Unorthodox

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Date de parution 26 juil. 2020 | Archivage 22 mars 2021

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Résumé

Découvrez Unorthodox, le récit autobiographique de Deborah Feldman, jeune femme juive qui a fui son milieu religieux et qui a inspiré la série NETFLIX du même nom.

Dès qu’elle a senti ce petit être au creux de ses bras, si fragile, Deborah Feldman a su ce qu’elle devait faire. A peine âgée de 19 ans, elle a toujours vécu au sein de la communauté hassidique Satmar. Elle a toujours suivi les principes implacables qui régissent les moindres détails de sa vie : ce qu’elle peut porter, à qui elle peut parler... Tous les principes sauf celui de ne pas lire de littérature. Les moments de lecture volés de son enfance, passés à découvrir les êtres de papier indépendants et fiers de Jane Austen et Louisa May Alcott, lui ont donné envie de découvrir une autre vie, au milieu des gratte-ciel de Manhattan.

Elle sait qu'il est temps d’échapper à son mariage dysfonctionnel avec un homme qu’elle connait à peine, d’abandonner ses responsabilités de bonne fille Satmar et de laisser cours à ses désirs. Indépendamment des obstacles, il est temps, pour elle et son fils, de trouver le chemin du bonheur et de la liberté.

  


Découvrez Unorthodox, le récit autobiographique de Deborah Feldman, jeune femme juive qui a fui son milieu religieux et qui a inspiré la série NETFLIX du même nom.

Dès qu’elle a senti ce petit être...


Note de l'éditeur

Disponible en papier le 6 janvier 2021 !

Disponible en papier le 6 janvier 2021 !


Formats disponibles

FORMAT Ebook
ISBN 9782017125549
PRIX 9,99 € (EUR)

Disponible sur NetGalley

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Chroniques partagées sur la page du titre

Ayant été scotchée par la série de Netflix, j'étais curieuse de lire le livre à l'origine de cette adaptation si poignante et captivante. Alors autant le dire tout de suite, la série est quand même assez éloignée du livre, dans le sens où le gros de la série se déroule après la fuite de l'héroïne, ce qui n'est pas le cas du livre.

Ce livre, c'est l'histoire de Deborah Feldman, ce sont ses mémoires, sa voix, avec toute la subjectivité cela peut induire. C'est un livre qui nous plonge dans la vie quotidienne d'une communauté aux modes de vie et aux mœurs très sectaires, où tout tourne autour de la religion, et de la soumission à celle-ci. Tous et toutes sont soumis.e.s aux innombrables règles liés au respect des lois religieuses, et c'est un milieu extrêmement fermé, où tout le monde s'épie sans cesse. En cela, le début de la série est très fidèle au livre.

Depuis toute petite Deborah sait (et sent) qu'elle est différente, et c'est justement cette différence qui la guidera tout au long de son cheminement l'émancipation. C'est par le biais de lectures volées qu'elle va découvrir d'autres voix (et voies !), d'autres représentations du monde et de la religion. Assez rapidement, elle n'aspire qu'à s'affranchir de ce carcan dans lequel elle est enfermée, du fait de sa naissance. En tant que femme, j'ai trouvé certains passages particulièrement révoltants et durs à lire, ça m'a vraiment heurtée de lire ces passages où c'est systématiquement la femme qui est impure, c'est elle qui doit être mise à l'écart, car de par sa nature, elle est "sale". Attention, les hommes sont soumis eux aussi à des règles et des traditions, mais cela n'a rien de comparable.

La majorité du livre est consacrée à l'enfance et l'adolescence de la narratrice, et pour moi, les cinq dernières années de son récit sont trop précipitées, trop floues. À vrai dire, je pense que l'objet de ce livre, c'est vraiment de raconter la genèse de l'histoire de Deborah Feldman, de décrire les circonstances qui l'ont poussée à s'émanciper. Elle a toujours eu le sentiment d'être différente et même supérieure aux autres. Quelque part, on peut la trouver hautaine, on peut trouver qu'elle a une haute idée d'elle-même et qu'elle méprise les femmes de son entourage, mais en même temps, si elle n'avait pas eu cette conscience là d'elle même, cette faim d'autre chose, ce sentiment de dissonance vis-à-vis de la religion, elle n'aurait sans doute jamais franchi le pas ...

Curieusement, j'ai trouvé ce livre un peu moins manichéen que la série, sans doute parce que là, la narratrice décrit sa propre vision des choses. Finalement, au lieu de voir certains membres de la famille comme des "monstres", j'ai plutôt vu des gens qui sont "simplement" aveuglés par leur foi, leurs habitudes, le poids de la tradition, et l'obligation de se conformer aux règles. Plutôt que d'en "vouloir" aux personnages, c'est à la tradition que j'en ai "voulu" face à ce que subissait la narratrice, aussi étrange que cela puisse paraître.

J'ai quand même des réserves quant à la fin du livre, beaucoup de questions restent en suspens, mais il faut remettre les choses dans leur contexte : ce livre est sorti en 2012, quand l'autrice était à peine sortie de la communauté. Ce livre, c'était son ticket de sortie, un moyen pour elle de mettre de la distance entre Williamsbourg et elle, dans le sens où tout ce qu'elle dénonce ici lui permet d'être (en quelque sorte) à l'écart des éventuelles représailles de sa famille et de la communauté. Peut-être que tout n'est pas vrai dans ce livre, certaines choses sont probablement grossies ou déformées pour le "bien" du récit ... Quoiqu'il en soit, c'est un livre qui ne peut laisser indifférent, et le parcours de Deborah Feldman force le respect ... et donne envie de découvrir d'autres récits ou témoignages de gens qui, comme elle, ont osé s'enfuir.

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Souvent, lorsque je regarde un film ou une série qui on été adaptés à partir d’un livre, je préfère tant que faire se peut commencer par la lecture de ce dernier au risque d’être ensuite déçue (ce qui m’est arrivé la plupart du temps, je dois l’avouer). Mais comme je suis optimiste je me dis qu’on n’est jamais à l’abri d’une agréable surprise.

Je dois dire que je n’avais jamais entendu parler du livre de Deborah Feldman avant que l’adaptation de celui-ci par une certaine plateforme de streaming en une série homonyme, ne suscite un engouement général sur la toile, que ce soit dans la presse ou sur les différents réseaux sociaux.

Ayant décidé de satisfaire ma curiosité en ce qui concerne le succès de la série, j’ai également profité de sa récente traduction en français pour découvrir le livre.

Dans ce récit autobiographique, l’auteur Deborah Feldman nous explique comment elle a réussi à quitter la communauté juive orthodoxe des hassidim de Williamsbourg, dans l’État de New York à laquelle elle appartenait.

Le livre est divisé en deux parties.

La première relate l’évolution de Deborah dans la communauté jusqu’à sa majorité, sa construction en passant par son son enfance, puis son adolescence jusqu’à l’age de jeune adulte.

La deuxième partie du livre est plutôt un constat sur son mariage, son état de femme mariée, son rôle d’épouse.

Issue d’un mariage entre un père mentalement attardé et une mère juive homosexuelle, qui rapidement après la naissance de sa fille prend la fuite, Deborah (Devoireh) est élevée par ses grands parents (Bubby et Zeidy).

Enfant, Deborah à l’impression d’être laissée pour compte en ne comprend pas toujours ce qu’on attend d’elle. Mais comme elle aime ses grands-parents elle st terrifiée à l’idée de les décevoir ou de les blesser. Alors elle tente de se conformer, de coller au moule. De devenir une bonne juive hassidim.

« Zeidy est l’héritier de toute une succession d’oppressions. Ses ancêtres ont vécu en Europe de l’Est pendant des générations, endurant des pogroms qui ne différaient pas beaucoup des persécutions qu’ils ont dû subir sous le règne d’Hitler. Je n’arrive pas à comprendre comment une personne issue d’autant de souffrances et de pertes peut perpétuer sa propre oppression. Il s’enferme lui-même dans nombre de petites choses en se privant de joies innocentes, et pourtant il semble que ces privations le satisfont. Est-ce la culpabilité qui conduit mes grands-parents à s’infliger des souffrances en permanence, à se charger de fardeaux les plus pénibles sans jamais accepter la possibilité d’un répit? »

Même si cela doit passer par une succession de restrictions et d’ interdictions.

Mais l’appel des livres est plus fort et lorsqu’elle découvre la littérature, avec Jane Austen, Louisa May Alcott , Roald Dahl ou Chaïm Potok elle se met à rêver d’un avenir différent, dont elle pourra décider seule.

A l’adolescence elle est tiraillée entre l’envie de se démarquer et le besoin de se (con)fondre dans la masse.

Avec son amour pour la littérature, elle voudrait faire des études et se rêve en professeur d’anglais.

Dans la rue, elle veut ressembler aux autres filles de sa classe, à celles qui respectent à la lettre les traditions. Elle veut qu’on la considère comme une bonne fille, que ses grands-parents soient fiers d’elle.

Puis alors qu’elle n’a que 17 ans elle apprend qu’on va la marier à un garçon de la communauté, un garçon qu’elle ne connaît pas, qu’elle n’a jamais vu mais qui à l’avis de ses tantes et de ses grands-parents est un bon garçon car non seulement il vient d’une famille hassidim mais il étudie aussi la Torah.

Deborah essaie de se convaincre qu’elle fera un bon mariage, peut-être même un mariage d’amour. Elle y entrevoit même une échappatoire.

Mais malgré ses efforts cela ne fonctionne pas.

Sa belle-famille la déteste, son mari la trompe et ne voit en elle que la femme-objet qui est là uniquement pour satisfaire ses désirs.

Mais le déclic vient seulement à la naissance de son petit garçon Ytzy alors que Deborah n’a que 19 ans.

Elle décide alors que pour son bien et celui de son fils elle doit quitter cette communauté religieuse extrémiste.

Elle va alors dans le secret le plus total, préparer son départ. Cette préparation commencera entre autres, par l’écriture de ce livre. Elle obtiendra, après un long procès le divorce et la garde de son fils.

Au delà d’une histoire personnelle ce livre peut se lire facilement comme le parcours initiatique d’une adolescente inadaptée tout en résumant à mon avis très bien le parcours sur le chemin vers la liberté et l’indépendance, dans un monde d’hommes, d’une jeune femme devenue mère célibataire et tout le courage et la motivation dont elle a eu besoin pour tenir bon .

Je remercie les éditions HLAB et Netgalley France pour cette agréable lecture

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Unorthodox , c'est l'autobiographie de Deborah Feldman , jeune femme qui raconte sa vie dans la très fermée communauté hassidique de Satmar , à New- York jusqu'à son divorce , son départ pour Berlin en emmenant son petit garçon .
La communauté est tellement fermée que ses membres ne parlent pas anglais mais le yiddish , ce qui les coupe encore plus du monde .
J'ai été très étonnée d'apprendre que les juifs hassidiques ne sont pas favorables à l'état d'Israël , pour eux je cite ' les juifs fidèles attendent le Messie , ils ne prennent pas des fusils et des épées pour faire le travail eux - mêmes ' .
Je trouve que leur explication très pertinente et en accord avec leurs croyances .
Par contre , ayant déjà lu les romans d'Eliette Abecassis , je connaissais la coutume concernant les femmes mariées de se raser les cheveux et de porter une perruque .
J'ai beaucoup aimé la détermination de la jeune femme , enfant déjà , elle veut vivre autre chose , elle lit des livres en cachette , les livres écrits en anglais sont bien entendu interdits .
La rencontre , avec son amie qui était douée pour les études , va être un choc pour la jeune Deborah , son amie est mère au foyer et va suivre le chemin tracé , être une mère de famille nombreuse, laissant derrière elle ses rêves de travailler .
Deborah Feldman va se battre pour prendre son destin en mains , on ne peut que lui souhaiter le plus grand bonheur possible .

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J'ai été absolument charmée par ce livre ,au charme désuet. J'avais vu auparavant la série Netflix. Il y a des similitudes ,mais l'intrigue n'est pas la même ! Vous pouvez donc vous jeter sur le livre .
On comprend bien mieux toutes les us et coutumes des juifs orthodoxes . Mais ce qui me touche le plus , c'est l'histoire de cette jeune femme qui creuse les textes bibliques à la recherche de la vérité . Qui souhaite bien faire en vivant sa foi , tout en ayant une lucidité et une franchise dans sa démarche .
Et cherche avant tout à être livre de penser par elle même et de vivre la vie qu'elle rêve .

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Il faut du courage pour s'éloigner des siens, il faut une force morale hors du commun pour briser les carcans d'une communauté centrée sur elle-même et qui règle les moindres détails de notre vie, il faut de l'intelligence pour s'imaginer qu'il existe autre chose, et s'ouvrir aux "étrangers"...
C'est toute l'histoire de Deborah Feldman, née dans la communauté juive hassidique de Satmar à New York, élevée par ses grands-parents paternels, suite au divorce de ses parents, confrontée à la défaillance de son père et au départ de sa mère...
C'est magistral, pas forcément par le style (mais on sait que l'auteur a pour langue maternelle le yiddish, et qu'elle écrit malgré tout en anglais), mais par le contenu : la découverte de ces hassidiques, marqués par la Shoah d'une manière que l'on aurait du mal à concevoir ; cette enfant qui a soif d'apprendre, qui a conscience de ce qui est juste et de ce qui ne l'est pas, ce désir de révolte chevillé au corps, contre ces règles qui nous paraissent hors du temps, son cheminement vers la rupture pour offrir une autre vie à son fils... En plus d'être une autobiographie,ce livre est un récit initiatique, une quête vers un autre monde, un autre soi...
Merci à #NetgalleyFrance #HLAB pour cette lecture éclairante... #Unorthodox

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Un excellent témoignage glaçant sur la vie dans une secte judaïque new-yorkaise.
Nous suivons la protagoniste, Deborah, de son enfance, à sa fuite de son univers. Très complet, le récit montre aussi à quel point l'autrice en veut aux femmes (et aux hommes) de se laisser abuser, endormir par de jolies choses offertes. Le corps n'appartient pas aux filles, dès lors qu'elles sont en âge de procréer.
C'est absolument incroyable la force qu'il faut pour quitter ce qu'on a toujours vécu, sans rien qui nous attend ailleurs.

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Le parcours d'une jeune femme vers la liberté et l'indépendance
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Mais quelle lecture saisissante et émouvante que j'ai passé durant ces derniers jours. Je m'attendais certes à un témoignage fort au vu de mon visionnage de l'adaptation en série TV (visionné il y a quelques mois, sur Netflix, du même titre).
Alors, je précise tout de suite que cette adaptation, certes très bien réalisée, n'est pas entièrement fidèle au récit qu'en a fait l'auteure Deborah Feldman.
Même si cette série a réussi à capter l'essence même de la condition de l'héroine : le courage énorme qu'il a fallu à Deborah pour sortir de la communauté ultra-orthodoxe des Hassidim de New-York, malgré tout le conditionnement qu'elle a dû subir.
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Encore une fois, la condition féminine est au coeur du problème : les femmes mariées n'ayant aucune liberté -de penser ni d'agir. On leur coupe l'herbe sous les pieds dès la petite enfance.
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Le récit se déroule de manière linéaire débutant par l'enfance, l'adolescence, le mariage, la maternité puis le divorce et la fuite vers le monde extérieur (le nôtre).
Plusieurs fois ce triste état de fait m'a bouleversé, m'a indigné, révolté.
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Cette succession de restrictions et d'interdictions n'empêchera pas Deborah de se cultiver (lire en cachette des textes laïques), de se battre pour la garde de son fils, puis écrire cet ouvrage pour faire connaitre ces aberrations et peut-être donner l'exemple à d'autres jeunes opprimés sous le joug des rabbins hassidiques.
*
D'ailleurs, hier soir j'ai visionné le reportage-documentaire "One of us" sur Netflix qui suit trois jeunes s'émancipant de cette communauté. Poignant!

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J’ai pris mon temps pour lire ce roman parce que je voulais en saisir chaque détail et mieux comprendre l’univers dépeint par Déborah Feldman . Et croyez-moi son récit est glaçant.

Je n’ai vu que du positif à travers ces lignes très bien écrites. J’ai découvert la communauté hassidique que je ne connaissais que de vue pour l’avoir croisée, sans pouvoir la nommer de part mon ignorance à son sujet, dans les rues de New York il y a quelques années.

En fait ce qui est agréable c’est que tout n’est pas directement dénoncé puisqu’on suit les événements à travers les yeux de Deborah de son enfance à l’âge adulte. Lorsqu’elle est enfant elle questionne les traditions mais ne les rejette pas encore totalement ce qui permet une vision plutôt neutre. C’est en grandissant qu’on sent que le poids des traditions l’enferme dans un carcan dont elle ne peut plus sortir, d’autant plus parce qu’elle est une femme. Sa prise de conscience progressive est ce qui donne sa force au récit. Et le pire c’est quand même quand on se dit que tout cela est arrivé de nos jours ...

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« Dans cette famille on ne se fait pas de câlins, on ne s’embrasse pas. On ne se complimente pas mutuellement. À la place, on se surveille de près : on est toujours disposé à pointer une défaillance physique ou morale chez une autre personne. Il s’agit, comme le dit Chaya, de compassion – de la compassion pour le bien être spirituel d’autrui. »

Aujourd’hui, je reviens pour vous parler d’un livre autobiographique que j’ai lu cet été. C’est l’histoire de Deborah Feldman dans sa communauté hassidique et son parcours vers la liberté en rejetant ses origines. Un roman que je tenais absolument à lire avant de regarder la mini-série sur Netflix qui s’en inspire. J’ai eu la chance de le lire grâce à aux éditions Hlab via la plateforme de Netgalley et je les remercie pour ce service presse. Unorthodox a été une lecture vraiment intéressante et inspirante qui m'a beaucoup appris.

Deborah Feldman est née dans une famille juive hassidique ultra-orthodoxe. Elle explique l’origine de cette communauté appelé Satmar, qui vu le jour après l’holocauste des nazis en Europe. Les survivants se sont installés à Brooklyn et vivent dans un monde à huit-clos avec leurs propres dogmes très stricts. Ils ont leur propre langue le Yiddish, des règles culinaires et vestimentaires, ainsi que de nombreuses traditions et normes morales à suivre. C’est dans ce quotidien, que grandit Devoireh confrontée à la défaillance de son père et au départ de sa mère. Elle est élevée par ses grands-parents paternels Zeidy et Buddy ainsi que sa tante Chaya. Ainsi, on va suivre tout le parcours de la jeune femme depuis son enfance, où déjà on sent son désir d’échapper à tout ce qui constitue sa communauté.

Elle nous décrit les éléments marquants de son existence, ainsi que les temps forts de sa vie dans cette communauté ultra religieuse. Elle fait prendre conscience au lecteur de la sensation de manque d’air qu’elle a souvent pu ressentir en grandissant. La jeune Devoireh a toujours eu une soif d’apprendre, curieuse de tout, toujours en questionnement sur la vie, le monde autour d’elle mais surtout sur le monde à l’extérieur de la communauté. Elle ne s’est jamais complètement sentie à sa place dans son univers, c’est le vilain petit canard de la famille. En grandissant, à travers les épreuves qu’elle va vivre, qui lui sera imposé, avec la solitude et le rejet, un gouffre de plus en plus large s’insinuera entre sa famille, sa communité et elle. Jusqu’à prendre la décision de partir !

Au fil de ma lecture, j’ai appris à connaitre la jeune femme et à la comprendre tout au long de son évolution. Je dois dire qu’au début j’ai eu du mal à m’attacher à elle par rapport au récit de son enfance. De plus, elle s’attardait beaucoup sur les traditions et rites religieuses du quotidien, avec beaucoup de détails à mon goût. Mais j’ai fini par m’y habituer, par comprendre la démarche de l’autrice, en nous racontant tout depuis son enfance. Cela permet au lecteur d’apprécier tout son cheminement personnel, de son jeune âge, à devenir mère, jusqu’à la rupture. Tout d’abord, à travers l’intimité familiale hassidique, en essayant d’être une bonne fille et se conformer aux règles pour faire plaisir à ses grands-parents, et sa tante. Mais également à travers son émancipation clandestine pour se cultiver, se rend compte avec courage qu'elle n'est pas faite pour ce milieu et se questionner sur son avenir, tout en essayant de trouver sa place et son identité propre pour s’épanouir.

Un témoignage dur, bouleversant et révoltant, mais nécessaire afin de briser le silence et de lever le voile sur cette communauté juive hassidique très sectaire, qui règle les moindres détails de la vie ces membres de manière très intrusive. Certaines pratiques m’ont mise mal à l’aise, indignée par leur origine et leur justification. J'ai particulièrement été touchée par cette jeune femme, qui m'a impressionnée par sa force et son courage. Il faut une grande force morale pour briser les chaines qui lient à une telle communauté. Je me suis sentie très proche d’elle à certains moments de son parcours, comme lors de son impuissance face à ses angoisses et ses crises d’anxiétés. Ses mots ont fortement résonné en moi !

Ce livre autobiographie est aussi un récit initiatique, une quête de soi vers la liberté, une ode à l’authenticité et à la résilience. Une lecture vraiment intéressante, qui fait réfléchir, marque les esprits et m'a beaucoup appris. La mini-série sur Netflix, aussi remarquable que le livre, diffère sur certains points par rapport au livre, mais s'en inspire tout de même grandement. Elle démarre au moment de la fuite d’Esther (oui ils ont changé les noms), contrairement au livre qui finit à peu près à ce moment-là. J’ai d’autant apprécié le livre qui m’a permis d’avoir une vue d’ensemble et plus complète de la vie de Deborah Feldman. Je vous le recommande chaudement !

« Je décide que je quitterai Brooklyn un jour. Je ne peux pas être de ces filles qui gaspillent leur vie entière dans ce petit carré d’immeubles où on étouffe alors qu’il y a tout un monde juste là dehors, qui attend seulement qu’on l’explore. Peut-être que mon évasion s’accomplira à petits pas assurés, comme celle de Francie. Peut-être cela prendra-t-il des années. Mais je sais, avec une grande certitude, qu’elle aura lieu. »

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Emballée par la série netflix éponyme j'ai voulu lire le récit de la vie de Déborah Feldman.Heureuse surprise car le livre ne raconte pas les mêmes événements que la série. Si elle se focalisait sur le mariage et le départ de l'héroïne, le livre,lui,raconte sa jeunesse, son adolescence, ses doutes et met en évidence l'influence des familles, de la réputation à préserver à tout prix...Une historie nécessaire car cette communauté est peu connue.je le conseille à mes élèves de 3e quand nous traitons l'autobiographie.

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Je remercie Netgalley de m'avoir permis de chroniquer ce roman.
Comme beaucoup, c’est la série Netflix du même nom qui m’a fait découvrir le livre. Cependant, les deux se différencient par les événements qu’ils relatent. En effet, le livre suit le parcours de Deborah Feldman de son enfance à l’écriture de ce livre, tandis que la série se focalise plus sur son passage à l’âge adulte.

« Pourquoi me suis-je décidée à prendre la parole ? Il fallait que quelqu’un le fasse, et il s’est trouvé que ç’a été moi ».

Deborah Feldman est née aux Etats-Unis, dans une communauté hassidique. C’est au sein de cette communauté qu’elle évolue, mais en grandissant des doutes naissent dans son esprit, peut-être étaient-ils là depuis toujours, puisque l’autrice et narratrice du roman a un certain esprit critique et a beaucoup de recul par rapport à son histoire, et ce même en relatant son enfance. Le mariage arrangé de Deborah va accentuer ses doutes et sera l’un des déclencheurs de sa fuite vers une nouvelle vie, celle qu’elle a décidé de vivre et qu’elle s’est crée pour elle-même.

« Si on vous demande un jour d’être quelque chose que vous n’êtes pas, j’espère que vous trouverez le courage d’élever la voix pour protester ».

Unorthodox offre un témoignage bouleversant et permet au lecteur de découvrir une communauté très secrète. J’ai frissonné à de nombreux moments et j’ai été très touchée par le courage de l’autrice/narratrice, elle possède un style d’écriture qui lui est propre, accentuant ainsi l’authenticité du roman. Il s’agit d’une autobiographique percutante autant par sa justesse que par la violence des événements relatés. J’espère que Deborah Feldman vit désormais la vie dont elle rêvait et dont on a essayé de la priver.

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