L'audacieuse des Highlands

C’est le 4ème tome de la série « Les mariés écossais » et l’action se passe quelques années après le désastre de Culloden. Aulay MacKenzie est le capitaine d’un bateau, le Reulag Balhaire, et il doit apporter à bon port –à Amsterdam- des marchandises dont la vente permettra à sa famille d’éponger des dettes. Alors que lui et ses hommes naviguent depuis peu, ils remarquent un bateau en train de couler et à son bord des hommes et une femme en détresse. Aulay accepte de les faire monter à bord. Hélas, c’est un piège, lui et ses hommes sont maîtrisés, jetés dans la cale, et lui-même ficelé et attaché dans sa cabine. Le responsable de ce piège ? Une jeune femme, Lottie Livingstone, fille d’un gentleman ruiné qui pense pouvoir redorer son blason en vendant du whisky de contrebande au Danemark ! Entre Aulay furieux et décidé à récupérer son bateau et Lottie, désolée d’avoir dû passer par de telles extrémités, c’est le coup de foudre même si aucun des deux ne veut le reconnaître.
Cette intrigue est agréable à lire car l’auteure est une bonne conteuse. Elle sait instaurer une ambiance, installer un contexte historique, alterner les passages légers, dramatiques et sensuels. J’avais beaucoup aimé le précédent tome « Le fiancé des Highlands » car elle avait su évoquer l’Ecosse après le désastre de Culloden ». Ici, on en ressent encore les conséquences car le périple d’Aulay en direction des Pays Bas est la dernière chance pour le clan Balhaire de se refaire une santé financière. Il est donc vital pour Aulay d’atteindre son but, aussi quand Lottie se met sur son chemin, on peut comprendre sa fureur d’être ainsi empêché de mener à bien sa mission. Mais on peut aussi comprendre la détermination de Lottie car la vente du whisky permettra à son clan de survivre. C’est ce qui rend ces deux personnages sympathiques qui portent sur leurs épaules le destin de deux familles. Ceci dit, je n’ai pas véritablement accroché à leur histoire, j’aurais aimé plus de souffle épique, de dangers sur leur chemin. Et entre eux, plus de flammes. Ce roman reste cependant plaisant et je remercie les Editions Harlequin et Netgalley de m’avoir permis de le découvrir.