Bête noire

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Date de parution 12 sept. 2019 | Archivage 3 oct. 2019

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Résumé

L’agent du FBI Franklin Rome a juré la perte de Billy Lafitte, ex-shérif adjoint dans le Minnesota. À n’importe quel prix. Il est vrai que, pour un homme de loi, l’existence de Billy ressemble à une insulte perpétuelle. Celui-ci a en effet à peu près tous les vices imaginables. Aussi, après quelques tracas avec sa hiérarchie, Billy a-t-il quitté les forces de l’ordre pour entrer dans un groupe de bikers, comme on entre en religion. Là, sous les ordres de l’impitoyable Steel God, il peut enfin mener une existence à peu près tranquille. Mais s’il pense avoir tiré un trait sur son passé, celui-ci le rattrape lorsque l’agent Rome décide de s’en prendre à son ex-femme et à ses enfants. Tragique erreur : il ne fait pas bon chercher Billy Lafitte. Et l’affrontement entre les deux hommes promet d’être impitoyable.

Après Lune Noire, Anthony Neil Smith nous convie à une véritable équipée sauvage aux côtés de son anti-héros, plus teigneux et plus drôle que jamais.

L’agent du FBI Franklin Rome a juré la perte de Billy Lafitte, ex-shérif adjoint dans le Minnesota. À n’importe quel prix. Il est vrai que, pour un homme de loi, l’existence de Billy ressemble à une...


Formats disponibles

FORMAT GF cartonné
ISBN 9782355847349
PRIX 22,00 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

Décapant !

Les feux d’artifice, vous connaissez ? Et bien dans ce roman d’Anthony Neil Smith, c’est un peu ça : le bruit, les explosions, les couleurs, les cris, l’odeur de poudre … mais pas pour les mêmes raisons.
A la toute fin du titre précédent, on avait laissé Billy Lafitte assez mal en point. On le retrouve copain comme cochon avec une bande de gros bras (il s’est d’ailleurs musclé à leurs côtés), des bikers. Ex-shérif adjoint, il pourrait, il devrait (ce serait mieux pour lui), se faire oublier…Un agent fédéral, Rome a décidé de le coincer et de l’évincer définitivement histoire de nettoyer le coin. Il faut donc faire sortir Lafitte du bois, ou plutôt des gros cubes. Mais comment l’appâter ? Son talon d’Achille, c’est ses gosses et son ex-femme … Et effectivement ça fonctionne. Billy quitte le gang et part pour se rendre compte par lui-même de ce qu’il se passe réellement…. Enfin, disons que c’est ce qu’il souhaite. Mais sur le terrain, les choses sont plus compliquées qu’une simple balade « motocyclée ». Cet homme a l’art d’attirer les emmerdes et une fois de plus, il n’y coupe pas…. Et là, c’est un festival qui commence, ça boit, ça dit des grossièretés, ça canarde, ça se lâche, ça triche, ça vit à cent à l’heure (même plus, je vous l’assure) etc. Le lecteur en prend plein les yeux, les oreilles, le nez, la peau … On voit les scènes, parfois violentes, comme si on y était, on renifle la poudre, la peinture, le sang (et son goût métallique nous envahit la bouche), les tympans souffrent en entendant les cris, les coups de feu, les pétarades, on ressent les blessures … on est pratiquement aussi lessivé que les personnages…Pas une seconde de répit….et comme ça se passe aux Etats-Unis, tout est un peu démesuré.


Il n’est pas vraiment mauvais Billy, il se trompe, il ne fait pas les bons choix, il réagit au quart de tour au lieu de réfléchir et il a la main et le pied lestes avec ou sans pistolet. Il est attachant car on sent, même s’il faut gratter beaucoup, qu’il a un bon fond. Les personnages qui gravitent autour de lui sont tous hauts en couleur, pas toujours nets, hâbleurs, assez rudimentaires, hypocrites, manipulateurs et tous bigrement intéressants. Je ne sais pas comment l’auteur s’y prend mais, en peu de mots, il leur donne de la consistance. Les femmes ne sont pas faibles, ni effacées, elles n’ont rien à envier aux hommes et je pense qu’il vaut mieux ne pas les croiser quand elles sont énervées.

Anthony Neil Smith et son fidèle traducteur, Fabrice Pointeau, s’en donnent à cœur joie pour jouer avec les mots, les émotions, les ressentis afin d’impliquer le lecteur. La tension est palpable dans ce récit mais une ironie mordante, un humour décoiffant permettent de relâcher … un peu … car chaque fois, ça repart très vite, comme une fusée de feu d’artifice. Pas le temps de souffler ! Rythme et phrasé sont en phase : addictifs, vifs, efficaces.

Même si ce roman peut être lu indépendamment, il me semble préférable d’avoir découvert le premier pour mieux le comprendre. En effet, l’auteur approfondit la connaissance de certains protagonistes, notamment Rome et sa femme, Nate et sa compagne, et lire « dans l’ordre » permet de découvrir l’évolution des uns et des autres.

S’il me faut toujours quelques pages pour reprendre contact avec le style percutant d’Anthony Neil Smith, une fois plongée dans le récit, je suis à fond dans l’intrigue. C’est totalement dépaysant et le côté « brut de décoffrage » ne me dérange pas, sans doute parce que je sens entre les lignes, un peu de tendresse chez tous ces écorchés vifs.

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Quand Banshee rencontre Sons of Anarchy

Un gang de bikers, un flic ayant mal tourné, un agent du FBI revanchard, un couple de flics à la gâchette facile, des ploucs timbrés et dangereux, une femme jalouse, tels sont quelques uns des ingrédients de cette course poursuite haletante et explosive.

Billy Laffite, ex-flic devenu homme de main du chef d'un gang de bikers, est très convoité depuis les événements survenus dans Lune noire. L'agent Rome s'est donné comme mission de le capturer ou de le tuer, mais il n'est pas le seul et en quelques jours, un tas de personnes différentes vont tenter d'appréhender Billy.

Dans une ambiance entre Banshee (la série B revendiquée la plus efficace que j'ai vue, qui te scotche à ton canapé) et Sons of Anarchy, les événements s'enchaînent sans temps mort.

Malheureusement, je n'avais pas lu Lune noire (oui la prochaine fois, je vérifierai si le livre que je m'apprête à lire n'est pas une suite 🤷🏻‍♀️) et les débuts, malgré quelques rappels utiles en premières pages, m'ont complètement perdue. Mais au-delà des premiers chapitres, l'histoire se suffit à elle-même et j'ai fini par suivre avec plaisir les tentatives de Laffite d'échapper à ses multiples poursuivants.

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Je viens de finir le deuxième volet de cette traque par l’agent du FBI Rome de Billy Lafitte notre “héro” policier déchu après l’ouragan Katrina. Et j’en redemande !! mais pourquoi nous laisser sur une fin digne d’une fin de saison de séries ? J’ai l’impression d’avoir lu une de ces bonnes séries dont j’aime enchaîner les épisodes. Avec une intrigue principale et plusieurs équipes avec plusieurs contextes différents qui se retrouvent toutes à la fin. Une chose est sûre, pour apprécier pleinement ce volet, il faut avoir fait les présentations avec Billy Lafitte lors du précédent tome : lune noire que j’ai aimé aussi. Mais j’avoue avoir été beaucoup plus emportée par Bête noire. J’attends avec impatience le troisième tome.
Alors qu’il s’était réfugié au sein d’un groupe de bikers depuis plus d’un an dont le chef, en bout de carrière, veut en faire son héritier, Lafitte reçoit un message lui signalant que sa famille a des problèmes. Il avait laissé derrière lui son ex-femme et ses deux enfants. Il ne s’est pas ce qui s’est passé ni où sont ses enfants mais il fonce pour essayer de retrouver sa femme. Une fois sortie de son terrier, la traque reprend pour l’agent Rome. Malgré tout l’amour que ce dernier a pour sa femme, Lafitte est une obsession. Lui aussi fonce. Petit imprévu, Lafitte se fait capturé par deux péquenauds qui lui font passer de sales quart d'heure.
Le langage est cru, correspond à l’histoire aux personnages violents, fougueux obstinés et à certaines scènes qui sont de vrais carnages. Ca fonce, ca cogne, ca gronde, ca baise. Une bonne cavale avec des personnages féminins très intéressants déterminés à renverser ou à recadrer des hommes dont le jeu favori est de jouer à celui qui a la plus grosse et on obtient une bonne histoire haletante et addictive.

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