Opération âme errante -épreuves non corrigées-

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Date de parution 5 sept. 2019 | Archivage 12 sept. 2019

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Résumé

Richard Kraft est interne en chirurgie pédiatrique au Carver Hospital, à Los Angeles. Au cœur de cette mégalopole, qui a renoncé à l’idée même de service public, la pression est permanente. Maladie du corps social, maladie du corps physique : tout est sur le point de se défaire, de voler en éclats. Dans cette atmosphère explosive, Richard et sa collègue thérapeute Linda essaient de soigner un groupe d’enfants malades, des enfants qui semblent en savoir plus long qu’eux sur l’âme humaine et recèlent tous des secrets étonnants. À leur contact, la thérapie peut basculer dans l’enquête, et l’Amérique révéler ses failles les plus noires. Avec un humour grinçant et une empathie bouleversante, Richard Powers explore dans ce roman sous pression les racines de la survie et la mémoire de l’Amérique, grâce à une tribu d’enfants blessés mais, surtout, providentiels.

Richard Kraft est interne en chirurgie pédiatrique au Carver Hospital, à Los Angeles. Au cœur de cette mégalopole, qui a renoncé à l’idée même de service public, la pression est permanente. Maladie...


Note de l'éditeur

Publié initialement en 1994, 'Opération âme errante' est le quatrième roman de Richard Powers.
Merci aux blogueurs de ne publier les chroniques qu'à partir de la sortie le 5 septembre 2019.

Publié initialement en 1994, 'Opération âme errante' est le quatrième roman de Richard Powers.
Merci aux blogueurs de ne publier les chroniques qu'à partir de la sortie le 5 septembre...


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« Comme les histoires que l'on lit aux enfants, ce roman intense et subtil peut nous permettre d'éviter le cauchemar qu'il décrit. »

USA Today

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Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782749133645
PRIX 22,00 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

Merci aux éditions Cherche-Midi et à Netgalley pour ce partenariat.Opération âme errante est le premier roman que je lis de Richard Powers. Je commence par ce constat, parce que je suis curieuse de lire les avis de lecteurs qui ont déjà lu une ou plusieurs œuvres de cet auteur, leur ressenti sera sûrement différent du mien.
L’action se passe dans un futur proche, que j’ai presque envie de qualifier de post-apocalyptique. Nous sommes en Californie, à Los Angeles, et les premières pages du roman donnent le ton, en décrivant le réseau routier qui mène Richard à son travail, dans lequel on peut se perdre, et perdre son humanité. Nous sommes dans un hôpital public, c’est à dire un hôpital qui n’a strictement aucun moyen, pas même les plus basiques. Oui, ils ont du personnel, dont une kinésithérapeute, Linda, qui porte ses patients à bout de bras, qui pourrait très facilement les rééduquer, si seulement elle bénéficiait du matériel médical que l’on trouve aisément dans la moindre clinique. Point commun de tous les patients : ils sont les plus pauvres d’entre les pauvres, des gamins dont les parents eux-mêmes les ont eu au sortir de l’adolescence, des enfants de migrants forcés de se cacher, ne pouvant même pas rendre visite à leur enfant à l’hôpital – les services de l’immigration ne sont pas loin. Des enfants qui, s’ils survivent à leur maladie, à leur blessure, à la maltraitance dont ils sont victimes, reviendront très vite avec d’autres pathologies, le plus souvent fatales.
Non, ce roman ne donne pas une vision pessimiste de ce monde pas si éloigné du nôtre que cela. C’est une tragédie moderne que j’ai eu l’impression de lire, parce que rien ni personne ne semble pouvoir sauver ses enfants. Richard et Linda ont beau tenter, soigner, trancher parfois dans le vif, j’ai eu le sentiment dès le début que leur sort était joué d’avance, pas seulement pour ceux qu’une maladie incurable condamne à plus ou moins brève échéance, non. Tous, sans exception. Ils sont les victimes d’un système totalement inégalitaire, d’un système où l’on se tient informer de tout, ou presque tout, en continu, et pourtant on ne les voit pas, on les balaye dans les recoins de sa conscience, pour ne pas dire dans les poubelles d’une histoire en train de s’écrire sans eux. Rappelons-le « rien n’est réel tant qu’on ne l’a pas transformé en fiction ».
Et les digressions. Ou plutôt, les histoires qui nous sont racontées dans l’histoire, et qui font preuve d’une immense érudition. Le point commun de tous ces récits, qui se passent à des époques plus ou moins lointaines, dans d’autres pays ? Comme une règle immuable, les enfants sont toujours les premiers sacrifiés, pour ne pas dire les premiers à se sacrifier lorsque la folie des hommes se déchaînent, pour des raisons de pouvoir ou de religion.
Vous l’aurez compris, ce ne fut pas une lecture facile parce que ces visions de cauchemar sont bien réelles « appauvrir le passé et hypothéquer l’avenir pour financer un présent non viable et béat d’optimisme ». Ce ne fut pas non plus une lecture très agréable, parce que ce qui est raconté est difficile à lire, difficile à accepter, difficile de voir en face que toujours les plus faibles ont été sacrifiés.
Non, ce n’est pas une leçon de morale que ce livre, ce serait vraiment excessivement réducteur face au foisonnement de ce récit. Ce livre est une vaste fresque romanesque, l’histoire de deux adultes dont la bonne volonté ne suffit pas, deux adultes qui ont survécu à leur enfance, deux adultes qui vivent dans la plus grande puissance du monde, les Etats-Unis, dans laquelle ils ne se reconnaissent pas, deux adultes et tout un groupe d’enfants qui ne vivent plus une vie d’enfants depuis longtemps.

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