Trois petits tours

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Date de parution 4 juin 2019 | Archivage 9 juil. 2019

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Résumé

« Saviez-vous que les petites filles naissent pour faire tourner leur jupon de princesse jusqu'à s'étourdir, pour massacrer les bâtons de rouge à lèvres en se tordant les chevilles sur les escarpins de leur mère, pour sauter sur les lits et s'admirer dans le grand miroir de l'entrée en récitant des poèmes ?

La mienne aussi. Enfin, c’est ce que je croyais ».

Au cours des heures suivant l’arrêt des soins qui maintiennent Rose en vie, ses parents croisent les héros de l'ombre qui les entourent. Leurs vies se racontent dans des portraits (la mère, la pédiatre ou le clown) qui embarquent le lecteur dans un monde d’émotions que généralement on tait. Il se glisse dans les conversations et partage les pensées de chacun pour mieux comprendre l’intensité inouïe du moment.

Une histoire d'amour avec un regard original sur l’inacceptable : la perte d'un enfant.

Un livre percutant et juste au style délicat, porteur d'espoir et de lumière.

« Saviez-vous que les petites filles naissent pour faire tourner leur jupon de princesse jusqu'à s'étourdir, pour massacrer les bâtons de rouge à lèvres en se tordant les chevilles sur les escarpins...


Formats disponibles

FORMAT Ebook
ISBN 9791026235088
PRIX 4,99 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

Des voix qui susurrent, des voix qui déraillent, des voix qui crient, des voix qui apaisent…
Mille voix pour rendre hommage à Rose, mille voix qui font l'écho de toutes les autres souffrances humaines (la maladie de l'un, la violence de l'autre, l'absence d'amour de celui-là…) qui semblent trouver leur point d'orgue, ici et maintenant, dans cette tragédie : la perte d'une enfant.

À travers le regard de chaque personnage, on appréhende la scène sous un autre angle.
En se glissant dans l'intimité de chacun de ces êtres, l'auteur nous donne à entendre bien plus que leurs voix : car qu'est-ce qui relie ce fil tenu si ce n'est Rose elle-même ?

Parents, infirmière, clown triste, prêtre, femme revêche de l'administration… Chacun porte un bout de son histoire et la relie à sa propre destinée.

Bien sûr c'est douloureux, intime, magnifiquement écrit aussi : ce livre secoue ! Il faut une certaine forme de détachement, un certain recul, pour ne pas être pris à la gorge…
On n'en ressort pas indemne.
Et pourtant le message est clair : c'est un cri à la vie ! l Oui, l'histoire de Rose nous pousse à VIVRE PLUS !

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Difficile de juger ce récit sur ses qualités littéraires, pourtant bien présentes : comment dire l’indicible, de partager l’indécente douleur qui accompagne l’une des plus injustes peines que nous vaut la faculté d’être mère, lorsque Dieu ou diable, ou est-ce la cruelle fatalité de notre destin de mortel, vous ravissent le petit être qui vous a été pour un court moment confié?

C’est avec délicatesse et mesure qu’Helene Machelon donne la parole à tous ceux qui furent les témoins éphémères de ce chemin de croix : la pédiatre qui ouvre le récit, l’infirmière, le clown qui vient chercher les sourires, et même la « punaise » de l’administration, maladroite s’il en fût. Les parents enfin, pris dans un cataclysme qui les dépasse, les broie sans indulgence.

Loin de toute rancoeur, c’est plutôt un hommage rendu à tous ceux qui ont accompagné, écouté, pris soin, soulagé et qui se sont unis pour croire jusqu’à la fin au miracle.

Le temps est loin où, avant de me lancer avec passion dans ces longues années d’études, je me délectais des romans de Soubiran, Journal d’une femme en blanc, vivant comme autant de promesses les cas désespérés qui créaient le pathos de cette série naïve. Quelques décennies plus tard, ce sont des prénoms gravés à jamais qui surgissent au fil des pages, des prénoms d’enfants réels, dont les histoires font parfois douter de soi. C’est pourquoi ce récit me touche beaucoup, plus sans doute que ne pouvait l’imaginer l’auteur en me proposant la lecture de ce récit.

Merci à elle pour la délicatesse et la justesse , et pour ce vibrant hommage à la petite Rose, qui a cessé de souffrir mais qui quelque part perçoit peut-être combien elle a été aimée.

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✔️Mon ressenti : Il y a des douleurs qui sont insurmontables. Un enfant doit être plein de vie et l’avenir devant lui… Mais quand le décès d’un enfant survient, c’est l’univers qui s’écroule pour tous ceux qui l’on côtoyé de près comme de loin.

Le thème de cette autofiction est incroyablement fort et dur. Et pourtant l’auteur a su transmettre au lecteur toutes ces choses qui sont habituellement passées sous silence.

Dans cette unité pédiatrique, où la mort s’invite trop souvent, Rose est arrivée au bout de ses soins.

Chaque chapitre reprendra personnages après personnages, les ressentis de chacun, leur façon d’appréhender l’événement. Et ce qui les a amenés à être là où ils en sont.

Il y a le personnel soignant, les parents, les parents des autres enfants hospitalisés, les proches de la famille…

C’est un récit tout en émotion, mais porteur d’espoir avant tout.

Il reprend le moment entre le décès et l’enterrement, donc vraiment les heures les plus intenses et les plus difficiles à vivre.

L’auteure a une plume très agréable, douce et juste qui rend un très bel hommage à Rose et à tout l’amour qui l’entourait.

Citation : « Saviez-vous que les petites filles naissent pour faire tourner leur jupon de princesse jusqu'à s'étourdir, pour massacrer les bâtons de rouge à lèvres en se tordant les chevilles sur les escarpins de leur mère, pour sauter sur les lits et s'admirer dans le grand miroir de l'entrée en récitant des poèmes ?
La mienne aussi. Enfin, c’est ce que je croyais ».

🎯Mots Clefs : Enfant / Décès / Hôpital / Entourage / Soignant

🏆Ma note : 17/20

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Rose a cessé de lutter... L'hôpital Necker est en deuil aujourd'hui... Rose s'en est allée... Tout le personnel soignant s'accordera à dire que cette petite fille était belle, sage, courageuse. Qu'elle ne méritait pas ça, comme n'importe lequel de ces enfants qui sont ici, au service d'immunologie pédiatrique...

Trois petits tours est un magnifique roman... Et avant d'évoquer son sujet, c'est avant tout pour son auteur et son talentueux travail d'écriture que l'on remarque ce livre.

Hélène Machelon a un ton juste, ni larmoyant ni détaché, avec toute l'émotion que l'on peut mettre sur des mots.
Elle couche sur le papier avec pudeur et poésie, tout l'amour d'une mère, sa tendresse et son désespoir. Mais aussi le sentiment d'impuissance d'un pédiatre, le détachement d'une secrétaire, la culpabilité d'un clown triste ou encore la compassion d'un thanatopracteur...

La maladie et la mort d'un enfant est des sujets sensibles. Mais la construction du récit, alternant les mots des professionnels et de la mère, rendent ce roman humain...

J'ai refermé trois petits tours cette nuit, et c'est en pensant à toutes les belles petites Rose du monde, à leurs parents, que je suis allée embrasser mes enfants, appréciant un peu plus intensément ma chance et mon bonheur...

Merci Hélène de nous rappeler avec talent que nous sommes si petits dans ce monde, que le temps nous est compté et qu'il faut savourer chaque seconde...

Merci à Netgalley et à Librinova pour leur confiance...

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Trois petits tours c’est ce que représente la courte vie de la petite Rose , de la bulle stérile du service de l’hôpital des enfants jusqu’au service de réanimation où l’espoir rétrécit comme peau de chagrin .
C’est aussi un roman choral avec le ressenti de la pédiatre , de la jeune artiste qui vient égayer le quotidien des enfants malades en faisant ´ le clown ´ , la préposée administrative austère et maladroite , de l’aumonier qui réconforte mais sur qui se déverse la colère légitime des parents quand l’issue est fatale , du thanatopracteur un peu magicien qui essaye de donner une dernière belle vision de l’enfant , cadeau qu’il fait aux parents avec son cœur et son âme .
Il y aussi l’infirmière qui était en charge de Rose et qui était absente quand la petite est morte , j’hésite à écrire ce mot , envie d’écrire partie pour rester dans la douceur du livre .
Il y a la maman d’un adolescent qui fait des séjours réguliers dans le service , maman d’un jeune qui oscille entre rémissions et nouvelles inquiétudes , maman qui connaît tant de choses sur la maladie , les effets de la chimio mais qui a le tact nécessaire pour ne jamais s’imposer , d’ailleurs il y a toujours une grande retenue entre les mamans des enfants malades , le grand malheur ne se partage pas et enfin même si ce n’est pas dans l’ordre , la vieille tante qui elle - même a perdu une fille , histoire que je ne révèle pas ici mais qui m’a fort touchée , cette histoire de pardon .
Mon avis : le sujet est sensible mais il m’a semblé qu’il était traité avec une grande justesse , pas de pathos , de l’émotion mais tellement bien dosée .
Parents meurtris mais pas fermés définitivement à la vie , la perte , le deuil sont terribles mais ils seront surmontés , jamais ils n’oublieront le combat courageux de leur petite fille , ils garderont à vie son souvenir malgré tout la vie reprendra ses droits .
Portrait très juste des soignants qui ne sont pas des héros mais des êtres humains faillibles qui essayent de donner le meilleur d’eux et qui eux aussi une histoire .
Je souhaite le meilleur à l’auteur , très beau premier roman .
Merci à NetGalley.

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Hélène Machelon, l'auteure, m’a, un jour, proposé de lire son roman.
Intéressée, bien que réticente, par le sujet je l'ai demandé sur NetGalley et commencé très vite.
Ceux qui me connaissent savent combien le sujet du décès d'un enfant peut me toucher, je suis toujours réservée sur la lecture de ce type d'histoire mais je ne sais pas pourquoi j'ai eu envie de découvrir celle-ci. Peut-être l'approche de l'auteure qui m'a plu.

L'auteure nous prévient que dans cette histoire les personnages du père et de la mère sont réels (part d’autobiographie ?) , pour le reste la part d'imagination est totale.
Nous sommes donc à l’hôpital Necker et la petite Rose est morte après bien des souffrances.
Enfant bulle elle n'a connu que l'enfermement dans cette bulle qui la protège des microbes et de tout contact avec un environnement qui la tuerait.
C'est à travers le témoignage de toutes les personnes qui 'l'ont côtoyée que nous allons faire connaissance avec cette enfant et ses parents. Cela va de l'infirmière, à la bénévole déguisée en clown, en passant par la personne administrative qui va enregistrer le décès de l'enfant.
C'est intense et tellement vrai dans la façon dont est abordé le travail remarquable de l'équipe médicale, des personnes qui donnent du temps pour amuser les enfants et même la « punaise » de l'administration joue son rôle même s'il est peu sympathique.

Première grande surprise pour moi, l'hôpital Necker que je connais comme ma poche puisque j'y ai travaillé pendant 38 ans, le service d'immunologie-hématologie je le connais parfaitement également car j'ai parcouru souvent ses couloirs pour y faire des prélèvements capillaires sur les enfants (y compris ceux en bulle).
Tout ceci à contribuer encore davantage à toute l'émotion ressentie dans cette histoire.
J'ai pu visualiser le parcours de cette famille, les lieux dans lesquels tout s'est joué et ce fut un vrai bouleversement pour moi.

L'histoire est terriblement touchante, la plume de l'auteure très belle et très juste. Pas de pathos ni d' apitoiement juste des sentiments sincères et vibrants.

Je remercie vraiment Hélène Machelon pour sa confiance et pour cette histoire qui montre combien la mort d'un enfant est injuste, combien il est impossible de s'en remettre mais aussi combien il est possible d'essayer d’avancer quand même avec sa douleur.

#TroisPetitsTours #NetGalleyFrance

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Il m’est très difficile de parler de ce livre, je ne peux même pas dire si je l’ai aimé ou non. Il m’a beaucoup émue, mais je pense que ce n’est pas le bon moment dans ma vie personnelle pour cette thématique difficile. Je n’ai pas bien compris s’il s’agit d’un roman ou d’un témoignage, le terme autofiction ne me parle pas du tout. Il était dans ma pal depuis plus d’un an et j’ai profité d’un challenge pour le sortir, cette semaine, je dois valider un titre qui comprend un nombre ou un chiffre.

La petite Rose, dont on ignore l’âge, mais il semble qu’elle soit encore un bébé, ou du moins une toute petite fille est hospitalisée dans un service d’immunologie. Le livre commence avec la pédiatre qui doit annoncer à ses parents qu’il n’y a plus rien à faire, que le miracle n’aura pas lieu et qu’il faut débrancher le respirateur de la petite. Les chapitres alternent les points de vue de la mère et des autres intervenants de l’hôpital qui se sont occupés ou s’occuperont de Rose depuis la décision d’arrêter les soins jusqu’à son enterrement, il y a deux infirmières, Aline, la maman d’Adrien, un adolescent malade, l’aumônier, le thanatopracteur, la tante du papa, venue à l’enterrement. La narratrice décrit son état de sidération, jusqu’au bout, ils ont cru au miracle et désormais elle rejette Dieu qui n’a pas exaucé sa prière. Elle est dans une sorte d’état second que les autres ne peuvent pas comprendre malgré toute leur bonne volonté et leur bienveillance. C’est un temps de séparation, où elle est séparée à la fois de sa fille et d’elle-même, son monde s’effondre complètement.

Il y a un épilogue où l’on apprend ce que sont devenus les personnages du roman, mais est-ce vraiment un roman ? La conclusion est optimiste. Après le drame, la vie reprend ses droits et continue malgré tout. Rose aura des frères et soeurs cadets, adoptés, vu l’incompatibilité génétique des parents. Leur couple a survécu, tout comme Adrien, sauvé par la thérapie génique. De nombreux personnages du livre sont marqués par la mort et le manque d’amour, mais ils y trouveront la force de dépasser leurs circonstances pour donner le meilleur d’eux-même au service des autres. D’une certaine manière Rose leur permettre a tous d’avancer.

Ce livre est très bien écrit, avec délicatesse et sans pathos, il est bouleversant. Malgré ces qualités, j’ai eu beaucoup de peine à y entrer, non à cause de ses manques mais ce sujet difficile ne me convient guère en ce moment où je vois plus le verre à moitié vide qu’à moitié plein. C’est toutefois un beau message d’espoir, même dans les pires conditions, tant qu’on est en vie, il y a la possibilité du miracle, de la vie qui reprend et continue, même autrement que ce qu’on avait désiré. Comme le dit un de mes auteurs favoris, Jean François Deniau, qui s’y connaissait en la matière, l’espoir est une statistique et l’espérance une vertu.

Un grand merci à Netgalley et à l’auteure pour ce beau livre.

#TroisPetitsTours #NetGalleyFrance !

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