November Road (version française)

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Date de parution 6 févr. 2019 | Archivage 9 juil. 2019

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Résumé

" Un thriller essouflant et passablement usant pour les nerfs "  Philippe Blanchet,  Le Figaro Magazine
" Un road-trip époustouflant "  L'obs
" Un somptueux roman noir qui se lit sans relâche(…) magnifique ! "  Europe 1
" Un road-movie de belle facture, tendu par la menace permanente, mais éclairé par la magie d’une improbable rencontre. "  Alain Léauthier,  Marianne

Sur une route perdue de l’Ouest américain, un homme roule à tombeau ouvert.
Cet homme, c’est Frank Guidry. À ses trousses, un tueur à gages mandaté par le mafieux Carlos Marcello, qui veut se débarrasser d’un témoin indésirable dans le crime du siècle  : l’assassinat de JFK.
Guidry sait que la première règle, quand on est en cavale, est de ne pas s’arrêter. Et que la seconde est de ne compter que sur soi-même. Pourtant, lorsqu’il aperçoit, au bord de la route, une femme avec une voiture en panne, deux petites filles et un chien sur la banquette arrière, il y voit une proie facile. Et la couverture qui lui permettra de leurrer l’homme qui le traque.
Alors, Guidry prend le risque.
Il s’arrête.
 

Lou Berney  est l’auteur de trois romans,  Gutshot Straight, Whiplash River,  et  The Long and Faraway Gone  (prix Edag-Allan Poe). Ses nouvelles ont notamment paru dans  The New Yorker.  Il vit dans l’Oklahoma. 

" Un thriller essouflant et passablement usant pour les nerfs "  Philippe Blanchet,  Le Figaro Magazine
" Un road-trip époustouflant "  L'obs
" Un somptueux roman noir qui se lit sans relâche(…)...


Formats disponibles

FORMAT Ebook
ISBN 9791033903567
PRIX 6,99 € (EUR)
PAGES 384

Chroniques partagées sur la page du titre

Je remercie les éditions Harper Collins et Net Galley d’avoir accepté de donner suite à ma sollicitation.

Avant d’attaquer ce roman, je n’avais jamais entendu parler de Lou Berney, il faut dire que November Road, son cinquième roman (le dernier en date), est le premier titre traduit en français. Outre Atlantique, l’auteur est considéré comme l’une des étoiles montantes de la littérature policière.

L’assassinat de JFK est très certainement considéré par beaucoup d’Américains comme l’une des pires tragédies de l’histoire contemporaine des USA (avec les attentats du 11 septembre 2001). Pour donner corps à son roman, l’auteur s’écarte de la thèse officielle et impute clairement l’assassinat au crime organisé. Toutefois November Road n’est pas un énième roman consacré à l’assassinat de JFK, disons que c’est juste l’élément déclencheur de l’intrigue…

Le bouquin s’articule autour de trois personnages principaux.

D’abord il y a Frank Guidry, qui en l’espace de quelques jours va passer de chouchou du parrain local à homme à abattre. Quand on fait connaissance du bonhomme, il n’inspire pas vraiment confiance ; un égoïste ambitieux prêt à vendre père et mère pour rester dans les petits papiers de son boss et préserver sa position. Rapidement on finira malgré tout (et presque malgré soi) par s’attacher au personnage.

Puis il y a Charlotte Roy, une jeune femme qui décide, du jour ou lendemain, de tout plaquer dans l’espoir d’un avenir plus radieux pour elle même et pour ses filles. Une nana qui s’avérera bien plus forte qu’elle n’en donne l’impression.

Notre troisième larron est Paul Barone, le bras armé de Carlos (le big boss de la pègre de la Nouvelle-Orléans) ; un tueur implacable lancé sur la piste de Frank Guidry.

L’ami Frank entend bien se servir de Charlotte et ses filles afin de brouiller les pistes dans l’espoir de se débarrasser de Barone. Sauf que rien ne se passera comme prévu, pour le meilleur et pour le pire… Au fil des chapitres on alterne entre les points de vue de nos trois gugusses.

Lou Berney apporte un soin tout particulier à ses trois héros, sans pour autant négliger les autres personnages de son récit ; c’est incontestablement une des grandes forces de ce roman.

Avec eux on embarque pour un road trip entre la Nouvelle-Orléans et Las Vegas. Un voyage qui sera ponctué de nombreuses étapes et de quelques détours malgré l’urgence de la situation…

A l’heure où la plupart des polars et thrillers sont construits autour d’un rythme effréné, Lou Berney prend le temps de flâner le long des chemins de traverse plutôt que de foncer comme un dératé. Et le pire (façon de parler) c’est que sa recette fonctionne à merveille, son bouquin est à tout point captivant, non seulement on ne s’ennuie pas une minute alors que les chapitres défilent, mais en plus on ne lâche le roman qu’à regret.

C’est à la Nouvelle-Orléans que le jazz est né, et donc forcément ce genre musical tient une place à part dans le cœur des personnages. Ainsi Frank est un grand fan d’Art Pepper, quant à Barone, il est littéralement obsédé par le morceau ‘Round Midnight et ses multiples interprétations.

Quant à Charlotte, elle serait plutôt attirée par un petit jeune à la voix nasillarde qui essaye de s’imposer avec le titre Don’t Think Twice, It’s Alright (vous aurez, j’en suis sûr, reconnu Bob Dylan).

C’est la curiosité qui m’a poussé à ouvrir ce bouquin, je le referme totalement convaincu. J’espère que Harper Collins n’entend pas s’arrêter en si bon chemin avec cet auteur et qu’ils nous donneront l’occasion de découvrir ses précédents romans.

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November Road est l'histoire d'un long travelling à travers les Etats-Unis, juste après l'attentat de Dallas contre JFK en 1963. La toile de fond tourne autour d'une histoire de mafieux, plutôt anecdotique, qui oppose un chef à son bras droit, Guidry. C'est quand les projecteurs se braquent sur Charlotte, femme au foyer malheureuse en ménage, que le livre s'emballe. Charlotte en à marre : une vie morne, un mari alcoolique...elle décide de quitter cette vie avec ses deux petites filles, direction la Californie. Elle croisera bientôt Guidry qui a à ses trousses toute la mafia de la côte est. Entre eux démarre une histoire d'amour aussi touchante qu'emouvante.
Ce livre est sensationnelle car il fait croire à un thriller sombre et noir alors que ce n'est qu'un vernis pour présenter le dessaroi d'une femme et la rédemption d'un mafieux. C'est très bien ficelé, les chapitres sont cours, vifs, ils s'accélèrent au fur et à mesure que le livre avance. On a envie, on souhaite que Charlotte soit récompensé de son audace et on oublie que Guidry est un voyou...
Il faut lire ce livre et s'embarquer pour un voyage agréable, sincère et captivant.

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Quand je commence un livre, je sais assez vite s'il va me plaire un peu, beaucoup, passionnément ou pas du tout. Il y a le style, bien sûr, l'histoire aussi, mais il y a surtout ce petit quelque chose en plus qui fait que je bascule ou pas. Mais c'est fragile, les dernières pages peuvent tout faire tomber comme on souffle sur un château de cartes. Quoiqu'il en soit, si j'arrive à me projeter dans l'histoire, à faire plus que la visualiser, à rentrer dedans, c'est souvent gagné. Ça a été le cas ici. Du début à la fin.

Il faut dire qu'avant même d'ouvrir ce livre, il avait tout pour me plaire: le décor (de la Nouvelle Orléans au Grand Ouest américain), le contexte (les années 60, la pègre, la mort de Kennedy), l'idée de départ ( un témoin gênant, sa fuite, une rencontre). Et à peine commencé, je n'ai pas pu le lâcher. J'ai été prise dans ce roman choral comme dans un filet. Le personnage principal fuit, mais moi je n'ai pas pu. Ou plutôt si, j'ai fui avec lui, mais je suis restée prisonnière de l'histoire pour mon plus grand plaisir.

Lou Berney part de la mort de Kennedy et la revisite en l'inscrivant parfaitement dans son époque. Il profite des interrogations que suscitent encore cette affaire pour broder son histoire. L'une des forces de ce roman est là d'ailleurs, dans la cohérence et la vraisemblance de sa version. On peut y croire, et donc on accroche.

Mais il n'y a pas que ça. Les personnages sont tellement vivants qu'on fait plus que les regarder : on les aime, on les déteste, on essaie de les comprendre, on leur parlerait presque. Il y a un vrai travail de fait, on le sent. C'est fluide, rythmé, intelligent. L'écriture est tellement immersive qu'elle nous fait plonger au cœur de l'histoire. Je me suis complètement laissée embarquer dans ce road trip en noir et blanc. Il ne m'a manqué qu'un "bon vieux scotch on the rocks" et une cigarette... En bref, c'est une excellente lecture, délicieusement rétro, qu'on ne lâche pas facilement !

Mille mercis à NetGalley France et aux éditions Harper Collins pour cette découverte !

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J’ai lu récemment 22/11/63 et ce n’était pas prévu dans l’ordre de mes lectures mais ce livre y fait écho en se fondant sur la théorie de la conspiration qui a mené à l’assassinat de Kennedy. C’est un road trip un chouilla violent avec une écriture bien détaillée qui laisse les images s’incruster lors de la lecture. Une ambiance très noire, une belle histoire bien menée et surtout bien rythmée. J’ai beaucoup aimé.
Kennedy a été assassiné par la mafia et il faut faire disparaître tous les éléments au courant de la machination dont Franck Guidry qui se retrouve en cavale, poursuivi par Barone, un tueur déterminé et pas dupe. Il ne se laisse pas avoir par les ruses mises en oeuvre par Guidry pour sauver sa peau. Barone, malgré toutes les épreuves qui l’amochent, reste debout tel terminator.
Lors de sa cavale, Guidry rencontre Charlotte. Charlotte qui, suite au choc de l’assassinat du président, décide de quitter son mari alcoolique avec ses deux petites filles. Ces deux là, un peu sous une stratégie de Guidry vont prendre la route ensemble pour la Californie en passant par Las Vegas. Mais Charlotte ne sait pas avec qui elle voyage bien sûr. Guiltry trouve là une petite famille qui le fait passer pour un papa et lui sert de camouflage mais le beau rital tombeur de ces dames ne s’attendait pas à la tournure que prennent les choses ce qui apporte un peu de tendresse au roman.
IL y a des personnages et des scènes qui m’ont parfois glacés le sang même quand il ne se passe rien, l’auteur a réussi, avec une simple histoire de fantômes, à accélérer mon rythme cardiaque.
Ce que j’ai beaucoup aimé aussi, ce sont les référence aux conditions des femmes et des noirs durant ces années. J’ai adoré Charlotte lucide face à son mari alcoolique, le courage qu’il lui faut pour prendre la décision de divorcer dans une société où l’essentiel pour une femme c’est d’être mariée peu importe avec qui, il faut serrer les dents et ne pas faire de vague.
Malgré toute la noirceur du livre, les dernières pages sont d'une telle beauté, tendres et pleines d'espoir, qu’elles ont changé l'impression laissé par le livre. J'ai adoré le livre et les dernières pages je les ai trouvé exquises.

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Novembre 1963 - USA - Alors que le pays s'émeut et se désole de la mort de John Fitzgerald Kennedy, Frank Guidry cherche à échapper à la vindicte de son patron, un truand ayant probablement trempé dans l'assassinat du président.
Charlotte, quant à elle, fuit avec chien et enfants, une vie qu'elle n'a pas choisie et qui l'empêche d'être celle qu'elle voudrait être.
Les chemins de Frank et Charlotte vont se croiser et se lier pour quelque temps.
Dans ce road-trip accrocheur, les personnages ne sont pas forcément ceux qu'ils paraissent être de prime abord. Frank n'est pas que le mafieux impitoyable qui livre son ami à une mort certaine, et Charlotte n'est pas la fragile femme au foyer qui a besoin d'être protégée par une présence masculine.
J'ai aimé cet aspect de l'histoire, ainsi que le rythme effréné de la course-poursuite. En effet, Frank n'est jamais en sécurité et le tueur à gages lancé à ses trousses le traque sans répit.

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Je ne connaissais pas du tout Lou Berney mais la première de couve de son premier roman traduit en Français m’a tout de suite fait de « l’œil » et a attisé ma curiosité, je la trouve très esthétique. Et vlan !!! C’est un « touché-coulé » pour moi! Dès les premiers chapitres je suis tombée « in love » de ce roman. J’adore ces ambiances, ce style et ces histoires de grands méchants. Un grand merci aux éditions Harper & Collins, ainsi qu’à la plateforme NetGalleyFrance de m’avoir fait confiance pour la lecture de ce livre.

Toutefois, je venais tout juste de terminer un autre livre de « bandits » qui effleurait aussi le thème du meurtre de Kennedy. Donc j’ai eu un peu peur de faire un parallèle. Mais finalement la tuerie de Dallas ne sert que de fil rouge pour une histoire de folle cavale qui emmènera les héros jusqu’au bout d’eux-mêmes. On va prendre la route de la « petite » histoire et non pas celle de la « grande ». Soulignons bien qu’il ne s’agit pas d’un roman historique mais d’une fiction très « noire ».

En préambule, Franck Guidry, un homme de main de Carlos Marcello, parrain local à la Nouvelle-Orléans, n’hésite pas trente secondes pour balancer la planque un ami qu’il sait condamné lorsque ledit Carlos lui pose la question. Ça pose le bonhomme !!! Quand, on se rend compte ensuite qu’il est aussi un tombeur impénitent au cœur froid et sans pitié, on se dit que ça n’est pas l’individu le plus sympathique de la planète !!

Mais, tout comme son pote qu’il n’a pas hésité à dénoncer, Guidry sait d’instinct que quelqu’un d’autre fera de même pour lui ; alors quand le Président des Etats-Unis est exécuté à Dallas en 1963 avec apparemment aucun lien avec lui, Franck se souvient tout à coup qu’il a quand même acheminé une voiture jusqu’à Dallas, une Cadillac Eldorado qu’il a laissé dans un parking à proximité de Dealey Plaza, il comprend que ça a peut-être quand même un « p….. » de rapport ! En effet, Franck a aménagé les arrières du tueur (quel qu’il soit) en lui fournissant un moyen de prendre la fuite à la suite de l’attentat). Franck est le seul fil reliant Dallas à Carlos Marcello. Et dans la mafia, un seul crédo : aucun témoin !

Franck pige aussi sec qu’il ne va pas tarder à se trouver en tête d’une probable « liste noire ». Quand Oswald (le tireur solitaire sensé avoir tué Kennedy d’un tir parfait alors que plusieurs coup de feu ont été entendu par différents témoins) est liquidé par Ruby, mafieux notoire, il sent qu’il est plus qu’urgent de prendre le large. Vite, et ne pas s’arrêter ! Mais comment se fondre dans la nature, ne pas attirer l’attention des mafieux à l’affut, lui que tout le monde connait. A vrai dire, malgré ses airs de gros dur il n’en mène pas si large que ça !...

Ailleurs, Charlotte, originaire de Woodrow, une petite ville en Oklahoma végète avec un mari alcoolique et sans envergure. Elle a pourtant deux magnifiques petites filles qui lui apportent beaucoup de bonheur. Mais elle se sent « à l’étroit » dans cette vie faite d’ennui et de routine. Elle aspire à autre chose mais elle sait qu’en restant à Woodrow, elle ne pourra ni divorcer ni s’épanouir. Charlotte se rêve en photographe. Elle fait d’ailleurs de multiples essais pour le moins originaux pour l’époque : le sujet de sa photo est en fait le sujet que regarde le sujet !! (Ça va, vous suivez ?? Lol).

Finalement elle préfèrera avoir des remords plutôt que des regrets et décidera sur un coup de tête de partir pour la Californie retrouver une hypothétique tante Marguerite avec enfants et animal. Tout plaquer, partir loin vers un avenir où tout semble possible.

Bien sûr la jonction entre les deux histoires est inévitable ! Autant dire que pour Guidry, la panne de voiture dont est victime Charlotte et ses filles tombe vraiment à pic !!!... le vieux chien épileptique, « Lucky » (quel clin d’œil ! car, de l’humour, ce livre n’en manque pas !) ajoute encore à la crédibilité s’il en faut. On se dit alors: « mince, il va n’en faire qu’une bouchée » !!!!

Et nous voilà embarqués dans un road trip étourdissant et plein de rebondissements. Une véritable épopée !

Le roman n’offre-t-il qu’une énième hypothèse sur l’assassinat de JFK ? Oui on en parle, mais pas que. En effet, même si c’est en toile de fond, ce n’est pas l’histoire ni l’analyse de l’assassinat du Président ; le sujet principal reste le destin individuel de chaque protagoniste de ce récit. Le postulat est plausible (la mafia aurait commandité le meurtre et JFK n’aurait été que le dommage collatéral d’un règlement de compte entre un parrain de la Nouvelle-Orléans et Bobby Kennedy, farouchement opposé aux pratiques mafieuses alors qu’il était Ministre de la Justice) et a été largement repris dans de nombreux ouvrages.

En périphérie de l’histoire centrale nous avons plusieurs personnages très … pittoresques ! Séraphine, bras droit de Carlos et personnalité on ne peut plus ambivalente. Et puis, LE troisième homme : Barone, tueur à gages lancé à la poursuite de Guidry. C’est parfois un peu « trash » à la Tarantino avec les meurtres que perpètre Paul Barone à tour de bras et de manière assez « originale et imaginative !

L’écriture est tellement visuelle et évocatrice qu’on se croirait au cinéma !... manque juste, le bruit des pop-corn !!! Cela rappelle grandement les films en noirs et blanc de gangsters. On dirait du Brian De Palma, du Coppola ou encore du Scorcèse. On s’y croit, travelling avant, arrière, plans fixes, dialogues sur mesure. Personnages tranchés où l’auteur a tellement forcé le trait que ça en est presque parodique. Un vrai festival !

On assiste là à une petite « tranche » d’histoire de l’Amérique. L’espoir des uns les désillusions des autres. La fin d’une époque devenue mythique depuis. La fin d’une certaine « euphorie ». Puis des questions philosophiques sur la vie émergent sur le choix de vie, le fait de faire LE « bon » choix, a-t-on vraiment son libre arbitre, quel part de fatalité dans sa destinée? Effectivement, est-on finalement toujours maitre de son destin ?

Et puis, les personnages ne sont pas forcément tous ce qu’ils ont l’air d’être. L’habit ne fait pas le moine comme on dit ! La force des uns et des autres n’est pas là où l’on croit…

Et on suit tout ce petit monde dans une course échevelée, on retient sa respiration, on tremble quand Barone se rapproche, on respire quand nos deux héros réussissent à prendre un peu d’avance… Bref, on est « investit » dans l’aventure. La fin, ah bien la fin, je ne me l’étais pas imaginée comme ça. Tant mieux pour la surprise ! Une vraie réussite à mon sens. J’ai adoré !

Je recommande donc sans réserve pour les aficionados du genre…. Et j’espère que les romans déjà écrit par Lou Berney seront prochainement traduit en Français !!

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