
L'Arbre-Monde
par Richard Powers
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Date de parution 6 sept. 2018 | Archivage 21 janv. 2019

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Résumé
Après des années passées seule dans la forêt à étudier les arbres, la botaniste Pat Westerford en revient avec une découverte sur ce qui est peut-être le premier et le dernier mystère du monde : la communication entre les arbres. Autour de Pat s’entrelacent les destins de neuf personnes qui peu à peu vont converger vers la Californie, où un séquoia est menacé de destruction.
Au fil d’un récit aux dimensions symphoniques, Richard Powers explore ici le drame écologique et notre égarement dans le monde virtuel. Son écriture généreuse nous rappelle que, hors la nature, notre culture n’est que « ruine de l’âme ».
« Si Powers était un auteur américain du 19e siècle, qui serait-il ? Il serait probablement Herman Melville, et il écrirait Moby Dick. » Margaret Atwood
Après des années passées seule dans la forêt à étudier les arbres, la botaniste Pat Westerford en revient avec une découverte sur ce qui est peut-être le premier et le dernier mystère du monde : la...
Note de l'éditeur
Les demandes blogueurs ne seront validés qu'à partir de la mi-juillet et les chroniques ne pourront être publiées qu'à partir de début septembre.
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9782749158273 |
PRIX | 23,00 € (EUR) |
Disponible sur NetGalley
Chroniques partagées sur la page du titre

L'Arbre-Monde (The Overstory) de Richard Powers alterne dans ses premiers chapitres des condensés de vie à la fois très détaillés et très brefs - comme la durée de vie d'une famille par rapport à celle d'une forêt. Et lorsqu'on commence à perdre le fil entre tous ces destins, la narration se réduit et on sent une force qui nous dépasse, on attend avec impatience un dénouement brillant qui établira les liens entre les protagonistes. Mais où sont les arbres, dans tout cela? Les arbres sont partout. Dans les jardins, dans les parcs, dans les forêts. Ils ont du sens pour les personnages, ou en prennent à la suite d'un événement. Les arbres sont la clef du roman.
Les points positifs :
- une narration exécutée avec brio
- des personnages qui ne sont pas tous lisses et qui évoluent
- une évocation éblouissante de la nature avec des termes scientifiques pas toujours évidents mais qui nous plongent directement dans le sujet (on aurait envie de lire un ouvrage plus technique en parallèle)
Les points négatifs :
- un peu trop court à mon goût, mais la fin est bien menée
En conclusion, un roman impressionnant, à dévorer d'urgence, pour que le plus grand nombre lève la tête de ses écrans et regarde les arbres.
Merci à Netgalley France et au Cherche-midi pour l'envoi du livre.

L'Arbre-Monde commence en petites nouvelles - assez conséquentes, quand même - qui place le décor aux États-Unis, principalement, avec différentes familles, personnes, sur une ou plusieurs générations, avec cette particularité : celle d'être tous et toutes relié•e•s à un arbre bien précis, que ce soit une graine plantée par les pionniers, l'arbre familial planté dans la cour, l'arbre désigné pour représenter chacun des membres de la famille, l'arbre comme passion, l'arbre comme voix chuchotée dans l'oreille. Et ça pourrait être très bien comme ça : Richard Powers a clairement l'art de bien raconter, que ce soit au niveau humain ou arboricole. Mais il ne s'arrête pas là : une fois ces nombreux personnages bien installés, on se rend compte que tout arbre isolé qu'ils étaient, leurs racines se rejoignent sous terre, pour finalement se rencontrer, par hasard ou par destin c'est selon, pour le meilleur ou pour le pire, mais surtout : pour sauver quelque chose, quelque chose de grand, qui dépasse l'entendement humain.
Véritable pamphlet de la société, fable écologique, course contre la montre, ce livre oscille entre la guérilla humaine et l'immobilité des arbres, entre humains et non-humains. Un savant mélange qui réunit à la fois Peter Wohlleben avec La vie secrète des arbres et l'éco-terrorisme d'Edward Abbey dans Le Gang de la clé à molette. J'ai aimé à la fois la sérénité, la beauté, l'ingéniosité et l'incroyable complexité qui suinte des longs passages amoureux sur la forêt, les arbres, les plantes, l'écosystème dans son ensemble, et la puissance, la radicalité, la volonté et la singularité qui se dégage des personnages.
Parce que les personnages, parlons-en : avec une parité au poil entre hommes et femmes, chacun étant tout aussi important que l'autre, avec une réelle personnalité, et surtout, des gens de couleur, des gens handicapés mentaux ou moteurs, des jeunes et des vieux, des utopistes, des réalistes, des passionnés, des fatigués, des qui bougent aux quatre coins des États, des qui sont immobiles, comme des arbres. Ces personnages, souvent représentatifs de ceux qu'on exclut de la société, des non-normaux, sont relégués au même rang que les arbres : à abattre, à cacher, à replanter droit. Mais ici ce sont eux, les vrais héros. Comme les arbres.
Richard Powers décortique l'individu et la société, à la fois dans le règle végétal et animal, et son point de vue est clair - et je le rejoins : Les seules choses fiables, c'est l'humilité et un regard attentif. Au fur et à mesure, l'entreprise humaine perd de son sens au profit de l'entreprise du monde telle qu'elle a commencé bien avant l'arrivée de cette espèce dégénérescente. Certes, il y a bien du progrès et de l'intelligence et des choses à garder. Prenons, par exemple, les nouvelles technologies, exploitées par Neelay, jeune homme en fauteuil roulant qui ressemble à un arbre, et qui depuis tout petit cherche à comprendre et explorer les possibilités infinies qu'offre un microprocesseur, un ordinateur, puis bientôt internet, et les algorithmes, les intelligences artificielles, qui se déploient en arborescence, et qui pourront peut-être donner les réponses aux questions du sens de la vie.
J'ai clairement eu un coup de cœur énorme pour ce livre. D'abord ravie par l'installation de ce décor aux facettes infinies et insoupçonnées, par la diversité livrée par l'auteur et ces personnages qui me ressemblent, puis : BOOM, une explosion en épiphanie ! Et ensuite, progressivement, la tristesse et le découragement, mais quand même : Richard Powers a eu beau prêcher une convaincue ici, il est clair qu'il arrive à raconter la nature de façon belle et amoureuse, à susciter des émotions fortes, à réveiller des revendications, à faire exploser d'empathie, à faire observer les choses de façon plus critique, mais aussi plus poétique. Son Arbre-Monde, roman scientifico-anarcho-hippie où tout est relié à tout, en est bien un à tous les niveaux explicites ou implicites, et ses racines le poussent très probablement vers un prix littéraire. Bref, merci merci merci. Est-ce que je le recommande ? Oui, à tout le monde.

Fabuleuse lecture, écriture ciselée, récit foisonnant : où l'on en apprend au moins autant sur les humains que sur les arbres et la forêt. Un énorme coup de coeur !

Merci aux éditions du Cherche-Midi de m'avoir permis de lire ce livre.
Depuis Trois fermiers s'en vont au bal et surtout Du temps où nous chantions, Richard Powers fait partie des auteurs que j'apprécie le plus.
Attention, L'Arbre-Monde est un livre qui se mérite, plus de 500 pages mais le sujet en vaut la peine même si quelques passages sont très denses.
Une fois ce livre terminé, vous ne regarderez plus les arbres de le même façon qu'auparavant.

Richard Powers est un merveilleux conteur de des bouleversements de notre époque et son ode à la nature, à la forêt et aux arbres est un salutaire signal d'alarme contre la folie destructrice de notre mode de vie.

Un roman magistral qui nous entraîne au milieu des arbres, des personnages et qui nous fait aimer la nature. Comment ne pas vouloir la protéger après ce roman ? Comment ne pas vouloir lire plus de Richard Powers après ce livre ?
C'est impossible !
C'est beau, c'est triste, c'est fort, c'est un coup de coeur !

Quand un immense écrivain, s'attaque au sujet de l'environnement, cela ne peut donner qu'un grand livre. Richard Powers évoque pour nous neuf personnages et leur rapport aux arbres mais aussi des théories scientifiques sur la communication qui existe entre les arbres. Alors que notre planète chancelle, il est plus que jamais nécessaire de tendre l'oreille aux murmures des forêts. Magnifique!