FRONTIÈRE BELGE

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Date de parution 1 avr. 2021 | Archivage 1 avr. 2021

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Résumé

Intello, iconoclaste et gourmet, l’inspecteur Van der Valk, du Bureau central de police d’Amsterdam, est le héros d’une série de romans exceptionnels à plus d’un titre : études de moeurs, description d’un pays, intrigues issues de conjonctures humaines dramatiques.

Ce roman se déroule dans les années 1960 quand il existait encore des frontières entre la Belgique, la France et les Pays-Bas. Van der Valk y croise Lucienne Englebert alors que son père, chef d’orchestre de renom, vient d’être victime d’un accident de voiture.

Puis l’inspecteur l’oublie, accaparé par plusieurs affaires, dont l’assassinat a priori banal d’un homme. A priori seulement, car cet individu aux identités multiples obligera notre atypique policier hollandais à se rendre en Belgique, où il démantèlera un drôle de trafic transfrontalier…

Une enquête menée à l’ancienne, où l’inspecteur prend son temps pour saisir la psychologie de la victime, s’en imprégner. Et au cours de laquelle il croisera de nouveau la belle et désinvolte Lucienne.

Intello, iconoclaste et gourmet, l’inspecteur Van der Valk, du Bureau central de police d’Amsterdam, est le héros d’une série de romans exceptionnels à plus d’un titre : études de moeurs, description...


Note de l'éditeur

N'hésitez pas à lire un extrait :)

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Ils recommandent !

La réédition des enquêtes de l’inspecteur Van der Valk, le Maigret hollandais. La série télévisée – librement inspirée des romans de Nicolas Freeling – est diffusée sur France 3.

« Le meilleur détective de fiction en Europe depuis Maigret. » The New York Times Book Review

La réédition des enquêtes de l’inspecteur Van der Valk, le Maigret hollandais. La série télévisée – librement inspirée des romans de Nicolas Freeling – est diffusée sur France 3.

« Le meilleur...


Formats disponibles

FORMAT GF cartonné
ISBN 9782809841268
PRIX 20,00 € (EUR)

Disponible sur NetGalley

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Chroniques partagées sur la page du titre

Coucou bonjour les amis lecteurs me voici avec un nouveau livre : Frontière Belge de Nicolas Freeling des éditions de l'Archipel .
Je remercie NetGalley et les éditions de l'Archipel de m'avoir permis de lire ce beau policier qui ma beaucoup plu .
J'ai eu du mal au tout début de l'histoire a rentrer dans cette histoire mais avec de la persévérance j'ai continuer est cela ma beaucoup plu vraiment l'auteur a su bien mener cette enquête, , une belle plume , un rythme a l'ancienne car cela se passe dans les années 1960, mais certain de réussir dans sa mission , un bon suspens tout au long de l'enquête mener par notre grand inspecteur chef Van Der Valk du commissariat central de la police d'Amsterdam, travaillant en Belgique.
Notre inspecteur en chef va être appeler a enquêter sur la mort d'un homme que l'on va retrouver dans un chalet au milieu des bois mort .
ils vont découvrir que cette homme a plusieurs identités et as beaucoup d'argent , ce chalet appartient a un certain baron vieille homme qui vit la plus part du temps en France sur la cote méditerranéen.
Notre cher inspecteur va faire des recherches seul de son coté pendant que le reste de l'équipe va enquêter , faire du porte a porte pour voir si on connait cette personne , et ils vont apprendre de cette homme est un passeur de beurre .
Notre inspecteur décide d'aller plus en avant dans le pays ou il va découvrir que cette homme est marié et est propriétaire d'un hôtel hériter de son père , que sa femme fait prospérer .
Puis il va aller a Amsterdam pour ses recherches et il va découvrir qu'il a acquit une maison , mais il y vit peux.
Tous les voisins et autre disent que c'est un Monsieur sympathique , calme , courtois avec tout le monde .
Il va apprendre aussi qu'il avait une maitresse qu'il adorait Lucienne Englebert.
Donc il va faire d'autre recherche pour retrouver cette personne .
Que va t'il découvrir d'autre encore sur cette homme puis sur son amie , ainsi que le reste de son équipe .
Je remercie L'auteur pour ce beau policier fait a l'ancienne que j'ai beaucoup apprécier .
Dans ce policier vous allez de surprises en surprises , en plus du suspens , un grain d'humour , vraiment j'ai été très surprise de la fin de ce policier .
Je le recommande vivement vous allez le dévorer.
Ma note : 5/5

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Ce roman n’a rien d’une nouveauté, puisque les premières enquêtes de l’inspecteur Van der Valk datent des années 60, mais cette réédition m’a permis de découvrir cet auteur et un policier atypique.
L’histoire se déroule entre trois pays : La Hollande, la Belgique et l’Allemagne et les pensées de l’inspecteur sur ces différents pays et les mœurs des peuples qui les composent sont très drôles, à condition d’aimer l’humour noir et les réparties caustiques.
J’ai beaucoup aimé l’ambiance un peu surannée de cette enquête.
Tout commence par une voiture abandonnée devant une maison, dans laquelle on découvre un homme assassiné.
A partir de là, l’inspecteur Van der Valk va mener une enquête à sa façon, avec des méthodes pas très orthodoxes, un franc-parler bien à lui et surtout une morale et une façon de voir les choses qui ne sont pas tout à fait celles que l’on s’attend à découvrir chez un policier.
L’intrigue est originale et l’humour de cet auteur m’a vraiment séduite.
Je remercie NetGalley et les éditions l’Archipel pour cet envoi.

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J'ai eu beaucoup de mal à finir cette lecture qui m'a pris un temps fou. J'ai somnolé, piqué du nez tant le rythme est mou et les digressions nombreuses. C'est vraiment dommage car en temps normal j'aurai adoré l'ambiance et le personnage atypique de Van der Valk.
Rendez-vous manqué, je réessaierai certainement de le relire à un autre moment

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Fallait-il rééditer ce grand prix de la littérature policière datant de 1963 et de 1965 pour la première traduction française ? Ce n’était peut-être pas une absolue nécessité mais cette prochaine sortie aux éditions de l’Archipel (O1/O4/2021) sera néanmoins une excellente chose.
Car ce polar à l’écriture vintage remet à l’honneur un flic tel qu’on les a aimés alors avec la série des Maigret signée Simenon. « Atmosphère, atmosphère, est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère ? » dirait encore Arletty à Jouvet dans 'Hôtel du Nord'.. Car le cœur même du roman est là, dans son ambiance. Ce n’est pas le macabre des situations qui prime, ni la technologie de pointe qui fait avancer le scénario à coups d’analyses et d’expertise de labo. La violence y est peu présente et expliquée. Ce qui compte, qui induit les pistes à suivre et met au jour les actes et leurs mobiles, ce sont les rencontres, les approches psychologiques de terrain, mieux, de terroir. On sent l’âme d’un pays, d’un bled et la manière de penser, de jauger et de juger de ses habitants. On y relit les préjugés locaux sur l’autre, tous les autres, chacun caricaturé dans ses travers ou ses habitudes considérées comme tels. Nicolas Freeling, l’auteur nous immerge dans un monde opaque, un milieu de contrebande, et pas n’importe laquelle, une originalité qui ne pouvaient se vivre que grâce aux frontières, dessinées parfois sans raison, qui séparaient nos petits pays aussi sûrement que le rideau de betteraves sépare encore les hesbignons francophones des flamands dans mon plat pays dont la devise est pourtant « L’union fait la force » !
Sous la plume de Nicolas Freeling, l’enquête prend le temps de naître d’une ambiance, de la complexité humaine qui se découvre en prenant le temps, qui s’apprécie au-delà du cliché ‘flic-voyou’ et qui s’appuie sur une dramatisation équilibrée des petits travers humains, une personnalisation des paysages qui deviennent personnages du roman et des rencontres au bord de l’eau, des cafés, bières ou vins partagés entre les protagonistes.
Avec un inspecteur de police, Van der Valk, érudit, épicurien et, bien sûr, juste assez à côté des clous pour pouvoir jouir d’une liberté de ton et d’action qui font de lui le maître de l’enquête, l’auteur signe un polar chargé d’humanité qui m’a procuré bien du plaisir !
Merci à NetGalley, France et aux Editions de l’Archipel pour ce Service Presse numérique et leur confiance. Dieu que cela fait du bien de lire un bon petit polar d’antan !

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J'ai été positivement surprise par cette enquête policière ! Elle était très agréable ! C'est le titre qui m'a attiré en tant que belge. Ce n'est d'habitude pas mon style de lecture mais je suis contente d'être sortie de ma zone de confort.

L'histoire se passe entre les Pays-Bas et la Belgique. De nombreuses villes belges et hollandaises sont énoncés. Il y a donc quelques lieux en néerlandais. Il y a quelques descriptions. Il y a 2 personnages principaux dans cette histoire : l'inspecteur et Lucienne Engelbert. L'inspecteur a fait la rencontre de cette jeune femme en l'aidant lors d'un accident de voiture.

On suit l'enquête de l'inspecteur Van Der Valk. Son enquête démarre lorsqu'il est intrigué par une Mercedes blanche. De là, découle tout un mystère que l'inspecteur veut à tout prix découvrir.

Alors oui le langage est un peu vieillot car le livre a été écrit dans les années 1960. Mais c'est tout de même une belle lecture qui peut se lire en 2021. Je suis contente d'avoir lu ce livre!! Et je le recommande si vous aimez les enquêtes policières.

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J'ai bien aimé l'ambiance hollandaise de ce roman policier écrit dans les années 60. Et plongé dans cette enquête qui va nous confronter avec des choses qui n'existent plus, comme la contrebande de beurre. Mais les digressions ont fait souffler un vent d'ennui sur ma lecture. Parce que par moment, l'auteur part dans des description interminable (4 pages pour décrire les différentes routes que le mort aurait pu prendre pour aller d'un point à un autre). Tout çà plombe un peu le plaisir de ce livre avec un policier aux méthodes toutes personnelles.
Je reste cependant curieuse et lirai sans doute un nouveau tome de cette série si l'occasion se présente.

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Un polar réédité des années 60 avec un enquêteur hollandais à la sauce Maigret, écrit par un anglais ! Éclectique à souhait d’autant plus qu’une partie de l’enquête se passe aussi en Belgique et en Allemagne !

Van der Valk est un policier atypique assez difficile à mettre dans une case et laissé en marge par ses collègues, ce qui ne l’empêche pas d’être efficace ! Tout doucement le matin et pas trop vite le soir mais comme un limier il s’accroche à un fil et le déroule jusqu’à la résolution de l’enquête !

Il faut un petit temps d’adaptation pour apprécier l’enquêteur et l’écriture et j’ai fini par goûter ses pensées caustiques et humoristiques sur les mœurs des différents pays !

Pas de violence gratuite, pas d’hémoglobine à outrance, beaucoup de psychologie, de ressentis, de sentiments et pas de condamnation à priori alors que je sujet est la contrebande et qu’après-guerre l’on sait ce que cela induit !

Je vais avoir du plaisir à lire la suite des enquêtes de l’inspecteur Van der Valk au petit goût vintage !

#frontierebelge #NetGalleyFrance

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Un roman policier et un un inspecteur qui m'ont un peu fait penser à Simenon et Maigret. Cette réédition par les Éditions l'Archipel des enquêtes de Van der Valk qui datent des années 1960 m'a permis de découvrir un héros et un auteur ! A Amsterdam, l'inspecteur Van der Valk a des méthodes qui lui sont propres et un peu jugées vieille école. C'est un homme qui connait très bien les moeurs de la société et qui a une regard très intelligent sur la culture et la société qui l'entourent. Alors que son enquête le mène en Hollande, en Belgique et même en France, nous découvrons un inspecteur drôle et caustique sur le monde. C'est une enquête menée à l'ancienne où la vie et la psychologie du policier sont aussi importantes que l'enquête en elle-même. Les descriptions et réflexions de l'inspecteur sont un point fort de ce roman policier qui se lit d'une traite.

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Frontière belge, cette enquête de l’inspecteur Van der Valk est une réédition d’un livre paru pour la première fois en français en 1965. Et cela m’a permis de découvrir la singularité de cet inspecteur dont on a souvent dit qu’il était le Commissaire Maigret de la Hollande. Il y a de l’humour, un peu noir et très second degré, un peu de surréalisme et beaucoup de trace du temps passé.

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Si vous aimez l’ambiance surannée des Maigrets, l'inspecteur Van der Valk va vous plaire !!
Intello, réfléchit, bonhomme, il mène son enquête tranquillement, on n’est pas dans du Norek, ou du Thilliez !!
Ambiance d’une époque d’avant, les années 60, c’est une plongée dans un monde où tout allait moins vite
Alors amateurs de nostalgie, c’est pour vous !!

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Merci aux éditions de l’Archipel et à Netgalley pour ce service presse.

Une enquête qui démarre avec un cabriolet Mercedes abandonné, garé n’importe comment sur le bord du trottoir à Amsterdam. L’inspecteur Van der Valk découvre un cadavre et commence alors une enquête entre la Hollande et la Belgique.

J’avoue avoir eu beaucoup de mal à commencer ce roman, je ne comprenais pas trop ce que Lucienne venait faire dans cette enquête et pourquoi passer tant de temps sur son personnage. De plus, je n'ai pas du tout accroché au personnage de Van der Valk, sorte de Maigret hollandais, cela dit je n’ai jamais aimé Maigret non plus…

Cet inspecteur est assez étrange, il me semble un peu trop obsédé par la nourriture, est prompte à juger tous et toutes un peu abruptement et surtout a une opinion des femmes très paternaliste, c’est certainement dû à l’époque où se déroule le récit mais cela n’en reste pas moins désagréable.

Je n’ai pas non plus accroché au personnage de Lucienne pour le coup un peu trop vindicative. Seul le mort m’a semblé sympathique mais je n’en parlerai pas pour ne pas trop vous en dévoiler.

Je suis allée jusqu’au bout, pour connaître le fin mot de l’histoire et profiter de la plume de l’auteur qui elle mérite cet effort. Le tout ne m’a pas fait frémir mais ce n’est qu’affaire de goût et donc très personnel.

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Une nouvelle lecture qui s'offre à moi, très intriguée tout d'abord par le belle inscription "Grand Prix de Littérature Policière", je me retrouve quelque peu déçue.

J'ai eu beaucoup de mal au début du livre à m'imprégner et entrer dans l'histoire. Pour ne pas passer par quatre chemins, j'étais complètement perdue. Ce n'était qu'à la moitié du roman que nous entrons dans le vive du sujet et que la lecteur fut davantage passionnant. Il fallait s'y accrocher durant une bonne cinquantaine de pages pour ne pas céder à fermer ses paupières définitivement pour un petit somme.
Le lecteur est plongé dans le quotidien de l'inspecteur Van der Valk sans comprendre réellement qui il est. Il ne le connait finalement pas très bien. Ce fait ne m'a m'a pas du tout donné envie de poursuivre ses aventures et de continuer le roman. Je me suis même demandé si "Frontière Belge" n'était pas la suite d'un autre roman pour être à ce point laissé à mon propre sort entre les pages.

Le style d'écriture de l'auteur ou peut-être la traduction, n'était pas du tout fluide selon moi. Beaucoup de phrases simples, passant du coq à l'âne sans transition. J'ai, à plusieurs reprises, confondu un personnage avec un autre tant je me faisais entrainer d'une scène à une autre en un claquement de doigts.

Le seul point positif : La position qu'a pris Nicolas Freeling dans la construction du personnage de Lucienne, qui, même si je ne l'appréciais pas plus que ça, a le mérite tout de même d'être présenté comme une femme indépendante, bosseuse, qui n'a pas froid aux yeux malgré les moeurs de son époque.

Pour résumé, ce ne fut pas une lecture très plaisante de mon côté. Après, je pense surtout que c'est parce que je ne connaissait pas Van der Valk et que je n'ai vu aucune des autres aventures de cet inspecteur. Ou peut-être fallait-il que je le lise en anglais et que ce fut ce manque de fluidité, à mon goût, qui a joué dans la balance ?
Je n'en ai aucune idée mais le fin mot est que, malheureusement cette réédition de m'a pas plu à titre personnelle.

Malgré tout, je soutiens tout ceux qui veulent lire "Frontière Belge" de le faire. Chacun se fait sa propre opinion et a sa propre subjectivité.

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La première chose qui m’a attirée dans ce roman, c’est son titre. Même si ça ne se passe pas à la frontière belge où j’habite, j’étais curieuse de découvrir ce qui allait s’y passer et je me suis dit que ce serait sympa de se balader aux frontières. Il faut savoir que ce roman est une réédition d’un roman qui a déjà été édité chez Plon, en français, en 1965. Était-ce une bonne chose de ressortir ce bouquin ? Je pense que oui. En tout cas, sans cette réédition, je ne l’aurais jamais découvert et ça aurait été dommage, car il m’a fait passer un bon moment.

Soit, vous le comprendrez très vite, ce roman a une écriture un peu à l’ancienne, un peu vintage, je ne trouve pas le bon terme pour m’exprimer à propos de la plume de l’auteur, par rapport à notre époque. Mais, personnellement ça ne m’a pas dérangée, au contraire ça m’a plu. Et j’ai aimé me retrouver entre la Belgique, l’Allemagne, la France et les Pays-Bas, c’est plutôt agréable de voyager à une époque que l’on n’a pas connue.

On fait très vite la connaissance de l’inspecteur Van Der Valk et on a vraiment l’impression de se retrouver face à un personnage totalement atypique, on pourrait presque l’appeler Maigret tant c’est le souvenir qui nous vient immédiatement en tête. Ce roman se déroule en trois parties et, dès la première partie, on se retrouve à Amsterdam et c’est plaisant de découvrir la ville avec ses rues et ses bâtiments ainsi que leurs noms et leur signification. Bon, on sent également que tout n’est pas beau, tout n’est pas rose à Amsterdam et, l’auteur nous insuffle certaines descriptions avec un peu d’humour.

On suit notre inspecteur qui s’ennuie à intervenir sur des faits complètement banals et on espère pour lui qu’il va enfin se passer vraiment quelque chose. Rassurez-vous, il n’y a que l’inspecteur qui s’ennuie, nous on ne s’ennuie pas une minute à la lecture de ce roman. J’ai également beaucoup apprécié l’arrivée de Lucienne dans l’histoire, je ne peux pas vous en dire trop mais sachez qu’il la croisera à plusieurs reprises.

Tiens, on dirait que notre inspecteur va arrêter de s’ennuyer à cause d’une Mercedes Blanche garée bizarrement devant une maison. Grâce à cette voiture, il va découvrir un cadavre et, directement, tout va devenir bien plus passionnant pour lui. Nous allons vraiment nous plonger dans sa peau et faire les découvertes avec lui, tout comme depuis le début d’ailleurs où on se balade en ville avec notre personnage. Nous allons donc nous mettre à enquêter avec notre inspecteur pour savoir pourquoi cet homme a été assassiné. Nous allons faire des découvertes très intéressantes et être pris par l’enquête et nous aurons du mal à lâcher ce roman. Nous retrouver dans les années 60 a enquêter va faire un changement par rapport aux thrillers, polars et enquêtes de nos jours. On va se retrouver, entre autres, face aux frontières qu’il faudra encore traverser, chose qu’on ne connait plus depuis des années. Bref, on se rendra vraiment compte que le travail d’un inspecteur était tout à fait différent à cette époque-là.

En plus de l’enquête, on va se trouver face à un côté psychologique très intéressant et on va découvrir plusieurs bâtiments dans plusieurs pays qui vont donner du travail à notre inspecteur. Nous allons nous creuser la tête avec lui sur le pourquoi du comment. En plus de faire des recherches, nous allons nous promener (façon de parler bien sûr, parce que notre inspecteur n’a pas que ça à faire), nous allons découvrir un hôtel, une petite cabane et on va vite comprendre ce qu’il se passe, mais ce n’est pas grave, car l’histoire va, malgré tout, rester intéressante.

Et puis, l’auteur, nous laisse quand même des surprises pour la fin, ce qui nous permet d’accrocher jusqu’à la dernière page. Le seul petit bémol que j’aurais par rapport à ce roman, mais c’est l’époque qui veut ça, il y a une chose qui m’a fait ressentir le policier à l’ancienne, ce sont les trois parties. Nous avons ces parties, mais jamais un chapitre entre deux pour dire de souffler ou de reposer le roman, du coup nous nous sentons obligés, une fois la première partie commencée, d’aller jusqu’à la deuxième et idem pour la deuxième et la troisième partie. Bon ce n’est qu’un petit détail, ça n’a vraiment pas énormément entaché ma lecture, mais comme quoi, on prend goût aux chapitres courts.

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Coup de coeur pour ce voyage dans les années cinquante-soixante avec cet excellent polar à l’ancienne. On est à des années lumières de l’ADN, la traque des mobiles ou autres spécialités de la police scientifique d’aujourd’hui, et pour cause, ce roman réédité par L’Archipel a remporté le grand prix de littérature policière en 1965, deux ans après sa sortie en Angleterre où il a aussi gagné un prix.

L’inspecteur Van der Valk travaille à Amsterdam où il s’ennuie à traiter de petits délits, il trouve enfin chaussure à son pied lorsque ses collègues en uniforme l’appellent pour une Mercedes décapotable blanche garée n’importe comment et laissée avec les clés sur le contact. Personne ne répond lorsqu’il sonne à la porte de la maison la plus proche, il entre et y trouve un homme poignardé. Il n’y a aucune trace de bagarre, mais surtout l’appartement est complètement impersonnel et l’homme n’a aucun papier. Peu à peu, l’inspecteur découvre sa double identité et ses activités peu recommandables (et très surprenantes), de même que son assassin.

L’enquête avance lentement, il y a peu de rebondissement, mais on ne s’ennuie pas du tout. C’est avant tout un polar d’ambiance, l’inspecteur observe, parle avec les témoins et fait des déductions en prenant son temps. Il m’a fait penser au commissaire Maigret. Il est bon vivant, s’intéresse à la nourriture, à la musique et aux bons vins. Son enquête lui fait parcourir les régions frontalières entre l’Allemagne, la Hollande et la Belgique. La frontière physique existe entre ces pays et de drôles de contrebandiers sévissent, les habitudes nées de la guerre et du marché noirs ont la vie dure. L’inspecteur est bien loin du politiquement correct de notre époque et se moque des préjugés que ces populations ont les unes envers les autres, le roman est plein de remarques caustiques et d’humour noir, ce que j’ai beaucoup apprécié. Les paysages sont aussi longuement et bien décrits, on est vraiment transporté sur la frontière belge.

Lucienne n’est pas très sympathique au final, c’est un genre de femme fatale immature et capricieuse, même si elle travaille dans un garage, ce qui ne devait pas être courant à l’époque. L’inspecteur et la victime dont on découvre la double vie en Hollande ou en Belgique sous deux identités sont attachants. La psychologie des personnages est bien travaillée. La vision de la femme est paternaliste, mais il faut se souvenir que ce roman a été écrit en 1963 et ne pas l’analyser avec nos grilles de lecture actuelles. L’inspecteur ne juge pas mais il essaie de comprendre ce qui se passe, il est considéré comme un original mais saura se montrer perspicace. L’intrigue est très bien ficelée et originale, je suppose que le trafic décrit a bel et bien existé à cette époque, même si ça nous surprend.

J’aime beaucoup ces romans vintage et c’est vraiment une bonne idée que de le sortir de l’oubli. Un grand merci à Mylène de l’Archipel pour cette belle découverte.

#FRONTIÈREBELGE #NetGalleyFrance !

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