Paris. Une jeune femme appelée Ève nous fait découvrir son langage et sa vision singulière du monde. Timide, rêveuse, elle est négligée par sa mère qui va d’un homme à l’autre pour son bon plaisir. Pourtant, un soir, Ève l’entend confier à un amant ou ami qu’il est temps de « l’initier ».

Ainsi Ève se trouve-t-elle quelques jours plus tard devant une assemblée de sexagénaires qui l’entourent, assis, patients et silencieux, et devant lesquels elle va accomplir une mission inattendue : « Nous nous réunissons deux fois par semaine afin d’entendre sonner cette langue française en ses états les meilleurs […]. Oui, nous aimons un art qui s’est perdu et qui permet pourtant de maîtriser le temps. Les hommes se sont mis à s’aimer eux-mêmes à outrance : c’est leur propre mort qu’ils aiment. Nous, nous savons écouter – entendre lire : tâche pour laquelle vous êtes là… »

Ce cercle vit sa passion en secret ; ils s’appellent entre eux les « Silentiaires ». Ève enchaîne les lectures des grands textes littéraires devant cet étrange public… en ressentant un plaisir croissant. Mais ce voyage de l’autre côté du verbe ne sera pas sa seule aventure : elle est plus tard admise dans d’autres sociétés souterraines, plus illégales, plus licencieuses, en tout cas plus imprégnées d’un érotisme morbide. Si bien qu’Ève approche, peu à peu, ce danger dont Gabriele D’Annunzio assure qu’il est « le centre de la vie sublime ».

Ce texte relève-t-il de la fiction ? Et même : Ève-Marie des Places ne cacherait-elle pas un secret – irrévélé à son propre éditeur ? Un mélange d’énigme et de malaise rend ce récit unique. Stanley Kubrick l’aurait adoré.

De nos jours, à Paris. Une jeune femme appelée Ève nous fait découvrir son langage et sa vision singulière du monde. Timide, rêveuse, elle est négligée par sa mère qui va d’un homme à l’autre pour...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782749171548
PRIX 19,00 € (EUR)

Disponible sur NetGalley

Application NetGalley Bibliothèque (EPUB)
Envoyer vers ma Kindle (EPUB)

Chroniques partagées sur la page du titre

L'éditeur commence par un avant-propos qui éveille l'intérêt : l'autrice qui veut rester anonyme (il s'agit d'un pseudonyme), lui présente un livre pas commun, au dessus de la médiocrité ambiante, et ne souhaite pas forcément le succès ! Et en effet, ce livre est peu commun, surtout en raison de son personnage principale, Ève. Fille-femme qui ne s'aime pas, qui évite le monde, qui souhaite laisser le moins de trace possible, voire rester invisible. L'écriture est franchement intelligente, peut-être trop intello-culturelle parfois la rendant peu fluide (pénible ?) à certains moments (cette Culture parigo-chiante de passionnés et autres collectionneurs). Mais les réflexions sont originales, acidulées. Eve reste froide, parce que sans sentiment, sur ce monde mais aussi sur elle-même, intéressée à rien, les hommes lui servant pour ce qu'elle en a besoin : une jouissance par mois ! Et, même si l'autrice se fait d'abord plaisir, comme ces gens qui s'écoutent quand ils parlent, prétentieuse assumée (dès sa lettre d'introduction - mais peut-elle se le permettre quand effectivement ses réflexions volent au dessus de la moyenne dégringolante ?!), provocatrice qui attire. Belle plume en tout cas qui oblige à s'arrêter sur des phrases étonnantes, jusqu'à la fin.
Sur le pseudonyme, Le Figaro souligne que ce texte a la maîtrise d'une plume professionnelle pour un soi-disant premier roman. C'est drôle qu'il insinue Houellebecq ou Nothomb "qui s'amusent", parce que j'ai aussi eu cette impression souvent.

Cet avis vous a-t-il été utile ?