Chroniques du monde de Then

Voilà un livre qui avait attiré mon attention grâce à son résumé alléchant promettant une aventure pleine de rebondissements dans un univers fantasy.
Malheureusement, si j’ai bien eu le monde fantasy et les rebondissements, j’ai aussi eu bien trop souvent envie d’abandonner ce livre, ce que j’ai fini par faire en arrivant à la moitié.

On se trouve dans le monde de Then, un monde où on croise humains, elfes, nains et trolls, chacun cherchant à mettre la main sur une clé qui ouvrirait potentiellement une Montagne d’Or.
Cette clé est tout d’abord trouvé par Antonior Pertoch, un elfe qui souhaite avoir des richesses pour avoir des serviteurs et une piscine et qui se lance dans la conquête du pays.
Mais on suit surtout le personnage de Sihalam, une autre elfe aux pouvoirs magiques, fille de l’ancienne reine du pays, qui se retrouve embarquée dans cette affaire, comme à peu près l’intégralité des habitants de ce monde, sans trop le vouloir.

On aurait pu être dans une aventure somme toute assez sympathique, mais elle est en fait ultra compliquée à suivre parce qu’on y ajoute des humains inutiles, toute une floppée de nains et leur panthéon, accompagnés de serpents dont je me suis empressée de mélanger les noms et, enfin, un oracle mort et des gens autour de lui qui doivent prendre sa place.
Les motivations de tous ces gens sont incompréhensibles et la clé passe son temps à être perdue et retrouvée sans beaucoup de logique.

A côté de ça, on a aussi droit à beaucoup de répétitions et les mêmes informations sont redites à de nombreuses reprises. On se retrouve parfois avec un personnage excité mais qui a peur et qui, à peine deux lignes plus loin, a peur mais est excité et j’avais envie de dire à l’auteur de tailler ses paragraphes pour aller un peu plus à l’essentiel.
Sihalam fait de multiples allers-retours, les informations ne sont pas fluides, des points de mythologie sont répétés, on continue à nous ajouter des personnages en plein milieu du roman et tout ça a fini par me faire lâcher l’affaire parce que je n’arrivais pas à avancer dans ma lecture.