Trois concerts

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Date de parution 3 janv. 2019 | Archivage 17 janv. 2019
Phébus | Littérature française

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Résumé

Enfant fermée et silencieuse, Clarisse semble entendre les sons avec une seconde d’avance. La musique pourrait-elle la sauver de l’isolement ? À sept ans, elle provoque le hasard en devenant l’élève de Viktor Sobolevitz. Et partage avec ce maître célèbre et misanthrope le même amour intransigeant de l’art.

Mais pour faire carrière dans la musique, il faut que plus que du talent. Peu préparée à la compétition, la jeune violoncelliste va bientôt l’apprendre…  Lorsqu’elle rencontre Rémy Nevel, un critique musical, médiatique et ambitieux, son destin pourrait basculer. Quitte à perdre, au passage, quelques illusions.

Entremêlant les partitions de ces trois personnages, Lola Gruber nous offre un roman d’initiation hors-normes, qui est aussi une réflexion sur notre soif de pureté et de reconnaissance. On tourne les pages avec avidité, séduit par la finesse des analyses autant que par un suspense diaboliquement généreux.

Née en 1972, Lola Gruber a publié Douze histoires d’amour à faire soi-même en 2005, suivi des Pingouins dans la jungle en 2009. Elle travaille dans le théâtre. Cela fait plus de six ans qu’elle compose Trois concerts.

Enfant fermée et silencieuse, Clarisse semble entendre les sons avec une seconde d’avance. La musique pourrait-elle la sauver de l’isolement ? À sept ans, elle provoque le hasard en devenant l’élève...


Note de l'éditeur

Bonjour à tou.te.s, Nous vous demandons de bien vouloir publier vos chroniques à partir de la date de parution du livre. Merci d'avance et à bientôt, Les éditions Phébus

Bonjour à tou.te.s, Nous vous demandons de bien vouloir publier vos chroniques à partir de la date de parution du livre. Merci d'avance et à bientôt, Les éditions Phébus


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782752911865
PRIX 24,00 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

J’ai adoré. Je ne sais pas vraiment pourquoi, je sais qu’il y a des manques, des choses qui me sont insupportables d’habitude, mais, j’ai adoré.
Au début il faut se faire à l’écriture, particulière. Un tutoiement constant, une façon de nous glisser dans la tête des personnages. Mais suffisamment maîtrisé pour que l’on y accède rapidement, et qu’on oublie peu à peu cette pirouette.
Ensuite il y a les personnages. L’auteure ne nous les offre pas tout entiers dès le début, ça peut être déroutant. Mais c’est tellement intéressant de les découvrir peu à peu, comme eux se découvrent. Et ce ne sont pas des personnages creux, sans relief. Vous n’aurez pas le vieux qui jouait comme une Dieu, la jeune fille blonde filiforme qui fait tomber tout les hommes, loin de là. Ils ont des failles, des doutes, des interrogations, des moments où ils ratent leur chemin, et où ils le retrouvent.
Et enfin, il y a la musique. La vraie. Celle des mots et celles des notes. Je crois que c’est ça qui m’a le plus conquise. Bien sûr au début je me suis demandé si ça n’était pas un livre pour initiés. Qui peut mieux comprendre que ceux qui ont déjà passé des heures sur une partition, avec un professeur qui vous parle de tout sauf des notes, mais en fait qui ne vous parle que de ça? Mais je crois qu’on peut apprécier ce livre même sans ça, et avoir ensuite envie d’écouter des heures et des heures de violoncelle.
D’ailleurs j’ai lu ce livre en écoutant les morceaux dont l’auteure parle (sauf un, l’essentiel, mais vous comprendrez en lisant le livre). Il devrait être fourni avec un album, ou tiens, une playlist Deezer, même si je vous l’accorde le son est pas top si on est un mélomane averti. Mais si on est un lecteur curieux, ça devrait aller!
Alors voilà, c’est vraiment un livre parfaitement réussi, pas forcément « facile », mais une fois qu’on tombe dedans, on n’en ressort pas facilement.
J’en ai même lu quelques passages à mon fils de bientôt 8 ans, lui qui parfois se bat avec son violoncelle comme un boxeur…

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Trois concerts, c’est trois personnages, trois partitions,
Clarisse Villain joue de la musique, elle entend tout, tout le temps, avec une seconde d’avance, et quand quelque chose devient trop dur à penser, elle se cache sous l’escalier,
Rémy Nevel en critique,
Viktor Sobolevitz en joue aussi, il est un des plus grands violoncellistes du monde.

Sobolevitz, un virtuose que le destin va frapper dur. Retiré de la scène et réputé pour ne pas prendre d’élèves, il va pourtant finir par croiser le chemin de la petite Clarisse, sept ans, douée, très douée, si différente de la norme. Une rencontre insolite, une chance et un défi pour tous les deux, avec Remy en accessoire.
Clarisse, Rémy Nevel et Sobolevitz, “trois personnes, six relations”.......Le reste, je vous laisse découvrir......

Avec un style de narration à la deuxième personne du singulier, l’auteur tour à tour s’adresse à ses trois personnages, aux caractères totalement différents, et s’immisce dans leurs têtes et leurs âmes avec brio. Surtout qu’on est ici sur un terrain spécifique, celui de la musique classique et que Lola Gruber est dramaturge et non musicienne. Pourtant elle tient la route sans fausse note, bien que je dirais elle y a été un peu trop ambitieuse dans la multiplication des détails techniques. Pour qui n’est pas familier au langage musicale et au violoncelle, certains passages peuvent paraître un peu déroutants, du moins je le suppose, n’étant pas dans le cas.
Mais l’introspection psychologique est très réussie, surtout celle de Clarisse profonde sonne tellement juste, qu'on se demande s'il n'y a pas un peu ou beaucoup de l'écrivaine en elle. Beaucoup d'émotions aussi dans de nombreux passages comme avec le vibrato que la petite refuse d’exécuter, ou quand Solobovitz essaie de palier sa détresse suite à sa grande perte. Elle couche simplement et merveilleusement sur papier le mystère de l'émotion dans la musique, aussi bien dans l'interprétation que dans l'écoute, "...oublier la partition pour laisser place à la musique ", " Si vous laissez la musique vivre dans votre esprit , vous arriverez peut-être à sentir ce qui est juste." ,...... qui me font penser à la grande pianiste argentine, Martha Argerich.
Lola ici touche aussi un autre point primordial. La musique, de surcroît classique, n'est pas l'Olympe, la perfection n'est pas sa vertu, au contraire elle vient de la Vie, elle en fait partie, "Ce tourbillon c'est ça qu'il faut jouer, c'est ça une danse, écoute un peu ces trois musiciens qui boivent et qui s'en foutent de Bach, écoute, ils en savent plus que toi.". On a même droit à un zeste d’humour espiègle qui apparaît au détour d'une phrase, à l'improviste.

576 pages c’est long mais émouvant et passionnant, même si je ne me suis pas attachée aux personnages. Clarisse reste une fille gauche, où même son talent ne remédie pas à sa personnalité effacée dépourvue de séduction, Rémy, l’opportuniste, est franchement antipathique et Solobovitz , le tyran égocentrique, de même.....pourtant, ils sont si vrais, si humains. Je ne veux pas en rajouter plus, bien qu’il y a beaucoup d'autres choses intéressantes dans ce livre à noter et analyser sur le monde actuel et le marché de la musique et ses coulisses repoussantes, dont les critiques qui peuvent influencer à tort et à travers, un public souvent en manque de repères d’appréciation......pas facile de circuler et de se faire une place dans Le Grand Monde, l’intelligence, l’honnêteté, le talent n’y étant pas d’un grand secours.
Je voudrais juste ajouter que Lola Gruber est douée, très douée, et ce livre qu’elle a mis sept ans à écrire, il faut le lire. Le style narratif pourrait vous fatiguer mais le reste l’emporte ! Je souhaite à ce beau texte et à son écrivaine une excellente nouvelle année avec beaucoup de lecteurs et lectrices !

" Ce qui vient de se passer, tu le sens très fort, ce n'est pas une histoire de bien ou de plus mal.”

Un grand merci aux Éditions Phébus et NetGalleyFrance pour l’envoie de ce très pbeau livre.
#Trois Concerts#NetGalleyFrance

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