Au petit bonheur la chance !

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Date de parution 7 mars 2018 | Archivage 14 mai 2018

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Résumé

1968. Jean a six ans quand il est confié du jour au lendemain à sa grand-mère. Pour l’été. Pour toujours. Il n’a pas prévu ça. Elle non plus.
  Mémé Lucette n’est pas commode, mais dissimule un cœur tendre. Jean, véritable moulin à paroles, est un tourbillon de fraîcheur pour celle qui vivait auparavant une existence paisible, rythmée par ses visites au cimetière et sa passion pour le tricot.
  Chacun à une étape différente sur le chemin de la vie – elle a tout vu, il s’étonne de tout –, Lucette et Jean   vont s’apprivoiser en attendant le retour de la mère du petit garçon.
  Ensemble, dans une société en plein bouleversement, ils découvrent que ce sont les bonheurs simples qui font le sel de la vie.
 
Un duo improbable et attachant pour une cure de bonne humeur garantie !

1968. Jean a six ans quand il est confié du jour au lendemain à sa grand-mère. Pour l’été. Pour toujours. Il n’a pas prévu ça. Elle non plus.
Mémé Lucette n’est pas commode, mais dissimule un cœur...


Formats disponibles

FORMAT GF cartonné
ISBN 9782863744536
PRIX 17,90 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

Je connaissais déjà les autres romans d'Aurélie Valognes : Mémé dans les orties, Minute, papillon ! Et Nos adorables belles-filles (devenu En voiture, Simone, en poche). Trois romans feel-good avec lesquels j'avais passé de bons moments. Alors, découvrir son petit dernier, Au petit bonheur, la chance était une évidence. Et je ne suis pas déçue. Bien au contraire. Ce quatrième roman est le plus abouti de tous, en restant dans le domaine de prédilection de l'auteur. Une fois de plus, on retrouve son attachement à la famille et son optimisme.

Il fallait oser placer le récit dans les années 1960 et 1970, à l'heure où les femmes commençaient tout juste à se libérer. C'était prendre le risque de tomber dans la caricature de la femme trop libérée ou trop coincée dans son éducation comme dans celle de l'homme tout puissant. Au final, Aurélie Valognes nous a proposé des personnages nuancés mais pas trop, totalement crédibles pour l'époque. Avec une plume aussi légère que précise, l'auteur nous plonge dans ce quotidien à la fois si proche et si lointain.

Difficile de ne pas s'attacher au petit Jean, à la courageuse Mémé Lucette et à Marie. On ne peut pas excuser certains actes de cette dernière mais on peut aussi comprendre ses problèmes, ses indécisions face à l'émancipation à laquelle elle tient tant, face à la volonté de vouloir concilier travail et enfant dans une société où ce n'est pas encore entré dans les mœurs.


En quelques mots, c'est un livre à mettre sur sa table de chevet pour les soirs où on a besoin d'une bonne dose d'émotions et d'optimisme.

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Le retour de Aurelie Valognes ! Elle nous offre dans cette comédie un duo improbable et attachant qui va découvrir les bonheurs simples de la vie. Feel good garanti !

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Après avoir lu mémé dans les orties et nos adorables belles filles je me suis tournée vers Au petit bonheur la chance d'Aurelie Valognes.
On y découvre Jean, délaissé par sa mère partie chercher du travail à Paris, et confié à sa mémé Lucette.
L'histoire est sympathique, on y découvre les années 1960, les relations familiales, la scolarité de l'époque.
Ce roman devrait plaire à toute une génération de lecteurs qui s'y retrouvera et aux générations plus récentes qui découvriront la vie de leurs parents, grands parents et arrières grands parents.

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J’ai fini ma lecture ce matin avec les yeux humides et le nez qui pique, la boule à la gorge et le sourire en coin. Oui tout ça mêlé. Toutes ces émotions qui s’entrechoquent et qui remontent d’un coup avec cette jolie histoire que nous livre Aurélie Valognes. Elle est forte pour ça Aurélie …Elle m’avait déjà fait le coup avec « Mémé dans les Orties » et « Minute Papillon »…Le mascara avait coulé et fait des petits pois noirs sur les dernières pages.
Ici elle nous fait plonger dans l’histoire du petit Jean et de Mémé Lucette. Cette confrontation de deux générations qui n’avaient pas prévu de passer autant de temps ensemble mais qui vont cohabiter d’une si jolie manière. En se consolant mutuellement de leurs failles, en s’apaisant et en s’aimant tout simplement.
J’ai immédiatement été emportée dans cette atmosphère campagnarde des années 60 et 70. J’ai entendu les souvenirs de ma mère et mon père à travers ceux du petit Jean. L’école et son encre sur les doigts, les sorties avec les copains et les batailles de billes, les premières amours et les joues qui rosissent, les nouveaux logements avec l’électroménager et le téléphone, les cadeaux bonux et les tricots Bergère de France…Une vrai Madeleine de Proust ce petit roman!
Mais ne vous fiez pas à cette jolie couverture qui semble nous dire que ce roman ne va être « que » léger et doux… Il y a aussi des thèmes très fort comme l’abandon, la colère, la mort, la condition de la femme dans les années 70. On suit à travers la plume fraiche et fluide de l’auteure, notre petit Jean à travers les déboires que la vie lui fait traverser, et malgré tout cela, on se rend compte que même si tout n’est pas toujours rose (ou ni blanc ni noir comme le dit Aurélie Valognes), il y a toujours quelque chose de positif à en tirer, toujours.
Je remercie Net Galley et les éditions Mazarine de m’avoir permis de découvrir ce très beau roman qui m’a véritablement touché et que je vous conseille vivement.

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Une vraie bouffée d'oxygène! Aurélie Valognes nous offre un nouveau roman empli d'humour et de sentiments.
Avec une simplicité touchante, l'auteure aborde une multitudes de thématiques et comma à son habitude, sa plume délicate nous emmène dans un récit émouvant et souriant.
Un beau roman porté par des personnages aux caractères si humains!

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Ce roman était l’occasion de lire pour la deuxième fois la plume d’Aurélie Valognes. Plus dans l’émotion que ma précédente lecture, j’ai néanmoins été une nouvelle fois transportée dans l’univers proposé par l’auteure.

Nous faisons ici connaissance avec Marie, une jeune femme malheureuse en ménage qui, un soir, décide de quitter son mari. Elle dépose leur fils Jean, âgé de 6 ans, chez sa mère Lucette puis pars pour Paris en faisant la promesse de revenir chercher le petit dès qu’elle serait installée. Les jours puis les semaines passent, Jean vit mal cet « abandon » surtout qu’il n’a aucune nouvelle de sa maman. Pourtant, peu à peu, il va trouver un nouvel équilibre et il va se construire sa vie en Normandie.

Jean est un petit garçon attachant. Perdu au départ, il va se raccrocher aux lettres qu’il reçoit de sa mère pour sa essayer de profiter malgré tout de son séjour en Normandie. Très curieux, Jean est également très maladroit, ce qui lui vaut les moqueries de sa grand-mère. Auprès d’elle, de ses cousins et de sa tante Françoise, il va s’épanouir et passer doucement de l’enfance à l’adolescence. Il voue également un amour sans bornes à sa maman et souffre, malgré tout, de la séparation. Au fil des pages, on le sent également devenir de plus en plus sage et responsable, notamment quand il se rend compte que sa grand-mère vieillit. Les rôles s’inversent et il commence à veiller sur elle avec cœur et amour.

La grand-mère de Jean, Lucette, est une grand-mère comme on les aime, c’est à dire une grand-mère qui fait de son mieux pour son petit-fils tout en regardant avec méfiance le progrès technologique. Il est important de noter que ce roman se situe dans les années 60, à une époque qui va connaitre beaucoup de bouleversements que ce soit au niveau du confort, de l’émancipation des femmes ou des changements dans la société. J’ai trouvé cette mamie très touchante et attachante, elle m’a beaucoup fait pensée aux miennes.

La maman de Jean, Marie, est peu présente mais elle est le stéréotype de la femme qui s’émancipe dans ces années-là. Malheureuse en ménage, elle décide de quitter son mari pour aller vivre seule à Paris avec son enfant. On comprend, au fil des pages, les difficultés auxquelles elle est confrontée ainsi que le dilemme auquel elle doit faire face : comment être à la fois mère et femme ?

Aurélie Valognes nous invite donc dans un voyage dans le temps, ce qui apporte un vrai plus pour moi dans ce roman. En effet, cela permet de voir, en toile de fond, les évolutions de la société et des mentalités notamment avec l’émancipation des femmes, le développement des supermarchés ou l’apparition de la télévision. Encore une fois, la plume de l’auteure est efficace et elle nous entraine dans cette histoire très touchante. Comme je l’ai mentionné précédemment, j’ai adoré Jean et Lucette car ils transpirent de sincérité. Ce roman est encore une fois une garantie de passer un bon moment en compagnie de personnages authentiques qui sauront, à coup sûr vous faire sourire ou vous émouvoir.

Je recommande donc « Au petit bonheur la chance ! » à tous les lecteurs qui sont en recherche d’un roman touchant et sans prise de tête. Lire ce roman est une chance qui vous procurera, j’en suis sûre, de vrais petits bonheurs !!

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Résumé Au petit bonheur la chance ! d’Aurélie Valognes

Marie emmène son fils Jean chez sa grand-mère. Elle souhaite réussir à Paris.

La cohabitation entre la grand-mère et le petit-fils s’avère assez difficile. Il n’arrête pas de tomber et pose de nombreuses questions.

Avis Au petit bonheur la chance ! d’Aurélie Valognes

1968, Jean est laissé par sa mère Marie chez sa grand-mère. Marie veut trouver un emploi à Paris et promet de revenir très vite chercher Jean. Mais les mois passent et Marie ne revient pas. Bien qu’aimé, Jean se sent seul, abandonné. Il est très souvent triste. Il veut revoir sa mère et vivre avec elle. La grand-mère, après une carte postale reçue, trouve un subterfuge avec son ami postier. Mais Jean commencera à haïr sa mère lorsqu’il ira à Paris pour un baptême.

Le lecteur est à Granville. La grand-mère de Jean a élevé de nombreux enfants. Elle a peu de moyens mais elle fera tout pour que son petit-fils soit heureux et à l’aise. Jean trouvera l’amour, l’amitié chez elle. Sa tante, Françoise, sera d’un grand secours. Ses yeux sont émerveillés lorsqu’il va, pour la première fois, chez elle et qu’il voit tout cet appartement dans lequel il ne manque rien et où ses cousins ont de nombreux jouets et livres. Jean a trouvé une famille qu’il va chérir encore et encore. Sa première rentrée est assez difficile. Jean est un garçon maladroit, qui pose beaucoup de questions. Mais il est franchement débrouillard. Le lecteur va suivre Jean pendant pratiquement dix ans de sa vie. Il va grandir malgré lui. Les expériences, même malheureuses, forment tout un chacun. Cela lui permettra également de réfléchir.

Mon deuxième Aurélie Valognes et ce ne sera pas le dernier. Après les première pages lues, je pensais que Nos adorables belles-filles serait mon préféré. Sauf que non, les pages se sont succédées et avec elles, je me suis prise d’affection pour les personnages de ce roman, Jean, sa mémé Lucette, sa tante, ses cousins, sa maman Marie et tous les autres. Aurélie Valognes, un des auteurs français qui vend le plus de formats poches, a l’art et la manière de nous faire aimer ses personnages. Elle a un réel talent de conteuse. Et puis, ce que j’adore avec Aurélie Valognes, c’est qu’elle utilise des expressions de tous les jours, dans ses titres, ses dialogues, ses titres, qui ne sont pas du tout surjoués, ils coulent de source. Cela me change du roman que j’ai lu en fin d’année 2017 et début d’année 2018. Ils correspondent vraiment au style d’Aurélie Valognes, on ne sent aucun effort, une écriture vraiment fluide qui permet d’avaler les pages.

Dans ce roman, j’ai retrouvé des éléments qui m’ont fait sourire, comme la décoration psychédélique, des éléments de mon enfance, de l’école. Il y a aussi ce fameux catalogue des Bergères de France avec ses fils de laine. Même si mai 68 est passé, les femmes n’ont pas encore trouvé leur place. Elles ne sont pas encore libres. Pourtant, elles sont nombreuses à aspirer à autre chose, à aller à contre courant de cette société masculine. C’est le cas de Marie. Mais ce sera très dur pour elle. Elle abandonnera ce qu’elle a de plus cher au monde. Jeune, belle, même si elle est très maternelle, elle a dû faire un choix. Ce n’est pas facile également pour les grands-parents et surtout pour les grands-mères. Elles ne veulent pas voir la société évoluer mais elles se taisent, elles ne montrent pas leurs sentiments. Cela a été partout en France dans pratiquement toutes les familles. Il y a également ce point scolaire. Arrêter l’école à 13 ans pour aller travailler. Puisque cela a été le cas des parents, ce sera le cas des enfants. On se plaint, de nos jours, d’une école de plus en plus élitiste – ce qui est le cas -, auparavant, c’était pire. Il semblerait que faute de moyens, les enfants ne pouvaient pas continuer leurs études. Les enseignants, en plus, avaient des idées préconçues à ce sujet. Si la différence entre Paris et la province est toujours marquée de nos jours, elle était encore plus visible il y a près de 50 ans. Il y a aussi cette souffrance de ces enfants gauchers que l’on forçait à écrire de la main droite. Beaucoup d’humour, beaucoup de tendresse, d’émotion pour ce petit garçon qui attendra sa mère, pour cette grand-mère bourrue.

Je remercie Netgalley, les Editions Mazarine-Fayard pour ce roman sensible, un véritable coup de coeur, une bouffée d’amour. Et surtout l’auteur. Vivement le prochain ! D’ailleurs, j’ai commandé deux anciens romans

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Aurélie Valognes est une romancière que j'aime beaucoup. J'ai apprécié ses deux premiers romans. Je n'ai pas eu l'occasion de lire son troisième mais quand j'ai remarqué que Au petit bonheur la chance ! , son tout dernier livre, était dispo sur net galley je n'ai pas hésité une seule seconde à le demander ! Et je remercie les éditions Fayard (Mazarine) de leur confiance.
Au petit bonheur la chance ! est un énorme coup de coeur.
Le personnage principal est le petit Jean, qui a six ans en 1968 quand il est confié à sa grand-mère Lucette pour quelques jours. Enfin, quelques jours qui deviendront... des années ! La vielle dame a eu plusieurs enfants, elle n'est pas commode mais accepte de rendre service à sa plus jeune fille Marie car elle ne peut pas laisser le petit Jean à la rue ! Ils vont faire un bout de chemin ensemble, plus long que prévu, plus tortueux aussi...
J'ai adorée ce livre, déjà car les personnages sont attachants. Que ce soit le petit Jean ou sa grand-mère Lucette, ils sont bien décrits, et on les suit avec plaisir. D'autres personnages tout aussi attachants se greffent à eux au fur et à mesure qu'on avance dans le récit, et même ceux qui paraissent un peu moins agréables sont intéressants.
Marie, la maman de Jean, est une femme complexe. Elle essaye de faire de son mieux mais c'est plus facile à dire qu'à faire..
Lucette est une super grand-mère. Dure mais juste, elle me rappelle mes deux grands-mères, à une époque différente bien que pas si lointaine que ça.
J'ai aimé que ça se passe dans les années 60 - 70. Le cadre est très agréable.
Bref tout m'a plu dans ce roman, moins léger que ses deux premiers livres. Je trouve son quatrième roman plus abouti, les personnages plus fouillés et pour moi Au petit bonheur la chance ! est une réussite.
Merci Aurélie Valognes pour ce très joli livre, à qui je mets bien évidemment cinq étoiles :)

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Un soir la maman de Jean le confie à sa grand-mère Lucette, elle promet qu'elle viendra bientot le chercher dès qu'elle sera installée. fort de cette promesse, le petit garçon va faire contre mauvaise fortune bon coeur Jean va apprendre à connaitre sa mémé et s'adapter à sa nouvelle vie. La vie n'est pas la même qu'avec sa maman et si Mémé n'est pas aussi tendre ni démonstrative Jean sait bien qu'elle l'aime son petit fils. Lucette quant à elle ne pensait pas devoir s'occuper d'un enfant pendant ses vieux jours mais l'amour de Jean lui donne la force de surmonter les obstacles. Aurélie Valognes a décidé d'ancrer son roman dans les années 60 : période de tous les combats pour les femmes. A l'époque, comme le dit l'un des personnages, les femmes ont deux choix : celui d'être mère pondeuse au foyer ou femme aux moeurs légères. combien ont du faire des sacrifices pour vivre leur vie comme elles l'entendaient ? Pas facile pour un petit garçon de comprendre tout ça sans ressentir la blessure de l'abandon. Comme dans tous ses romans, on rit et on pleure beaucoup. Merci Aurélie de nous offrir ces petits moments de vie à savourer tendrement. Si vous choisissez ce livre au petit bonheur la chance, vous ne serez pas déçu.

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J’attendais ce roman avec impatience, dès que j’ai vu qu’il allait sortir bientôt. Premièrement parce que j’avais beaucoup aimé le premier roman que j’avais lu d’Aurélie Valognes, à savoir En voiture Simone ; Deuxièmement, parce que j’avais adoré l’auteure lorsque je l’ai rencontrée au salon du livre de Brive en novembre dernier, elle avait absolument adorable ; Troisièmement parce que c’est publié chez Mazarine ! Et enfin, parce que je trouvais cette couverture vraiment très jolie, sachant que le violet est ma couleur préférée !

Je remercie Netgalley, grâce à qui j’ai eu la chance de lire ce livre (un livre que j’ai couru acheter en librairie dès sa sortie !). Et je ne regrette absolument pas d’avoir succombé encore une fois parce que j’ai beaucoup aimé cette histoire. C’est celle de Jean, un petit garçon de 6 ans, qui du jour au lendemain, se retrouve à vivre chez sa grand-mère, mémé Lucette, parce que sa mère part à la conquête de Paris, espérant trouver un boulot et une place, avant de récupérer son fils. Mais nous sommes en 1968 et tout ne se passe pas exactement comme de nos jours…

L’idée de départ est vraiment belle, puisqu’à priori, ces deux êtres sont totalement opposés et pourtant, ils vont devoir vivre ensemble et s’apprivoiser pour une période indéterminée. Les chapitres sont assez courts, avec toujours ces expressions en début pour illustrer ce qui suit. Ça se lit vite, on se prend à l’histoire, on veut savoir ce qui va se passer, et surtout on ne veut pas quitter les personnages parce qu’on les apprécie. Particulièrement le petit Jean, que j’ai beaucoup aimé. C’est un petit garçon très débrouillard pour son jeune âge. Et puis, ça change de voir un enfant en tant que héros principal, moi ça m’a plu.

J’ai beaucoup aimé ce roman. Le dernier que j’avais lu de l’auteur, En voiture Simone, était plein de bons sentiments, d’amitié, de liens familiaux. Ici, on retrouve les mêmes choses qui m’avaient plu, mais en mieux, car l’émotion est encore plus au rendez-vous. Il s’agit seulement du deuxième roman que je lis de l’auteure (même si je les ai tous dans ma PAL !), mais je trouve que sa plume a évolué entre les deux. Et ça me donne encore plus envie de découvrir les deux autres que je n’ai pas encore lus… Ce que je compte bien faire très prochainement !

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Mon avis: Je remercie tout d'abord les éditions Mazarine et NetGalley pour l'envoi de ce roman en partenariat. Ayant adoré les autres romans de cette auteure, je n'ai pas hésité un instant à demander celui-ci et j'ai été agréablement surprise de sa réception . C'est donc avec un énorme plaisir que j'ai entamé cette lecture et je peux vous dire que j'ai tout simplement dévoré et adoré cette lecture. J'ai de suite aimé le petit Jean et sa grand-mère et j'ai trouvé ce duo improbable très émouvant et fortement attachant.

Du coté de l'histoire: Marie est une jeune femme malheureuse auprès de son conjoint, beaucoup plus âgé qu'elle, ils ont un fils Jean, âgé de six ans qui est très proche de sa maman, la vie n'est pas simple pour elle et un soir, la jeune femme décide de quitter ce mari avec lequel la vie n'est plus celle qu'elle rêvait auparavant. La voilà arrivée en Normandie elle y dépose son fils chez sa mère Lucette puis pars à Paris pour s'y construire un avenir meilleur à elle et à Jean . Elle fait la promesse à son fils de revenir très vite le chercher mais voilà que les jours, les semaines puis les mois passent, mais Marie ne revient pas . Jean vit très mal cette situation qu'il assimile comme un réel abandon par celle qu'il aimait tant, surtout que Marie ne donne que très peu de nouvelles . Mais peu à peu, le petit garçon va trouver un nouvel équilibre et se construite sa propre vie auprès de cette grand-mère revêche mais avec un cœur d'or.

Du coté de l'écriture: Je connaissais déjà la plume d'Aurélie Valognes que j'avais découverte dans ses précédents romans que j'avais déjà beaucoup aimés mais je vous avoue que celui-ci a été un réel coup de cœur pour moi. J'ai tout aimé dans cette histoire. Tous ces moments d'émotions, de découvertes et de complicité entre Jean et Lucette ont été extrêmement attendrissants à découvrir. La vie de Jean qui n'est pas facile du tout pour un jeune garçon de six ans a été embellie par tout l'amour de cette grand-mère, même si elle est revêche par moment elle pense toujours au bien être de ce petit fils et la complicité qui s’instaure entre eux est touchante à souhait. J'ai été très émue par certains passages de ce roman, j'en ai eu plus d'une fois les larmes aux yeux mais tout cet amour entre ces deux là , est indéfinissable, j'ai été aussi touchée par ces petites attentions entre cette grand-mère et ce jeune garçon que par l'abandon de cette femme pour ce fils qui pourtant elle aime tant. Les voir évoluer ainsi dans ces années soixante - soixante-dix est aussi une merveilleuse surprise , c'est une époque que je ne lis pas spécialement mais qui cette fois-ci m'a complètement subjuguée.


La plume de l'auteure est toujours aussi addictive, dès les premières pages j'ai été envoutée par l'histoire et par ce duo improbable et j'ai dévoré cette histoire très rapidement. J'ai adoré Jean , j'ai vraiment beaucoup aimé le voir ainsi s'épanouir et grandir et même s'il ne passe pas ses premières années auprès de sa mère, il trouve un amour énorme auprès de Lucette qui l'a fait grandir avec de jolies valeurs.
La fin du roman est également une belle surprise et même si le récit est d'autant plus poignant par la perte de ces êtres chers , j'ai trouve Jean et Serge vraiment de grands bonshommes, comme quoi l'amour est réellement important pour pouvoir se construire un bel avenir .
Ce roman est bourré de tendresse, d'émotions, de joies et de peine mais en fin de compte , cette histoire est un hymne à la vie et à l'amour. Bravo....


En conclusion : énorme coup de coeur pour moi que ce roman, j'ai retrouvé la plume d'Aurélie Valognes comme je l'apprécie, pleine de tendresse, d'humour, d'émotions, de sincérité et d'optimisme.
J'ai passé vraiment un excellent moment de lecture avec Jean et Lucette et je vous conseille vraiment cette histoire.

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Il m’a fallu très peu de temps pour lire ce magnifique roman mais un peu plus pour écrire ma chronique. J’ai été véritablement secouée par cette histoire et émue par le destin du personnage principal, le petit Jean.

J’avais un doute sur ce quatrième roman d’Aurélie Valognes, même si j’avais beaucoup aimé les précédents, tous différents mais avec cette étiquette feel-good qui prenait le pas. Lorsque l’on sait que ça va bien se terminer, il y a moins d’enjeux.
Mais « Au petit bonheur la chance » nous plonge dans une épopée familiale qui va être d’une certaine manière la quête initiatique de Jean à travers son enfance pour devenir un jeune adulte avec les responsabilités et les bonheurs qui lui incombent.

Jean vit avec sa mère à Granville, jusqu’au jour où elle décide de le confier à sa grand-mère pour tenter sa chance à Paris pour une vie meilleure. Commence alors une longue attente pour Jean, ponctuée de déceptions mais également de joies, de rencontres et d’amours véritables.
Lucette, sa grand-mère va devoir faire avec son petit-fils tête en l’air, rêveur, véritable pipelette et qui pose autant de questions qu’il le peut. Lui, va se faire aux promenades hebdomadaires au cimetière, aux visites de Lucien, le facteur au grand cœur, et aux excursions avec ses cousins.

Je ne souhaite pas en dévoiler plus sur l’histoire car il faut lire ce livre ! Pour les messages qu’il véhicule, pour les leçons de vie qu’il enseigne et pour l’amour de la famille qui est le plus fort et sur lequel on peut compter quelles que soient les épreuves rencontrées.
Ce qui m’a le plus marqué, je pense, c’est que tout n’est pas tout noir ou tout blanc. Dès le début du roman, on ressent beaucoup d’empathie et de tendresse pour Jean, âgé de seulement 6 ans, on le soutient durant au fil des expériences qu’il vit comme une rentrée des classes avec un professeur revêche, une amourette qu’il n’ose pas exprimer et une attente interminable qui le ronge…

Aurélie Valognes nous plonge dans les années 1960-1970 de manière très habile avec des références qui dépassent le confort et la modernité ménagère : Jean est gaucher et son professeur l’oblige à devenir ambidextre pour se conformer aux autres, la place des femmes, leur liberté et leur émancipation qui est difficile à saisir.

Ce roman est pour moi un coup de cœur, entre nostalgie, amours et débrouillardise, Aurélie Valognes offre ses lettres de noblesse au genre « feel-good ». Les personnages de ce roman semblent exister véritablement et c’est pour cela qu’on a tant de mal à refermer ce livre.
L’auteure a pris le temps à la fin de son livre d’adresser une (longue) note à ses lecteurs pour nous expliquer le contexte d’écriture de « Au petit bonheur la chance » et que l’histoire de Jean est en réalité inspirée de l’histoire de son père et de sa grand-mère.
Une très belle réussite que je recommande chaleureusement.

« Marie est pyromane en amour et un rien avec elle met le feu aux poudres. »

« Jean a un grand respect pour tous les animaux, y compris pour les moustiques qui prennent un malin plaisir à en faire leur casse-croûte. »

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Agée de 34 ans, Aurélie Valognes est une romancière française, auteur de best-sellers. Ses trois premières comédies, Mémé dans les orties, En voiture, Simone ! et Minute, papillon ! sont de véritables phénomènes populaires et ont conquis le coeur de millions de lecteurs à travers le monde. Au petit bonheur la chance ! est son quatrième roman.
Véritable condensé de bonne humeur qui redonne le moral, ce nouveau roman d’Aurélie Valognes vous laissera sans aucun doute avec des étoiles au fond des yeux et le sourire aux lèvres. Frais, léger, émouvant et pourtant bien ancré dans son époque, c'est également un roman dont la dimension sociétale ne manquera pas d'attendrir et de faire réfléchir les lecteurs.
Si l’auteure y laisse autant transparaître sa sensibilité, c’est que l’histoire du petit Jean s’inspire de l’enfance, romancée, du papa d’Aurélie Valognes, élevé par sa grand-mère. Ce devait être l’histoire d’un enfant malheureux et d’une mère coupable jusqu’à ce que l’auteure choisisse de nuancer son récit et fasse de Jean un enfant heureux et de Marie, sa mère, une victime de son époque.
La notion de maternité, qu’elle soit choisie ou non, est d’ailleurs très prégnante dans ce roman. À son jeune fils qui ne la comprend pas et la rejette, Marie déclare :
« Tu sais, ce n’est pas évident pour moi. Quand on est une femme, on nous autorise le rôle d’épouse pondeuse, soit celui de femme légère, égoïste. Tout n’est pas blanc ou noir, Jean, jamais. J’espère que tout cela changera. Pour moi c’est trop tard, mais il y a une chance pour que les choses soient différentes pour ta fille, si tu en as une un jour. Je souhaite qu’elle soit libre. De ses choix, de son corps. Libre de vivre ses rêves. Je ne te demande pas de me pardonner, mais peut-être qu’un jour tu me comprendras. »
Et grâce à la légalisation de l’avortement en janvier 1975, les choses ont effectivement beaucoup changé pour les femmes. Désormais, nous sommes libres de fonder une famille ou pas. Au petit Bonheur la chance ! est en cela un très bel hommage à toutes ces femmes qui, il n’y a pas si longtemps, ont été les premières à tracer un nouveau chemin vers la liberté et lutté pour améliorer nos conditions de vie.
Au petit bonheur la chance ! est aussi, comme toujours avec les romans d’Aurélie Valognes, un roman très attendrissant, qui réveille les souvenirs anciens du lecteur et vient chatouiller son âme d’enfant. À travers Jean, petit garçon sensible, naïf, optimiste et rêveur, il y a un petit morceau de chacun d’entre nous, de nos souvenirs et de ces petites joies toutes simples du quotidien que l’on garde pour toujours en mémoire… C’est vraiment plein d’émotion et de nostalgie !
Bien entendu, l’auteure aborde également d’autres sujets, plus graves, comme la solitude, la vieillesse, la perte de mémoire, d’autonomie et, on s’en doute, la mort. Mais surtout, grâce à une écriture tendre et sensible, Aurélie Valognes invite à réfléchir aux liens intergénérationnels ainsi qu’aux rapports que ses lecteurs, jeunes ou moins jeunes, entretiennent avec leurs aînés. C’est une très jolie façon de se rappeler que la famille vise avant tout à l’épanouissement en garantissant sécurité affective et bien-être face aux aléas de la vie. Alors si vous avez encore la chance d’avoir vos grands-parents, passez vite les embrasser ou décrochez votre téléphone pour leur dire combien ils sont précieux et combien vous les aimez ! Vous illuminerez leur journée ! ;)

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Une découverte pour moi qui n’avais jamais lu de livre de cette auteure, et je n’ai qu’une chose à dire, foncez ! Vraiment très agréablement surprise, un petit roman feel good pour le retour des beaux jours !

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Coup de cœur ! Un roman plein de fraîcheur, d’humour et de tendresse !

Marie a 28 ans et elle rêve d’une vie qui la sortira de son village, une vie qui serait faite de sorties au cinéma et en discothèque, de fêtes avec les copines. Elle décide de tout quitter et de monter à Paris où la liberté et une vie qui ne peut être que meilleure l’attendent. Pour cela, elle a laissé son fils Jean à sa mère, le temps de se retourner. Ce sera l’affaire de quelques jours… Mais après quatre semaines sans donner de nouvelles, Marie envoie une banale carte postale disant qu’elle ne peut prendre Jean avec elle pour l’instant. La déception est terrible pour l’enfant. Il a 6 ans et la tête dans les étoiles. Mémé Lucette qui a élevé sept enfants partage sa vie entre le tricot et ses visites à Pépé Marcel au cimetière. Taiseuse et austère, elle vit pauvrement et cache un cœur plein d’amour et de tendresse. Jean est un vrai moulin à paroles et il n’arrête pas de lui poser des questions. Tous deux vont apprendre à vivre ensemble pour notre plus grand bonheur.

Je remercie NetGalley ainsi que les Éditions Mazarine/Fayard pour l’envoi de ce service presse. J’avais découvert Aurélie Valognes avec « Mémé dans les orties » et j’étais certaine de passer un excellent moment de lecture avec « Au petit bonheur la chance ». L’auteure nous transporte en 1968 et fait revivre toute une époque où le monde bouge et change : Raymond Poulidor et le Tour de France, les débuts de la télévision, la série Belphégor, le catalogue Bergères de France, les cadeaux dans la lessive Bonux… En lisant la vie et les aspirations de Marie, c’est l’occasion de prendre conscience de la chance que nous avons de pouvoir choisir d’avoir ou pas des enfants, de la liberté que nous avons. Marie est bouleversante lorsqu’elle confie à son fils : « Quand on est une femme, on nous autorise soit le rôle d’épouse pondeuse, soit celui de femme légère, égoïste. Tout n’est pas blanc ou noir, Jean, jamais. J’espère que tout cela changera. Pour moi, c’est trop tard, mais il y a une chance pour que les choses soient différentes pour ta fille, si tu en as une un jour. Je souhaite qu’elle soit libre. De ses choix, de son corps. Libre de vivre ses rêves. »

C’est avec beaucoup de douceur et de délicatesse qu’Aurélie Valognes nous raconte la vie de ses personnages. Le duo que forment Mémé Lucette et Jean est adorable. Leurs dialogues sont touchants et drôles à la fois : une merveille de tendresse. Dès le début, on s’attache à ces deux personnages si différents et complémentaires ; on les suit jour après jour dans leur vie simple et laborieuse. Jean est touchant et bouleversant avec sa petite phrase qu’il se dit lorsqu’il tombe, lorsqu’il est blessé : « Même pas mal ! » Et on voudrait pouvoir le prendre dans nos bras lorsqu’il a le cœur brisé par l’indifférence de sa mère pour le consoler tout comme on est dans l’admiration de tout ce que fait Mémé Lucette pour tenter de compenser l’absence de Marie. L’auteure traite avec beaucoup de pudeur et de délicatesse de sujets graves comme l’avortement, la vie des femmes autrefois, la perte d’un enfant et de bien plus encore. Mais ce que j’en retiens surtout, c’est l’amour et la tendresse qui remplissent chaque page, l’humour et la simplicité, la générosité des personnages et c’est un livre qui vous rend heureux.

Une magnifique chronique de la vie d’un petit garçon qui avait six ans en 1968, un livre que je vous recommande chaudement.

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