L'âge d'or

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Date de parution 22 août 2018 | Archivage 21 sept. 2018
J.C. Lattès | JC Lattès

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Résumé

Fin des années 1960. Rock et pattes d’éph, insouciance et soleil sur la peau satinée des femmes. Ce sont les derniers jours de l’âge d’or du Liban, mais personne ne le sait encore. Certainement pas Georgina, jeune chrétienne à la beauté troublante. Ni Roland, son premier amour, qui la guette au bord d’une piscine, dans cette torpeur suave où s’agite leur groupe d’amis noceurs, à l’ombre des conversations d’adultes et des turbines d’avion – grondement de la terreur à venir.
Pendant ce temps, Ali Hassan Salameh, fils d’un leader historique palestinien, s'apprête à prendre les armes. Il deviendra l’homme le plus beau et le plus dangereux du Moyen-Orient.
En traçant les destinées de Georgina, devenue Miss Univers, idole chérie d’un peuple enfantin, et d’Ali Hassan, chef de guerre musulman recherché de tous et surtout du Mossad, Diane Mazloum signe une fresque vibrante qui nous emporte au cœur des années 70 et de la guerre civile libanaise. Georgina est l’histoire d’un amour, d’une famille, d’un pays, dans la fièvre d’une époque où l’on se déchire entre frères. La tragédie d’un peuple pour qui rien ne sera jamais plus comme avant.

Fin des années 1960. Rock et pattes d’éph, insouciance et soleil sur la peau satinée des femmes. Ce sont les derniers jours de l’âge d’or du Liban, mais personne ne le sait encore. Certainement pas...


Formats disponibles

FORMAT Ebook
ISBN 9782709662833
PRIX 7,99 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

Un livre qui retrace l'âge d'or du Liban avec en toile de fond l'histoire d'amour entre Ali Hassan Salameh et Georgina. Deux personnalités fortes qui s'aiment et se déchirent quelque peu. Les détails historiques sont présents en quantité suffisante sans pour autant noyer le lecteur. Le personnage principal, malgré son passé trouble, apparaît plutôt attachant. L'auteur nous fait revivre avec brio cette période sombre de l'histoire du Liban avec ce peuple qui change avec la guerre civile. A découvrir !

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Cela devait ressembler à cela le Paradis sur Terre. Le Liban du début des années 70 mêle le raffinement de l’Orient à la sophistication de l’Occident. A Beyrouth, capitale d’un pays politiquement neutre, toutes les communautés religieuses vivaient en bonne intelligence. Les nuits tombées, les rues devenaient lieux de fêtes où se croisaient de joyeux noctambules. Puis vint la tempête, les conflits israélo-arabes qui allaient assombrir le soleil de cet âge d’or. Georgina est une enfant de cette ère d’avant. Adolescente elle ambitionne d’être reine de beauté et elle y parviendra, elle aime Roland, garçon de son âge héritier d’une famille beyrouthine , qui ne cessera jamais de l’aduler même s’il est parfois maladroit. De son côté Ali Hassan élevé dans le culte de vengeance du peuple palestinien profite du chaos qui se profile pour rejoindre les groupes arabes armés clandestins en lutte contre Israël. Bénéficiant du statut de réfugiés accordé aux palestiniens par le Liban, il va faire de Beyrouth sa base arrière. Sa route croisera celle de Georgina dont il tombera amoureux. Les destins croisés des personnages se mêlent aux tragédies du pays dont l’éclat se ternit peu à peu en juste une dizaine d’années. Oui vraiment c’est au Liban que devait ressembler le Paradis et l’intolérance humaine a tout gâché.

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J'ai eu la chance de lire en avant première L'âge d'or de Diane Mazloum grâce à net galley et les éditions J.C.Lattès, que je remercie.
Nous sommes à la fin des années 1960. Rock et pattes d'éph, insouciance et soleil sur la peau satinée des femmes... Ce sont les derniers jours de l'âge d'or du Liban, mais personne ne le sait encore.
A commencer par Georgina, jeune chrétienne à la beauté troublante, en passe de devenir une reine de beauté mondialement connue ; ou Roland, son premier amour, qui la guette au bord d'une piscine. Ils profitent de leur jeunesse, mais la guerre est tapie dans l'ombre...
Pendant ce temps, Ali Hassan Salameh, fils d'un leader historique palestinien, s'apprête à prendre les armes. Il deviendra l'homme le plus beau et le plus dangereux du Moyen-Orient.
L'âge d'or est un roman qui m'a captivé de la première à la dernière page.
L'auteure nous emmène avec elle au cœur des années 1970 et de la guerre civile libanaise. Nous découvrons la tragédie d'un peuple pour qui rien ne sera jamais plus comme avant.
Je connais mal le Liban, j'ai donc apprécié ma lecture et la découverte de ce pays qui était dans les années 60-70 plus libre que de nos jours.
J'ai beaucoup aimé les différents personnages, aussi bien Georgina que Roland ou même Ali Hassan. Même si deux trois petites choses sont à dire :)
Georgina a un coté princesse un peu agaçant par moment. Elle devient une femme enviée de tous, connue du monde entier et parfois son comportement est un peu trop enfantin, elle oublie de toucher terre.
Roland est un gamin qui aurait bien besoin d'apprendre la fidélité mais bon, c'était une autre époque (même si cela n'excuse rien ;) et lui aussi est parfois agaçant. Quand à Ali Hassan, c'est un homme complexe et je regrette presque qu'on ne l'ai pas plus découvert. L'auteure aurait pu creuser un peu plus ce personnage.
Mais le contraste entre les trois est très intéressant et il est judicieux de nous les faire découvrir.
De plus, j'ai éprouvée une certaine tendresse envers le jeune Micky, le frère de Roland, un enfant qui aimerait devenir le plus grand spécialiste du Liban et dont nous découvrons les notes (présentes comme une sorte de fil rouge) tout au long du roman. C'est un gamin attachant même si je n'ai pas toujours approuvé certains de ses actes quand il grandit. Mais ce jeune garçon apporte un vrai plus à l'histoire.
Même si c'est une fiction, tout ce qui est historique donne un ancrage réaliste à L'age d'or et c'est ce qui m'a beaucoup plu ici.
J'ai apprécié la fin, et je trouve ce roman de la rentrée littéraire très réussi.
C'est avec plaisir que je mets quatre étoiles et que je vous invite à le découvrir vous aussi :)

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Un très bon roman inspiré de deux histoires vraies, les vies de deux Libanais connus sur fond de guerre du Liban.
En effet, on suit d'abord en parallèle l'évolution de deux personnages principaux issus de la classe aisée libanaise et attachés à leur pays le Liban : la future Miss Univers 1971 et le futur leader de Septembre noir, proche d'Arafat entre autres.
Les deux trajectoires, bien que romancées, sont passionnantes d'autant qu'elles sont a priori très éloignées, l'une étant glamour et superficielle et l'autre cachée et engagée.
L'auteure a par ailleurs su donner des éléments de vulgarisation permettant de bien comprendre comment l'affrontement entre Palestiniens et Israëliens mena le Liban à la guerre. Cette partie politique du roman est celle qui m'a le plus plu car elle m'a permis de mieux appréhender les conflits qui agitent cet endroit du Moyen-Orient depuis si longtemps.
L'écriture est fluide, le roman se lit très bien et on suit les vies de ces deux personnalités libanaises avec intérêt. Jusqu'à leur rencontre. Et ce qui suivra.
Un roman très intéressant, qui peut ravir de nombreux publics, et que je conseille vivement.
Merci aux Editions JCLattès et à NetGalley pour la découverte de ce roman et de cette auteure.

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Je suis un poil mitigée sur ce livre «L’âge d’or» qui donne néanmoins une mine d’informations sur la Dolce Vita qui régnait au Liban au début des années 60 et sur le chaos qui s’empara soudain de ce petit pays qui voulait rester neutre lors des futurs conflits du Moyen-Orient. Georgina, l’héroïne, est une ravissante jeune fille futile qui ne pense qu’à passer des castings et à devenir Miss Liban. Dans cette ambiance luxe, calme et volupté, pantalons pattes d’éph, rock et foulards noués sur cheveux soyeux, les jolies filles sophistiquées rivalisent de séduction mais un événement extérieur (le Liban abat un avion israélien, qui survolait le pays, sans en mesurer les conséquences) va bouleverser cette existence dorée où on se rafraichit l’été dans de luxueuses résidences secondaires... Pendant ce temps, Ali Hassan, fils d’un leader historique Palestinien, ami d’Arafat, dont il deviendra un proche, se souvient de ses origines et s’apprête à quitter son cocon privilégié afin de prendre les armes.
Devenue ensuite Miss Univers, Georgina, en quête du grand amour idéalisé, finira par gâcher sa vie avec ce séducteur compulsif de Hassan, déjà marié de surcroît.
Sur un fonds historique un peu fastidieux avec une interminable énumération de dates expliquant le dessous des cartes du conflit, une histoire d’amour assez banale va rejoindre la grande Histoire. Il fallait sans doute ça pour adoucir un récit compliqué et complexe... Il en va de même du style volontairement léger et agréable pour faire digérer au lecteur toutes ces informations.
Critique complète sur www.cinemaniac.fr :
http://www.cinemaniac.fr/lage-dor-📚📚📚rentree-2018/

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Le nom de Georgina Rizk vous dit-il quelque chose ? Peut-être pas, mais pour éclairer votre lanterne sachez qu’il s’agit de la première libanaise à avoir été couronnée Miss Univers en 1971. Elle a vécu une histoire d’amour avec Ali Hassan Salameh, militant palestinien créateur de la Force 17.

Intriguant n’est-ce-pas ? Diane Mazloum nous invite à découvrir ces deux destins et en parallèle celui du Liban…

A travers ce nouveau roman, l’auteure nous transmet son amour du Liban, de cette terre où les différentes religions cohabitaient, de ce pays ayant trouvé l’alliance entre Orient et Occident avant d’être rattrapé par la guerre.

Pour traiter de cette guerre, Diane Mazloum nous parle d’amour. D’un amour de jeunesse, brillant et lumineux, sans compromis et sans compromission. Georgina est jeune, belle et elle se rêve un destin de star. Son cœur bat pour Roland.

De l’autre côté, Ali Hassan Salameh, fils d’un militant palestinien assassiné, décide lui aussi de prendre les armes pour défendre la cause palestinienne. Bourreau des cœurs et mari infidèle, son combat le conduit à une vie de cavale…

Rien ne prédestinait ces deux-là à se rencontrer et encore moins à s’aimer…

Pourtant petit à petit, au fur et à mesure des chapitres, correspondant à autant d’années, les fils du destin vont lier leurs histoires.

La plume de l’auteure dépeint à merveille cette vie d’insouciance, obscurcie progressivement par un conflit qui dépasse les gens. A travers le personnage de Micky, frère de Roland,la situation politique est explicitée sans lourdeur aux lecteurs.

Les personnages, personnes ayant existé mais dont la vie est ici romancée, sont brossés avec beaucoup de justesse et d’émotion.

On se retrouve avec eux, à observer ce conflit qui paraît si impossible, si incompréhensible, venir gâcher cette vie si parfaite.

L’âge d’or de ce Liban cesse, tout comme les amours de jeunesse.

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Auteure inconnue pour moi mais sujet qui semblait vraiment intéressant du coup j'ai eu le plaisir de lire ce roman en anticipé.

C'est une histoire vraiment passionnante qui s'inspire de deux histoires vraies sur la vie de deux personnes libanaises, celle de Georgina une jeune femme qui n'aspire qu'à devenir célèbre et qui sera élue Miss univers en 1971 et celle de Ali Hassan Salameh, le fils d'un leader historique palestinien qui prendra les armes également et deviendra le leader de Septembre noir et un proche de Yasser Arafat.

La rencontre entre ces deux personnages aussi improbable qu'elle puisse être va être le commencement d’une histoire d'amour qui se terminera dans le drame et les larmes avec l'assassinat d'Ali par le Mossad en 1979.

L'auteure parvient à travers les deux trajectoires romancées à nous parler de l'histoire du Liban en évoquant le conflit entre Palestiniens et Israéliens qui entraînèrent le Liban dans une guerre terrible. C'est vraiment très enrichissant et on apprend beaucoup de choses.

L'écriture de l'auteure est vraiment plaisante et permet une lecture très facile de cette histoire qui suit le parcours de ces personnages avant et après leur rencontre.

J'ai beaucoup apprécié cette lecture et je la recommande si vous aimez les histoires d'amour sur fond d'histoire.

Un grand merci aux Editions JC Lattés et à NetGalley pour cette histoire.

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Merci aux éditions Jean-Claude Lattès et à Netgalley pour ce partenariat.
Je l’admets : quand j’ai refermé ce livre, j’ai tapé les noms des deux personnages principaux dans un moteur de recherche pour en savoir un peu plus sur eux. Parce que oui, Georgiana, miss Univers et Ali Hassan Salameh ont bien vécu une histoire d’amour alors que, selon une formule bien connue « tout les séparait ». De la guerre du Liban, ou du moins de ce qui se passait au Liban dans les années 80, je ne garde que des souvenirs d’images vues au journal télévisé – et les récits de parents d’élèves qui ont quitté le pays à cause de ce qui s’est passé pendant les années 70.
Plus qu’à l’ascension d’une jeune fille qui rêvait de célébrité, c’est à une période oubliée que s’intéresse ce roman : la période d’avant les guerre, d’où le titre « L’âge d’or ». A l’époque, tous sont insouciants, l’avenir semble quasiment radieux et les préoccupations sont presque toutes futiles. Presque. Parce que le danger est déjà là pour qui veut bien le voir, parce que les troubles, les affrontements sont bien réels même s’ils semblent ne pas avoir encore traversé les frontières. Encore faut-il bien vouloir voir ce qui se passe dans les pays alentours, et ce n’est pas vraiment le cas de Georgiana et de ses amis. Aussi le contraste est-il grand entre elle et Ali Hassan Salameh, qui est engagé dans la lutte pour son pays, la Palestine, pour ses convictions. Alors que Georgiana se laisse porter par les événements, qui ne paraissent pas avoir de conséquences pour elle, Ali ne recule devant rien pour servir sa cause. Rien.
Mais le personnage qui m’a le plus intéressée, même s’il est un personnage secondaire, c’est Ricky, puisque c’est à travers ses yeux d’enfants, d’adolescent et de très jeune adulte que nous découvrons dix ans de vie au Liban. Il scrute chaque fait qui concerne son pays, qu’il aime et dont il veut devenir un spécialiste. Le contraste est grand entre ce qui se passe au Liban et la vie menée par Georgiana : toujours plus haut, toujours plus riche, pour finalement vivre selon son coeur, à l’opposé de la raison et des conventions.
Ce roman s’est révélé assez facile à lire, plus les pages se tournaient, plus j’avais envie de savoir ce qu’il allait advenir – pour les amis de Georgiana, restés au pays, forcés de vivre autrement. J’ai trouvé la fin un peu abrupte, mais pouvait-il en être autrement ?

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