Tout pour la patrie

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Date de parution 6 févr. 2020 | Archivage 25 mai 2020
Buchet Chastel | Littérature étrangère

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Résumé

Traduit de l'espagnol (Argentine) par Aline Valesco

Buenos Aires, 1933. L’Argentine est ravagée par la crise, et seul le football semble capable d’enthousiasmer une population à genoux. Soudain, le pays tout entier retient son souffle : Bernabé Ferreyra, la star du ballon de l’époque, a disparu. Andrés Rivarola, dit Petit, un travailleur à la petite semaine – accessoirement ami du dealer de Ferreyra –, se lance à sa poursuite. Mais un assassinat dans un quartier du nord de la ville menace de faire basculer l’affaire en scandale national…

D’une fluidité admirable, ce thriller historique aux coups de théâtre fait revivre le Buenos Aires des années 1930 – une ville de littérateurs, de fins gourmets, de voyous où Petit finira même par croiser le grand Borges ! Tout en retraçant l’enfance des deux passions argentines : le football et le tango.

Romancier, journaliste et essayiste, Martín Caparrós est né à Buenos Aires en 1959. Figure intellectuelle emblématique du monde hispanophone, il a étudié en France et publié une vingtaine de livres. À qui de droit est son troisième roman traduit en français après Valfierno (Fayard, 2008) et Living (Buchet/Chastel, 2014). Il est également l’auteur d’un brillant document sur la question des ressources alimentaires dans le monde, La Faim (Buchet/Chastel, 2015).

Traduit de l'espagnol (Argentine) par Aline Valesco

Buenos Aires, 1933. L’Argentine est ravagée par la crise, et seul le football semble capable d’enthousiasmer une population à genoux. Soudain, le...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782283032824
PRIX 21,00 € (EUR)

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Chroniques partagées sur la page du titre

Les années 30, Argentine,
Buones Aires,
Dans un pays terrassé par la crise, alors que seul le football donne un coup de pouce au moral collectif, Bernabé Ferreyra, la star du ballon de l’époque, disparaît. Comme les gens sont affamés et que s’ils n’ont pas au moins leurs matchs de foot en règle, il va y avoir encore plus de grabuge, l'affaire devient une question d’Etat.
Andrés Rivarola, surnommé Petit, la trentaine, un homme qui a perdu emploie et femme , auteur de tangos à ses heures et copain du dealer de Ferreyra se lance ingénument à sa poursuite, dans l'objectif d'empocher du fric. Il va y rencontrer des personnes très différentes de celles qu’il rencontre habituellement, dont Borges (oui le fameux Borges !), fréquenter une femme qui le rend dingue, se retrouver embringué dans une enquête journalistique et policière sur un crime, et désormais avoir entre les mains le sort du footballeur le plus célèbre du pays..... mais très vite il s'en rend compte, qu'il est "un imbécile à galons" englué dans un bourbier ! Ce qu’il avait pris pour un jeu, n’en est pas un.......

Sous des airs de faux polars, dans une langue familière, usant l'ironie, l'écrivain nous dresse le tableau d'un pays dévasté par la misère et la corruption, où règne une junte militaire s’appuyant sur des mafieux, une police et une presse pourries et des notables
à la réputation douteuse ("On est dans la vie réelle, là. Et même pire : en Argentine"). Une racaille qui dupe la population ignare, mettant crimes et injustices sur le dos de L’Ennemi Invisibile, un vague ensemble d’anarchistes, Russes, socialistes, poseurs de bombes et de juifs. Ça ne vous rappelle pas quelque chose ?
Étant journaliste de profession il en profite aussi pour épingler sa profession et ses collègues, "la presse fait le malheur de ce pays, une clique de commères dégénérées.........Ce qui me semble évident, c’est que tu es un bon à rien, alors tu pourrais parfaitement devenir journaliste." Des années 30 jusqu’à maintenant, presque un siècle, l'Argentine semble avoir très peu évolué; renouvelant les acteurs, il est toujours dans le même bourbier !
L’histoire est intéressante, l'humour excellent, mon seul doute étant légèrement sur la traduction qui dans l'ensemble ne dérange pas. Un très bon moment de lecture !


« Dieu m’a attaché à la cité comme un taon à un cheval splendide pour l’exciter et le tenir éveillé. Socrate ».

Un grand merci aux Editions Buchet Chastel et NetGalleyFrance pour l'envoie de cet excellent livre !
#Toutpourlapatrie#NetGalleyFrance

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L’Argentine en 1933, c’est une grave crise économique, un gouvernement très à droite, une fascination pour l’Allemagne nazie, de la corruption, la chasse aux anarchistes et à tout qui pense trop à gauche, le chômage, la faim, la pauvreté. Bref, le temps n’est pas au beau fixe et l’avenir ne s’annonce pas radieux. Heureusement pour les autorités en place, le football local met un peu de baume sur les cœurs, les estomacs et les esprits, comme un bout de sparadrap qui empêcherait une hémorragie révolutionnaire. Problème : la vedette du moment, Bernabé Ferreyra, se volatilise. Une disparition inquiétante qui pourrait bien devenir une affaire d’État vu les enjeux…
A court d’argent, de travail et d’idées, Andrés Rivarola, qui compose des tangos à ses heures perdues, se lance à la recherche du footeux, se disant qu’il y a là forcément un peu de blé à engranger. Naïf au grand cœur, il ne comprendra que trop tard qu’il s’est fourré dans un sale guêpier. Parce que, non content d’avoir les mafieux du sport sur le dos, il découvre que Bernabé est peut-être impliqué dans l’assassinat d’une jeune fille des quartiers chics de Buenos Aires, et Rivarola se trouve lui-même embarqué dans l’enquête. Louvoyant entre policiers, journalistes et dirigeants du club de River Plate, Andrés doit en plus composer avec sa passion pour Raquel, rousse flamboyante aussi libre que l’air.
Quand un pays fait mine d’ériger le foot en dernier opium du peuple, c’est qu’il ne va vraiment pas fort… Par la lorgnette d’une enquête médiatico-policière, l’auteur (lui-même journaliste) montre bien l’état de délabrement économique et politique de l’Argentine des années 30 et comment tout y part à vau-l’eau, avec seulement le foot, le tango et l’amour-toujours pour s’évader un peu. Une radiographie grinçante de Buenos Aires, de sa classe dirigeante et décadente et des journalistes, que l’auteur portraiture au vitriol. Quant aux victimes de cette incurie, les petites gens, il les croque avec une certaine tendresse gentiment moqueuse.
“Tout pour la patrie” (rien que le titre a un parfum de sarcasme) est un roman ironique, rythmé, réaliste, aux anti-héros attachants, sur un pays étranglé par les dettes. Je reste un peu sur ma faim, avec l’impression que l’auteur est resté en surface: il me semble que l’intrigue et les caractères auraient pu être davantage développés. Toujours est-il qu’il est frappant de constater que l’histoire qu’il raconte se passe il y a presque un siècle, mais qu’il ne faut pas faire preuve de beaucoup d’imagination pour la transposer à l’Argentine d’aujourd’hui…
En partenariat avec les éditions Buchet/Chastel via Netgalley.
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