L'Héritage Davenall

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Date de parution 26 sept. 2019 | Archivage 17 oct. 2019

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Résumé

1882. St John’s Wood. Lorsqu’un homme se présente aux portes de la maison de Constance Trenchard, celle-ci ne se doute pas que sa vie va être bouleversée. L’homme prétend en effet être Sir James Davenall, son ancien fiancé, disparu une semaine avant leur mariage et que tout le monde croit mort depuis dix ans. Si Constance le reconnaît, toute la famille Davenall, en particulier sa mère et son frère, Hugo, héritier du prestigieux domaine de Cleave Court, prétend qu’il s’agit d’un imposteur. C’est le début d’un incroyable puzzle, sur fond d’aristocratie victorienne et de secrets de famille, qui, après de multiples rebondissements, connaîtra une conclusion tout à fait inattendue.

Considéré par Stephen King comme le meilleur écrivain du genre, Robert Goddard kidnappe littéralement son lecteur avec ce roman d’intrigues où les histoires de pouvoir, d’argent, d’amour et de famille lézardent peu à peu la façade respectable d’une société en pleine décomposition.

1882. St John’s Wood. Lorsqu’un homme se présente aux portes de la maison de Constance Trenchard, celle-ci ne se doute pas que sa vie va être bouleversée. L’homme prétend en effet être Sir James...


Formats disponibles

FORMAT GF cartonné
ISBN 9782355847288
PRIX 23,00 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

En 1871, Constance devait épouser son fiancé, James Davenall. Mais peu avant le mariage, il a disparu, laissant une lettre où il explique qu’il va mettre fin à ses jours (sans en donner la raison). Il a fallu beaucoup de temps à la jeune femme pour se reconstruire mais finalement elle a épousé William Trenchard et ils ont eu une petite Patience.

Nous sommes maintenant en 1882, et un homme se présente à la porte du jeune couple. Il dit porter le nom de James Norton mais être en vérité James Davenall … Il vient pour récupérer son héritage de baronnet et compte sur Constance pour témoigner de son identité. Sa famille le rejette, arguant qu’il ment et il faut qu’il trouve des soutiens pour prouver sa bonne foi. Est-ce James ou un imposteur qui ne vise que l’argent ?

On pourrait se dire que c’est oui ou non… Mais on n’est pas à l’époque où un test ADN suffit pour établir des liens familiaux… Il faudra bien les sept cents pages qui constituent ce roman pour démêler l’immense toile d’araignée construite sous nos yeux. C’est William Trenchard qui s’exprime, soit en racontant les faits, soit en évoquant des épisodes passés. Il y a également quelques situations présentées par un narrateur.

Machinations, perversions, mensonges, tricheries, plusieurs pistes sont lancées. Le lecteur essaie de comprendre, de savoir qui tire les ficelles mais sans cesse les choses lui échappent. Ce sont des conflits d’intérêt, des conflits d’amour décrits avec précision, doigté. Dans ces milieux bourgeois, aristocratiques, certains ne souhaitent pas préciser d’où vient leur fortune. D’autres, considérant qu’ils sont les maîtres, se croient tout permis, y compris de maltraiter le petit personnel pour mieux le chasser après, lui faisant porter au passage une dose de culpabilité. La

Alors ? James est-il en train de rétablir la justice ou de préparer une vengeance ? Qui a tort ? Qui a raison ? Quels vont être les dommages collatéraux de cette réapparition ? Personne ne peut en sortir indemne. Ni Constance, tiraillée entre l’amour d’hier et celui d’aujourd’hui. Ni la famille et les amis de James, ni James, ni tous ceux qui de près ou de loin seront liés à cette intrigue.

C’est avec une écriture raffinée, élégante, très vieille Angleterre mais agréable et facilement lisible, que l’auteur nous raconte par le menu toute une succession d’événements, de révélations qui relancent régulièrement le rythme. On ne s’ennuie pas une seconde et lorsqu’une piste se dessine, elle est vite effacée ou troublée et il faut refaire des déductions, réfléchir à ce qui peut être possiblement une réponse à nos questions…. Les différents protagonistes ont des personnalités intéressantes, pas franchement lisses et on sent bien que tout n’est pas dit. Quant à l’atmosphère, c’est un régal, on voit les paysages, on sent la pluie, le vent, la brume ou le rayon de soleil. Le style de Robert Goddard est toujours très suggestif, envoûtant.

J’ai particulièrement apprécié de ne pas savoir à qui faire confiance. Il y a chaque fois un petit détail, style grain de sable, qui vient semer le doute et relancer la partie comme s’il s’agissait d’un image jeu de cache-cache, chacun se glissant, soigneusement, derrière un masque de bienséance qui n’est peut-être qu’hypocrisie et illusion…

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Richard Goddard est vraiment un maître du genre ! Ambiance de Londres au XIXe, secrets de famille, mystère et intérêts divergents... et pour cause personne, et surtout ses proches, ne désirent voire revenir l";héritier du titre et de la fortune de cette riche famille de lords anglais !
De nombreux rebondissements, tiennent en haleine les lecteurs de ce roman noir qui est une pépite de la fin d'année.

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Angleterre, fin du 19ème siècle
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Constance Sumner doit épouser un baronnet quelques jours plus tard. Malheureusement, son fiancé disparaît après avoir laissé une lettre annonçant qu'il comptait mettre fin à ses jours.
Dix ans, plus tard, la jeune fille a fait son deuil ; elle est devenue une jeune femme, mariée et mère d'une petite fille, lorsqu'un dénommé James Norton fait son apparition et déclare être son ancien fiancé.
Mais ni sa mère, ni son frère, l'actuel baronnet, ni aucun autre membre de sa famille ne le reconnaît. Seule son ancienne nounou pense qu'il dit la vérité.
Si James Norton est bien Sir James Davenall, il va devoir passer par un procès pour réaffirmer son titre.
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Sur cette base, Robert Goddard construit un roman foisonnant, où les secrets de famille abondent, regorgeant de mystifications, et tout cela servi par un style impeccable !
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Il réussit le parfait mélange entre des personnages bien construits et intéressants, une intrigue complexe mais pas tirée par les cheveux, et un contexte historique parfaitement retranscrit.
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Un plaisir de lecture pour un week-end pluvieux ! Et par n'importe quel temps d'ailleurs...

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Voici une bonne lecture avec une enquête dont tous les éléments sont délicatement et tranquillement posé avec style par l’auteur. Une enquête qui m’a emportée et laissée patauger dans le doute tout au long du livre.
Onze ans après le suicide de James Davenall aîné de cette riche famille, un homme réapparaît et prétend être ce fils qui avait orchestré ce suicide. Il aurait vécu aux Etats-Unis durant toutes ces années .
Il met alors en péril l’héritage et les projets de vie sans ambition particulière mais agrémentés de whisky soda de son petit frère Hugo, le rythme vie de sa mère et menace le mariage de Williiam Trenchard qui avait épousé Constance, sa fiancée de l’époque qui avait eu du mal à faire son deuil.
William se lance éperdument dans une enquête pour prouver qu’il s’agit d’un imposteur. De même pour Hugo, qui de son côté, engage les gens qu’il faut avocat mais met aussi à contribution son oncle pour défendre son héritage et prouver le mensonge.
Les pistes et l’enquête s’étoffent progressivement mettant à nu les secrets des Davenall, introduisant de plus en plus de personnages, de témoins. Le doute règne pour tout le monde, ce qui entraîne des revirements dans les clamps.
Ce livre révèlent de multiple duperies, mensonges, rancunes. Même le lecteur se fait son opinion choisi son camp mais, le mien n’était pas le bon. Heureusement la fin est à la hauteur après tant de manipulations.
Une enquête bien ficelée autour de personnages déterminés, passionnée et souvent malmenés. L'auteur se joue de nous et alterne les sentiments face à ses personnages. Je suis passée par le doute la colère la peine, l'agacement, la compassion pour enfin de compte être impressionnée.

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Ce roman est un véritable coup de coeur ! Je l'ai dévoré à vitesse grand V , en savourant chaque page. Une intrigue rappelant les belles heures du roman victorien, que Dickens n'aurait pas reniée, mais avec une modernité appréciable présente malgré tout. L'écriture est rythmée et ciselée, faisant du livre un petit bijou. Les ruptures dans la structure narrative, ainsi que les passages sous-entendant un deux-ex-machina, permettent de ne jamais laisser l'intérêt retomber (ce qui de toute façon est impossible, vu les rebondissements permanents !). On va de révélations en révélations, toutes plus incroyables - et pourtant presque logiques - les unes que les autres, jusqu'à un final éblouissant.
Je vais sérieusement me pencher sur les ouvrages précédents de Robert Goddard.
Ce pavé ne pourra que réjouir les amateurs de thrillers bien menés.

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