Plus immortelle que moi

(épreuves non-corrigées)

Ce titre a été archivé. Il est désormais indisponible sur NetGalley.

Commandez ou achetez ce livre dans votre point de vente préféré !

Envoyer des titres NetGalley directement à votre Kindle ou votre application Kindle.

1
Pour lire sur votre Kindle ou dans votre application Kindle, merci d'ajouter kindle@netgalley.com en tant qu'adresse e-mail approuvée pour recevoir des documents dans votre compte Amazon. Veuillez cliquer ici pour des instructions détaillées.
2
Ensuite, retrouvez votre adresse e-mail Kindle dans votre compte Amazon et ajoutez-la ici.
Date de parution 5 mai 2021 | Archivage 6 juin 2021
ELIDIA | Éditions du Rocher

Vous parlez de ce livre ? N'oubliez pas d'utiliser #Plusimmortellequemoi #NetGalleyFrance ! Cliquez ici pour plus de conseils


Résumé

Comment Mathilde, la petite quarantaine ordinaire, s’est-elle retrouvée enfermée dans un « institut de repos » ? À quel moment la vie de cette pharmacienne mariée et mère d’un adorable adolescent a-t-elle basculé ? Sur les conseils de sa psy, Mathilde tient un journal où elle lui livre ses états d’âme, ses souvenirs d’enfance – la cruauté dont elle a fait preuve à l’encontre de son frère Charly – son quotidien chez les fous avec l’odieuse infirmière qu’elle a surnommée Moustache, ou encore sa rencontre marquante avec une certaine Daphné. Peu à peu, la parole se libère : Mathilde étouffait dans cette existence étriquée, se sentait transparente ; son cocon s’est fissuré, elle a perdu ses repères et explosé. Mais que s’est-il réellement passé ? Y a-t-il eu un élément déclencheur ? Pourquoi son frère, qui a su tant de fois lui pardonner et être à ses côtés, est-il aux abonnés absents ? Qui est Daphné et quel rôle va-t-elle jouer ?

Une construction implacable et une chute inattendue.


Comment Mathilde, la petite quarantaine ordinaire, s’est-elle retrouvée enfermée dans un « institut de repos » ? À quel moment la vie de cette pharmacienne mariée et mère d’un adorable adolescent...


Note de l'éditeur

Un roman mené tambour battant, entre "Thelma et Louise" et "Vol au-dessus d’un nid de coucou".

Un roman mené tambour battant, entre "Thelma et Louise" et "Vol au-dessus d’un nid de coucou".


Actions promotionnelles

- Un récit entraînant et addictif qui conjugue avec talent gravité et légèreté.

- Un roman qui traite du burn out au féminin, de la schizophrénie avec des accents de thriller sans se départir de son humour.

- Soutien inconditionnel de Virginie Grimaldi et des Instabookeuses :

- "Sur les Balcons du ciel" (Rocher 2020), belles critiques :

"Ce roman est un bijou. Ne passez pas à côté !" - Virginie Grimaldi

"Un roman qu'on ne voudrait jamais finir." - Matcelivre

"Une pépite de littérature." - Croqueuse de vie

"C’est beau, c’est plein d’espoir : c’est un coup de cœur." - Le coin des mots

etc.

- Parution au Livre de Poche de "Sur les balcons du ciel" en 2022.

- Un récit entraînant et addictif qui conjugue avec talent gravité et légèreté.

- Un roman qui traite du burn out au féminin, de la schizophrénie avec des accents de thriller sans se départir de...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782268105451
PRIX 15,90 € (EUR)

Disponible sur NetGalley

Application NetGalley Bibliothèque (PDF)
Envoyer vers ma Kindle (PDF)

Chroniques partagées sur la page du titre

Mathilde est enfermée dans un hôpital psychiatrique. A l'initiative de sa psy, elle va remplir des carnets pour mettre des mots sur ce qui lui est arrivé et qu'elle n'arrive pas à exprimer à voix haute. Entre le quotidien avec ses compagnons d'infortune et les souvenirs qu'elle déroule, vont se dessiner petit à petit les événements qui l'ont amené ici.
Sous forme d'un journal, on ne découvre que ce que Mathilde veut bien dire. Son introspection va dresser le portrait d'une femme qui a tout pour être heureuse, en apparence, mais qui va perdre pied et qui va finir transparente aux yeux des autres.
Finalement, en dehors de son propre portrait, c'est celui des autres patients enfermés avec elle qui m'ont le plus touché. On sent, à travers les descriptions la douleur de ces êtres, mais aussi leur manière de s'accrocher les uns aux autres pour tenir face à leur propre solitude. Et puis Moustache, contre laquelle les résidents entre en résistance pour s'offrir un peu de combat au quotidien.
Le roman m'a fait traverser pas mal de sentiments, on sent que Mathilde s'en veut que ce qu'elle a fait est pour elle terrible et la révélation finale vient balayer nos certitude pour nous plonger, avec elle dans la douleur de la perte.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Hier soir j’ai commencé Plus immortelle que moi de Sophie Henrionnet et je n’ai pas lâché le livre , je l’ai lu d’une traite .
Impossible de raconter l’histoire sans spoiler , je vais tout de même dire quelques mots au sujet de cette lecture .
L’héroïne Mathilde va avoir 40 ans , elle ne le fêtera pas son anniversaire, elle l’a décidé .
Elle va tout simplement ne pas rappeler à ses collègues et à sa famille que ce jour est celui de son anniversaire , elle qui voulait voir à quel point elle est transparente , va être servie au delà de ses espérances , elle recevra tout de même un sms de ses parents .
C’est l’histoire d’un mal être qui a sa source dans l’enfance , la vie d’une jeune femme parfaite mais ça n’existe pas n’est ce pas ?
Et ce qui arrive , le pétage de plomb n’est pas une surprise .
J’ai été littéralement happée par le dénouement totalement inattendu pour moi .
Une lecture qui atteint son but , surprendre , sortir des sentiers battus .
Est ce un premier livre , je le pense .
J’ai hésité pour les 5 étoiles mais quelques petits défauts , des raccourcis , des formulations un peu maladroites me font pencher pour 4 étoiles .
Ce n’est pas la première fois que je le pense mais c’est la première fois que j’ose l’écrire , qu’est ce que ça me plairait de
relire les textes avant leur parution , ce serait pour moi une joie de donner des conseils .

Cet avis vous a-t-il été utile ?

#Avislecture :
Merci à @netgalleyfrance pour cette lecture en avant première.
Plus immortelle que moi de Sophie Henrionnet. Connue pour ses nouvelles de la TeamRomCom ,Sophie nous parle ici d'un sujet plus grave ,mais écrit avec légèreté.
Mathilde ,la quarantaine ,se retrouve en maison de repos suite à une crise profonde. Elle est encouragée par sa psy a écrire ce qui l'a trouble et l'a conduit là. C'est un livre qui se lit facilement. Écrit à la première personne .De l'authenticité et de la fraîcheur. La vie peut basculer subitement mais l'amour et l'amitié sont des remparts .
Bonne lecture

Cet avis vous a-t-il été utile ?

J’ai lu ce roman d’une traite, impossible pour moi de le lâcher, l’intrigue et le rythme m’ont de suite scotché.

Nous allons suivre Mathilde, une pharmacienne, mariée à Simon et mère de Ruben qui s’apprête à fêter ses quarante ans.
Comment cette femme d’apparence ordinaire s’est-elle retrouvée enfermée dans une maison de repos ? Pourquoi a-t-elle perdu pied du jour au lendemain ?

Au fil des pages, on va voir Mathilde perdre pied, s’enfermer sur elle même et tout faire pour devenir inexistante aux yeux des autres.
Sur les conseils de Dorine, sa psychologue, Mathilde va tenir un journal dans lequel elle va se livrer à coeur ouvert.
Dans ce carnet, Mathilde va nous livrer ses pensées, ses souvenirs, ses envies, ses doutes, ses craintes et ses peurs.
Elle lui parle également de sa rencontre avec Daphné et de sa relation avec son frère Charly.
L’histoire de Mathilde m’a vraiment touchée en plein cœur tout comme cette révélation finale qui m’a laissée sans voix.

Je n’ai jamais été déçue par un roman de Sophie Henrionnet et celui-ci ne déroge pas à la règle.
L’autrice a le don de nous tenir en haleine du début à la fin et de nous faire ressentir tout un tas d’émotions.

Je ne peux malheureusement pas trop rentrer dans les détails au risque de vous gâcher le plaisir de découvrir cette pépite !

Cet avis vous a-t-il été utile ?

J'ai été tenue en haleine du début à la fin. On ne comprend pourquoi Mathilde en est arrivée là que dans les dernières pages et presque jusqu'au dernier mot. Ce roman est, tour à tour, fort, malaisant, poignant... Au final, c'est, tout de même, une belle histoire que nous raconte, ici, Sophie Henrionnet.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Mathilde, marié ,mère d'un adolescent , travaille dans une pharmacie. Tout va bien jusqu'au jour où tout bascule et qu'elle se retrouve dans une maison de repos.
Là bas Dorine, sa psychologue lui demande d'écrire sur des carnets, son passé, ses états d'âmes.mathilde va se livrer et raconter aussi la vie quotidienne des autres pensionnaires.



C'est la première fois que je lis cette auteure,
j'ai bien aimé la construction de ce roman, et la manière subtile aborder, ces moments de vie qui font qu'un jour tout explose.

Mathilde le personnage principal est très attachante, on comprend vite que son mal être prends racine dès son enfance. C'est celle qui doit toujours aller bien , porter les autres, être discrète, silencieuse. Mais un évènement va venir chamboulé cet équilibre précaire.

On suit c'est confessions de pages en pages, on se perd parfois,en se demandant où l'auteure veut nous amèner, jusqu'à cette chute inattendue.

J'ai beaucoup aimé ce roman et je remercie @netgalleyfrance et @editions_du_rocher
pour cette belle découverte.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

La quarantaine, pharmacienne, mariée et maman d’un adolescent, Mathilde semble avoir une vie équilibrée. Pourtant Mathilde est actuellement en maison de repos...
Sur les conseils de sa psychologue Dorine, elle tient un journal. Dedans elle livre son quotidien, ses rencontres à l’hôpital psychiatrique, sa vie d’avant, son enfance...
Impossible de dire ce qui a conduit Mathilde dans cet hôpital sans spoiler l’histoire... Pour le savoir il vous faudra vous procurer le nouveau livre de Sophie Henrionnet.

J’ai découvert Sophie Henrionnet avec son précédent livre “Sous les balcons du ciel”. Séduite par sa plume j’étais curieuse de lire son nouveau roman et une fois de plus j’ai été emportée par son univers.
A la manière d’un journal intime on plonge dans la tête d’une personne qui a vu sa vie basculer et qui traverse une période de tourments. Un livre qui montre bien que personne n’est à l’abri d’un craquage, d’un pétage de plomb...
Le dénouement est surprenant et j’aime bien ne pas voir venir les fins !

Cet avis vous a-t-il été utile ?

✔Plus immortelle que moi est le nouveau roman de Sophie Henrionnet à paraître le 05 mai prochain aux Éditions du Rocher.
L'auteure de Drôle de karma, Vous prendrez bien un dessert, Qui veut la peau d'Anna C. ? pour ne citer qu'eux, nous propose un roman totalement différent de ses précédents titres (mais tout aussi plaisant) !

✔Mathilde est une jeune femme qui a souffert de nombreux maux, mal dans sa peau, elle se retrouve dans un hôpital psychiatrique qui se nomme « Les Airelles » afin de faire le point sur l'élément qui la mise dans un état de détresse psychologique.
Sur les conseils de sa psy, Dorine, elle se confie à un carnet, chaque jour, elle raconte ses souvenirs que ce soit dans la pharmacie où elle travaillait, ses rencontres, sa vie de famille aux côtés de son fils Ruben et de son mari Simon et son enfance auprès de son frère Charly. Celui-ci prend une grande place dans la vie de Mathilde. Elle met des mots sur les maux afin de se reconstruire en espérant pouvoir, le plus tôt possible, quitter ce lieu, ses soignants et ses résidents.

Sophie Henrionnet a le chic pour nous raconter des histoires dramatiques et difficiles avec délicatesse, légèreté, et même parfois une petite dose d'humour. J'ai beaucoup aimé ce roman pour son fond et aussi pour sa forme. Ce n'était pas gagné, car j'ai mis un peu de temps à rentrer dans l'histoire, ayant du mal à m'attacher à Mathilde. Mais après quelques chapitres, ma lecture s'est révélée très plaisante et j'ai vraiment aimé lire le journal de cette femme, la découvrir, la comprendre malgré sa personnalité complexe.
La fin m'a soufflée. Je ne peux vous en dire plus, mais franchement, bravo !
Plus immortelle que moi est une réussite ! J'ai hâte que vous puissiez le lire à votre tour. Rendez-vous en mai pour échanger sur cette lecture.

✔Un roman qui vaut le détour. N'hésitez pas à noter la sortie de ce livre à paraître le 5 mai. Il trouvera sa place dans votre bibliothèque, j'en suis sûre !
En attendant, je vous invite à découvrir les premières pages en suivant ce lien : https://www.liseuse-hachette.fr/file/158465?fullscreen=1#epubcfi(/6/2[Cover]!/4/1:0)

Je remercie les Éditions du Rocher pour leur confiance !

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Mathilde est une quadragénaire sans histoire. Pharmacienne, mère d’un adolescent docile, épouse fidèle et collègue prévenante, elle met un point d’honneur à gagner la reconnaissance de son entourage sans même qu’il le demande. Mais que s’est-il passé en elle pour que le jour de ses quarante ans, sa vie bascule au point d’être internée aux Airelles ? Pourquoi l’homme à la mèche avec qui elle a échangé un simple regard est-il devenu l’auteur de ce détonateur qu’elle cache sous un pansement ?
Murée dans son silence depuis 4 mois, elle accepte finalement de coucher sur le papier ses souvenirs, ses pensées pour satisfaire Dorine, sa psy et trouver l’origine de sa détresse. Rebelle et cynique, elle décrit et analyse la vie dans cet institut où les patients tentent de surmonter leurs peines, elle se venge sur cette soignante qu’elle a surnommée Moustache, elle tente d’apaiser les douleurs de Véronique et de Jérémy, des patients murés dans le silence ou les obsessions…
J’ai tout de suite accroché à la lecture de ce court roman que j’ai lu d’une traite. Le ton vif, le style alerte de S. Henrionnet et ce mystère initial m’ont donné envie de connaître l’histoire de cette femme qui a plongé. J’ai aimé la vivacité d’esprit de Mathilde, son sens de l’analyse et la lente plongée dans son enfance, ses rapports avec Charly, son frère idolâtré ou son amitié avec Daphné, cette beauté surgie de nulle part. J’ai ri (un peu jaune parfois) en lisant certaines descriptions de la vie dans cet institut psychiatrique. J’ai été touchée par la douleur de cette femme quand elle verbalise enfin la source de son burn-out… Un roman bien construit qui se conclut sur un vrai coup de théâtre !
Merci à NetGalley et aux éditions du Rocher pour cette lecture.
#Plusimmortellequemoi #NetGalleyFrance

Cet avis vous a-t-il été utile ?

J’entends souvent parler de Sophie Henrionnet par Virginie Grimaldi et Serena Giuliano mais je ne m’étais jamais lancée dans un de ses livres, il était temps que j’y remédie. Je peux vous le dire de suite : quelle chance que d’avoir commencé par Plus immortelle que moi.
J’ai découvert Mathilde, une femme dont la vie a basculé suite à un événement que l’on n’apprend pas tout de suite. On mijote avec cette chose qui s’est produite et qui a mené notre héroïne dans sa maison de repos. Mais que s’est-il passé ? C’est au fur et à mesure que l’histoire se dévoile, dans l’humour et les mots tendres de Mathilde. Je l’ai trouvé d’autant plus émouvante et sensible que Mathilde se libère de quelque chose.
C’est une histoire qui se veut drôle en apparence par les propos de Mathilde mais qui renferme, en réalité, quelque chose de plus profond : une tragédie.
Mathilde nous raconte ce qui l’a mené dans cette maison de repos, les circonstances de sa vie qui l’ont amené dans cet endroit. Au fil du roman, on apprend à connaître sa vie, son enfance, sa vie de couple et malgré toutes les barrières qu’elle met entre elle et la vérité, le mur se craquelle. On découvre une facette encore plus sensible, quelque chose de plus profond. Elle nous émeut énormément.
La seule frustration qui ressort de tout cela, c’est le fait que nous n’ayons que le point de vue de Mathilde et pas celle de son fils, de son mari ou de sa psy par exemple. Ça aurait apporté une autre dimension.
Je ne m’attendais pas du tout à cette fin mais pourtant, elle m’a semblé évidente au vu de tout ce qui a pu se produire. Elle m’a beaucoup touché et comme je ne m’y attendais pas, elle m’a aussi brisé le cœur.
Sophie Henrionnet nous offre un très beau roman, touchant et drôle. J’ai beaucoup aimé !

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Tout d’abord merci à Netgalley et aux éditions du ROCHER
Une vraie pépite ! Osez parler du burn out chez la femme BRAVO
C’est si rare car bien sur nous sommes capables de tout encaisser !!

Lu d’une seule traite j’ai suivi Mathilde dans ses écrits sans pouvoir poser le livre
Lecture fluide et agréable et surtout qui vous tire en avant car on veut comprendre le drame qui a touché cette jeune femme et le pourquoi de cet « internement »

Je suis passée par bien des sentiments : peine, surprise, rire et incompréhension
J’ai aimé la description de ses colocataires de l’institut psychiatrique

Le final est percutant car inattendu
La raison réelle du burn out de Mathilde m a chamboulé car il a fait remonter en moi ces blessures de l’enfance qui ne s’effacent jamais

Ne passez pas à coté de ce livre qui est touchant et vous prend aux tripes

Bonne lecture à toutes et tous
Prenez bien soin de vous
Miranda
#Plusimmortellequemoi #NetGalleyFrance

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Le roman débute sur un mystère: comment Mathilde, la narratrice, est-elle arrivée dans cet hôpital psychiatrique? Au travers du journal qu'elle rédige pour sa thérapeute, nous en apprenons davantage sur elle, son enfance mais aussi son quotidien tristounet de pharmacienne qui s'ennuie dans une vie sans aspérité. Et petit à petit on comprend ce qui l'a amenée là... Difficile d'en dire dire davantage sans éventer la chute du roman...
Une écriture légère et fluide, très agréable à lire. J'ai particulièrement aimé l'évocation de l'hôpital avec ses infirmières plus ou moins sympathiques (carrément antipathique pour celle surnommée Moustache!), ses vols de culottes et ses patients plus ou moins cabossés par la vie ou la maladie.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

ℝé𝕤𝕦𝕞é :
Mathilde se retrouve dans un « institut de repos » et doit tenir un journal intime dans le but de se libérer. Mais quel poids peut bien avoir une pharmacienne ordinaire, mariée et mère d’un adolescent dont la vie est bien rangée ?
Qu'est-il arrivé à Mathilde pour ne plus avoir de repère ? Qui est Daphné ? Pourquoi son frère si proche et tant adoré n’est-t-il pas présent pour la soutenir ?
Dans son journal intime on y fait également la rencontre de certains personnage de l’institut comme Moustachela diabolique infirmière qui sent mauvais ou encore un fan de foot.

𝕄𝕠𝕟 𝕒𝕧𝕚𝕤 : (ℕ𝕠𝕥𝕖 17 /20 ) :
C’est le deuxième roman que je lis de Sophie Henrionnet et je suis à chaque fois bouleversée par son style d’écriture et les thèmes de ses œuvres. Ses thèmes sont très tristes et délicat mais abordés d’une façon élégante et réaliste.
Sophie Henrionnet me surprend et c’est seulement les dernières pages qui font comprendre toute l’histoire et mettent enfin le puzzle en forme.
La narration est très fluide et permet d'entrer dans la psychologie du personnage.
On ressort différent à la fin de la lecture. C’est une histoire à laquelle j’ai pensé pendant plusieurs jours.
J’ai beaucoup apprécié cette lecture et pense lire les premiers romans de Sophie Henrionnet.

Je remercie NetGalley et grandement la Maison d'édition du Rocher pour cette belle histoire et la confiance qu’il m'accorde à chaque lecture

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Voilà une auteure de la #TeamRomCom (le collectif d’auteures de comédies romantiques à la française) que je voulais découvrir depuis longtemps et que j’ai dans ma PAL depuis un moment. Je la découvre finalement avec ce titre, qui mêle gravité des sujets abordés et humour & légèreté d’une belle plume.
Mathilde se retrouve depuis quatre mois dans un hôpital psychiatrique « Les Airelles » . A la demande de sa psy, Dorine, elle doit écrire ses pensées dans un carnet pour trouver le « blocage » qui l’a amenée à être internée. Avec ses pensées couchées sur papier, on en apprend beaucoup sur le personnage de Mathilde, souvent avec humour ou ironie. C’est une pharmacienne assistante ayant une grande conscience professionnelle. Elle explique sa relation particulière avec son petit frère Charly et sa rencontre assez improbable avec Daphné qui va l’emmener faire un petit périple.
Au fur et à mesure des pages noircies, Mathilde essaie de démêler les fils de son histoire et de trouver les raisons pour lesquelles elle a rejoint « Les Airelles » , les motifs de son blocage et de son pétage de plombs. Elle va ainsi replonger dans son enfance, nous expliquer également son investissement exemplaire pour son travail à l’officine, ses relations avec son mari Simon et surtout avec son fils Ruben.
Je ne peux pas vous en dire plus, au risque de spoiler, mais je souhaite surtout vous préciser que j’ai passé un très agréable moment de lecture. J’ai trouvé dans ce roman une écriture qui m’a touchée, des mots authentiques et une fin percutante et surprenante, où tout s’éclaire. S’il en était besoin, ce livre est l’occasion de rappeler que la vie peut basculer à tout moment. L’hospitalisation pour troubles mentaux, souvent sous contrainte, est un sujet qui m’intéresse particulièrement ; il est traité ici avec délicatesse et humour. Une vraie réussite !
Je remercie les éditions du Rocher et NetGalley pour cette lecture belle et touchante, en avant-première.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Je termine la lecture de Plus immortelle que moi avec un pincement au cœur tant je me suis attachée au personnage de Mathilde.
C'est son anniversaire, Mathilde a 40 ans, mais n'a pas envie de cet anniversaire. Pourtant, elle devrait être heureuse auprès de Simon, son mari, Ruben, son fils, ses parents, ses amies, ses collègues... Mathilde dissimule un profond mal-être sous un petit pansement et se retrouve internée dans un centre soins, les Airelles. Encouragée par sa psychiatre, Dorine, Mathilde tient un journal pendant les quatre mois de son internement. Elle essaie de reconstituer les pièces du puzzle et en la suivant dans les méandres de ses pensées, le lecteur découvre peu à peu ce qui a fait sombrer Mathilde... J'ai été bouleversée par les révélations finales.
J'ai beaucoup aimé le style alerte de l'auteure. Certains passages sont même teintés d'humour, lorsque certains patients sont évoqués, comme Véronique, la voisine de chambre de Mathilde, ou l'infirmière, surnommée Moustache.
Merci à Netgalley et aux Editions du Rocher pour cette lecture.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Comment Mathilde s'est-elle retrouvée enfermée dans un "institut de repos"? A quel moment de la vie cette pharmacienne, mariée et mère d'un adorable adolescent a-t-elle-basculé? Sur les conseils de sa psy, Mathilde tient un journal où elle livre ses états d'âme, ses souvenirs d'enfance, son quotidien chez les fous et sa rencontre avec Daphné.
Sophie Henrionnet nous emmène avec elle sur le chemin de ces souvenirs pour reconstituer ce qu'il s'est passé.
Une fois encore, j'ai été conquise par l'écriture originale de l'autrice qui a su me surprendre à la fin. Avec délicatesse et humour, elle nous rappelle que la vie peut basculer à tout moment.
Son style alerte m'a tenu en haleine tout au long de ce joli roman.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

ue fait Mathilde jeune quarantenaire, mariée, mère de Ruben un adolescent dont elle est proche dans cette maison de repos? Avec la lecture du  journal destiné à Dorine sa psychologue, nous allons découvrir ses confidences, son histoire, ce qui l'a amené à craquer mais aussi son quotidien dans cette maison où elle partage une chambre avec Véronique plutôt mutique et sera entre autres prise en charge par Moustache une infirmière légèrement tyranique! 

Mathilde se confie sur sa relation fusionnelle avec Charly son frère cadet d'une seule année à travers de nombreux souvenirs, son quotidien avec son poste de pharmacienne, sa relation avec son mari Simon et son fils Ruben. Mais à l'approche de la quarantaine, son impression d'être transparente va s'intensifier, elle va alors choisir de "tester" ses proches et à partir de là s'éloigner et rencontrer Daphnée, cette femme pétillante qui va la comprendre. Qui est Daphnée, qu'ont-elles fait ensemble? En avançant dans les révélations, de nouvelles questions se posent...

J'ai aimé la narration sous forme de confidence, teintée d'humour puis la tension et l'inquiètude qui montent plus on se rapproche de la fin et des révélations essentielles. J'ai été bouleversée par la fin qui m'a beaucoup touchée et encore plus avec le recul où j'ai pris le temps d'analyser les écrits et d'y voir les confidences cachées. Mathilde est une femme sincère, un brin rebelle face à Moustache, attentionnée, ses interrogations sur la maternité, la féminité résonneront en toutes femmes. 

Une très jolie lecture qui nous offre maintes sentiments et qui aborde de nombreux sujets. Je ne peux que vous conseiller ce roman. Il est rare que j'ai envie de relire un livre mais je le ferais volontier avec celui-ci pour avoir une lecture différente.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

J'ai adoré ce roman. La mise en place de l'histoire est parfaite. Nous lisons comme si le personnage qui écrit s'adresse à nous. Nous sommes inviter dans son intimité, dans ce qu'elle ressent; dans ce qu'elle a vécu; ce qui l'a mené là où elle en est.
Au fil de pages nous en apprenons plus sur le passé de ce personnage principal. De ce qu'elle a vécu avant. De sa descente. Du pourquoi du comment. Nous en apprenons également sur ce qu'elle vit au moment où elle écrit. Et petit à petit nous comprenons que tout est lié. Et que tout est particulièrement lié à un événement.
C'est touchant, agréable à lire. Il y a des moments triste, des moments de joie; des moments de rire. Un équilibre parfait d'émotion.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

#Plusimmortellequemoi #NetGalleyFrance
Je remercie NetGalley pour m'avoir fait découvrir Sophie Henrionnet.
Le nom de cette auteure ne m'était pas inconnu, j'avais même mis dans ma Pal deux de ses livres, sans avoir encore eu le temps de les lire, puis j'ai vu son dernier livre sur la plateforme de NetGalley, sorte de déclic, je l'ai sollicité, je ne pouvais plus reculer, je m'engageais à le lire.
Très bonne surprise, un style fluide, de l'humour et un second degré et surtout une histoire présentée sous forme d'écrits thérapeutiques, sorte de puzzle qui nous est livré, et nous allons jusqu'au bout chercher les morceaux pour reconstituer l'histoire. Les personnages sont très bien traités.
Que s'est-il passé le jour de l'anniversaire de Mathilde, pharmacienne, mère de famille sans aspérités apparentes: Elle décide de ne pas fêter l'anniversaire de ses 40 ans, comme une sorte de test pour voir jusqu'où elle est transparente, voir qui s'en souviendra.
Comment Mathilde s'est retrouvée enfermée dans cette structure de soins "institut de repos". L'importance des grains de sable de notre vie qui en s'accumulant font déraper la machine, Très bonne analyse, et mise en lumière de tous ces petits riens qui font basculer une vie, rendant le dérapage possible. Ce sujet plutôt sérieux est présenté avec beaucoup d'humour, les portraits et les surnoms donnés à toutes les personnes qu'elle côtoie dans cet établissement, des malades au personnel soignant, amène de la légèreté. Entre "normalité" et "folie" la limite est ténue et quiconque peut basculer.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

J’ai découvert l’auteure, Sophie Henrionnet, avec ce livre, choisi uniquement pour son résumé. A sa lecture je me suis dit que ça allait être quitte ou double, que ça pouvait prendre ou pas du tout, mais je le sentais bien, j’ai voulu tenter ! Pari gagnant, j’ai carrément accroché !
Le livre sortant tout juste, comme pour Noir, je vous mets le résumé.

Résumé de l’éditeur

Comment Mathilde, la petite quarantaine ordinaire, s’est-elle retrouvée enfermée dans un « institut de repos » ?
À quel moment la vie de cette pharmacienne mariée et mère d’un adorable adolescent a-t-elle basculé ?
Sur les conseils de sa psychiatre, Mathilde tient un journal. Peu à peu, la parole se libère. Elle livre ses états d’âme et souvenirs d’enfance — la cruauté dont elle a fait preuve à l’encontre de son frère Charly —, son quotidien chez les fous avec une infirmière détestable qu’elle a surnommée Moustache, mais aussi sa rencontre marquante avec une certaine Daphné… L’héroïne parviendra-t-elle à rassembler toutes les pièces de ce puzzle, chasser ses démons et affronter la vérité ?
Un roman mené tambour battant, tel un jeu de dupes addictif, au dénouement inattendu.

Ce que j’en pense

Dès le départ nous sommes propulsés dans l’intimité de Mathilde via le journal qu’elle tient, faute de ne pouvoir s’exprimer autrement sur les évènements qui l’ont conduit là où elle en est, physiquement et mentalement, en résumé enfermée. Il s’agit bien de la lecture de son journal, mais à aucun moment on ne ressent un côté voyeuriste. J’ai aimé le ton sur lequel c’est écrit, teinté d’une pointe d’humour, on sent l’envie de partage de la narratrice, la lecture est très fluide, j’ai dévoré ce livre !

Comme c’est un journal, il n’y a pas de conversations, pas d’échanges avec d’autres interlocuteurs. Ce qui d’habitude me gêne dans certains livres quand c’est long et très descriptif, à un moment on a envie, enfin moi, j’ai envie de souffler, que la lecture soit plus légère, ce qui fonctionne quand arrive un peu de dialogues. Ici, même s’il n’y a pas de conversations, j’ai retrouvé cette légèreté parce que finalement c’est un monologue, voire presque un dialogue que le personnage aurait avec nous.

J’ai beaucoup aimé le déroulé, le cheminement des souvenirs du personnage. Tout n’arrive pas dans l’ordre mais il y a une certaine logique dans la réflexion du personnage tendant vers la « guérison », il est aussi fait pour nous dévoiler les évènements au fur et à mesure. Ce qui nous tient en haleine du début à la fin du livre. Parce qu’évidemment on veut savoir : que s’est-il passé ?, est-ce qu’il y a eu un élément déclencheur ?, un cumule ?, quelle est l’ampleur du problème ?, mais surtout quelle est le problème ? Parce que notre personnage semble bien trop sain d’esprit pour se retrouver là où elle est, sans même en vouloir à son entourage. En lisant, je me suis demandée si tout ça ne nous préparait pas au plus terrible, l’imagination peut vite galoper, parce que finalement pourquoi finir en « institut de repos » si rien n’est arrivé, ça voudrait dire que la porte d’entrée est ouverte à tous. Quant à la porte de sortie, c’est une autre histoire….
Arrivée au ¾ du livre, il a bien fallu faire une petite pause. Un petit moment de réflexion et j’ai compris ! J’ai bien sûr terminé le livre pour confirmer ma théorie, et même sans mettre trompée, la lecture est restée tout aussi palpitante et addictive jusqu’à la fin.

En conclusion

Lecture rapide et addictive, j’ai passé un bon moment, je recommande.

Merci aux Editions du Rocher et à Netgalley de m’avoir permis de lire ce livre.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Mathilde est enfermée dans ce que l’on appelle poliment une maison de repos. Pour faire ressortir ce qu’elle ressent, sa psychologue lui a demandé de coucher sur le papier ce qu’elle pense et les raisons pour lesquelles elle est là.
Le livre est comme une sorte de journal intime de Mathilde et jour après jour, elle laisse à sa psychologue des bribes des ses réflexions à propos des raisons de sa présence dans cette maison de repos mais également, ce qu’elle vit avec ses « colocataires ». Mathilde a beaucoup de mal à reconnaître ses troubles et le roman est donc construit sur des informations parsemées de chapitre en chapitre. Le lecteur ne comprend pas pourquoi elle est là. Elle laisse deviner qu’elle est là pour un burnout mais laisse planer un drame qu’elle révèle à la toute fin.
Les sentiments de Mathilde sont bien retranscrits. On la comprend mais il est vrai qu’on a du mal à savoir si ce qu’elle dit est vrai tout au long de la lecture car finalement, on ne se positionne que de son côté et on ne sait pas vraiment ce que ressent son entourage.
Il est d’ailleurs parfois assez frustrant de ne pas en savoir plus et les digressions de Mathilde rend la lecture addictive. On a envie de lui demander d’arrêter du coq à l’âne. Mais la psychologue l’a encouragé à parler de tout ce qu’elle ressent. La lecture peut donc en être parfois ralenti par ce flot d’information qui n’a pas forcément de lien avec l’intrigue principale.
Le personnage de Mathilde est pourtant assez cohérent. Elle suit un raisonnement qui fait que le lecteur capte des informations de plus en plus éclairantes au fil des pages. Mais il faut faire preuve de patience.
Pour ma part, j’avais deviné une partie de la fin mais dans les derniers chapitres seulement, si bien que l’auteure m’a bien eu. En repensant à ce livre, je comprends mieux certains passages que je n’avais pas compris comme la réaction de la famille qui me surprenait. Les sous-entendus de Mathilde sont parfois difficiles à déchiffrer.
En bref, ce fut une bonne lecture. Je regrette seulement que le rythme ne soit pas aussi soutenu que je l’aurais espéré.
Je remercie Netgalley et les éditions du Rocher pour cette lecture.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre en lisant ce livre.Je connaissais juste son autrice que j'appréciais pour ses ouvrages précédents et son humour.J'ai été un peu désarçonnée au début puis j'ai suivi le parcours de la narratrice qui se confie à un cahier, sur les conseils de sa psy.
Peu à peu on découvre son histoire et rien n'est facile à prévoir. Sophie Henrionnet a réussi à me surprendre à chaque virage et j'ai aimé ça,j'ai dévoré ce roman,j'ai été émue,surprise,j'ai versé ma larme quand j'ai compris.
Une lecture qui parle à tous,des relations fraternelles,amicales, maritales, on se reconnait forcément dans au moins un de ces pans de vie.
Un roman sur l'acceptation,la résilience mais sans lourdeur.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Un roman qui nous tient en haleine du début à la fin.
On ne peut le lâcher avant de savoir, de comprendre ce qui a bien pu arriver à Mathilde, ce qui a pu l'amener dans cet maison de repos.
Sous forme d'un journal qu'elle rédige à l'attention de son psy, Mathilde se livre à une introspection où on la sent sombrer peu à peu avant la révélation finale qui nous fait comprendre sa détresse.
Un roman poignant.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Plus immortelle que moi
Sophie Henrionnet






Éditeur : Editions du Rocher (5 mai 2021)

Langue : Français
Broché : 208 pages
#Plusimmortellequemoi #NetGalleyFrance







L’histoire s’ouvre sur un dialogue à sens unique, de ceux qui naissent et se développent en confidences simplement ponctuées d’encouragements à poursuivre…Si Mathilde interpelle son interlocutrice par son prénom, c’est un artifice :

«Je vous vois déjà retenir un soupir, c’est que moi aussi je commence à vous cerner, Docteur. Ou Dorine, puisque vous ne voyez pas d’inconvénient à ce que je vous appelle Dorine durant nos séances? » Patiente , mais refusant de perdre le contrôle de la situation...

Le décor est donc planté, mais le mystère est encore entier sur les raisons qui ont amené cette jeune femme au langage expressif et élaboré à se confier à une professionnelle. Et c’est peu à peu, à pertes touches que le tableau se complète : où sommes-nous, que s’est-il passé, et de quel genre de folie souffre notre narratrice ?

Le récit est très bien construit , amenant le lecteur à découvrir pas à pas, avec de fausses pistes adroitement proposées, toute l’histoire.

Les résidents, compagnons d’infortune font partie du décor, de la « colocataire » parano, au perroquet incarné, tous réunis lorsque Mathilde leur propose des séances de lecture à voix haute. On a même un embryon d’enquête policière, où les victimes sont des culottes disparues.

La gravité du thème n’exclue pas un ton presque guilleret, comme si la narratrice oscillait entre fanfaronnade et barrière de défense utilisant l’humour, ce qui rend le récit très agréable à lire.

Merci à Netgalley et aux éditions du Rocher

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Ce livre est raconté au fil des pensées et des réflexions de Mathilde ce qui donne une construction originale quoique un peu décousue parfois. De plus, cela permet aux lecteurs d’être presque dans la tête de la protagoniste et de percevoir ses émotions et ressentis.
On est vite dans l’histoire et on apprend petit à petit la vie de Mathilde et l’élément déclencheur. J’ai compris au fil et à mesure du récit ce qui lui est arrivé. Je ne peux pas vous en dire plus pour ne pas gâcher votre lecture 🙈 en tous cas, j’ai été surprise par la fin que je n’ai pas du tout vue venir !
▫️
En conclusion, j’ai passé un bon moment de lecture avec ce livre qui a été une très bonne surprise.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

C'est un livre qui donne envie d'être relu immédiatement après, pour appréhender l'histoire avec un nouvel œil, une fois qu'on a la clé de l'énigme entre les mains.

Mathilde est dans un institut de repos.
On comprend qu'elle a perdu pied, mais ce n'est qu'à la toute fin que l'on sait ce qui s'est passé.
On lit son journal intime.
On lit sa vie d'avant et sa vie à l'institut.
On découvre ses relations avec son mari, son frère, son fils... son travail... sa relation avec elle-même.
C'est un vrai récit introspectif, que l'on suit en déroulant le fil d'une énigme.

J'ai pris plaisir à lire cette histoire, et ne me suis jamais ennuyée. J'avais vraiment envie de comprendre ce qui avait pu se passer. Nous pouvons tous être Mathilde. Nous avons tous des fragilités qui peuvent nous amener un jour à perdre le contrôle de notre vie. Il suffit d'un élément déclencheur... perturbateur...

Serez-vous assez curieuses ou curieux pour découvrir cette réalité au travers de l'expérience Mathilde ?

Cet avis vous a-t-il été utile ?

J’ai commencé ce roman avec beaucoup de pudeur. Et oui, se retrouver dans le journal intime d’une femme ce n’est pas rien. J’ai lu les mots de @sophiehenrionnet, ils sont d’une infinie justesse, ils sont doux, précieux. Ils décrivent mieux que personne le quotidien de cette femme qui peu à peu va sombrer, on comprend petit à petit ce qui fait qu’elle perd pied. C’est douloureux parce qu’après tout on est humain.
Quand les pièces du puzzle que nous offre Sophie se mettent en place sous nos yeux et on comprend alors le pourquoi du comment et ça fissure le cœur.
Mathilde est un personnage attachant, ses petites fêlures la rendent tellement réaliste, tellement humaine. Elle nous dépeint sa vie avec beaucoup d’humour.
La fratrie, la folie, le deuil sont abordés de manière douce et sincère. C’est un très beau roman.
Je vous assure que vous n’êtes pas prêt à lire cette petite merveille.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Sophie Henrionnet signe aux éditions du Rocher Plus immortelle que moi.
Ce roman prête sa voix à ceux et celles qui à un moment donné sont "retirés de la circulation." C'est le cas de Mathilde qui est placée dans un institut de repos. Pourquoi est elle arrivée aux Airelles? pourquoi a t'elle craquée, implosée?
Elle n'arrive pas à le dire et va donc prendre la plume , les mots écrits lui permettront ils de débloquer tous les non-dits douloureux ?
Un roman touchant, sans tabous , une jeune femme la quarantaine qui voit son univers partir en vrille et qui craque . Jour après jour elle jette sur le papier ses pensées, ses rêves, ses souvenirs, les mini péripéties de sa vie en isolement. Petit à petit le rideau va se lever et Mathilde pourra enfin s'exprimer. le lecteur n'est pas au bout de ses surprises.
Un texte utile où l'humour vient alléger le propos en lui laissant toute sa force. Un grand merci aux éditions du Rocher pour ce partage via netgalley
#Plusimmortellequemoi #NetGalleyFrance

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Très jolie découverte avec ce roman sensible, bien construit et très prenant!

Je découvre l'auteur avec ce titre, et je suis très agréablement surprise de la profondeur de ce roman que j'imaginais beaucoup plus léger à la lecture du résumé, m'évoquant un "simple" burn-out parental.

J'ai beaucoup aimé découvrir au fil des pages le personnage de Mathilde, brossé avec autant d'humour que de complexité, et surtout, comprendre petit à petit sa situation, et les raisons complexes l'ayant amenée à être internée et à déposer ses pensées sur le carnet que l'on découvre petit à petit.
On y découvre une femme contrastée, mais encore éteinte, dans sa reconquête d'elle-même et surtout de ses relations avec les autres, l'un ne pouvant advenir sans l'autre. Comment s'occuper correctement des autres si l'on donne toujours de soi? A force de toujours être celle qui prend sur elle, Mathilde accumule la pression comme une cocotte minute, jusqu'au déclencheur qui la fera imploser, hors de contrôle. Comment en est elle arrivée là?

Le style de l'auteur, fluide et léger mais élégant, sert parfaitement ce suspense amené avec subtilité, et les interventions "extérieures" sur les autres résidents de l'hôpital apportent une touche de légèreté au récit, très appréciable pour contrebalancer l'histoire principale et y apporter quelques respirations.

Au final, une lecture rapide et agréable, sans être dénuée de profondeur : rien à redire!

Cet avis vous a-t-il été utile ?

C'est sous forme de journal intime que nous faisons la connaissance de Mathilde, jeune pharmacienne mariée, d'apparence tranquille, rangée et sans histoire dont la vie a littéralement chaviré le jour de ses 40 ans. Elle se retrouve internée en hôpital psychiatrique et sur les conseils de Dorine, sa thérapeute, Mathilde consigne dans des carnets Moleskine, son quotidien au sein de sa "maison de repos", mais aussi son passé avec son frère Charly, ses souvenirs plus ou moins proches, sa vie qu'elle avait juste avant son "pétage de plomb" entourée de son mari et de son fils. Elle se livre également sur ses blessures profondes, son mal-être, le tout avec humour, sarcasme et émotion.
Au fur et à mesure des écrits de Mathilde, nous remontons le temps, nous vivons avec elle, des tranches de vie en compagnie de sa famille, ses amis, au travail... jusqu'à ce fameux point de non retour. Cet évènement précis, ce déclencheur qui va chambouler sa vie !

Un roman court mais très intense.
L'autrice arrive à nous transmettre toutes les émotions de Mathilde et transporter dans son univers. J'ai été happée par ce personnage !
L'autrice sait parfaitement entretenir l'intrigue et nous tient en haleine du début jusqu'à la fin.
On ne peut se détacher du roman qu'au dénouement !
Et la fin ? La fin est surprenante et totalement inattendue !!!!

Bravo @sophiehenrionnet, cette histoire que vous nous avez conté avec brio, peut être finalement celle de monsieur et madame "tout le monde"! Un grain de sable suffit à érailler cette machine que nous appelons le cerveau ! Une lecture finement rédigée qui vaut vraiment le détour !
Merci @editions_du_rocher et @netgalleyfrance pour cet envoi.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Avec Plus immortelle que moi, Sophie Henrionnet nous livre un texte fort et aborde un sujet délicat sans jamais tomber dans le pathos, elle parvient même à y glisser des notes d'humour savoureuses !

Le roman prend la forme d'un journal intime, celui de Mathilde, 40 ans, placée en centre de repos à la demande d'un tiers.
Mathilde entreprend la rédaction de ce journal à la demande de sa psy, afin de reconstituer le puzzle de la descente aux enfers qu'elle vient de vivre en l'espace de quelques mois. Disparaître, voilà ce qu'elle a cherché à faire : mais pas en mettant fin à ses jours... Elle s'est progressivement effacée de sa propre vie et de la société, blessure par blessure, épreuve après épreuve.
Si le sujet semble sombre, la vie quotidienne de l'institut et la diversité des problèmes des patients sont abordés avec douceur et humour. Derrière ce récit de dégringolade psychologique se logent aussi et surtout des leçons de vie : qu'il est facile de juger les gens, surtout quand ils vrillent...; comme elle peut être silencieuse et sournoise, aussi, la souffrance ! J'ai aimé l'idée que l'écriture soit un chemin de retour vers soi-même, un chemin de reconstruction, à la manière d'un puzzle qu'on assemble.

J'ai lu ce roman en l'espace de quelques heures, emportée par la plume littéraire de l'autrice, que j'avais déjà appréciée dans Sur les balcons du ciel l'année dernière.

A une époque où le feel-good a le vent en poupe, lire un roman plus profond, peut-être plus tragique, avec une plume forte, m'a fait le plus grand bien. Pour moi, la littérature doit amener son lot de réflexions sur la vie et les Hommes. Le pari est largement gagné dans ce roman.

Sophie Henrionnet est une autrice de grand talent ! Bravo !

Cet avis vous a-t-il été utile ?

J’ai beaucoup aimé ce roman. Sophie Henrionnet nous livre une histoire trouble, un puzzle dont on cherche les indices pour saisir l’intrigue.
Mathilde écrit à Dorine, sa psychiatre. Au fil des jours, elle explique le quotidien au centre psychiatrique et donne des bribes de sa vie, ou plutôt de ce qu’était sa vie avant d’être internée.
La lecture est facile, j’ai lu ce roman d’une traite tant je voulais savoir ce qui s’était passé. J’ai émis plusieurs hypothèses et malheureusement pour moi, j’ai trouvé la solution de l’énigme assez vite. C’est dommage car l’effet de surprise m’aurait beaucoup plu !

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Après de nombreux avis ces derniers jours, je me suis également laissée tenter par ce roman relativement court.

J’ai découvert un personnage central, Mathilde, la quarantaine, actuellement hospitalisée sans son consentement en hôpital psychiatrique.

Ses difficultés à se confier à son médecin vont la conduire à l’écriture. Ses petits carnets vont lui servir d’exutoire et elle va y raconter son quotidien mais aussi son enfance jusqu’aux derniers évènements avant son hospitalisation.

On y retrouve une profondeur des sentiments et des émotions très bien décrites. Cela est très touchant.
L’auteure nous partage à travers sa plume, la souffrance psychique ainsi que le combat que Mathilde va mener contre soi-même et contre l’institution.

Au fil des pages, l’auteure nous laisse comprendre petit à petit ce qui s’est joué pour Mathilde. Le dénouement est à la hauteur de cette belle écriture profondément authentique.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Il s’agit du premier roman que je lis de cette auteure. J’ai été conquise par son écriture, fluide, dynamique et parsemée d’humour malgré le sujet.
Elle distille des éléments au fur et à mesure, tenant en haleine ses lecteurs. C’est très bien dosé et surtout plein de fausses pistes. Je n’avais pas deviné le dénouement.
Ce roman raconte l’histoire de Mathilde, 40 ans, se trouvant en hôpital psychiatrique et se confiant à sa psy, Dorine. Comme Mathilde n’arrive pas à parler, c’est trop dur pour elle, Dorine lui conseille d’écrire ses pensées dans un carnet. Dans un long monologue où elle fait parfois les questions et les réponses, elle raconte sa vie. Elle parle d’abord de son enfance, avec son frère Charly. Puis elle se confie sur sa vie actuelle avec son mari Simon et son fils de 15 ans Ruben, son travail à la pharmacie. Il se décrit comme quelqu’un d’ordinaire et de raisonnable. Elle essaye de se souvenir ce qui l’a amenée aux Airelles, cette maison de repos, mais c’est difficile. On avance donc lentement mais toujours en rythme. Elle alterne avec quelques doléances et scènes du quotidien d’un hôpital psychiatrique. Vous pourrez ainsi faire la connaissance de Moustache, Armand, Véronique et bien d’autres, qui vous feront sourire. Mathilde créera un cercle de lecture afin de lire des livres à haute voix aux autres patients et se sentir utile. La bibliothérapie est forcément un concept qui me touche.
C’est délicat de vous en dire plus sans divulgâcher. J’ai trouvé le propos très intéressant, car chacun à ses fêlures et on pourrait tous un jour « dérailler ». Quel regard portons-nous sur ces personnes placées en institut ? Saurions-nous tendre la main à quelqu’un en proie à une crise ?
J’ai passé un excellent moment de lecture avec ce roman. Merci à Netgalley et aux éditions du Rocher.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Une histoire prenante dans laquelle on plonge tête première et dont on ressort chamboulé-e.

Au fil des pages, on découvre Mathilde et son histoire ou plutôt ses histoires qui l'ont emmené à se retrouver dans cet "institut de repos".

Les personnages sont super bien travaillés, j'ai beaucoup aimé l'écriture et le style de l’autrice.

Surprise, compassion, rires, sourires, boule dans la gorge.... L'autrice m'a fait traverser un tourbillon d'émotions, et j'en ressors secouée.

Ce livre m'a fait l'effet d'un électrochoc qui me conforte dans l'idée que la routine, le manque d'attention, l'habitude, sont dangereux tels des sables mouvants dans lesquels on tombe par surprise et qui nous ensevelissent tout doucement et sournoisement.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Ce roman court et bien rythmé a su me séduire tant par le font que par la forme. La narratrice, Mathilde, cache depuis toujours une faiblesse. Quasi parfaite aux yeux de tous, sans vague ni couleur, elle trace sa vie de manière linéaire jusqu'à un évènement déclencheur.
Dès le départ Sophie Henrionnet nous tient en haleine. Mathilde est en maison de repos et c'est pour une bonne raison. Mais quoi ?
Tiraillée entre sa vie d'avant, ses "souvenirs" et son quotidien auprès de ses compagnons de fortune, Mathilde noircit des pages pour mieux se soulager et pour arriver enfin vers le point final de son Burn Out.
Un sujet de société qui cadre bien dans cette histoire pleine de mystère.
Une lecture nécessaire et agréable.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Bluffant!
Qu'a-t-il pu arriver à Mathilde pour qu'elle se retrouve internée en maison de repos? Est-ce sa rencontre avec Daphné qui l'a fait basculer dans une spirale incontrôlable? Cela vient-il de plus loin?
Voilà un roman par lequel on est happé, et dont les toutes dernières pages nous donnent le coup de grâce!

Cet avis vous a-t-il été utile ?

surprendre, en changeant de style et d’univers, passant du feel-good au huis clos familial étouffant à la Festen. Évidemment, je me demandais ce qu’elle allait me proposer avec ce nouveau titre.

Mathilde est pharmacienne, mariée, maman d’un ado. A l’approche de ses quarante ans, elle efface sa date d’anniversaire des calendriers – celui de la maison et celui du travail – pour voir. Si on la voit justement. Et non. Cette impression d’être transparente persiste jusqu’à ce qu’un jour un homme entre dans l’officine et la regarde.

La suite, on la découvre à travers les notes de Mathilde, des notes écrites sur les conseils de sa psychiatre, durant son séjour forcé en institut de repos. Les réponses sont longues à arriver, dans un texte pourtant relativement court. Qu’est-il arrivé à Mathilde pour qu’elle se retrouve là, à partager une chambre avec une patiente mutique ? Un burn-out ? Une mauvaise rencontre ? Qui est cette Daphné dont Mathilde parle dans ses carnets ? Mathilde semble ne pas se souvenir de ce qui la conduite dans cet institut mais, selon la psychiatre, écrire et remonter le fil de ses pensées devrait l’aider à retrouver ses esprits et nous permettre à nous de trouver des réponses.

Les premières pages de Plus immortelle que moi m’ont un peu déconcertée et fait penser à Ciao Bella de Serena Giuliano. Un roman-échange entre une patiente et sa psy. Et je me suis dit que j’étais abonnée aux histoires de psys en ce moment. Et puis, bon, en fait, tant pis, j’étais déjà trop curieuse de savoir comment l’histoire de Mathilde allait se dérouler. Et il fallait que j’obtienne des réponses. Et j’ai bien fait de persister, parce que j’ai été happée par ce journal de Mathilde. Et jusqu’aux derniers mots.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Une rencontre étrange, avec « cet homme à la mèche » qui croise son regard et qu’elle interprète comme une histoire d’amour possible, un anniversaire que tout le monde a oublié (ses quarante ans ce n’est pas rien !) et voilà que Mathilde explose en vol (ou implose) et se retrouve dans un établissement psychiatrique, aux bons soins de Dorine qui, voyant que les échanges verbaux sont inconsistants pour ne pas dire stériles, lui conseille d’écrire, de poser des mots sur son mal-être.

Un peu au ralenti sous l’effet des psychotropes, elle a tendance à tourner un peu en rond, avec des allers et retours dans le temps, tandis que sa voisine de chambre Véronique, qui, officiellement du moins, ne parle pas car elle est « surveillée » par la CIA ou autre, car elle se dit agent secret. Toujours est-il que Véro lui parle de manière à ne pas être vue (les fameux angles morts des caméras de surveillance) et lit en douce les carnets sur lesquels Mathilde prend ses notes.

On a d’autre personnages truculents, tel ce jeune homme informaticien qui a tout oublié, ou un homme qui se dit général et donne des ordres à tout le monde, le tout chapeauté par une infirmière psychorigide qu’elle a surnommée…

Peu à peu les souvenirs vont remonter, l’enfance où elle a toujours subi, le petit frère Charly qui captait l’attention, le mariage, la naissance de son fils Ruben (miracle car elle est atteinte d’endométriose, jusqu’au passage à l’acte, la fuite avec Daphné, pour enfin commencer à vivre ce qui va nous réserver pas mal de surprise…

J’ai bien aimé ce roman, la manière dont Sophie Henrionnet a construit son histoire, les liens très (trop ?) forts qui unissent Mathilde et son frère, le roman familial et le grain de sable qui fait basculer un édifice apparemment solide mais qui était quand même miné.

L’analyse de l’absence de réaction de l’entourage qui ne voit rien, ne fait rien est très juste, car c’est ce qui se passe très souvent, la personne qui souffre s’enferme dans une carapace, refusant de montrer ce qui pourrait être un signe de faiblesse, en mode « je serre les dents et j’avance » en attendant que les autres comprennent sans qu’elle ait besoin de le dire.

Je me suis mise à détester ma vie, mes proches, à les haïr viscéralement. Ça gonflait, ça enflait, j’étouffais. Une cocotte-minute je vous dis Dorine, et pas un n’a été foutu de soulever le couvercle pour libérer un peu la pression.

J’ai aimé l’idée de la lecture à voix haute que fait Mathilde aux autres patients, idée qui a beaucoup contrarié Moustache qui avait l’impression qu’on empiétait sur ses prérogatives. Mathilde obtient, à force d’insister un lieu et un créneau horaire pour partager cette lecture avec un petit groupe qui sera de moins en moins passif.

Je découvre l’auteure avec ce livre et c’est une belle expérience, les choses sont bien abordées, sans avoir recours au pathos qui pourrait faire sortir les mouchoirs, et il faut reconnaître que la chute est extraordinaire, tant on ne la voit pas venir, même si on la subodore…

Un grand merci à NetGalley et aux éditions du Rocher (Elidia) qui m’ont permis de découvrir ce roman et son auteure dont le style original me donne envie d’explorer davantage, avec notamment « Sur les balcons du ciel » mais, vu l’encombrement défiant toute concurrence de ma PAL, il risque d’attendre….

Jolie couverture que l’on peut interpréter comme on veut…

#Plusimmortellequemoi #NetGalleyFrance

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Alors que « Vous prendrez bien un dessert » est dans ma PAL depuis un temps certain, c’est finalement son dernier roman, sorti au début du mois de mai aux Éditions du Rocher, qui m’a fait découvrir sa plume et son univers littéraire.
Maintenant, je sais que chez Sophie, il n’y a pas que des mojitos et des Jean-quelque-chose…et j’en suis heureuse.
Ce roman est un journal intime. Celui de Mathilde, tout juste 40 bougies même pas soufflées. Ce journal, elle l’écrit pour contenter sa psy. Parce que Mathilde réside pour le moment « Aux Airelles », une maison de repos.
Elle a pêté un cable, un jour et se retrouve enfermée dans cette institution. Elle fuit ses parents, son frère dont elle est si proche pourtant ne vient pas lui rendre visite. Son mari non plus d’ailleurs. Seul Rubens, son fils adolescent continue de venir la voir.
Au départ, je me suis demandé où est-ce que j’avais mis les pieds…et puis progressivement, j’ai trouvé entre Mathilde et moi, quelques futiles similarités. Rien de voyant, non… Juste cette fragilité qui survient après avoir été si forte.
Juste ce besoin de fuir la difficulté, quelque soit le moyen. Et puis aussi, tout cet amour pour ceux qui nous sont chers… Un amour pas toujours suffisant pour tout résoudre d’un coup de baguette magique.
Ce roman se lit vite mais il reste longtemps au creux de nous.
Merci à Sophie Henrionnet d’avoir donné vie à Mathilde. Une femme tout simplement comme tant d’autres, comme toi ou comme moi.
Juste une femme qui un jour comme ça a égaré sa cape de superwoman.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Ce roman raconte l’histoire d’un femme Mathilde, la quarantaine ans qui en se dévoilant à sa psy remonte le fil de son histoire qui la conduite en hôpital psychiatrique. Le lecteur suis son cheminement intime à travers son carnet. Elle y parle de son enfance, avec son frère Charly et de sa vie actuelle avec son mari Simon et son fils de 15 ans Ruben, ainsi que de son travail à la pharmacie. Elle se décrit comme quelqu’un d’ordinaire et de raisonnable. Elle essaye de se souvenir de ce qui l’a amenée aux Airelles, cette maison de repos, mais c’est difficile. Le texte est bouleversant mais tendre à la fois et l’écriture maintient en haleine entre fausse piste et rebondissements. On y découvre des scènes du quotidien d’un hôpital psychiatrique à travers le regard parano de Mathilde et cela interroge.. Avec Moustache, Armand, Véronique et bien d’autres membres de l’hôpital qui sont attachants, Mathilde créera un cercle de lecture afin de lire des livres à haute voix aux autres patients et se sentir utile.. Entre humour, distanciation et suspens ce roman est surtout un récit poignant d’une fragilité bouleversée dans un équilibre quotidien,

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Mathilde a été placée dans ce que pudiquement on appelle une maison de repos. Cette quadragénaire toute récente (même si son anniversaire est passé inaperçu) a disjoncté. Elle tente de reprendre pied et à la demande de son médecin va écrire sur ce qui l'a amenée ici, mais aussi sur sa vie d'avant, les relations avec sa famille et son frère en particulier, sa fatigue, mais aussi sur ses compagnons d'infortune et la vie dans cet univers fermé.
L'écriture va se révéler bénéfique et permettre à Mathilde de comprendre ce qui lui est arrivé.
J'ai beaucoup aimé la forme de ce roman, sous forme d'un journal dans lequel Mathilde se livre peu à peu. Elle y aborde beaucoup de choses, revoit sa jeunesse, sa relation avec son frère, essaie de comprendre ce qui lui est arrivé. Des pages à l'humour bienvenu alternent avec l'introspection quand elle décrit les autres patients et l'infirmière Moustache, redoutable avec les patients, nous permettant de reprendre notre souffle. On la voit évoluer, accepter de s'ouvrir peu à peu aux autres, renouer le contact avec sa famille.
Sa prose se révèle beaucoup plus vivante que la femme qu'elle était, qui donne l'impression qu'elle se contentait de suivre les évènements, sans réellement y prendre part, sans réellement exprimer sa volonté, ses désirs. Et un jour elle est tombée. Et personne ne s'y attendait, tellement elle avait à coeur de ne rien montrer, d'être conforme à ce qu'on attendait d'elle.
Le journal de Mathilde va peu à peu nous livrer les clés sur ce qui s'est passé, les évènements qui peu à peu ont eu raison d'elle. Et c'est très troublant. J'avoue que contrairement à d'autres lectrices, je n'avais pas vu venir le dénouement.
Cependant, je ne me suis pas attachée à Mathilde, ce roman m'a beaucoup moins parlé, moins émue que le précédent de l'auteure (Sur les balcons du ciel). Un ressenti très personnel au vu des autres critiques.
Merci à Netgalley et aux éditions du Rocher pour ce partage #Plusimmortellequemoi #NetGalleyFrance

Cet avis vous a-t-il été utile ?

L'histoire s'ouvre sur un monologue de Mathilde avec sa psy, enfermée dans un institut de repos. On ne sait ni comment ni pourquoi elle a atterrit ici, l'évolution du récit nous le révèle petit à petit, grâce à des indices savamment distillés.

Entre confidences, moments de vie et en famille, Mathilde se confie de plus en plus. Plus l'histoire évolue, plus on dessine les traits de sa vie, de son passé et de ce qui a pu la conduire dans cet endroit.

Je dois dire que j'ai été conquise par la plume sublime, sensible, délicate de l'auteure. Je glissais sur ses mots sans me rendre compte que j'étais presque arrivée à la fin du récit. Pourtant, quelques bémols ont entaché ma lecture. En effet, s'il m'arrive de voir quelques fautes d'orthographe, je le comprends tout à fait, nous ne sommes pas des robots. Pourtant, ici, je ne compte plus les fautes observées, les mots qui manquent, les mots en double, les répétitions. Cela m'a beaucoup étonné. Je trouve cela tellement dommage, car comme je le disais la plume de l'auteure est grisante et donne envie de dévorer son histoire.

Même si j'ai vu arriver la fin, elle demeure intelligemment amenée. L'auteure nous montre à quel point le cerveau et ses méandres peuvent être compliqués, que la vie peut se montrer difficile, mais que l'on peut toujours s'en sortir. Une très belle histoire qui nous rappelle ce qui est important.

Ne serait-ce que pour sa magnifique plume et cette très jolie histoire, je vous la recommande, elle vaut le détour !

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Ouvrir le roman de Sophie Henrionnet, c’est accepter de se laisser porter par l’inconnu. C’est ce sentiment étrange qui m’a oppressé dès le départ. Le fait de ne pas savoir où aller. Juste suivre, aveugle momentané, cette femme sans particularité à la vie banale. Pas après pas, la confiance s’installe, l’empathie également. Mathilde est une part de moi, de nous. Ses faiblesses, ses espoirs, ses qualités nous les partageons toutes et tous. La vie craque se recolle tant bien que mal et puis, un jour cette colle n’est plus aussi puissante. La vie se délite, craquelle sous la puissance destructrice de cette vague si innocente dès le départ devenue un monstre gourmand, avare de douleur.


Mathilde tente le tout pour le tout. Seule dans son mutisme feint, rien n’y paraît. La fissure finit par devenir béante et le large l’appelle. Une fuite, ni plus ni moins. Une fuite salvatrice. Respirer seule, refaire surface par ses propres moyens. Daphné apparaît dans l’imprévu. Rencontre rocambolesque, rencontre salvatrice, rencontre inopinée. Daphné est l’antithèse de Mathilde. Exubérante, pimpante, fougueuse, elle l’entraîne dans un road trip.


Le retour à la réalité est douloureux. Le désir de se faire hospitaliser, d’aller avec les fous, suivre ce conseil : écrire pour savoir, recoller le morceau, ouvrir les yeux. Mathilde se prête volontiers à cet exercice. Elle écrit avec envie, parfois avec sarcasme. Elle retrace son enfance, sa vie d’adulte, de maman, d’épouse, entrecoupé de moments du quotidien. Les patients, l’infirmière « peau de vache ».


Sophie Henrionnet nous propose un grand roman. Une histoire portée par une plume qui sait indéniablement nous faire ressentir une multitude d’émotions. C’est un roman à la réalité touchante et/ou l’attention a une place particulière. C’est un roman qui se vit, qui se crie. Un roman extrêmement dur qui nous pousse dans nos retranchements. Suivre aveuglément demande une confiance absolue et je l’ai donnée à Sophie Henrionnet sans peine. Un don précieux et rare que j’ai savouré à chaque instant.


Une lecture incontournable.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Les lecteurs qui ont aimé ce livre ont aussi aimé :