La belle des salines

Avant qu'ils ne meurent, lui et sa femme, le père d'Aziliz, lui apprend que sa jeune sœur Aelig était la fille illégitime de Dame Katel et leur avait été confiée à la naissance et lui fait promettre d'aller chez Dame Katel, afin qu'elle assure leur protection, car elle et sa jeune sœur sont poursuivies par des ennemis puissants et invisibles. Heureusement, elles peuvent compter sur la protection de Pierre, envoyé par Dame Katel pour veiller sur elles jusqu’à ce que la situation s’apaise. Rassurée par sa présence, Aziliz ne peut toutefois s’empêcher d’être troublée par le regard que le séduisant chevalier pose sur elle…

Aziliz est une jeune femme douce, gentille, qui n'a jamais rechigné au travail, aujourd'hui, seule à pouvoir prendre soin de sa jeune sœur Aelig, elle se fait la promesse de tenir la promesse faite à ses défunts parents. Elle m'a ému et attendris, mais aussi stupéfaite, car c'est une jeune femme qui n'hésite pas à se battre pour ceux à qui elle tient et puis la voir troublée par Pierre fut magique, car je n'aurais pa cru la voir éprouvé des sensations pour cet homme. Concernant Aelig, c'est une jeune fille, qui voit sa vie chamboulée par ce qu'elle apprend, elle aurait pu perdre pied, mais non elle se montre forte et bien décidé à ce qu'elle ne soit pas séparé de sa sœur, je me suis demandé si elle allait laisser une chance à sa vraie famille de la connaître.

Pierre est si je puis je dire le bras droit de Conan, on l'a rencontré dans l'opus sur Conan et Brunhilde intitulé l'épouse ennemie, on avait de lui une image d'homme dure intransigeant et si je puis je dire une tête brûlé. Dans cet opus, j'ai appris à le connaître, et ce qu'on apprend sur lui n'a pu que me faire changé d'avis sur lui, en effet, il cache des blessures que seul Conan semble connaître et puis le voir ce métamorphosé au contact de notre héroïne fut un moment délicieux, car je m'attendais pas à ce que cet homme et cette femme se lient à tel point et ça m'a énormément plu et stupéfait.

Une très belle romance historique qui a su faire mouche, me prendre dans ses filets, m'émouvoir, me stupéfait, me captiver, me rendre curieuse de connaître le dénouement, mais pas que j'ai aussi savoir si l'auteure prévoit de faire un tome sur Aelig, car vu les derniers moments du livre, je souhaite connaître son histoire. Pour conclure un énorme coup de cœur pour cette sublime romance historique.

J’avais lu L’épouse ennemie et l’avais dévoré. Je dois dire que j’ai retrouvé le même plaisir dans cette nouvelle histoire.
Dame Katel doit absolument assurer la sécurité de sa fille bâtarde, son secret ayant été découvert par le fils de son pire ennemi, le comte de Montgomery. Mais le problème c’est qu’Aelig a été confiée à un couple en Normandie et Pierre est breton. Il est connu comme l’éventreur du Mont de Dol et sa réputation n’est pas une légende.
Pour sauver Aelig, il va falloir qu’il se fonde en pays normand sous couverture et prenne comme épouse Aziliz, la soeur d’Aelig. Ce qui va rendre cette situation encore plus tendue est que Pierre a fait une demande de vœu de chasteté auprès de l’évêque ; pourtant il n’est pas indifférent aux charmes d’Aziliz.
Pierre de Flouville est un personnage très riche et complexe : son enfance a été extrêmement difficile, emprisonné dans les geôles normandes, il a été torturé, marqué au fer rouge.

Quant à Aziliz, elle est une paysanne, plus particulièrement une saulnière. Elle est indépendante et n’a pas eu la vie facile également : son fiancé a été tué alors qu’il essayait de la protéger. Elle apprend que la sœur qu’elle a toujours aimée ne lui est en rien apparentée et que d’ici peu elles seront séparées étant de condition différente. Elle voit en Pierre un sauveur mais en aucun cas, ne se permettrait d’envisager une quelconque relation : il est chevalier et a fait vœu de chasteté. Pourtant le rôle qu’ils doivent jouer en tant que mari et femme ne lui déplaît pas.
L’auteur a l’art de nous conter une très jolie histoire d’amour mais pas seulement. Son récit est passionnant parce qu’il est également agrémenté de toute l’histoire de cette époque. Loin d’être épargné le lecteur apprend la dure réalité de la vie au Moyen Age. Les temps sont durs, la guerre, la famine, la pauvreté sont le quotidien. S’y mêlent les petits pouvoirs, les complots, les meurtres, la torture. Tous ces éléments font une histoire riche et complète. Je vous la recommande chaudement.

J’avais adoré le premier tome de cette série. Soyons honnête, j’étais tombée amoureuse, et encore plus que ça, en pâmoison pendant ma lecture. Ce premier tome a été un coup de foudre intersidéral. Du début à la fin, ça a été une lecture pleine d'émotion, je suis passée de l'insouciance à la frustration, de la joie à la colère (féroce, la colère). L'histoire de Brune et Conan était originale, entre conflits insolubles, complots et manigances. L'un pense que leur union est impossible et s'acharne à la faire capoter, l'autre pense au contraire qu'elle symbolise le trait d'union idéal pour garantir la paix. Évidemment la situation devient explosive !

Dans cette nouvelle histoire, le héros à l’honneur est Pierre de Flouville. Le très mystérieux et mélancolique Pierre. Redoutable et féroce dans le premier tome, je n’étais pas certaine de tomber sous son charme. Maaaaaaaais, voilà, la magie de l’auteur a opéré : à chacune de ses prises de parole j’activais mon FanGirling. Comment résister à sa peine et ses yeux tristes ? Il partage la parole avec Aziliz. La très belle, très brave, très courageuse, très têtue, et très loyale ! Elle se retrouve sur le chemin de Pierre, quand celui-ci est missionné par Conan pour protéger les intérêts de la petite sœur de Aziliz, Aelig.

Elle travail dans une saline, il est chevalier. Il s’apprête à faire vœux d’abstinence, elle vient de perdre son fiancé. A priori aucune étincelle amoureuse entre eux, néanmoins, ils seront complices dans la protection de la jeune Aelig face à des ennemis puissants et insaisissables.

Ce sera l’occasion pour l’auteur de leur faire subir le pire. Entre complots, machinations et manigances, leur destin ne tient qu’à un fil ! Les embûches seront nombreuses sur leur parcours. Ils subissent, encaissent, trinquent, sans jamais se résigner. La situation dérape, l’espoir se carapate plus d’une fois, mais jamais ils ne cessent de lutter ! Ainsi, s’ensuit un enchaînement intelligent et pertinent de rebondissement et de retournement de situation. Comme dans le tome précédent, pas de place pour la délicatesse. Elle ne leur épargne rien et surtout elle n’édulcore pas l’époque dans laquelle ils évoluent.

L’auteur a le sens du suspense. Elle interrompt une action pour revenir sur un autre fil conducteur de l’histoire dont on avait oublié l'importance. Forcement, c’est un roman qui se lit d’une traite. Une traite pour répondre au plus vite à toutes nos questions, se rassurer sur le devenir de nos héros et se rassasier au plus vite du malheur de ceux qui se mettent sur leur route. Et puis d’un coup, c’est l’heure de la dernière page. Et il faut attendre la suite. Vous entendez ma frustration ?

Son écriture est tout simplement canon. Elle est entraînante et fluide avec un vocabulaire riche (plus d'une fois j'ai dû sortir mon dictionnaire) et des figures de style imagées qui nous immergent complètement dans l’époque.

Verdict : L’histoire, les rebondissements, les personnages, l’écriture, tout est au top. J’ai été impressionnée par le sens de la précision et du détail de l’auteur pour la contextualisation de l’époque ! Tout comme le premier, ce deuxième tome entre tout droit dans mon TOP 10 de mes romances historiques favorites de tous les temps.

Deuxième tome de la série Héritiers des larmes après L’épouse ennemie paru l’an dernier, La belle des salines en est la suite directe, et il y a de nombreuses allusions à ce qui s’est déroulé dans le premier tome que je conseille donc de lire d’abord.

Tout comme dans le premier tome on sent que l’auteur a fait de nombreuses recherches et l’atmosphère sonne juste. J’ai trouvé l’ambiance beaucoup plus sombre car l’histoire se situe parmi le peuple et on voit les souffrances, les difficultés, et les dangers quotidiens qui menaçaient la population, en particulier les femmes. Avertissement aux personnes sensibles donc.

Aziliz, l’héroïne est une fille de saunier, elle a appris le métier avec son père et elle est assez forte et indépendante. Elle est très protectrice avec celle qu’elle considère comme sa petite sœur même après avoir appris sa véritable identité. Et si elle s’emporte parfois un peu vite en lançant des jugements hâtifs elle est aussi compréhensive et amicale. Par contre j’ai regretté qu’on parle trop souvent de son physique et de ses formes avantageuses, même si c’est pour mieux expliquer le regard lubrique des pervers.

Pierre est un personnage très dur qui ne m’avait pas fait bonne impression dans le premier tome. D'ailleurs j'ai failli ne pas lire ce roman à cause de lui. Il a beaucoup souffert, et il s’est vengé de la mort des siens sur tous les normands qu’il croisait, ce qui lui a valu le surnom d’Eventreur de Dol. Il a fait le vœu de chasteté après l’assassinat de sa fiancée et il est perturbé de ressentir de l’attraction pour Aziliz. Néanmoins on voit son évolution et son « adoucissement » au contact de l’héroïne.

Contrairement au premier tome, ici l’espionne âme damnée de l’ennemi de Conan, le précédent héros, est très présente et montre l’étendue de son pouvoir de séduction et de manipulation, même si ça fait passer tous les hommes qu’elle cible pour des soudards lubriques qui ne réfléchissent pas avec leur cerveau du haut.

Les personnages secondaires sont nombreux et je les ai trouvés réalistes et bien campés. J’ai trouvé dommage qu’on ne voit pas de rencontre entre la demi-sœur de Conan et leur mère, d’ailleurs on ne sait même pas ce que cette demi-sœur est devenue à la fin alors qu’elle est un personnage central de l’histoire.

Enfin j’ai par moment été gênée par un manque de fluidité dans le style, surtout certains dialogues qui coulaient mal et paraissaient un peu heurtés. Néanmoins, même si je n’ai pas été aussi emballée qu’avec L’épouse ennemie, c’est une romance médiévale très bien pensée que j’ai appréciée.

Merci pour ce SP

Pourquoi avoir choisi ce livre ?

J'adore les livres de Penny et le premier tome de cette saga (L'épouse ennemie) m'a profondément plu. Il était donc normal que je lise la suite, d'autant plus que j'ai pu le faire dédicacer au Festival du Roman féminin à Paris en Mai 2018.


Ressenti ?
Aziliz n'a pas eu la vie facile, mais qui ne se plaint pas. Elle est habituée à travailler dur pour gagner sa pitance et ne rechigne pas devant l'adversité. Elle est attachante, d'autant plus que sa petite sœur, adoptée par ses parents et fille de Dame Katel, est en danger.


Pierre est toujours aussi torturé. Il a juré fidélité à son ami de toujours aussi va-t-il devenir le garde du corps de ces deux femmes. Convaincu que l'amour n'est pas pour lui, il se montre néanmoins un ami, un frère puis une amant attentionné. Dans ce tome, on découvre la facette amoureux que nosu n'avions pu que supposer suite à la mort brutale de sa fiancée.



Cette histoire est une plongée dans l'histoire de France, dans cette rivalité entre Normands et Bretons que nous ne connaissons pas beaucoup, malheureusement.


Et le style ?
Sur ce point, il n'y a rien à redire. Les descriptions sont en quantités suffisantes pour nous immerger totalement dans l'action sans nous noyer avec des détails.


En conclusion

Encore un merveilleux tome dévoré en moins de temps qu'il ne faut poru le dire. Hâte de tenir entre mes mains la suite de cette saga.

Encore une très belle romance historique de la collection Victoria de Harlequin.
Nous retrouvons les personnages de "L'épouse ennemie", que j'avais beaucoup aimé : Conan et Brune. Ici, nous sommes avec Pierre de Flouville, un chevalier et ami de Conan, et d'Aziliz, une fille de sauniers, qui a repris le travail harassant de la récolte du sel dans les marais salants depuis que son père ne peut plus le faire lui-même.
Des secrets sur la naissance de sa jeune soeur Aelig obligent les deux jeunes femmes à se cacher et fuir une menace dont elles ignorent les fondements.
L'histoire tient la route, les personnages d'Azilis et Pierre ont tout pour aller ensemble malgré leurs amours précédents perdus.
Je continuerai à lire cette auteure !

J'ai déjà eu l'occasion de lire et de chroniquer le premier tome de cette série historique, L'épouse ennemie, que j'avais beaucoup apprécié. Du coup, il me tardait de pouvoir lire la suite, et je remercie pour cela les éditions Harlequin et Netgalley.

Le personnage de Pierre de Flouville, que l'on rencontre dans le premier tome puisqu'il est l'un des compagnons de Conan, est un homme meurtri par les épreuves qu'il a dû affronter au cours de sa vie. Ainsi, le meurtre de sa promise l'a mené à faire vœu de chasteté et il ne souhaite qu'une chose, se venger. Néanmoins, sa vie et ses convictions sont bouleversées quand il est envoyé protéger Aelig, la demi-sœur illégitime de Conan, et qu'il se heurte à la détermination d'Aziliz, la grande sœur d'Aelig. Aziliz est une jeune femme que j'ai beaucoup apprécié, c'est une forte tête qui a également connu son lot d'infortunes et qui mérite son happy end.

Personnellement, j'attendais beaucoup de cette histoire d'amour qui présentait un beau potentiel. Malheureusement, je suis ressortie de ma lecture en me disant que ce potentiel n'avait pas été suffisamment exploité. En effet, il y a une sorte d'urgence dans le déroulement de l'intrigue qui fait que tout est allé très (trop ?) vite. L'intrigue était bien construite, mais j'ai eu l'impression que c'était au détriment du développement de la romance. S'il y a bien des étincelles entre Pierre et Aziliz dès le début du roman, leur relation est trop vite acquise et, mis à part le moment où ils sont emprisonnés (qui est mon passage préféré du roman, je pense !), j'ai ressenti un manque de proximité entre ces deux personnages.

C'est d'autant plus dommage que l'auteure semble fait de nombreuses recherches sur le milieu paysan ainsi que sur le métier de l'héroïne, qui est salinière. On a également un aperçu de la corruption et de la liberté que les autorités prennent quand elles viennent prélever la taxe sur le sel (c'est-à-dire la gabelle) et s'assurer qu'il n'y a pas de fraude. Je ne connaissais pas les châtiments réservés à ceux qui fraudaient et, vraiment, ça fait froid dans le dos ! J'ai beaucoup apprécié l'aspect historique du roman puisque l'auteure nous décrit avec brio cet univers plus sombre que celui du premier tome qui se déroulait dans le monde de la noblesse.

En conclusion, j'ai passé un bon moment avec cette romance historique. Je la recommande car, malgré les petits défauts que j'ai souligné, elle a la qualité de nous plonger dans un pan méconnu de l'histoire de France. Je vais poursuivre cette série, et je suis curieuse de savoir quel sera le prochain personnage à succomber à l'amour !

Il n’y a pas à dire Penny Watson Webb a l’art et la manière de conter des histoires d’une autre époque. Une romance historique loin d’être lisse avec des personnages diaboliques, tourmentées et de belles jouvencelles au cœur de la France de la fin du XVe siècle. Un semblant de paix règne entre les bretons et les normands, mais il suffirait de peu pour qu’un nouveau brasier détruise tout.




Nouveau décor tout aussi sublime : les salines de Bretagne. Un petit village, une maison isolée où vit une famille sans histoire. Deux jeunes filles Aziliz et Aelig travaillent durement pour effectuer les taches qui leur incombent. L’aînée aide son père aux salines alors que la cadette prête main forte à sa mère. Une famille unie, sincère et honnête. Le passé se rappelle à leur bon souvenir. C’est alors qu’un vent de discorde vient semer la panique et les démons de Dol vont être mis à nouveau à contribution.




Après un certain adaptation, certes très court mais surtout nécessaire, j’ai enfin pu recadrer l’histoire et surtout j’ai pu me réapproprier les personnage (ma mèmoire de po isson rouge me joue toujours des mauvais tours !). Ce second tome s’inscrit dans la suite du premier. Alors ne le lis pas si tu n’as pas ouvert le premier, je pense que tu seras magnifiquement perdue. Le lien avec le premier tome est très bien maitrisé. Tu retrouves la belle Brunhile et son mari Konan de Ker Glenn, la Dame de Katel et Pierre de Flouville toujours autant en colère. Ce second tome met en avant de nouveaux personnages : Aziliz et Aelig, cette dernière va être en quelque sorte la pierre angulaire à la trame de cette nouvelle aventure; et de notre cher Pierre de Flouville. Nos nouveaux héros vont être confronter à de terribles épreuves. Leur survie dépend de leur alliance. Le démon de Dol n’est pas à l’aise dans son nouveau rôle de protecteur. Pierre de Flouville est un chevalier intègre et surtout courage. S’il tolère la présence de ces deux jeunes femmes, c’est bien par ce que son évêque lui en a confié la mission. Il ne rechigne pas à la tâche, mais le terrain et ses soldats lui manquent terriblement. Il découvre malgré lui, le monde paysan et ces lois intransigeantes. Un monde à mille lieux de ce qu’il connait. Il apprend le travail manuel notamment celui des salins, mais il découvre par ailleurs la vie calme et ces turpitudes. Je ne te cache pas que Aziliz va titiller son égo de mâle alpha. Il faut dire qu’elle n’hésite pas à élever le ton quand il s’agit d’attaques sur sa condition de femmes. Un récit féministe ? Sensiblement, le discourt tend en ce sens. Une femme affirmée dans son statut, une femme travailleuse, acharnée et qui défend les plus faibles. Cette chère Aziliz n’a pas sa langue dans sa poche. Téméraire et courageuse, elle n’hésite à aucun moment à jouer de sa vie pour protéger sa petite sœur et Pierre de Flouville. Un parcours semé d’embûches où l’amour s’invite. Un amour tumultueux, destructeur, guérisseur et bienfaiteur.




Je ne te cache pas que ce second tome est à nouveau un sacré coup de cœur. Penny Watson Webb a cette facilité de te plonger dans un univers où les codes et les lois sont d’un autre monde. Une romance où les faits historiques ont une place majeure. Un récit miné de petits détails subtils sur la vie des paysans, sur les décisions du Roi, sur les alliances, sur les gabelou et sur d’autres… En plus divertissant, c’est enrichissant ! Une histoire menée avec brio et élégance, différente du premier tome. Un récit moins sanguinaire mais tout aussi éprouvant. Un récit passionnant et envoutant. Un récit sensationnel ! Je tombe pour une seconde fois sous le charme de la plume de l’auteure. Une plume addictive, 100% efficace et surtout honnête. Une plume qui ne fait pas dans la dentelle et ce n’est pas pour me déplaire.

Une nouvelle fois, je suis plus que conquise par cette suite : des personnages entiers et très intéressants, une trame époustouflante, un décor magnifique et un contexte loin d’être banal. Une histoire riche en tout point !




C’est un nouveau sans faute pour Penny Watson Webb. Si t’aimes les romances historiques, je ne peux que te conseiller de te plonger dans cette trilogie. Et comme les meilleurs savent se faire attendre, je fais croiser les doigts pour la suite ne me fasse pas trop languir !

C’est toujours avec un grand plaisir que je retrouve la plume de Penny Watson Webb et cela s’est confirmé avec la lecture de La Belle des Salines. Ce roman se déroule dans le même univers que celui de L’épouse ennemie. On retrouve donc un certain nombre de personnages en commun et je vous conseille de lire ce premier tome, si vous ne voulez pas être perdue. Car chose que j’ai appréciée, Penny Watson Webb n’abandonne pas les héros du premier tome comme c’est souvent le cas dans les romances. Ils sont des personnages à part entière dans l’intrigue et ne sont pas juste cités au détour d’une conversation. J’ai d’ailleurs adoré les retrouver et continuer de les découvrir.

On fait connaissance des sœurs Aziliz et Aelig. Aelig découvre à la suite du meurtre de ses parents qu’elle n’est pas leur enfant biologique. Elle est en réalité l’enfant illégitime de Dame Katel et qu’elle est la cible d’une mystérieuse tueuse. Pour les protéger, elle et sa sœur, Dame Katel envoie Pierre de Flouville, un courageux chevalier.

Encore une fois, Penny Watson Webb a su me toucher avec son roman. Je passe toujours un très agréable moment avec ses ouvrages. La belle des Salines ne déroge donc pas à la règle ! J’ai adoré suivre les aventures d’Aziliz et de Pierre de Flouville. Le rythme est enlevé et fluide. Notre auteure ne laisse pas un seul instant de répit à nos deux héros. Poursuivis par une tueuse sans morale, ils doivent déjouer complot sur complot et affronter les pires bandits. Nos héros ne soufflent pas et nous aussi. L’auteure nous emmène dans un véritable tourbillon d’action, mais aussi de sentiments. Comment ne pas succomber au charme ravageur de Pierre de Flouville ?

En conclusion, Penny Watson Webb fait encore mouche avec La Belle des Salines. Elle s’impose roman après roman comme une auteure incontournable de romances historiques et comme une de mes auteures préférées. Vivement le prochain tome !