La nuit des aventuriers

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Date de parution 26 août 2021 | Archivage 30 juin 2022

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Résumé

Rentrée littéraire Plon 2021.
La Nuit des aventuriers est le roman vrai, au rythme et au souffle très travaillés, d’un coup d’Etat presque parfait. Si la conjuration du 2 décembre 1851 a si bien réussi, c’est qu’elle apparaissait inéluctable à ses contemporains ; elle scellait la faillite manifeste des élites. Or, que vivons-nous aujourd’hui sinon la défaillance des nôtres ? Même enfermement, même cécité…

« C’est étrange, au boudoir, ces hommes en noir. Graves. Fermés. Détonnant parmi le mobilier précieux, tendu de satin parme brodé d’argent. C’est cela, parfaitement incongrus. Ils esquissent des gestes, s’interrogent du regard… De toute évidence, ils attendent. On inclinerait volontiers pour le rendez-vous galant. Tout y invite en ce salon retiré, ouvrant sur les jardins immenses du palais présidentiel, tout, absolument tout. Mais à la longue, dans la nuit de décembre, cette douceur presque languide pourrait bien refroidir les ardeurs. On voudrait une bonbonnière ; c’est une veillée funèbre. […] Qui trouve-t-on dans ce boudoir ? Le président flanqué de son homme lige, son âme damnée, à vrai-dire, et puis le chef de cabinet de la présidence, un général-ministre, le préfet de police, un député, ce dernier irradiant un je-ne-sais-quoi de désinvolture aristocratique… Les y a précédés un officier subalterne, un proche du président, son « conseiller en recrutement », en quelque sorte, mais celui-ci a filé comme une ombre avant même que ne débute l’ultime conciliabule : on l’a assigné aux remises, où il doit tenir prêt à partir tout véhicule nécessaire aux prochains déplacements de son maître, le char du triomphe ou les fourgons de l’exil... Pas une femme, dans ce portrait de groupe en clair-obscur. C’est dommage. C’est encore plus injuste. Deux louves au moins mériteraient d’y figurer, de richissimes effrontées, fines, ambitieuses, manipulatrices, dont les squales en eaux troubles, c’était à parier, ne veulent retenir que la prodigieuse beauté. Deux étrangères, de surcroît, goûtant sans excès les mœurs politiques du pays dont elles entendent bouleverser l’histoire. Chacune en son hôtel, elles attendent la manne du coup qui se joue. »

Rentrée littéraire Plon 2021.
La Nuit des aventuriers est le roman vrai, au rythme et au souffle très travaillés, d’un coup d’Etat presque parfait. Si la conjuration du 2 décembre 1851 a si bien...

Formats disponibles

ISBN 9782259306386
PRIX 18,00 € (EUR)

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Chroniques partagées sur la page du titre

Le XIXe siècle est foisonnant d’idéologies, d’histoires et de mouvements sociaux et c’est toujours fascinant de s’y plonger. La contrepartie c’est la complexité de tous les différents groupes qui y circulent et des personnages qui les incarnent plus ou moins. Le choix de l’auteur de choisir un Napoléon III qui surplombe son histoire pour nous en donner son propre point de vue est intéressant tant il est difficile de se faire un jugement clair sur le personnage. C’est l’occasion aussi de découvrir tous les hommes politiques qui ont pu l’entourer au moment du coup d’état et notamment de percevoir le degré de pragmatisme politique et de manigance machiavélique de cette époque. L’ouvrage excelle dans ses références, il est bien documenté et parvient à nous rendre l’ambiance qui régnait alors sur le territoire, le bémol s’inscrit principalement dans un style d’écriture assez complexe, par moment un peu ampoulé ; le point fort pour ma part réside dans le final, à ce moment de discussion entre le narrateur (Napoléon) et l’auteur qui bataillent ensemble des décisions prises, de l’histoire qui nous reste, du juste et de la légitimité, bref, de tout ce qui peut tarauder l’esprit des lecteurs de fiction historique lorsqu’ils aimeraient pourvoir converser avec leurs personnages.

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