Les Menines
Les secrets de l'oeuvre
par Jean-Marc Douay
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Date de parution 11 juin 2020 | Archivage 4 août 2020
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Résumé
Ce soir-là au musée du Prado, une météo glaciale avait poussé les visiteurs à rentrer chez eux avant l'heure de la fermeture. Sauf dans la salle Velázquez où un couple à l'allure bohème plutôt chic venait d'entrer et surprit le gardien qui se croyant seul, était en plein questionnement devant le tableau des Menines. « Que pouvait bien peindre Velázquez sur le tableau dans le tableau ? ».
Cette énigme l'obsédait depuis si longtemps, et selon toute vraisemblance elle le demeurerait. Il en était ainsi depuis plusieurs siècles car personne n'avait résolu ce mystère. Le peu qu'on en savait, venait d'un lointain biographe dont l'interprétation fut remise au goût du jour dans les années soixante par le philosophe Michel Foucault puis définitivement réfutée par l'historien d'art Daniel Arasse qui finit par conclure dans son ouvrage éponyme « On n'y voit rien ». L'énigme avait donc de beaux jours devant elle, sans doute aussi longtemps que le chef-d'œuvre existerait, oui mais... ce soir-là après la fermeture, le conservateur découvre horrifié que l'œuvre vient d'être vandalisée d'une bien étrange manière. Tous les personnages ont disparu de la composition ainsi que le mystérieux tableau. Le lendemain l'affaire fait la une de la presse du monde entier.
Commence alors une longue enquête policière qui entraîne les flics de Madrid à Sanlucar de Barrameda jusqu'à une île d'un autre temps, celui du siècle d'or de l'Espagne. Saura-t-on jamais ce que peint Velázquez ?...
Ce soir-là au musée du Prado, une météo glaciale avait poussé les visiteurs à rentrer chez eux avant l'heure de la fermeture. Sauf dans la salle Velázquez où un couple à l'allure bohème plutôt chic...
Formats disponibles
| FORMAT | Ebook |
| ISBN | 9791026256618 |
| PRIX | 2,99 € (EUR) |
Disponible sur NetGalley
Chroniques partagées sur la page du titre
nadine d, Bibliothécaire
Un livre à lire doucement patiemment car en dépit du ton quelque peu gouailleur et des personnages légèrement caricaturaux le sujet en vaut la peine .Tout un chacun un jour portant les yeux sur la reproduction de ce tableau
ou sur l'original a été pris d'une forme de vertige cette composition interroge et continuera d'interroger.
Le petit morceau d’Andalousie que le lecteur visite enchante par ses paysages, ses saveurs, ses personnages pittoresques.
Le récit m'a paru un peu long cependant .Il y a eu du plaisir bien évidemment.
Daniele L, Bibliothécaire
Fichu bouquin qui va me réexpédier à Madrid au Prado revoir ce fichu tableau!
Pourquoi Vélasquez n'a t-il pas été fichu de peindre ce tableau dans les règles de l'Art?
Une lecture que j'ai accompagnée de bout en bout par une image de cette oeuvre célèbre.
Curieuse cette lecture, j'étais emballée par la perspective d'un polar avec pour objectif principal une oeuvre d'art; mais le moins qu'on puisse dire c'est qu'il y a de l'action à tel point qu'ayant entre autres croisée Mazarin, j'ai même cru apercevoir Louis XIV, mais je devais rêver, et là est toute la subtilité de l'auteur.
Il nous emmène au Siècle d'Or espagnol, en plein style baroque sous le prétexte que de nos jours on retrouve au Prado ce tableau d'où sont effacés les personnages!
La dernière personne a l'avoir vu est un gardien,il a disparu, il peignait , restaurait des oeuvres mais a perdu sa famille dans l'attentat de la gare d'Atocha, et il a les mains brûlées.
Ce Marcel Dupré est donc recherché; une commissaire spécialisée arrive donc ,elle débute son enquête, s'y perd, moi aussi, tout s'emmêle, les personnages du tableau deviennent les acteurs du moment, en vertugadin et autres joyeusetés.
J'avoue que l'auteur m'a perdue à ce moment, mais la curiosité de pouvoir (peut-être) enfin connaître le mystère que recèle le tableau m'a retenue jusqu'à la fin. Au diable les théories fumeuses de M .Foucault et autres penseurs! je pense avoir compris (même si rien n'est prouvé) et c'est pour cela que je retournerai au Prado.
Une grande partie vouée à l'Histoire certes, mais délirante m'a fait lâcher prise parfois.
J.M.Douay connaît ce tableau et cette époque par coeur, il est architecte, d'ailleurs des schémas éclairent si j'ose dire le lecteur.
