Mort et déterré

Mort et déterré est un roman pour ado vraiment bien fichu. Alors qu'il est mort sous les roues d'un camion, Yan reste conscient, mais incapable de bouger ou communiquer avec le monde extérieur ou son entourage. Il est bien mort, çà, il le sait. Il va donc être enterré, avant de pouvoir sortir de son cercueil un an plus tard, à la faveur du déménagement du cimetière.
Yan est un jeune garçon attachant, un adolescent lambda, avec une famille aimante et des amis amusants. Au fur et à mesure qu'il cherche à aider ses proches, incapables de faire leur deuil, il prend petit à petit conscience de tout ce qu'il n'aurait jamais l'occasion de faire : aller à l'université, fonder une famille, mais surtout embrasser une file, parce que franchement, quelle fille saine d'esprit voudrait l'embrasser. Entre Yan, ses amis et ses frères et sœurs, difficile de ne pas s'attacher à cette joyeuse bande qui va faire tout (et parfois n'importe quoi) pour apporter à sa famille une nouvelle harmonie.
Ce roman pour ado offre une intrigue plus fouillée et aboutie que d'autres romans du même genre. L'auteur nous entraine dans une course trépidante, avec une histoire bien ficelée et réaliste, entre la décrépitude physique de Yan et la réaction de la population face à lui. Quant à la fin, chargée en émotions, elle offre un happy end pas si surprenant que çà, mais bien amené.
Au final, un très chouette roman, à découvrir, que l'on soit adolescent ou adulte.

Yan meurt par accident alors qu'il cherche à échapper à un poursuivant qu'il a surpris en train de briser les vitraux d'une église.. Il ne voit pas le camion arriver sur la route qu'il veut traverser. Mais alors que le choc survient il continue d'être conscient de ce qui l'entoure et de ce qui lui arrive...
Ce roman de genre est à la fois classique par l'évocation des effets de la mort sur le corps du défunt, drôle sur le ton avec lequel Yan narre ce qui lui arrive et touchant parce que ce zombie-là ne revient pas pour semer la terreur mais pour prendre des nouvelles de sa famille... Et sa famille va mal. Evidemment un zombie qui veut du bien aux humain·es peut aussi faire peur... On assiste avec enthousiasme aux pérégrinations du corps de Yan et aussi à une certaine forme de mélancolie lorsqu'il réalise ce qu'il n'a pas pu vivre et la chance (perdue pour lui) d'être en vie. Quelques longueurs peut-être avant la fin du livre ?
A lire, à lire, à lire

Que se passe-t-il après la mort ? Réincarnation ? Paradis ? Et si nous devenions zombie ? Mais pas un méchant comme dans les films... non non... un gentil zombie qui veut juste vivre sa vie (ou plutôt sa mort) comme il peut, avec ses amis et sa famille.
C'est ce qui arrive à Yan Faucher, fauché par un 35 tonnes, à 14 ans... Ça ne pardonne pas ! Et pourtant, la mort lui donnera une seconde chance. Un an après avoir vécu un long sommeil de souvenirs, le voilà qui est réveillé par un "déménagement". Réveiller ?! Toujours pas vraiment mort donc. Ne serait-ce pas le bon moment pour sortir de son cercueil pour voir ce qu'est devenu le monde ? le voilà en train d'échafauder un plan pour reprendre sa mort en main.

C'est parti pour la vie... ou la mort... ralala on ne sait plus !
Bon... C'est parti pour les aventures de Yan le zombie !
Et il en vivra des choses ce gentil zombie... Oh oui !

Déjà, faut renouer avec les relations sociales... non parce qu'être zombie ce n'est pas si marrant que ça ! On se sent bien souvent seul. Donc, soit on trouve des amis zombies, soit on va chercher à retrouver ses proches.
Il faut réussir à se faire accepter avec son apparence qui fait horreur (et non fureur) et son odeur d'outre-tombe, qui ne part pas au lavage. Pas simple déjà !
Et Yan se met un défi supplémentaire : aider sa famille à aller mieux. Parce qu'un an après sa mort, elle semble avoir pourri de l'intérieur... un peu comme lui... sauf qu'eux sont bel et bien vivants. Et qu'une douzaine de déodorants de suffira pas à faire illusion !

Bref ! La mort n'est pas de tout repos pour Yan ! Heureusement il ne sera pas tout seul à surmonter tout ça.
"C'est toujours bon d'avoir un ami intelligent, surtout quand on décède trop tôt et qu'on s'obstine à continuer à vivre."

Ce fut une super lecture ! L'histoire est très bien ficelée et l'humour y a une bonne place.
Je conseille pour les pré-adolescents, mais également pour les adultes qui ont envie de passer un chouette moment de détente.

Un roman à partir de 12 ans. Il parle peut-être de la mort, de l'absence d'un être cher et du deuil difficile, il reste très optimiste. Il est même assez drôle. Yann est tellement détaché de certaines situations (comme sa mort ou la perte d'un membre) que le livre ne tombe jamais dans le glauque malgré son corps en décomposition.

Il réinvente les codes de l'histoire de zombies. Car même si Nico l'accepte, ce n'est pas le cas de tous ceux qui vont croiser sa route. Parfois ce sera bien utile mais le plus souvent très handicapant (quelques problèmes avec la police ?)

Yann est vraiment un personnage très attachant. Et comme il meurt dès le début, nous apprenons à le connaître dans la mort. Nous comprenons très bien l'attachement que les autres lui portent. Et vous penserez sans doute une ou plusieurs fois qu'il méritait de vivre et de grandir. (Surtout quand un personnage imagine la vie qu'il aurait pu avoir si ce 35 tonnes n'était pas passé par là.)

Une histoire qui fait passer un très bon moment. Il y a de l'humour, des sentiments et de l'action. Je la conseillerai vivement aux ados. Et s'ils ne veulent pas lire le roman, l'histoire a été adaptée en BD (histoire modifiée.)

Une histoire hors de commun qui est un vrai plaisir à lire . La mort , la vie après la mort comme vous ne on avez jamais lu.... devenir zombie n’est pas vraiment l’après-vie que noon souhaite mais quand ça arrive pour Yann , il estime que c’est pour une bonne raison : remettre sa famille sur le droit chemin .... j’ai beaucoup aimé le style d’écriture et les aventures de zombie-Yann . La morale finale sur le sens de la vie , profiter de l’instant présent , fait sens même au plus jeune âge .
Un excellent roman

Je l'ai lu ce roman avec beaucoup de légèreté.
Je me suis assez vite attachée au personnage de Yan, un ado qui m'a parfois fait penser au mien ! à ses amis également.
C'est un bon livre fantastique pour adolescents. Il surfe sur la mode "zombie", . Il est très bien écrit, les chapitres sont courts, idéal pour nos jeunes lecteurs.
L'histoire est trépidante et énergique, pas de temps pour s'ennuyer. Des jeux de mots sympas, de l'émotion...
Petit bémol, le final est sans surprise.
Je vais conseiller à mon fils de 13 ans de le lire, c'est certain qu'il lui plaira.

C'est le dernier jour d'école, Yann compte bien profiter de ses vacances. Mais c'est sans compter sur le destin et cet accident tragique qui va lui coûter la vie. Alors qu'il se voit mourir, son esprit reste bien présent. deviendrait-il un fantôme ? Eh bien non ! Après des semaines passées dans sa tombe, il se rend compte qu'il est devenu un zombie. Et un zombie qui, quand il en a la possibilité, veut revoir sa famille. Mais comment se déplacer en ville quand on a l'apparence d'un mort-vivant ? Comment vont réagir ses proches ? Comment va sa famille suite à sa mort ? Un roman adolescent qui ne cache en rien les effets physiques de la mort mais aussi les effets psychologiques sur les proches. Les pérégrinations de Yann, le zombie dans la ville sont aussi très drôles avec un humour parfois grinçant. J'y ai trouvé quelques longueurs mais l'originalité de la thématique fait de ce roman un bon moment de lecture. Et j'aimerais beaucoup découvrir la bande-dessinée !

Connaissant la BD du même nom, je me suis rapidement intéressée à ce roman du même auteur.
La première partie du livre est fidèle à mes attentes et je suis même impatiente d'avancer. Le style est plutôt simple avec des phrases courtes et des traits d'humour.
Les personnages sont bien construits (j'aime bien Mara) et les passages que je préfère sont ceux où Yan où suit sa famille.
Cependant, j'ai assez vite été déçue. Beaucoup de péripéties qui me semblent redondantes et qui ne font pas vraiment avancer l'histoire. Et puis finalement la dernière partie m'a complètement perdue. J'ai même eu du mal à ne pas abandonné. Je n'ai pas compris le 2e accident et ses conséquences.
Mon principal intérêt était de voir comment il allait intervenir auprès de sa famille, mais il y est finalement assez peu.
La fin rattrapage un peu cette déception avec un dénouement en phase avec l'histoire mais ce roman ne m'aura pas embarqué. Dommage parce que j'aime beaucoup la BD!

Un an après l'accident qui l'a envoyé six pieds sous terre, Yan se retrouve déterré du cercueil dans lequel il goûtait au repos pas si éternel que ça en fin de compte.

Certes il n'est pas très aisé de se mouvoir dans son état, ni même de communiquer, dur dur d'être un zombie.

Mais Yan va tout de même partir à la rencontre de sa famille qui se trouve dans un état tout aussi décomposée que lui.

Il va alors tout faire pour venir en aide à sa famille, et évidemment vont s'enchaîner alors des péripéties souvent rocambolesques, pas facile de passer inaperçu lorsqu'on est dans un tel état effrayant pour le commun des mortels et fort odorant de surcroît...

Une lecture originale empreinte d'humour et pleines de réflexions non seulement sur le deuil, sur le socle familial, mais aussi et surtout sur la vie et la nécessité d'en profiter pleinement quelque soit son âge.

L'écriture est vraiment fluide et accessible pour les adolescents auxquels ce roman est destiné.

Un roman qui m'a bien donné envie de découvrir les bandes dessinées donc affaire à suivre...

Un livre drôle sur le deuil et la perte d'un être cher mais aussi une belle ode à l'amitié et aux liens familiaux.
Le côté zombie peut attirer les jeunes lecteurs en quête de frayeurs mais ils devraient ressortir de ce livre surtout en ayant bien ri !

J’ai lu ce livre à sa sortie chez Soulières éditeur il y a plus de dix ans (avant l’apparition de Sophielit.ca), et je n’en gardais qu’un souvenir flou. J’ai ensuite redécouvert l’histoire en bande dessinée, me laissant happer par l’originalité, l’humour et la profondeur du thème (mine de rien, le but principal de Yan est quand même de sauver les Faucher de la noirceur dans laquelle il se sont enfoncés à sa mort) et ça m’a donné envie de relire le livre. Surprise, joie et bonheur, les éditions Fleurus ont publié ce printemps Mort et déterré en Europe, avec un texte qui n’a pas été modifié mis à part quelques expressions (Yan devient donc, du moins dans sa version vivante, un « beau gosse »).

Il peut être surprenant pour le lecteur d’aujourd’hui de suivre l’histoire sans intervention du téléphone cellulaire (ou si peu, par le truchement de l’appareil de la grande soeur d’Alice), mais si on oublie ce détail l’histoire n’a pas pris une ride. On y vit d’abord la mort de Yan et tout ce qui s’ensuit, puis on le voit s’extirper de son cercueil et on assiste aux retrouvailles avec son meilleur ami et à la quête du bonheur familial. La dernière partie, qui m’a semblé la moins intéressante, change de ton : son corps « explose » et la fin de son aventure est moins active puisque Yan, désormais pris seulement dans sa tête, est à la merci de son environnement. Ce qui est surprenant, c’est le détachement certain avec lequel Yan raconte son aventure, surtout au départ alors pourtant qu’on assiste à sa mort, à la détresse de ses parents, à son enterrement, mais on s’habitue au ton et au décalage et on peut ensuite profiter pleinement de cette histoire qui jongle entre psychologie et humour.

Une jolie petite découverte pour ma part de ce récit et de cet auteur qui aborde le sujet du deuil et de la famille au travers de son récit.

Yann est une jeune garçon adolescent, en voulant éviter une bagarre il traverse sans avoir vu le camion et il décède sur le coup, un an après son enterrement le projet de déplacement du cimetière lui permet de sortir du sien et de déambuler dans les rues, cependant il remarque vite qu'en étant zombie, ses membres se disloquent entres autres.

Il remarque également rapidement que son apparence et sn odeur fétide ne vont pas l'aider à être proche des humains et sa première rencontre va rapidement le confirmer. La femme qu'il va croiser va en effet réagir de façon plutôt horrifié.

Yann va donc décider de se rapprocher de ses anciennes connaissances, ses amis car dans la maison ou il vivait avant son décès n'est plus habité par sa famille.

Au début ses amis sont plutôt surpris de voir Yann, quoi de plus normal mais ils acceptent de le cacher et de l'aider dans sa quête de retrouver sa famille. Et Yann va rapidement voir que celle-ci n'est plus du tout dans le même état qu'avant son décès, il va donc se donner la mission de leur redonner le sourire.

J'ai aimé le fait qu'il y ai des situations bien sûr drôles, mais aussi attendrissantes, on y évoque le deuil, la famille , les amis, l'adolescence, la résilience.

Je n'ai pas réussi à accrocher à ce roman au titre et au résumé prometteurs.
J'ai trouvé le style lourd et le personnage principal sans beaucoup d'intérêt. J'ai eu beaucoup de mal à finir ma lecture.
Dommage

Yan est mort, renversé par un camion, la veille des vacances. Il était en train de se disputer avec un adolescent perturbé et n’a pas prêté attention à la circulation.
Mort et déterré se sont avant tout les mésaventures de Yan devenu zombie qui veut retrouver sa famille. Cette dernière est complètement dévastée et Yan avec l’aide de deux amis va tenter de lui redonner la joie de vivre.
Si j’ai été d’un avis mitigé au début de ce roman avec peut-être un peu trop de détails à mon goût : accident, autopsie, année de cercueil qui m’a semblée un peu impressionnante (mais, oui, je suis sensible et me suis presque retrouvée à la place de Yan). La suite est plus amusante, voir farfelue bien que certains passages soient parfois peu ragoutants. Cela devrait faire rire nos adolescents.
Jocelyn Boisvert, auteur à l’imagination fertile et ne manquant pas d’humour réussit à nous faire aimer Yan Faucher, malgré quelques désagréments dus à sa récente condition de gentil zombie. Son sens de l’humour, sa bienveillance, ses plaisanteries et la mission qu’il s’est attribuée de réunir sa famille en font une excellente lecture.
Encore merci aux éditions Fleurus.
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