Quand le fer est chaud

J’ai commencé cet ouvrage pendant les vacances, mais par manque de temps et d’envie, je l’ai laissé de côté avant de le reprendre hier. Si je vous dis que ce midi j’ai oublié d’aller chercher mes filles à l’école et que j’ai aussi oublié de préparer le repas, vous me dites quoi? Oui, le livre doit bon. Je confirme. Alors, attention, il y a des erreurs, des imperfections, mais c’est un « roman de gare » comme je les aime, de ceux que vous avez envie de finir et en même temps non.

Je disais donc des imperfections, il est heureux que j’attende 2021 du coup, j’aurais pu être peut être plus critique mais je l’ai dit en 2021, je me soigne. Donc, revenons en à nos moutons. Le début, avant qu’il ne se passe quelque chose, est très long, trop long en fait. J’ai attendu un peu de façon désespérée le premier mort. Ça fait tordue de dire ça mais c’est le cas. Bon, une fois qu’enfin c’est arrivé, je suis tombée dans le livre et j’ai eu du mal à le lâcher. Autres écueils, outre les petites fautes d’orthographe oubliées, ainsi que de grammaire, le langage utilisée est assez inégale et c’est pesant à la longue sur tout le livre. Il fait près de 500 pages donc c’est vous dire que vite, j’ai tiqué. On passe d’un français tout à fait correct à un langage de « d’jeuns » ou tout du moins, moins recherché, et quand on sait que nos deux protagonistes ont 50 ans, ça coince. C’est vraiment dommage, il n’y a pas de constance ans les dialogues et la narration, et j’ai parfois grincé des dents.

J’évoquerai brièvement les scènes de sexe, là c’est la cata, ça ne vend pas du rêve et même si ce n’est pas le but premier de cet ouvrage qui nous parle de vengeance, de jalousie, de meurtres et de trésors, elles auraient pu au moins avoir le mérite d’être alléchantes parce que moi, elles m’ont plutôt incitées à dormir plutôt qu’à réveiller mon mari. A ce niveau là, mieux valait peut être même mieux ne pas les mettre du tout. J’aurais également supprimé l’idée du tonton sur les rochers… Ça n’apporte rien à l’histoire, ça alourdit et c’est trop. Se cantonner aux restes étaient suffisants, il y avait suffisamment d’histoires dans l’histoire pour ne pas ajouter ça en plus.

Vous allez me dire, et malgré tout, tu as aimé? Oui. Vraiment, une fois le premier meurtre arrivé, j’étais happé. Certaines choses sont des évidences mais, voir comment ça va venir, maintient le suspens et même si je n’avais aucun doute, enfin même si je me suis dit à plusieurs reprises: « c’est obligé sinon je vais être trop dépitée, c’est pas possible autrement, » c’est bien amenée et ça passe.

L’histoire, on se doute de comment elle va finir mais avec les romans de gare (quelle appellation pas terrible quand même), c’est souvent le cas. De la vengeance, de la trahison, de l’orgueil, de l’envie, je ne vais pas vous faire la liste des pêchés capitaux mais très clairement l’envie est celui qui domine ici.

En dépit des petits défauts relevés, j’ai plongé dans l’histoire et c’était le but premier, c’est donc une réussite. Une jolie découverte qui a fait râler mon mari parce qu’il avait faim lui !!

#Quandleferestchaud #NetGalleyFrance

Il faut du temps pour que l'histoire démarre, lorsqu'enfin le premier incident arrive, l'intérêt est allumé et il perdure. Vengeance, vengeance tel serait le crédo de ce roman de gare qui traîne parfois un peu en longueur et dont il faut passer outre certains détails, coquilles numériques (?) que ces fautes d'orthographe, de syntaxe, de temps et des dialogues parfois un peu boiteux (peu crédibles vu l'âge des protagonistes). Un 'djeun' langage parfois aussi déplacé et d'autres moments romance édulcorée, un peu trop irréalistes.
Dans l'ensemble, j'y ai passé un bon moment de lecture puisque je suis allée au delà de ces détails qui en général me font directement abandonner un roman. Je serais curieuse du prochain, en espérant qu'il aura plus de temps et d'aide pour en corriger les épreuves. Bravo à l'auteur pour ce premier 'prometteur' qui augure de futurs plus maîtrisés.

Très très bonne découverte que ce roman de Christian Ballet, pour un premier livre, celui-ci m'a captivé.
Nous suivons l'histoire de Sébastien, qui ne rêve que de devenir forgeron, et ce malgré l'avis contraire de son père Antoine, qui aurait souhaiter que son fils unique reprenne la ferme familiale. Ce petit différent va créer un climat orageux au sein de la famille et, la mère de Sébastien, Justine, va comme on dit vulgairement, se retrouver le cul entre deux chaises, d'un côté, l'amour inconditionnel qu'elle porte à son fils unique et son besoin de le voir réaliser ses rêves et de l'autre côté, sa condition de femme des années 80, qui ne se voit pas contredire son mari.
Alors que Sébastien a pris une très grande décision, un drame immense va arriver, et l'avenir de Sébastien va en être complètement chamboulé. Nous allons donc quitter Sébastien adolescent pour le retrouver son histoire une trentaine d'années plus tard.
J'ai beaucoup aimé l'histoire, qui sort vraiment de l'ordinaire, quelques passages un peu tirés par les cheveux, mais c'est rare de ne pas en trouver, même chez les plus grands auteurs, l'histoire se lit facilement, les évènements s'enchaînent sans jamais lassé le lecteur.
Mon coeur balance entre 4 ou 5 étoiles, car à mes yeux, le seul gros hic de ce roman est le nombre impressionnant de fautes d'orthographe, j'en fais également et d'ailleurs il doit bien y en avoir quelques unes dans ma critique, mais il est vrai que là, certaines piquent vraiment les yeux. Je mettrais quand même 5 étoiles car pour moi, cet auteur est vraiment prometteur.